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Auteur Frédérique BRESSOUD |
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Amendements organiques et maraîchage biologique sous abri : résultats de 8 années d'expérimentation (Dossier - Matières organiques)
Le compost de déchets verts et le compost commercial, fréquemment utilisés en maraîchage sous abri, ont été étudiés dans le cadre d'une expérimentation de 8 ans à l'Inra d'Alénya. Après une description du dispositif mis en place, l'article présente les principaux résultats obtenus sur les caractéristiques du sol mais aussi sur les cultures, en l'absence d'apport organique et suite aux apports. Les connaissances acquises lors de cette étude devraient permettre, via l'optimisation des pratiques, d'améliorer les sols et de mieux tenir compte de la minéralisation azotée pour la fertilisation des cultures.
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Amendements organiques et maraîchage biologique sous abri : résultats de 8 années d'expérimentation
Frédérique BRESSOUD, Auteur ; L. PARES, AuteurUne expérimentation menée à l'INRA d'Alénya (66), pendant 8 ans, a permis de tester 2 types de compost (compost de déchets verts et compost commercial) en suivant leur évolution en sol sablo-limoneux peu structuré, pauvre en matière organique (1,3%). Des mesures en laboratoire (incubation de sol et de produits, fractionnement de matière organique, analyses chimiques, biomasse totale...) et des bilans à la parcelle (profils culturaux et racinaires, pénétrométrie, infiltrométrie, bilans hydrique et azoté, suivis de rendement et de qualité des cultures, suivi des maladies...) sont effectués sur l'ensemble de la période expérimentale. En l'absence d'apport de matières organiques, les résultats montrent que, malgré une activité biologique faible, les conditions microclimatiques permettent une libération conséquente d'azote, mais que cette libération décroît au bout de 5 ans. Les profils culturaux montrent de plus une prise en masse du sol au fil des années, limitant le développement racinaire. Dans les modalités recevant du compost, le compost commercial se minéralise plutôt rapidement alors que le compost de déchets verts possède un arrière effet intéressant. Ces composts présentent des effets positifs sur la structure du sol, car aucune dégradation n'a été observée au cours du temps.
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Amendements organiques et maraîchage biologique sous abri Observations après 6 années d'apport
Frédérique BRESSOUD, Auteur ; Alain ARRUFAT, AuteurLe volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. En cas de reconversion en agriculture biologique, de forts apports de matière organique sont préconisés, pour améliorer les états structuraux et la nutrition des cultures. Une expérimentation conduite en maraîchage sous abri avec deux types de compost montre que, si peu d'effets ont été observés durant les 6 premières années, même en cas de forts apports, d'autres mécanismes liés au système de culture ont largement contribué à l'alimentation des plantes. Lors d'une expérimentation conduite depuis 6 ans, des apports annuels de deux types de compost ont permis, à forte dose, de relever le taux de carbone du sol, mais ont peu modifié ses autres propriétés physicochimiques. Aucun effet significatif n'a pu être mis en évidence sur les cultures maraîchères successives. En revanche, il a pu être mis en évidence que ces systèmes de culture présentaient des caractéristiques particulières. Les conditions de culture sous abri plastique génèrent une forte minéralisation de la matière organique endogène, et une lixiviation des éléments nutritifs limitée. Du fait de pratiques de surfertilisation fréquentes antérieurement en agriculture conventionnelle, les horizons profonds peuvent receler des stocks minéraux importants, dont une partie sera remobilisée par les cultures au cours des années qui suivent une reconversion en AB. Dans cet essai, cette contribution de la parcelle à l'alimentation des cultures a fortement compensé la réduction d'intrants pratiquée sur les cultures d'été jusqu'en 6ème année. L'hypothèse est faite que de tels effets masquent durablement l'incidence de changement des pratiques de fertilisation lié à la reconversion en agriculture biologique.
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Systèmes de culture intensifs salade-tomate et maladies telluriques
Les systèmes de culture maraîchers intensifs courent un risque important d'installation progressive de maladies telluriques. Afin d'y remédier, de 2002 à 2007, 3 tunnels conduits en agriculture conventionnelle ont été comparés à l'INRA d'Alénya afin d'étudier l'effet de certaines pratiques sur les principales maladies des salades et tomates des cultures successives : i) solarisation entre deux séries de salades ; ii) implantation d'un engrais vert de sorgho après solarisation ; iii) limitations d'intrants en plus de la précédente modalité (eau et azote). En définitive, si les rendements sont assez semblables dans les trois modalités, ainsi que les résultats économiques, il est possible de tirer un certain nombre de conclusions sur les facteurs favorisant ces maladies et l'efficacité des techniques de remédiation employées dans ces essais : Corky root et fertilisation ; Big vein, solarisation et gestion des irrigations ; Sclérotinia et solarisation ; Rhizoctonia, fréquence des cultures, fertilisation et sorgho ; Botrytis, solarisation et sorgho. La faiblesse des rotations est souvent un facteur aggravant dans cet essai.
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Amendements organiques et maraîchage biologique sous abri : résultats en 5ème année d'expérimentation
L'expérimentation conduite à l'INRA d'Alénya depuis 2002 vise à mieux connaître l'évolution de deux amendements : compost de déchets verts et compost commercial (composé de tourteaux de café, fumier de bergerie, poussière de laine et magnésie), dans le contexte de cultures maraîchères sous abri, afin d'améliorer les états du sol et de prendre en compte la minéralisation azotée pour mieux alimenter les plantes. Un témoin sans apport est comparé aux apports de ces deux amendements (à dose différente). L'article présente les résultats après 5 années d'expérimentation : caractérisation des composts, incidence sur les caractéristiques du sol, sur les cultures Après 5 années d'apports différenciés, les effets en terme d'accumulation de matière organique commencent à se voir dans le sol ; Par contre, les effets sur les caractéristiques des sols (activité biologique, densité apparente de sol) et des cultures (rendements commercialisables, écarts de tri, exportations azotées ) ne sont pas encore visibles de façon très nette. Cet essai est également influencé par le type de système de culture sous abri, avec une forte dynamique de minéralisation, et les conduites antérieures (système précédent en conventionnel avec une fertilisation intensive). Cette expérimentation prend fin en 2009 : le bilan de l'essai sera alors finalisé.
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Salade : utilisation de la tensiométrie dans une parcelle hétérogène sous abri foid
Une aspersion homogène sur une parcelle hétérogène (sol plus ou moins perméable...) peut entraîner des disparités de rendement au sein d'une même culture de salade. Un essai mené à la Serail en 2003 sous abri froid met en évidence l'intérêt des relevés tensiométriques, interprétés grâce à la grille de décision proposée par l'Inra-Alenya.
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Gérer globalement ses ressources
En travaillant sur le cas concret de la gestion de l'irrigation et des problèmes de nécrose qu'elle engendre sur salade, des chercheurs de l'INRA montrent comment une analyse globale de l'exploitation peut influencer sur les résultats techniques et économiques de celle-ci.
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Laitue : des irrigations sur mesure
Frédérique BRESSOUD, Auteur 1998Une gestion inappropriée des irrigations peut entraîner de nombreux problèmes sur laitue. Or, l'installation de quelques tensiomètres au niveau des parcelles peut aider à décider des irrigations au mieux pour les cultures. L'INRA d'Alénya a mis en place des essais qui ont montré que des mesures tensiométriques à 15 cm rendaient bien compte de l'humidité du sol dans la zone racinaire. Bien que les essais soient menés en agriculture conventionnelle, les conseils de conduite de l'irrigation qui en découlent semblent intéressants dans d'autres situations : valeurs des tensiomètres à 15 cm de profondeur pour décider de déclencher ou non l'irrigation en fonction du stade de la laitue, tensiomètres à 30 cm pour ajuster les doses...
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Des tensiomètres pour optimiser l'irrigation des laitues sous abri
Frédérique BRESSOUD, Auteur 1997La tensiométrie mesure la force de rétention de l'eau par le sol en un point choisi et permet d'obtenir des indications sur l'existence de flux vers les nappes ou sur la facilité qu'aura la plante à prélever cette eau par ses racines. Ainsi, elle s'intègre bien dans la démarche de gestion des arrosages par les maraîchers. Afin d'optimiser les apports d'eau, des expérimentations sont conduites à l'INRA d'Alénya dans le cadre d'un programme régional sur l'amélioration de la filière salade en agriculture conventionnelle. Les résultats ont montré que les laitues s'accommodent bien d'un début d'assèchement du sol, donnant une récolte supérieure avec une légère précocité des plantes, tout en permettant une forte limitation de la quantité d'eau apportée. Le rhizoctonia et le botrytis étaient aussi moins développés avec cette modalité. Néanmoins, en période chaude et surtout sur des sols sableux, il faut que le système racinaire soit bien installé pour éviter tout stress hydrique.