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Dossier : Une réelle alternative technique et politique aux pesticides
Christine RIBA, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; TRANSRURAL INITIATIVES, Auteur ; ET AL., AuteurPNPP (Préparation naturelle peu préoccupante) est une appellation donnée par ladministration pour qualifier certains purins, extraits végétaux, substances minérales Ces préparations naturelles sont bien souvent directement issues de savoir-faire paysans et appartiennent au domaine public. Elles représentent de véritables alternatives pour saffranchir des pesticides de synthèse. Toutefois, certaines plantes ne sont pas autorisées dans ces préparations, telles que la consoude, la fougère ou encore la rhubarbe. La Confédération paysanne demande à ce que toutes les parties des plantes consommées dans lalimentation humaine et animale, ainsi que les plantes, minéraux et produits animaux utilisés depuis des années sans aucun problème, soient autorisés. Ce dossier commence par présenter la législation qui encadre lutilisation des PNPP, au travers de lentretien croisé de Jean-François Lyphout, fondateur de lAssociation de défense des PNPP (Aspro-PNPP), et de Jean Sabench, responsable du dossier PNPP pour la Confédération paysanne. Des témoignages de producteurs qui utilisent ces préparations sont ensuite retranscrits, dont ceux de : Philippe Houdan, un céréalier bio de Côte-dOr qui cultive 380 ha ; Christelle Bouty Bibard, une maraîchère du Lot-et Garonne ; Philippe Rotin et Attoumani Wa-Soha Attou, deux paysans basés en Guadeloupe et à Mayotte. Des rencontres organisées en 2019 autour des PNPP, dans plusieurs départements, sont ensuite évoquées. Elles avaient pour objectif de générer des échanges entre préparateurs et utilisateurs. Ce dossier présente également les principaux résultats dune étude menée par la Confédération paysanne auprès dune quarantaine de producteurs qui utilisent des PNPP, avant de conclure sur limportance de changer la réglementation pour que celle-ci autorise lusage dune plus grande diversité de substances naturelles.
Le baromètre ne suffit plus
Henri DOUBLIER, Auteur ; TRANSRURAL INITIATIVES, AuteurCe témoignage sur le changement climatique est apporté par Henri Doublier, céréalier et arboriculteur bio depuis 45 ans sur une exploitation de 130 hectares à Vaux-Sur-Lunain, en Seine-et-Marne. Il produit du blé, de l'orge, de la luzerne, du colza, du lin, des pommes. Il raconte que, depuis la fin des années 90, il a vu changer le régime des pluies et les températures : « Avant, on avait un climat océanique avec des pluies venant du Nord-Ouest. Aujourd'hui, les vents viennent du Sud-Ouest, et même du Sud très souvent ». Il a aussi constaté une augmentation des températures, qui l'ont obligé à revenir au labour. En effet, dans ses parcelles sans labour, il a constaté une remontée des silex qui chauffent les cultures, jusqu'à les déshydrater. Il prône une agriculture avec des variétés adaptées à l'agroécologie et à chaque terroir, de l'agroforesterie...
Un bétail plus sensible au parasitisme
Rémi GORGE, Auteur ; TRANSRURAL INITIATIVES, AuteurCe court article retranscrit simplement une parole d'éleveur, « des sentiments nourris d'échanges avec des collègues » comme le dit Rémi Gorge, éleveur caprin en bio à Montfroc, dans le sud de la Drôme. Il y possède, avec sa femme, un troupeau de 40 chèvres, sur 65 hectares, et ils fabriquent une centaine de fromages par jour qu'ils vendent au marché hebdomadaire à Aix-en-Provence. Rémi fait plusieurs constats : les colonies d'abeilles s'effondrent, alors qu'il y a assez peu de cultures dans la zone. Les cueilleurs de plantes lui rapportent que les rendements en huiles essentielles ont été divisés par deux ces dernières années. Enfin, ses chèvres sont plus sensibles au parasitisme et les chevrettes sont plus fragiles et grandissent moins vite. Même si on peut tenter de comprendre avec des vétérinaires ce qui se passe, nous dit Rémi, « S'adapter c'est sympa, mais ça ne suffira pas ».
Un chargé de mission intercommunal pour planter des haies
TRANSRURAL INITIATIVES, AuteurCet article est tiré de l'extrait d'un article de Luc Blanchard (publié le 29 août 2011). Deux intercommunalités d'Ille-et-Vilaine accompagnent les agriculteurs dans la reconstruction d'un maillage bocager, en mutualisant un chargé de mission, payé au prorata du travail effectué dans chaque intercommunalité. Ce chargé de mission a contacté, en 2010, 120 agriculteurs, dont une petite quinzaine s'est portée volontaire pour replanter l'équivalent de 10 000 plants, soit 7 à 8 km de haies. Coût total de l'opération : 65 000 euros pour la plantation et 25 000 euros pour le chargé de mission, pris en charge par différents bailleurs : fonds européen agricole pour le développement rural, Agence de l'eau Loire-Bretagne, Conseils généraux, et restent à charge 10% pour les communautés de communes.
Choisir sa manière de travailler
TRANSRURAL INITIATIVES, AuteurCe numéro de Transrural consacre son dossier central à l'installation agricole. Des éleveurs bio à Saint-Aubin-Routot (76) ont rencontré des élèves du lycée agricole d'Yvetot (76) pour échanger sur leur quotidien. On découvre dans cet article les raisons du choix du métier : indépendance, passion, contacts, fierté de produire sain en protégeant l'environnement Mais aussi les contraintes : respect des règles, montage de dossiers, et surtout présence 365 jours par an sur l'élevage. Malgré tout, un enthousiasme sans faille qui les incite à proposer à leurs enfants de leur transmettre la ferme.
Un conservatoire des espèces cultivées bretonnes
L'association Kaol Kozh, qui signifie "vieux chou" en breton, et "bien commun" en russe, s'est lancée dans la création d'un conservatoire d'espèces végétales locales menacées : choux de Lorient, oignons d'Erdeven, et autres haricots cocos. Fan de la sélection participative, elle offre des cours de production et triage de semences, sans lesquels aucune conservation n'est possible. Ce faisant, elle participe à l'autonomie paysanne.
Dossier : OGM : les filières qualité se mobilisent
Tandis que la loi OGM se votait à l'Assemblée nationale, légalisant de fait les futures contaminations inférieures à 0,9%, les filières de qualité se mobilisent pour exclure totalement les OGM à la fois de leur cahier des charges, et de leurs territoires. Ce dossier fait le point sur de nombreuses initiatives : en Basse-Normandie, où la production bio et l'autonomie fourragère sont favorisées ; en Poitou-Charentes, qui met aussi l'accent sur l'autonomie fourragère, avec notamment le lupin ; en Bresse, où l'AOC "volaille de Bresse", bien que n'ayant pas exclu formellement les OGM de son cahier des charges, les traque en traçant tous les lots de maïs ; en Rhône-Alpes, siège de 300 ha de mais GM en 2007. Une explication plus générale du contexte est donnée par l'association Inf'OGM, et un flash sur l'Afrique nous apprend que le Bénin a décidé de prolonger son moratoire pour 5 ans.
L'aquaculture biologique fait son apparition
Il n'existe pas encore de cahier des charges homologué en pisciculture bio au niveau européen : chaque pays a ses propres normes. La France ne possède que peu de production aquacole biologique, contrairement à ses voisins du Royaume Uni, ou de l'Irlande, qui produisent la presque totalité des saumons bio. Un séminaire européen en novembre 2003, sous l'égide de la FNAB et de la Soil association (son homologue anglais) a réuni les acteurs de cette filière pour en dresser un état des lieux. Cet article se trouve au sein d'un dossier spécial de 8 pages consacré à la pisciculture.
Comment les territoires s'organisent-ils face aux OGM ?
"Comment préserver une alimentation non-OGM en Basse Normandie" ? Tel était le titre d'un colloque organisé par le Pôle Impact Basse Normandie le 29 septembre 2004. Ce dossier rend compte de la façon dont communes, Régions et Etats s'organisent pour faire face aux contaminations inévitables liées aux OGM. Les opérateurs de l'agro-alimentaire renforcent aussi leur cahier des charges (fermiers de Loué, Carrefour ...). Scientifiques et juristes s'expriment aussi dans ce dossier pour réclamer plus de tests et une meilleure application du principe de précaution.
La "biosécurité" contre les OGM ?
Le protocole de biosécurité, dit "de Carthagène", va entrer en vigueur en septembre 2003. Il régule les mouvements transfrontières des OVM (Organismes vivants modifiés, et non des OGM, comme signalé dans cet article). La différence est pourtant de taille, puisqu'il s'agit de réglementer le commerce transfrontière des semences et plants génétiquement modifiés, et non l'ensemble de l'alimentation transgénique (qui elle sera étiquetée comme "pouvant contenir des OGM"). Un pays pourra refuser de tels OVM puisqu'il devra obligatoirement être préalablement informé de la nature de ce qu'il importe : il pourra alors évoquer une possible atteinte à l'environnement ou à la santé (principe de précaution), chose que l'OMC ne permet pas. Mais les batailles juridiques entre ce protocole et l'OMC risquent dès lors de se multiplier. La plainte des Etats Unis contre l'Europe au sujet du moratoire sur les OGM sera en ce sens un bon test.
Comment l'agriculture maîtrise son énergie
Ces 8 pages de dossier traitent des mille et une façons d'économiser de l'énergie dans la production agricole. Premier constat : l'agriculture est très consommatrice d'énergie, directement (électricité et combustible des tracteurs et autres salles de traite) ou indirectement (transports, fabrication de fertilisants ou phyto...). Fait rassurant : les choix opérés par l'agriculture bio diminuent drastiquement cette consommation : pas de produits chimiques de synthèse, filière courte, autonomie protéïque (donc limitation du maïs énergivore et de son corollaire le soja brésilien). Mais d'autres limitations de consommations d'énergies fossiles peuvent être obtenues, comme en témoignent de nombreux exemples présentés dans ce dossier : chauffe eau solaire pour l'étable et la maison, énergie photovoltaïque, filière d'huile brute (enfin reconnue comme biocarburant par l'Union européenne en mai 2003 et non taxée par la TIPP), construction en bois, et utilisation du bois énergie... Des adresses d'expériences ou d'associations, telles Solagro ou le CIVAM, complètent utilement ce dossier.
Pesticides
Rendue publique le 20 mars, une étude réalisée entre janvier 2002 et janvier 2003 par le CHU de Montpellier constate une prévalence des malformations génitales chez les nouveaux-nés de parents exposés aux pesticides. Sur les 1 000 nourrissons étudiés, 25 présentent des malformations, dont un tiers ont des parents vivant dans un environnement à risques : des arboriculteurs, des riziculteurs et des viticulteurs. Cette nouvelle étude permettra-t-elle de lever le voile sur un sujet qui reste tabou ou occulté ?
Producteurs - Distributeurs : La bio face à la grande distribution
70% de la production biologique française est aujourd'hui écoulée en GMS. Certains producteurs s'en accommodent, d'autres sont plus nuancés, argumentant que les grandes enseignes jouent sur la concurrence entre producteurs ou avec les importations, pour faire baisser les prix. La solution passe-t-elle par la création d'une interprofession bio, comme le demande M. Boulai, président de BRIO (Bio des régions interprofessionnelles organisées) ?
La bio en débat
Paradoxe : la bio connaît un succès grandissant auprès des consommateurs, mais la production bio française stagne. La FNAB tente de garder le contrôle, devant une FNSEA qui vient de créer une commission nationale sur l'AB. Des orientations de la FNAB dépendra sa capacité à rallier les nouveaux agrobios.
Bio, Eko, Økologist, AB..., déclinaison européenne de l'agriculture biologique
Ce dossier, réalisé conjointement par la FNAB et Trans Rural, tente de décrire le paysage bio européen. Belle gageure, dans la mesure où, même si la législation européenne est aujourd'hui par définition la même, l'organisation de l'AB et les lois nationales sont différentes suivant les pays : prise en charge ou non de la certification, appui au développement par des aides nationales spécifiques, cahier des charges plus ou moins stricts par rapport au minimum requis par l'Europe... Pays passés en revue dans ce dossier : le Danemark, l'Italie, la France, l'Allemagne, la République Tchèque, et une interview de Danièle Tissot, chargée du dossier réglementation à la Direction générale de l'agriculture de la Commission européenne.