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Auteur Pascal BORDEAU |
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Dossier : Trieurs de grains : Obtenir un grain propre et calibré
Pascal BORDEAU, Auteur ; Anaëlle MACQUET, AuteurTraditionnellement utilisés pour préparer les semences fermières, les trieurs de grains se font peu à peu une place de plus en plus importante dans le parc matériel des agriculteurs. Pour les agriculteurs bio, la qualité du tri des grains est d'autant plus cruciale car elle doit permettre d'obtenir une semence qui, bien que plus "sale" à la récolte, doit in fine être exempte de graines d'adventices. D'autres usages apparaissent. Le développement des cultures associées (céréales-protéagineux notamment) nécessite des trieurs pour séparer les différents grains après la récolte, si le débouché visé l'impose. Aussi, le matériel disponible se perfectionne selon différentes technologies, plus ou moins précises et, de fait, plus ou moins onéreuses. Les achats groupés en Cuma sont une solution pour mutualiser le matériel, mais celui-ci doit pouvoir répondre à la diversité des demandes des adhérents. Plusieurs témoignages sont proposés dans ce dossier.
Semer du blé derrière une luzerne
Pascal BORDEAU, AuteurEn bio, deux options sont possibles pour que le blé bénéficie de l’azote apporté par une luzerne en place : soit casser la luzerne très proprement ; soit faire cohabiter ces deux cultures. Eric Planchon, responsable des grandes cultures au sein de l’exploitation familiale SCEA Bio Plaine, dans la Vienne, revient sur ces deux techniques. Cet agriculteur cherche à éviter au maximum le labour. Pour casser la luzerne avant un semis de blé, plusieurs outils ont été testés sur la ferme. Dans les sols argilocalcaires caillouteux de l’exploitation, c’est un enfouisseur (composé d’une fraise rotative tournant à l’envers, d’un peigne, d’une planche niveleuse et d’un rouleau) qui s’est montré le plus efficace. Cet outil sert également à enfouir des couverts végétaux à la sortie de l’hiver. Toutefois, Eric Planchon souhaite aller plus loin avec la luzerne, en la gardant vivante dans la culture de blé. Il a, pour cela, semé de la luzerne à la volée, en mars, puis l’a travaillée à la bineuse pour créer des rangs de 5 cm de large, avant de semer le blé dans ces intervalles. Pour réaliser ce semis intercalaire, Eric Planchon a fabriqué lui-même un semoir à partir du châssis de sa bineuse. Il a également conçu un broyeur inter-rangs pour gérer la pousse de la luzerne. Il s’est alors à nouveau servi du châssis de sa bineuse. La luzerne est ainsi broyée et roulée. Néanmoins, le blé peine encore à prendre le dessus sur la luzerne.
Semer du blé bio, c'est différent
Pascal BORDEAU, AuteurInstallé en Charente-Maritime, Bruno Grellier cultive des grandes cultures en agriculture biologique depuis cinq ans. La conversion l'a amené à revoir ses pratiques en profondeur, par exemple pour le blé. En effet, l'itinéraire technique de cette culture en bio est largement impacté par la nécessité de bien gérer les adventices. L'agriculteur explique ses choix et ses pratiques (dates, matériel...) : labour occasionnel, semis plus profond et plus tardif qu'en conventionnel, densité de semis plus élevée (450 grains/m²) pour compenser les pertes liées au désherbage mécanique, etc.
Trophées des Cuma 2021 : Les 4 Cuma lauréates
Pierre CRIADO, Auteur ; Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, Auteur ; Pascal BORDEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLe réseau national FNCUMA a lancé, en 2021, sa première édition des Trophées des CUMA. L'objectif est de valoriser les innovations issues de ces collectifs, selon quatre catégories : Terres, Territoires, Organisation et Métiers. Les quatre lauréats, choisis parmi 70 CUMA candidates, sont présentés dans cet article. Dans la catégorie Métiers, c'est la CUMA Haria Blanca, dans les Landes, qui s'est démarquée. Ce groupe d'une quinzaine d'agriculteurs, dont la majorité en agriculture biologique, s'est formé en 2019, avec comme objectif la transformation en farine de sa production de blé tendre d'hiver. A terme, les agriculteurs prévoient de transformer d'autres cultures. Dans la catégorie Territoires, c'est la CUMA de Castandet, elle aussi landaise, qui est lauréate. Sur son territoire, le syndicat des eaux a demandé aux agriculteurs de réduire l'usage de S-métolachlore, qui contamine fortement les eaux. La Cuma a permis aux fermes concernées de travailler sur de nouveaux itinéraires techniques et d'acheter en commun du matériel de désherbage mécanique. L'objectif d'une réduction de 50 % des herbicides a été atteint, et deux des agriculteurs réfléchissent à une conversion à l'agriculture biologique. Dans la catégorie Organisation, la Cuma de la Trézée est sortie du lot grâce à son activité "groupement d'employeurs" qui vise à répondre au manque de main d'oeuvre sur ce territoire du Loiret. Dans la catégorie Terres, le trophée a été attribué à la Cuma des Grands Trèfles, dans le Rhône. Initiée par deux agriculteurs conventionnels désireux de passer à l'agriculture biologique, la raison d'être de cette Cuma est justement de faciliter le passage à l'AB. En 2022, trois des six exploitations adhérentes sont converties. Leur projet passe par la diversification des assolements, afin de répondre à la demande (lentille, pois chiche, sarrasin...) ; la mise en commun d'une partie des assolements ; ou encore l'investissement dans des formations agronomiques.
Dossier : Désherbage mécanique
Pierre-Joseph DELORME, Auteur ; Pascal BORDEAU, AuteurCe dossier, dédié au désherbage mécanique, s’inscrit dans un contexte conventionnel. Il est constitué de deux articles. Le premier restitue les résultats d’un essai mené en Haute-Loire sur le désherbage mécanique d’un maïs ensilage. Cinq modalités ont été comparées : deux passages de herse étrille ; un passage de roto-étrille + un passage de bineuse ; un passage de herse étrille + un passage de bineuse équipée de doigts Kress ; un passage de herse étrille + un passage de bineuse sans doigts Kress ; un passage de herse étrille + un passage de roto-étrille. Les rendements vont de 9,1 tMS/ha (deux passages de herse étrille) à 12,8 tMS/ha (herse étrille + bineuse équipée de doigts Kress). Il est possible de gagner en précision et en débit en utilisant une bineuse équipée d’un guidage par caméra. Le second article est consacré aux systèmes de guidage par caméra. Après avoir présenté les caractéristiques de différents systèmes de guidage, plusieurs présidents de Cuma effectuent des retours d’expériences. Ils reconnaissent qu’il faut prendre le temps de bien maîtriser l’outil pour le rendre efficace.
Dossier : Maraîchage : Enquête
Pascal BORDEAU, Auteur ; Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, Auteur ; Raphaëlle POISSONNET, Auteur ; ET AL., AuteurCes trois articles sont consacrés à la place des cuma en production maraîchère. En maraîchage, l’ergonomie et la pénibilité des tâches sont deux facteurs importants à maîtriser pour pérenniser une exploitation et préserver la santé du producteur. A priori, le potentiel de développement des cuma semble important dans ce secteur. En effet, de nombreuses tâches seraient mécanisables, mais à condition d’avoir les moyens d’investir. De plus, le maraîchage diversifié demande de nombreux matériels spécifiques. Pourtant, les cuma peinent à se développer chez les maraîchers : distances, fenêtres météo étroites, besoins spécifiques, etc. Les principaux freins à leur développement sont plus amplement détaillés dans le premier article. Quelques maraîchers font tout de même le choix d’intégrer ou de créer des sections maraîchage au sein de cuma déjà existantes. Deux responsables de sections spécialisées ont apporté leur témoignage lors de la journée « MécaLégumes », organisée, dans les Hautes-Pyrénées, en septembre 2019. Leurs témoignages sont retranscrits dans le deuxième article. Enfin, le dernier article rapporte le témoignage de Vincent Peynot, maraîcher bio installé depuis 11 ans sur 4 ha en Loire-Atlantique. Il a intégré la cuma du Sillon cinq ans auparavant avec deux autres maraîchers. Maintenant, la section maraîchage de cette cuma regroupe six producteurs bio. Vincent Peynot décrit son fonctionnement.
Révision du réglement bio européen - décryptage par la FNAB
Le futur règlement européen pour l’agriculture biologique a été adopté en mai 2018 par l’Union européenne. Après un nombre record de sessions de négociations, le Parlement européen (le 19 avril), puis le Conseil des ministres (le 22 mai) ont adopté le nouveau cadre règlementaire que les producteurs bio devront appliquer à partir du 1er janvier 2021. D’ici là, des règles détaillées doivent encore être rédigées par la Commission européenne (densité de chargement, caractéristiques des bâtiments, modalités de contrôle, etc.). Cette révision du règlement représentait, pour la FNAB, l’occasion de renforcer les exigences réglementaires, afin de tirer l’ensemble de la filière bio vers le haut. Cependant, les nouvelles règles restent proches du règlement actuel, même si certains changements importants sont prévus. La FNAB décrypte en vidéo les enjeux et les avancées que contient ce nouveau règlement.
Il y a herse et herse, houe et houe
Pascal BORDEAU, AuteurAgrobio 35 et la Fdcuma ont organisé une démonstration de matériels de désherbage mécanique en Ille-et-Vilaine. Elle a permis de mettre en évidence des différences entre des outils de même famille : deux houes rotatives (la Pietro Moro et la Ferju), deux herses étrilles (une Hatzenbichler et une Grégoire Agri) et deux roto-étrilles, famille lancée par Annaberger et reprise par Einböck.
L'hydrogène à la ferme
Pascal BORDEAU, AuteurAu Sima 2009, New Holland a présenté un tracteur électrique fonctionnant à partir d'une pile à combustible alimentée à l'hydrogène. Baptisé NH2, il demeure un prototype et ne sera pas commercialisé avant 2015, voire plus. Toutefois, New Holland a développé le concept de ferme autonome, soutenu par l'Etat italien dans le cadre d'un programme national sur les nouvelles technologies... Une première exploitation située près de Turin (Italie) participe à la démarche, et le constructeur italien cherche à implanter d'autres sites ailleurs en Europe. Le groupe Fiat apporte un soutien technologique à ce projet, mais treize autres partenaires sont aussi engagés. L'autonomie du tracteur électrique repose sur la production d'électricité en continu à partir d'une pile à combustible embarquée ; l'hydrogène est alors stocké à haute pression dans une bombonne implantée sous le tracteur... Reste à produire l'hydrogène à la ferme : le premier moyen consiste à hydroliser de l'eau à partir d'électricité (provenant d'une éolienne, de panneaux photovoltaïques, d'un générateur alimenté au biogaz) ; une seconde méthode à tester consisterait en l'extraction en direct à partir du méthane.
Dossier : Le tassement menace
Vincent DEMAZEL, Auteur ; Pascal BORDEAU, AuteurLe sol est une ressource vulnérable exposée à maints dangers, dont le tassement. Les engins de travaux de culture sont en grande partie responsables de cette modification du sol. Le tassement augmente la résistance mécanique, diminue l'infiltration de l'eau et de l'air, et rend la colonisation des racines plus difficile. Les agronomes sont parvenus à mettre au point de nouvelles pratiques de diagnostic et des cartes de risques, notamment grâce aux essais dont les résultats sont présentés ici. Ce dossier est complété par la présentation du principe de « controlled traffic farming » ou culture avec circulation contrôlée, mis en place en Australie. Des conseils sont également apportés sur les choix des rouleaux. En septembre 2009, s'est tenue la première édition de MécaSol en Meurthe-et-Moselle, les exposants sont présentés dans ce dossier.
Energies renouvelables : ils sont plutôt intéressés
Présentation des principaux résultats d'une enquête relative au point de vue des agriculteurs sur les énergies renouvelables. Quelques-unes des principales interrogations ont porté sur l'intérêt des agriculteurs pour les énergies renouvelables ; un projet d'utilisation et une première réalisation ; la motivation pour une première réalisation ; l'information ; l'organisation en cuma. A ce propos, un encart est réservé à l'attitude du réseau cuma face aux économies d'énergie et aux énergies renouvelables.
L'huile toujours dans la course
Malgré le développement du nombre de presses à huile en France, plusieurs projets de grande envergure ont été abandonnés lorsque le prix du fioul a baissé. Le contexte économique ne suffit plus pour convaincre car il n'y a pas une différence de prix très importante. Une des motivations est l'obtention de tourteau qui peut être valorisé dans la ration ; il peut y avoir aussi le désir d'autonomie énergétique ou de s'inscrire dans une démarche environnementale. La filière de la production d'huile végétale pure est avantageuse car c'est une filière locale qui correspond à un projet de territoire. Quatre facteurs principaux peuvent influencer le prix de l'huile végétale pure : le prix du fioul, celui des graines, le cours du tourteau et le coût de fabrication. Afin que cette filière soit la plus avantageuse possible, il ne faut pas utiliser d'intrants dans les cultures, il faut savoir le pourcentage d'huile qu'il est possible de mettre dans les tracteurs, car les moteurs sont plus fragiles aujourd'hui, et s'il faut investir dans un kit bi-carburation. Aujourd'hui, il est avantageux d'être en CUMA pour initier un tel projet. Elles permettent la pérennité d'une installation, d'une activité locale. Un schéma aide à comprendre comment fonctionne la production d'HVP.
Choisir une presse à huile
Devant la multiplication des offres sur le marché des presses à huile, voici quelques conseils de Pierre-Jean Borniche, conseiller à l'APABA (Association pour la Promotion de l'Agriculture Biologique en Aveyron) pour bien choisir son matériel.
Le désherbage mécanique
Le parc de matériel de désherbage mécanique ou mixte se développe lentement, en particulier dans l'Ouest. Les bineuses, désherbineuses et autres outils de ce genre permettent aux producteurs de maïs de réduire, voire de supprimer leurs consommations de désherbants chimiques. Mais ils demandent un minimum de savoir-faire. Six CUMA témoignent. Les bio pourront s'inspirer de certaines solutions (comme d'ailleurs ces agriculteurs conventionnels l'ont fait des bio). Mais attention : beaucoup de solutions présentées ici font encore appel aux désherbants.
La meilleure façon de presser
La valorisation de l'huile produite à la ferme n'est possible à long terme qu'en respectant un standard de qualité élevé. Les moteurs vont être de plus en plus délicats à alimenter, et même les chaudières ont leurs contraintes. Toutes les parties concernées s'accordent à dire qu'il faut désormais chercher à respecter la pré-norme allemande Din 51605, seul texte de référence disponible aujourd'hui pour évaluer la qualité des huiles produites à la ferme. La Frcuma Ouest a conduit, ce printemps, un essai de presses à huile et de process de purification. Il a porté sur plusieurs critères : le débit de presses, le taux d'extraction et la qualité de l'huile. C'était la première fois en France que plusieurs presses étaient mises en comparaison, dans des conditions identiques. L'article expose les résultats obtenus.