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Auteur CAMPAGNES SOLIDAIRES |
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Agrocarburants : Vents contraires pour les agrocarburants ; De la coopération à l'exploitation des paysans
Le premier article fait référence au "dossier noir des agrocarburants" publié par la Confédération paysanne et téléchargeable sur : www.confederationpaysanne.fr. L'Union européenne avait décidé fin mars 2007 de porter la part des agrocarburants dans les carburants classiques à 10% d'ici à 2020. Bon élève, la France annonçait 5,75% en 2008 et 7% dès 2010. Depuis, les rapports et les doutes sur la mauvaise efficacité énergétique de cette filière ne cessent de croître. De 75%, la FNSEA admet aujourd'hui que c'est peut-être seulement 45% de réduction des gaz à effets de serre qu'il faut attendre de ces agrocarburants. Et Jean Ziegler, rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation, devant les désastres écologiques et sociaux, n'hésite pas à qualifier cette filière de "crime contre l'humanité". On lira aussi avec intérêt l'article suivant de Bruno Joly, paysan dans la Vienne, qui illustre un cas concret, en France : la coopérative céréalière Centre Ouest Céréales (COC) de Poitou Charente. Elle vient de construire une usine de trituration pour huile et une usine d'estérification, et a contractualisé avec les coopérateurs sur 25000 des 40 000 hectares de colza dont elle a besoin pour faire tourner son usine, au mépris de toute règle agronomique, notamment de rotations longues.
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La biodiversité se cultive aussi en Languedoc-Roussillon
Marie GARDEY DE SOOS, Auteur ; François GARDEY DE SOOS, Auteur ; CAMPAGNES SOLIDAIRES, Auteur ; ET AL., AuteurOui, la biodiversité est en danger, mais oui aussi, une foule d'initiatives contribue à freiner sa disparition. Pour preuve, en Languedoc-Roussillon, cette série de courtes présentations d'expériences de sauvegarde de la biodiversité locale : dans le Minervois, avec François Gardey de Soos, qui expérimente des essences fruitières et fourragères, des mélanges de céréales, mais aussi des systèmes agroforestiers et du sylvopastoralime ; ou encore Raphaël Colicci, président de Fruits Oubliés, avec ses collections de fruitiers et notamment son conservatoire de 88 variétés de kakis ; ou l'association Mercoire dans le Gard qui conserve des mûriers ; le conservatoire local de vieux cépages à Félines-Minervois, ou celui de la tomate de Pascal Poot et Jocelyne Taffard, à Olmet (34). Toutes ces expériences ont été recensées dans un livre récemment paru : « En Languedoc-Roussillon, la biodiversité çà se cultive aussi ».
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Dossier : L'élevage paysan, c'est la vie !
CAMPAGNES SOLIDAIRES, Auteur ; Annie SIC, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux questions sociétales liées au bien-être animal, aux dérives de l'élevage industriel et aux technologies de création de "viande" in vitro, ce dossier, à travers de nombreux témoignages, vise à défendre l'élevage paysan, à taille humaine. Ce dernier est porteur d'emplois, de solutions contre la déprise rurale, pour la conservation de la biodiversité, agricole ou non, ou encore de réponses face au changement climatique. L'élevage paysan a pour fondement le bien-être, de l'animal et de l'éleveur, en intégrant notamment la question de sa juste rémunération. Ce dossier revendique « un regard juste » sur la production de viande, non limité à un arbitrage entre abolition et fermes-usines, redonnant sa place à l'élevage paysan, à ce jour le plus important en France.
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L'épicerie, un lieu de vie pour deux vallées de la Drôme
CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurDans la Drôme, lépicerie associative Gervanne-Sye est née en 2016, suite à la fermeture brutale de lune des dernières épiceries de ce territoire. Durant lhiver 2015-2016, les habitants se sont organisés pour imaginer son fonctionnement et son financement. Ils ont alors opté pour une structure associative. Ils ont également créé des évènements pour communiquer et fédérer des personnes autour de ce projet. Les évènements organisés, les dons, les adhésions à lassociation, les prêts des habitants et la campagne de financement participatif ont permis de récupérer 25 550 . Cette somme a servi à aménager un local, à acheter le stock de départ et à payer deux salariées. Lépicerie a ainsi pu ouvrir en août. Elle est ouverte six jours sur sept sur une grande amplitude horaire. Même si elle ne fait que 40 m2, elle propose plus de 70 produits frais locaux et bien dautres produits (60 % des marchandises sont locales). Une trentaine de bénévoles donnent de leur temps pour pallier les tâches que les épicières ne peuvent pas remplir (bricolage, approvisionnement ). La caisse enregistre en moyenne 63 tickets par jour et le chiffre daffaires a augmenté, ce qui a permis de faire évoluer le contrat de lune des deux salariées en CDI.
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Etat-Unis d'Amérique, OGM : Les problèmes s'accumulent
CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurCet article a été rédigé d'après un texte de Eric Meunier, Christophe Noisette et Pauline Verrière, paru dans le journal d'Inf'OGM, en juin 2011. L'équipe de l'association Inf'OGM y fait le point sur la situation des OGM aux Etats-Unis d'Amérique. Dans ce pays où, selon les auteurs, les règles de coexistence OGM/non OGM n'existent pas, où l'étiquetage est absent, et où le texte de loi pose le concept d'équivalence en substance (aucune évaluation requise si une plante GM est reconnue équivalente à son homologue non GM), les OGM se développent sans entrave : 93 % du coton, 86 % du maïs, 86 % du soja sont transgéniques. Mais les problèmes sont très nombreux aussi : envahissement de mauvaises herbes résistantes, croisements de variétés non autorisées entravant les exportations, concurrence déloyale et guerre commerciale entre firmes De nombreux citoyens étatsuniens souhaitent de plus en plus un étiquetage et consomment aussi de plus en plus de produits bio (+ 5.3 % en 2009).
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Haute-Vienne : Changer de système d'élevage pour résister à la crise
LA LETTRE DES PAYSANS DU CANTAL, Auteur ; CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurIls reviennent de loin, puisqu'ils ont failli tout abandonner en 2009, lors de la crise du lait. Ce couple d'éleveurs de bovins lait, sur 66 hectares en Haute-Vienne a alors opté pour une transformation fromagère partielle, et une désintensification : ils sont passés, en quatre ans, de 720 000 litres de lait par an à 275 000 litres vendus en laiterie et 50 000 litres transformés en fromages commercialisés en vente directe. Ce résultat est le fruit d'une réflexion autour de ce qu'ils souhaitaient vraiment : un système de production plus simple, plus de temps libre, plus de revenus avec un salarié en plus, plus de qualité... (des encadrés chiffrés comparent les deux systèmes, en 2008 et en 2013). Ils se demandent encore pourquoi ils ont attendu si longtemps avant d'opérer cette « transition » et, dans la foulée, sont en train également de passer en bio.
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Initiative contractuelle : Une voie pour l'agriculture paysanne
8 hectares de plein champ (4 de fruits et 4 de légumes), avec 7 travailleurs à temps plein : c'est le résultat de la démarche de Denise et Daniel Vuillon, agriculteurs en zone périurbaine dans le Var, après la constitution d'une AMAP (association pour le maintien d'une agriculture paysanne), qui relie directement producteurs et consommateurs. Suite à un séjour aux Etats-Unis, où cette formule est développée, Daniel et Denise décident, en collaboration avec ATTAC et la Confédération paysanne, de monter un groupe d'acheteurs en direct : 30 familles dans un premier temps (puis rapidement deux cents) préachètent la production pour 6 mois. Aujourd'hui, 17 fermes fonctionnent de cette façon en Provence, et livrent 3 000 consommateurs.
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Intrants : L'après-pétrole sera bio, forcément (Dossier : Agriculture et pétrole : Le nécessaire passage à une agriculture paysanne)
CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurL'intérêt de cet article, qui fait partie du dossier "Agriculture et pétrole : Le nécessaire passage à une agriculture paysanne" réalisé à partir d'articles de Lucas Hochart, journaliste, réside dans la description chiffrée des consommations d'intrants liés au pétrole et au gaz. On a assisté à un doublement en quatre ans de l'utilisation mondiale des engrais, dont 60% sont des engrais azotés, extrêmement voraces en énergie fossile (gaz et pétrole) pour leur fabrication. Comme les surfaces de légumineuses ont été réduites (par exemple : moins 3,3 millions d'hectares depuis 1960 en France), les besoins en engrais azotés se sont affirmés dans la production agricole. La Chine, premier consommateur d'engrais azotés, risque d'augmenter sa consommation en la matière. Cependant, les ressources fossiles se raréfiant, les prix vont eux aussi continuer d'augmenter jusqu'à ce que les solutions alternatives deviennent meilleur marché. Quant aux consommations phytosanitaires, le coût énergétique de leur fabrication est moindre que celui des engrais (leurs prix élevés tiennent plus à la politique des firmes), et les problèmes qu'ils engendrent sont davantage liés à la pollution de l'environnement et aux atteintes à la santé humaine. La transition agroécologique est donc inévitable, mais sera plus ou moins rapide et/ou douloureuse selon les politiques d'accompagnement mises en place.
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La méthanisation : au profit des agrimanagers ou des territoires ?
CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurInstinctivement, on serait plutôt pour le biogaz, comme solution alternative pour produire de l'énergie à partir de déchets Mais à y regarder de plus près, grâce entre autres à cet article, on constate que plusieurs problèmes se posent, notamment en Bretagne. En effet, l'installation de digesteurs de biogaz pour éliminer les lisiers excédentaires ne serait-elle pas une caution aux agrandissements des porcheries bretonnes ? Par ailleurs, si l'on observe ce qui se passe en Allemagne, avec 5000 digesteurs (contre 3 en Bretagne), on constate que les agriculteurs sont obligés de cultiver du maïs spécialement pour enrichir le lisier en carbone, faute de quoi la transformation en biogaz ne s'effectue pas correctement. Dès lors, comme pour les agrocarburants, la question se pose de la légitimité des aides agricoles de la PAC pour produire de l'énergie, alors que près d'un milliard de personnes souffrent de la faim Enfin, l'énergie fossile (tracteurs) nécessaire pour produire ces compléments carbonés sera à peine compensée par la production du biogaz en résultant René Louail, paysan breton, appelle à une réflexion approfondie sur l'avenir de l'agriculture bretonne en général, et le développement de biodigesteurs en particulier.
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Le payculteur, une fausse bonne idée
CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurEn Indre-et-Loire, lassociation Fermes davenir souhaite développer des microfermes en maraîchage bio, basées sur le modèle de la permaculture. Une première ferme, expérimentale, est en place à Montlouis-sur-Loire. Le développement de ce réseau de fermes particulières saccompagnerait de la création dun nouveau métier : payculteur. Celui-ci aurait pour rôle laccompagnement des maraîchers concernés pour les tâches liées à la vente, aux démarches administratives, à la communication, ou encore à la recherche de financements. InPACT 37, le pôle départemental « Initiatives pour une agriculture citoyenne et territoriale », a été sollicité par Fermes davenir pour former ses payculteurs. InPACT 37 a refusé de sinvestir dans ce modèle agricole et explique pourquoi dans une lettre à ses adhérents, dont certains éléments sont repris dans cet article. Parmi leurs arguments, est mise en avant la crainte de voir les agriculteurs cantonnés au métier de producteur, leur faisant perdre ainsi autonomie et liberté de décision.
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Pour une agroécologie paysanne !
COLLECTIF POUR UNE AGROECOLOGIE PAYSANNE, Auteur ; CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurCet article est composé d'extraits du communiqué commun des organisations membres du Collectif. Quatorze organisations ont décidé de se constituer en « Collectif pour une agroécologie paysanne ». Pour se distinguer de la « campagne de communication autour du mot agroécologie », ces organisations revendiquent l'existence d'une agroécologie paysanne en France. Car pour elles, les méthaniseurs industriels, les semis directs désherbés avec du Roundup, les semences mutées..., ne correspondent pas à leur idée du projet agroécologique. Ce dernier a un objectif politique : celui d'une agriculture sociale et écologique ancrée dans les territoires. En effet, aujourd'hui, le constat est de cinq millions de chômeurs et seulement 500 000 paysans dont le nombre continue à chuter rapidement. En replaçant l'humain et la nature au centre d'un nouveau modèle sociétal, en facilitant l'installation de nouveaux paysans, en mettant en valeur leur savoir-faire, en interdisant l'appropriation du vivant par quelques-uns... ce nouveau projet pourra voir le jour. Parmi les quatorze associations, on retrouve : la Confédération paysanne, Nature et Progrès, le RSP, Minga, la LPO, BEDE, Générations futures, les Amis de la Terre...
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Produits fermiers : une naissance tant attendue
Après une longue et difficile gestation, le 18 juin 1998 à l'ENITA de Clermont-Ferrand, la Fédération Nationale des Associations de Producteurs Fermiers est enfin née.
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Quand le commerce sera équitable...
Les huit pages de ce dossier décortiquent le concept de commerce équitable, en présentant les deux approches qui aujourd'hui coexistent : celle de la filière intégrée au commerce conventionnel, et celle de la filière parallèle labellisée. Des exemples locaux (Equateur, Mexique) aussi bien qu'internationaux (accords de Lomé) éclairent ce concept. Enfin, un dernier article plaide pour une OMC refondée sur le principe de la garantie de prix rémunérateurs.
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Rebonds agroécologiques
CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurChercheur à l'INRA (Institut national de la recherche agronomique), Stéphane Bellon livre ici quelques réflexions sur la notion d'agroécologie, « parasol » susceptible d'abriter un ensemble d'agricultures alternatives Il insiste sur la multiplicité des définitions, sur différents plans conceptuels : discipline scientifique, modèle agricole, ou mouvement social. Non pour les opposer, mais pour proposer, en fin d'article, de mieux relier les questions scientifiques, les modèles de production, et les dynamiques sociales, dans des travaux interdisciplinaires « orientés vers l'aide à l'action, et interrogeant les usages et contributions des sciences ».
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Semences sous dépendance
Interdiction du tri à façon, brevets, taxation des semences fermières : tout est fait pour que progressivement l'activité semence, pourtant fondatrice du métier de paysan, échappe à ce dernier et tombe dans les mains de grands groupes multinationaux. Enjeux et actions de résistance sont les thèmes de cet excellent dossier.
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La transition agroécologique n'est pas automatique (Dossier : Agriculture et pétrole : Le nécessaire passage à une agriculture paysanne)
CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurCet article fait partie du dossier "Agriculture et pétrole : Le nécessaire passage à une agriculture paysanne", réalisé à partir d'articles de Lucas Hochart, journaliste. Des exercices de prospectives présagent des avenirs possibles très contrastés. L'après pétrole ne conduira pas forcément et automatiquement vers l'agriculture biologique Un autre scénario, plausible selon cet article, considère qu'on pourrait assister à une intensification agricole et à une disparition de nombreux paysans. Comme le souligne l'article, « de nombreuses données peuvent faire retomber la pièce d'un côté ou de l'autre ». Parmi ces données, le rôle futur que l'on entend faire jouer aux agrocarburants, sachant que « la demande de maïs américain pour la production d'éthanol entre pour un tiers dans la croissance de la demande mondiale de l'ensemble de céréales (IFRI, 2009) ». C'est dire si cet usage est déterminant. Autres facteurs, avancés par Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'alimentation : le modèle dominant suivi par nombre de gouvernements, y compris aujourd'hui les pays émergents ; une propriété foncière inégalement répartie ; des externalités négatives non prises en compte ; une recherche sur les bonnes pratiques sociales et agroécologiques pas suffisamment soutenue ; et enfin des marchés mal à l'aise avec des petits volumes et une agriculture de proximité. Enfin, l'article qui fait face (page VII) décrit, pour l'horizon 2030, quatre scénarios opposés du ministère de l'Agriculture français, depuis l'intensification de l'agriculture, jusqu'à une généralisation de l'agroécologie, en passant par une coexistence inégale de ces deux modèles