Détail de l'auteur
Auteur Cécile KOEHLER |
Documents disponibles écrits par cet auteur (46)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Drôme : Une ferme attentive à la biodiversité
Cécile KOEHLER, AuteurNicolas Charroin, éducateur sportif pour handicapé·e·s, et sa femme Laure se sont installés dans la Drôme (26), il y a 15 ans, en élevage ovins lait bio, avec transformation, et pour objectif d'ouvrir leur ferme à l'accueil thérapeutique. Dès leur arrivée, Nicolas et Laure ont planté 400 mètres de haies, afin de protéger leurs cultures, réalisées dans un sol très sableux, de lassèchement, ainsi que des émissions des fermes conventionnelles voisines. Porté sur le collectif et sur laccueil, le couple sengage auprès dassociations (comme Des enfants et des arbres) pour les faire participer à leurs activités, notamment la plantation darbres et de haies. Le couple accueille également, depuis 2017, des groupes en atelier de zoothérapie, en contact avec des ânes, des poules, des cochons et des brebis. Pour finir, un encart présente l'activité des Charroin en chiffres.
Drôme : Agriculture et biodiversité, des services réciproques
Cécile KOEHLER, AuteurValéry Martineau est un ancien cadre du secteur industriel. A 35 ans, il ne souhaitait plus autant cautionner la société de consommation. Il a alors quitté son travail et a passé un brevet professionnel, option responsable dentreprise agricole en maraîchage biologique. Grâce à certaines rencontres (ses maîtres de stage et des paysans de la Confédération paysanne), il a assez facilement trouvé du foncier dans la Drôme (4 ha). Après trois années de statut cotisant solidaire, il est devenu agriculteur bio, à 40 ans. Au début, lorsquil menait plusieurs batailles de front (installation agricole, construction dune maison, enfants ), il utilisait du paillage plastique et des intrants phytosanitaires (utilisables en bio). Maintenant quil nest plus dans lurgence économique, il en utilise moins et a pour objectifs de rendre sa ferme plus résiliente au changement climatique et de favoriser la biodiversité. Pour cela, il sappuie sur deux associations : lHirondelle aux champs et lAdaf. Avec la première association, il a réalisé plusieurs aménagements en faveur de la biodiversité (haies, nichoirs, abris, mare). Avec lAdaf, il a travaillé sur la mycorhization, le maraîchage sur sol vivant et la création dun verger maraîcher. Grâce à lAdaf et à des financements de la Caisse des dépôts et consignations, une zone agroécologique de 60 ha, regroupant sa ferme et celles de deux amis, va aussi être créée. Un suivi global de la biodiversité y sera assuré jusquen 2050.
Alpes de Haute Provence : Résis Transhumance... pour la liberté de l'élevage
Cécile KOEHLER, AuteurDu 24 au 29 mai, le collectif « Éleveurs solidaires PACA » a entrepris une transhumance de résistance à l'identification électronique de tous les ruminants et à l'obligation d'acheter des mâles reproducteurs certifiés. De Forcalquier à Digne-les-Bains, ces éleveurs ont également été rejoints par des consommateurs, soucieux du maintien d'un élevage pastoral à taille humaine. « Nous ne sommes pas contre l'utilisation de ces techniques, disent les éleveurs, nous sommes contre leur caractère obligatoire ». Reçue par la Préfète des Alpes de Haute-Provence, la délégation s'est entendue dire que « le puçage électronique des ovins n'était pas négociable »... Ni le puçage, ni l'obligation d'utiliser un mâle reproducteur certifié ne tiennent compte du caractère non industriel de ces élevages, pour lesquels ces techniques n'apportent rien, selon le communiqué de presse du Collectif des éleveurs drômois.
Finistère : « Décloisonnement, convivialité, enthousiasme rythment nos réflexions et actions »
Cécile KOEHLER, AuteurCet article relate la formation du groupe « jeunes » de la Confédération paysanne du département du Finistère. Créé en 2009 à l'initiative de trois jeunes en période d'installation, le groupe comprend aujourd'hui une quarantaine de membres (hommes et femmes, la plupart en agriculture biologique) et a obtenu de siéger au jury d'évaluation des projets en fin de parcours à l'installation. Belle reconnaissance officielle, après des critiques sur les systèmes bio qui ne pourraient être que des marchés de niche... Eux continuent leur chemin, organisent chaque année une soirée publique sur des thèmes comme l'installation, les cotisants solidaires, etc. et créent des liens avec les autres groupes jeunes de la région et la Confédération nationale.
FCO : Victoire confirmée... et encore à confirmer
Cécile KOEHLER, AuteurDes centaines d'éleveurs sont poursuivis dans la France entière pour refus de vaccination contre la FCO - entendez Fièvre catarrhale ovine, encore appelée maladie de la langue bleue. Leurs motifs de non vaccination ? Ils les ont détaillés dès le printemps 2009, avec l'édition d'une plate forme de constats, positions et propositions par la coordination nationale des collectifs anti-vaccination : la maladie n'est ni contagieuse, ni transmissible à l'homme ; 24 sérotypes différents de virus ont été identifiés : l'éradication du virus de la FCO est illusoire ; l'impact est limité sur la majorité des élevages ; la FCO est susceptible d'une excellente immunité naturelle qui serait remise en cause avec les vaccinations. En 2009, l'AFSSA publie un avis qui qualifie « d'injustifié de rendre obligatoire la désinsectisation alors que son efficacité réelle n'est pas reconnue, ceci quelles que soient les stratégies vaccinales mises en oeuvre (obligatoire ou pas) ». Cependant, les jugements contre les réfractaires se poursuivent un peu partout. Néanmoins, ceux-ci sont de plus en plus favorables aux éleveurs. Dernier en date : celui de la Cour d'appel de Riom (Puy-de-Dôme) qui a confirmé la relaxe de 13 éleveurs. 112 autres ont été relaxés dans le Cantal en première instance, mais, suite à l'appel du procureur, il seront rejugés le 17 novembre, également à Riom.
Fruits et légumes en Languedoc-Roussillon : Une forte dynamique en production biologique
Cécile KOEHLER, AuteurLes productions de fruits et légumes bio en Languedoc-Roussillon décollent. La production dans les Pyrénées-Orientales, par exemple, connaît depuis plusieurs années une progression de 10 % par an. L'ancien président du Civam bio des Pyrénées Orientales, Vincent Mignot, témoigne ici de son parcours dans ce contexte, et révèle que les producteurs bio de son association de producteurs n'ont pas été touchés par la récente « crise du concombre » liée à E. coli. Il plaide pour une concertation de tous les acteurs de la filière, et notamment pour une formation continue et une bonne rémunération des ouvriers agricoles. Enfin, il souhaiterait que le problème du foncier se résolve via un zonage clair, par les collectivités, des terres qui ne seront jamais constructibles, afin d'échapper à la spéculation.
Ille-et-Vilaine : "Pour transmettre, il faut du temps"
Cécile KOEHLER, AuteurPasser de un éleveur sur 80 hectares à 3, puis bientôt à quatre avec une production en poules pondeuses, fraises, pommiers, et bientôt brebis : le défi est de taille. Mais quand on sait qu'il s'agit d'une reprise d'exploitation dans le cadre familial, et que le papa, Marcel Jolivel, est encore loin d'être parti, « les risques sont considérablement limités », comme le constate l'un des futurs installés, dont l'un est agronome et l'autre bientôt vétérinaire. Tout l'intérêt de cet article est dans la description de la démarche de transition, même si elle n'est pas encore achevée et que de nombreuses questions restent en suspend : comment et pourquoi le père décide de se séparer de la moitié de son troupeau, ses réflexions sur la non rentabilité des filières longues, la mise en place d'une boutique paysanne, et d'une « gouvernance » de la structure où tout le monde discute mais où chacun a ses responsabilités. Malgré les réorientations en cours, les investissements sont restés limités, ce qui devrait donner du temps aux installés de tester divers scénarios. Le tout en bio et en filière courte, avec la chance d'être situés à 40 kilomètres de deux grandes villes : Nantes et Rennes.
Quelles solutions pour réduire l'usage des pesticides ? : Etat des lieux : un nécessaire retour à l'agronomie ; Viticulture : observer attentivement la nature ; Certiphyto : une formation à l'efficacité contestée : Cornimont, précurseur du "zéro phyto"
Cécile KOEHLER, Auteur ; Damien DURAND, Auteur ; Fabien GINISTY, AuteurLe premier article consacré à un état des lieux sur l'usage des pesticides et surtout à un nécessaire retour à l'agronomie fait part d'un entretien avec Jean-Pierre Butault, chercheur à l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) et à AgroParistech, extrait de Campagnes Solidaires (n° 259, février 2011) : usage des pesticides en France, marges de manuvre pour réduire leur utilisation, complexité d'une réduction mise en uvre, impacts sur les rendements et les revenus, obstacles à surmonter. Le second article est consacré à l'exploitation viticole de Louis Julian, en bio depuis 30 ans (témoignage paru dans Campagnes Solidaires n° 259, février 2011). Le souci de l'exploitant, aujourd'hui, est de diminuer, toujours plus, l'utilisation du cuivre employé dans la lutte contre le mildiou. La ferme de Louis Julian, située à Ribaute-les-Tavernes (Gard), comprend 23 ha de vigne et 12 ha de bois, de landes et de jachère. Le troisième article revient sur l'objectif du plan Ecophyto, instauré par le Grenelle de l'environnement (qui prévoit de diviser par deux l'usage des produits « Phytopharmaceutiques » (notamment les pesticides) à l'horizon 2018). Dans ce cadre, le plan de formation Certiphyto a pour objectif de faire, des agriculteurs, des utilisateurs « responsables » de produits chimiques Le dernier article évoque le village vosgien de Cornimont, l'un des premiers à s'être passé de pesticides pour gérer ses espaces verts, depuis 2007 (tout commence en 2001, lorsque Daniel Valentin, alors chargé de la qualité de vie des 3 500 Counehets, s'inquiète de la santé des employés municipaux qui manipulent les pesticides sans précautions particulières).
Vendée : Tester, expérimenter, sans relâche
Cécile KOEHLER, AuteurDémonstration éclatante dans cet article d'au moins deux points : la bio n'est pas facile, mais avec intelligence, ça marche ; et la persévérance paye. 20 ans en effet que Jacques Morineau et ses acolytes expérimentent dans leur GAEC de quatre associés, trois salariés et un apprenti. Sur 260 ha en polyculture élevage, ils cultivent 29 espèces différentes, élèvent des vaches et des volailles, avec une productivité proche de celle du conventionnel, et un revenu par associé de 30 à 35 000 euros annuels ! Le tout en bio. Belle réussite donc, qui ne s'est pas faite toute seule : il a fallu expérimenter, avoir une démarche collective (J. Morineau est président du Réseau Agriculture Durable), et s'intéresser plus à la valeur ajoutée qu'à la quantité produite. Un exemple : en passant en bio, la production de céréales a chuté de 20%, mais les charges liées au poste de phytos ont elles chuté de 40 % ! Bandes enherbées et fleuries, agroforesterie, rotations longues, des kilomètres de haies et une succession assurée par des jeunes : un exemple à prendre en compte !
Viticulture : Observer très attentivement la nature (Dossier : Pesticides. Des "Mediator" en agriculture)
Cécile KOEHLER, AuteurCe court article (extrait d'un dossier sur les pesticides) relate les efforts de Louis Julian, viticulteur bio dans le Gard, pour diminuer les doses de cuivre appliquées contre le mildiou. On le sait, en bio, le cahier des charges permet peu de produits de traitement, et les viticulteurs bio avaient du coup tendance à appliquer de fortes doses d'un des seuls produits permis, la bouillie bordelaise. Louis applique 3 kg de cuivre métal à l'ha et par an, soit deux fois moins que la norme bio. Mais son objectif est de réduire à 2 kg, en utilisant un appareil plus performant, avec des panneaux récupérateurs. Et surtout, en appliquant en préventif car, épandue au bon moment, il faut une « dose infinitésimale », d'après Louis, pour être efficace. Même si les rendements sont plus faibles de 30% par rapport au conventionnel, les prix de vente plus élevés compensent largement cette baisse de rendement.
Dossier : L'agroécologie, fertilisant naturel de l'agriculture paysanne ?
Michel CURADE, Auteur ; Cécile KOEHLER, Auteur ; Valentin BEAUVAL, Auteur ; ET AL., AuteurDossier sur le thème de l'agroécologie réalisé par l'équipe de Campagnes Solidaires : des agronomes Marc Dufumier et Silvia Pérez aux paysans Valentin Beauval, Michel Curade, Joseph Pousset, Geneviève Savigny, Pierre Denis ou Pascal Pavie, tous s'attachent à définir l'agroécologie comme multidimensionnelle : des techniques naturelles certes (voir pages II, III, VI et VII), mais avec une dimension sociale et éthique forte (voir en page V et VIII), qui évite la récupération par l'agrobusiness (voir page I), comme on peut le voir avec les cultures sous couvert végétal au Brésil (voir page IV et V) Les noms de Pierre Rabhi, Miguel Altieri, ou d'associations telles Nature et Progrès sont évoqués, comme l'est également le premier colloque international d'agroécologie « Nourriture, autonomie, paysannerie » qui a eu lieu à Albi en novembre 2008 et a donné lieu à l'édition d'un « Petit précis d'agroécologie », édité par La ligne d'horizon-Les amis de François Partant (voir en page IV).
Promotion du lien race-produit-terroir
Cécile KOEHLER, AuteurAlpes, Pyrénées, Massif Central, Corse et Vosges : tous ces massifs possèdent des races locales regroupées au sein du Coram (Collectif des races locales de Massif). A la recherche d'un équilibre entre productivité et adaptation aux contraintes du milieu, le Coram veut défendre et promouvoir le lien entre race, produit et terroir, et faire reconnaître le caractère multifonctionnel de l'élevage en montagne. Le Coram représente 32 races : 20 ovines allaitantes, 6 ovines laitières, 3 bovines allaitantes et 3 bovines laitières.
Seine-et-Marne : Une transmission sur trois tableaux
Cécile KOEHLER, Auteur85 ha de terres préservées en agriculture biologique, avec maraîchage, élevage, grandes cultures, en plein milieu des grandes exploitations céréalières de Seine-et-Marne : c'est la ferme de Toussacq de Jean-Louis Colas qui quitte le métier fin 2010, et s'interroge sur le meilleur moyen de préserver cet outil de travail, et la livraison des 180 paniers hebdomadaires en AMAP. Pour l'instant, c'est un système de couveuse, déjà en action, qui a sa préférence : des jeunes se forment, tout en étant payés, et se lancent ensuite dans le métier de maraîcher L'achat des terres par la foncière Terre de Liens devrait rendre la transition plus facile
Apiculteurs et paysans : Même combat
Cécile KOEHLER, AuteurLorsqu'une abeille procure un euro à l'apiculteur, elle donne aussi, en moyenne, 15 euros aux agriculteurs dans un rayon de trois kilomètres autour du rucher ! C'est dire l'importance de l'apiculture, traduite par un autre chiffre du chercheur Bernard Vaissière, de l'Inra d'Avignon : la pollinisation assurée par les abeilles représente 10% du chiffre d'affaires de l'agriculture mondiale (14,4 milliards d'euros pour la seule Europe). Cet article retrace l'itinéraire d'un apiculteur atypique, qui vit à Montpellier, possède 250 ruches..., et une entreprise d'entretien d'espaces verts. Syndiqué à la Confédération paysanne, il milite pour que des recherches publiques soient menées sur les causes de surmortalité des abeilles, et pour que les apiculteurs se regroupent et luttent ensemble. Dans l'Hérault d'où il est originaire, les apiculteurs ont tenté cette année, sans succès, de faire reconnaître cette surmortalité comme "calamité agricole".
Apiculture : La sentinelle aux abois
Cécile KOEHLER, AuteurLes abeilles, on le sait, sont les sentinelles de l'état de l'environnement. Or elles se portent mal, très mal, puisque rien que durant l'hiver 2007-2008, 29% des colonies ont été perdues. Le rapport du député Saddier du 10 octobre 2008 confirme cette surmortalité, mais les causes précises (multifactorielles) et les actions à mettre en uvre se font attendre. Pourtant, 65% des plantes agricoles dépendent des abeilles pour leur fécondation. L'article relate l'exemple d'un fabricant de jus de fruits allemand qui a payé jusqu'à 25 euros par ruche l'an passé pour assurer la fécondation de ses vergers !