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Auteur Guy DUBON |
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Dossier : Le melon multiplie les projets
Guy DUBON, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurBien quécrit dans un contexte conventionnel, ce dossier, consacré à des projets de recherche et développement portant sur la culture du melon, présente des alternatives intéressantes pour lAB. Le projet AGRECOMel (Transition vers des systèmes AGRo-ÉCOlogiques innovants en culture de Melon) vise à réduire les IFT de cette culture dau moins 60 % (en culture conventionnelle et hors produits de biocontrôle). Cinq leviers sont présentés afin de réduire le recours aux produits phytosanitaires : 1 La résistance génétique et le greffage ; 2 Les mesures agronomiques ; 3 Lamélioration de la biodiversité fonctionnelle ; 4 Le biocontrôle ; 5 Les outils de prévision des risques. Le programme Synergies cherche à maîtriser les fusarioses (Fusarium spp.) dans les cultures de melon et dail, en prenant en compte la diversité des sols et en mobilisant des leviers agroécologiques. Il a commencé par un travail denquête afin didentifier les facteurs qui expliquent le développement de cette maladie. Le programme GONem (Groupe Opérationnel sur la gestion des NEMatodes à Galles en maraîchage en PACA) vise à évaluer et à déployer des leviers contre les nématodes à galles, notamment dans les systèmes sous abris où ils sont plus présents. Le projet Casdar Melvaresi a pour objectif de caractériser les résistances de différentes variétés de melon face aux principales maladies (fusariose, bactériose, clasdosporiose et mildiou). Le projet Parasol étudie les systèmes racinaires despèces maraîchères, dont le melon, afin de permettre aux plants davoir une meilleure résistance aux stress biotiques et abiotiques. Enfin, un projet à linitiative du CPA (Comité des Plastiques en Agriculture) va réaliser un état des lieux sur lutilisation de paillages plastiques biodégradables en culture de melon.
Dossier : La production de salade en re-conception
Guy DUBON, Auteur ; Béatrice BONNET, AuteurCe dossier sur les salades comporte quatre articles, dont trois spécialement sur le bio. En agriculture biologique, en raison du manque de disponibilité des semences bio, un système de dérogations existe, autorisant les agriculteurs bio à utiliser des semences conventionnelles non traitées. Leur utilisation est encadrée pour des espèces et des contextes particuliers. À ce jour, la règlementation nest pas la même dans toute lEurope, mais les semenciers aspirent à une harmonisation. Pour la filière salade, de nombreuses espèces vont passer en statut « Hors Dérogation ». Des semenciers se lancent alors dans lélargissement de leurs gammes 100 % bio et le marché est en pleine croissance. Cependant, la problématique actuelle de la filière bio est liée aux résistances du mildou (Brémia), dont il existe désormais 36 races. De nombreuses recherches sont engagées, notamment au travers du projet européen ELIRE, qui a pour objectif de créer un réseau dévaluation variétale en laitues dabris, sappuyant sur 60 plateformes.
Le nouvel âge du désherbage
Maude LE CORRE, Auteur ; Véronique BARGAIN, Auteur ; Guy DUBON, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte conventionnel de suppression du glyphosate, ce cahier de Réussir Fruits & Légumes fait le point sur les alternatives aux herbicides chimiques utilisables sur fruits et légumes. Certaines dentre elles sont déjà bien utilisées par les agriculteurs biologiques (désherbage mécanique, faux-semis, paillage et mulch, couverts végétaux ) ou connues (désherbage thermique, pâturage danimaux dans les vergers, solarisation, occultation). Des focus sont également réalisés sur la robotique et sur la lutte biologique (notamment sur des bioherbicides à base de champignons, de bactéries ou dinsectes). La gestion du stock grainier du sol, ainsi que les plantes exotiques envahissantes sont aussi abordées. Une bande dessinée reprend également lhistoire du désherbage. Par ailleurs, une étude sociologique vise à cerner la perception des plantes spontanées en milieu urbain.
Nouvelle-Aquitaine : Violine, une prune et une histoire
Guy DUBON, AuteurDans le Lot-et-Garonne, la coopérative Prayssica produit une nouvelle variété de prune nommée Violine. Cette dernière ressemble à une mirabelle violette, avec un fruit de petit calibre, légèrement allongé, et une chair très sucrée (entre 22 et 35° brix). Violine est issue de la variété Datil, une ancienne variété de la région déjà cultivée par les Romains du côté dAgen. Cette variété a été sauvegardée et relancée. Les premières plantations ont débuté il y a cinq ans. Actuellement, sept hectares de prunes Violine sont cultivés. Cent tonnes de prunes ont été produites pour leur première année de commercialisation, et Prayssica compte doubler les surfaces et les volumes dici trois ans. Prayssica a dailleurs fait le choix de produire Violine exclusivement en bio.
Les paillages biodégradables sétalent
Guy DUBON, AuteurLusage et loffre de paillages biodégradables se développent. Toutefois, cette alternative au paillage plastique ne représente quun pourcent du marché européen des films de paillage. Leur utilisation est nettement plus importante chez les producteurs bio. Une démonstration de quatre paillages biodégradables a eu lieu lors de lédition 2019 du salon Tech&Bio : deux à base dacide polylactique (PLA), un en papier et un autre en chanvre et en lin. Latelier de démonstration a été loccasion deffectuer un point sur leurs caractéristiques : facilité de pose, composition, prix, longévité Ils sont généralement annoncés pour des longévités de 3 à 6 mois, mais de nombreux facteurs peuvent influencer leur dégradation : le rayonnement UV, la température, le taux dhumidité, les contraintes mécaniques quils peuvent subir, la quantité doxygène du sol Il est donc préférable de se rapprocher des références acquises en station dexpérimentation ou de réaliser soi-même des essais. Dans le Sud-Est de la France, le programme Icap (piloté par lAprel) a dailleurs pour objectif deffectuer un inventaire et de caractériser les paillages biodégradables en cultures légumières. Un autre projet, conduit par le CPA (Comité des Plastiques en Agriculture), porte plus spécifiquement sur les films biodégradables en culture de melon.
Des petits pois chez soi
Guy DUBON, AuteurLes petits pois frais sont appréciés par les consommateurs pour leurs qualités gustatives. Ils sont récoltés manuellement et cultivés uniquement par quelques producteurs en périphérie de grandes villes (pour la vente directe) et par quelques spécialistes. Très peu de références techniques sont disponibles sur cette culture. La gamme de variétés disponibles permet toutefois déchelonner la présence des petits pois frais sur les marchés. Un des essais présentés dans cet article concerne la production biologique. Il a été mené en 2017, à la station expérimentale en maraîchage Bretagne sud (SEHBS). Il a comparé douze variétés de petits pois sous tunnel. Les résultats montrent dimportantes différences de rendement : de 800 g/m2 pour les variétés les moins productives à plus de 1 500 g/m2 pour les plus productives (Altesse, Exzellenz, Jumbo et Sommerwood). La variété Spring a été retenue pour sa précocité, son bon rendement, son étalement de production et ses qualités gustatives. Sommerwood présente des qualités similaires. Utillo est intéressante pour sa présentation de gousses et son goût, mais elle se situe dans la moyenne en matière de précocité et de rendement. Enfin, Progress 9 présente des gousses plus courtes, avec de bons rendements et est disponible en semences bio.
S'adapter au changement climatique
Adrien LASNIER, Auteur ; Guy DUBON, AuteurCertains impacts du changement climatique se font déjà ressentir sur les cultures : augmentation des températures, aléas climatiques intenses et fréquents, augmentation des ravageurs Selon le dernier rapport du Giec (Groupe intergouvernemental sur lévolution du climat), la dégradation des sols et le réchauffement climatique sont deux phénomènes liés : la croissance de lutilisation des terres aggrave le réchauffement climatique et ces sols stockent moins de CO2. Ce phénomène devrait menacer à terme la souveraineté alimentaire de régions entières. Le Giec préconise une refonte de nos systèmes alimentaires en consommant plus de produits végétaux et animaux durables. Toutefois, selon une étude de lAcadémie américaine des sciences (PNAS), les récoltes de légumes mondiales pourraient chuter de 30 % dici la fin du siècle. LAdeme (Agence de lenvironnement et de la maîtrise de lénergie) a publié, en septembre 2019, un guide méthodologique pour développer une stratégie dadaptation au changement climatique à léchelle dune filière agroalimentaire. Cette méthode est actuellement expérimentée sur les filières pommes en Pays-de-la-Loire, bovins viande en Bourgogne et maïs en Occitanie. En parallèle, un second article présente Oracle, lObservatoire régional sur lagriculture et le changement climatique de Nouvelle-Aquitaine.
Les techniques au champ
Adrien LASNIER, Auteur ; Guy DUBON, AuteurLe salon Tech&Bio a proposé près de 120 conférences et ateliers, dont une grande partie concernait larboriculture et le maraîchage bio. Quelques-unes des présentations sont détaillées dans cet article : une présentation de lutilisation de limagerie agronomique en verger (mesure de la biomasse, de la teneur en chlorophylle, de la teneur en eau, et adaptation des doses de bouillies en fonction de la densité du feuillage) ; une deuxième sur le pilotage de lirrigation des cultures légumières et les économies deau qui peuvent être engendrées ; une autre sur le projet Reppair qui vise à mesurer et à comprendre le devenir des produits phytosanitaires dans lair ; une conférence sur les solutions de réduction de la pénibilité du désherbage en maraîchage diversifié (plus particulièrement concernant le désherbage manuel) ; un atelier sur le paillage biodégradable ; une démonstration dopérations culturales par traction animale.
Bretagne : Des variétés pour la bio
Guy DUBON, AuteurDeux structures bretonnes, Vegenov et Terre dessais, sont partenaires du projet BRESOV (Breeding for Resilient, Efficient and Sustainable Organic Vegetable Production). Ce projet a été lancé en Sicile, en juin 2018, et a pour objectif de mettre à disposition des producteurs des variétés de tomates, de brocolis et de haricots verts adaptées à lagriculture biologique. BRESOV est coordonné par lUniversité de Catane et comprend 22 structures partenaires. Le groupe du projet utilisera des techniques modernes pour explorer les diversités génétiques naturelles des cultures concernées afin délargir les fonds génétiques des sélectionneurs. Il pourra également bénéficier des ressources génétiques de centres de recherche basés en Chine, en Corée du sud et en Tunisie.
Dossier : Le melon soigne sa protection
Véronique BARGAIN, Auteur ; Guy DUBON, AuteurEn agriculture conventionnelle, la protection du melon se base de plus en plus sur des méthodes alternatives. Ce dossier, composé de trois articles, en présente certaines. Le premier article est consacré aux solutions contre la bactériose : après avoir décrit les symptômes et le traitement le plus couramment utilisé (la bouillie bordelaise), larticle détaille des alternatives : modèle de prévision des risques bactériologiques, recherche de résistance variétale, recherche de produits de biocontrôle (peptides antimicrobiens). Le second article traite des méthodes à mettre en uvre durant linterculture contre les nématodes à galles : solarisation, couverts végétaux assainissants avec des modes daction variés (biofumigation, plantes pièges ou encore plantes de coupure). Le dernier article fait un point sur les produits de biocontrôle quil est possible dutiliser. En fin de dossier, un encart est réservé aux recherches variétales pour lutter contre la fusariose.
La framboise va à l'essentiel
Guy DUBON, AuteurEn Haute-Loire et en Ardèche, un groupe Dephy Ferme Framboise s'est constitué en 2017. Il réunit une dizaine de producteurs de framboises, en bio, en conventionnel ou en conversion. Accompagnés par Agri Bio Ardèche, ils échangent sur leurs pratiques de protection des cultures. Parmi les points abordés, sont cités dans cet article : - l'utilisation de préparations naturelles non préoccupantes (décoction de prêle et de tanaisie, purin d'ortie, macérat d'ail) ; - le piégeage massif de Drosophila suzukii ; - l'apport de BRF ou de laine de mouton sur le rang ; - la mise en place d'engrais verts dans l'entre-rang (luzerne-trèfle-avoine, phacélie-moutarde) ; - l'amélioration de la vie du sol (mesure du pH et du potentiel d'oxydo-réduction, étude du paramagnétisme du sol).
Autoconstruction, mode d'emploi
Adrien LASNIER, Auteur ; Guy DUBON, AuteurLautoconstruction permet aux agriculteurs dadapter leur matériel à leurs itinéraires techniques, déconomiser du temps, dêtre autonomes en termes dentretien et de réparation des machines, dinventer des outils. LAtelier Paysan, basé dans lIsère, a pour but daider les producteurs à être plus autonomes dans la fabrication et lentretien du matériel. Si l'autoconstruction présente de nombreux intérêts, la sécurité ne doit pas pour autant être négligée. Ainsi, les trois étapes de l'autocertification sont expliquées. Faire construire un matériel agricole sur mesure permet aussi de répondre à des besoins spécifiques, comme l'illustrent les témoignages de deux agriculteurs conventionnels, l'un producteur de choux et l'autre d'asperges.
Auxiliaires : Les mirides
Guy DUBON, AuteurLes mirides sont des auxiliaires très polyphages qui sattaquent à de nombreux ravageurs : aleurodes, acariens, pucerons, etc., des cultures fruitières et légumières. Cet article présente les punaises de la famille des mirides, et les proies attaquées. Ensuite, les moyens de préservation sont abordés : plantes hôtes (bandes fleuries, souci, inule, géranium robert), ainsi que la nécessité de mettre en place des zones de refuge hivernales (bandes de soucis). Attention néanmoins car, présente en trop grand nombre, la punaise miride Nesidiocoris tenuis peut sattaquer aux cultures et faire des dégâts. Le souci cependant nattire pas cette espèce de miride.
Carrefour récolte la tempête
Guy DUBON, AuteurAvec sa campagne « marché interdit », lenseigne Carrefour commercialise des légumes issus de semences paysannes non-inscrites au catalogue officiel, en partenariat avec deux groupements de producteurs bio bretons (APFLBB et Kaol Kozh). En saffichant défenseur de la biodiversité et en prônant un assouplissement de la loi, Carrefour fait réagir lensemble de la filière, des obtenteurs aux consommateurs. Le GNIS dénonce la démarche, estimant que seules quelques variétés sur les 3200 variétés disponibles dans le catalogue officiel sont proposées par lenseigne ; et rappelle les protections apportées par linscription au catalogue, ainsi que le travail effectué par les conservatoires pour préserver des variétés anciennes. Les consommateurs dénoncent leffet « greenwashing publicitaire » et certains sinquiètent de la remise en cause du droit européen, avec le risque de passer du certificat d'obtention végétal à un système de brevets. Légumes de France récuse également cette campagne, qui va à lencontre des partenariats engagés.
Concombre : La greffe prend
Guy DUBON, AuteurLa greffe en concombre permet de prévenir des maladies du pied, difficiles à combattre en bio comme en agriculture conventionnelle. Cet article explique lintérêt de cette pratique, en se basant sur des essais réalisés par Terre dEssais et présentés par Hervé Floury. Ce dernier fait un point sur le greffage appliqué aux concombres, dans le cadre de son travail sur un programme expérimental en AB sous abris. Cette technique est coûteuse, mais elle permet, même dans des conditions favorables aux plants francs, dobtenir de meilleurs rendements, compensant le coût dachat supérieur. Différentes techniques de greffage sont comparées entre elles et avec les plants francs, y compris économiquement : greffé une tête, greffé deux têtes en pépinière et greffé une tête conduit sur deux tiges.