Détail de l'auteur
Auteur Isabelle MONTIGAUD |
Documents disponibles écrits par cet auteur (37)


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Les pipistrelles
Isabelle MONTIGAUD, AuteurTrois espèces de pipistrelles sont fréquemment observées dans les vergers et leurs abords : commune, Kuhl et pygmée. Ces chauves-souris aident à réguler des ravageurs, comme le carpocapse et la tordeuse. Pour préserver ces précieuses alliées prédatrices d'insectes, il est essentiel de protéger leurs gîtes et les corridors (haies, points d'eau) qui facilitent leurs déplacements.
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Auxiliaire : Les collemboles
Isabelle MONTIGAUD, AuteurLes collemboles sont fortement présents dans les sols agricoles et forestiers. Il en existe plus de 8 000 espèces dans le monde, dont certaines peuvent vivre dans des déserts ou à des latitudes polaires. Ces petits hexapodes font partie du premier maillon de la chaîne de décomposition de la matière organique et sont considérés comme dexcellents bioindicateurs de la vie des sols. Pour préserver ces auxiliaires, en agriculture conventionnelle, il convient de raisonner lutilisation dengrais chimiques et de produits phytosanitaires. Il est également recommandé de ne pas travailler trop profondément le sol. Selon une étude menée par lUnité Santé et agroécologie du vignoble (Inrae-Bordeaux Sciences Agro), les parcelles conduites en agriculture biologique abritent plus de collemboles (+ 30 %). En revanche, le cuivre accumulé dans les sols reste défavorable à leur développement.
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La prémunition pour vivre avec le court-noué
Isabelle MONTIGAUD, AuteurEn France, plus de 60 % de la surface viticole est touchée par la maladie du court-noué. Cette dernière est causée par le grapevine fanleaf virus (GFLV) qui est transmis par un nématode du sol. Le projet de recherche Vaccivine teste une nouvelle méthode pour lutter contre cette maladie : la prémunition. Cette stratégie de lutte biologique sapparente à la vaccination puisquelle déclenche, dans la plante, un mécanisme aboutissant à la protection contre les variants dun virus grâce à linoculation dun variant sélectionné pour sa faible pathogénicité. Emmanuelle Vigne et Olivier Lemaire, chercheurs à Inrae de Colmar, apportent plus de précisions sur cette méthode de lutte et sur le projet Vaccivine. Il nest toutefois pas précisé si cette méthode est ou pourra être utilisable en bio.
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Fiche biodiversité : La pipistrelle commune
Isabelle MONTIGAUD, AuteurLa pipistrelle commune fait partie des chauves-souris les plus fréquemment rencontrées dans les milieux viticoles. Elle est insectivore et elle est très utile pour la lutte contre les ravageurs, notamment contre lEudémis, lune des tordeuses de la vigne. Pour favoriser son installation et son déplacement dans les vignes, il est possible de mettre en place des nichoirs à proximité des parcelles.
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Fiche biodiversité : La féverole
Isabelle MONTIGAUD, AuteurLa féverole est appréciée par les viticulteurs qui souhaitent semer un engrais vert. En étant implantée sur un tiers de la surface dune parcelle, cette légumineuse peut apporter jusquà 30 unités dazote grâce à une bonne activité symbiotique. Ses dates de semis sont assez souples (fin dété à octobre), ce qui permet deffectuer des semis tardifs après les vendanges. Elle présente aussi lavantage de sadapter à de nombreux sols et daméliorer leur structure grâce à sa racine pivot. Toutefois, cette plante couvre peu le sol, cest pourquoi elle est souvent associée à dautres espèces. En agriculture biologique, il faut aussi prendre en compte le coût des semences certifiées bio qui est assez élevé.
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Fiche biodiversité : Metcalfa pruinosa
Isabelle MONTIGAUD, AuteurMetcalfa pruinosa, également appelée cicadelle pruineuse, est un ravageur de la vigne présent dans la moitié sud de la France. Cette cicadelle, originaire dAmérique du Nord, est arrivée en France à la fin des années 70. Elle neffectue quune ponte par an et elle est visible de mai à juillet. Cet insecte piqueur-suceur occasionne des dégâts sur la vigne car il sécrète un miellat lorsquil pique des rameaux. La fumagine, un champignon noir qui limite lactivité photosynthétique et ralentit la croissance de la végétation, se développe ensuite sur la vigne à laide de ce miellat. Toutefois, les attaques sont rares en France : ce ravageur a été régulé dans les années 2000 avec des lâchers dun hyménoptère parasitoïde (Neodryinus typhlocybae). Même si son nombre a fortement décru, la cicadelle pruineuse reste sous surveillance car elle est très polyphage (elle a été observée sur plus de 300 plantes hôtes, dont des arbres fruitiers, des plantes ornementales ) et elle est très mobile.
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La permaculture peut-elle sadapter à la vigne ?
Isabelle MONTIGAUD, AuteurAlain Malard, vigneron bio consultant en permaculture dans lHérault, met en application les principes de la permaculture sur ses 4,5 ha. Le design de la parcelle est organisé en respectant le milieu (topographie, hydrologie, nature du sol, faune et flore). Les rangs de vigne suivent les courbes de niveau, des mares et des fossés sont présents, des haies ont été implantées, et on retrouve aussi des arbres et des petits fruits au milieu des rangs. Chaque élément du paysage permacole a plusieurs fonctions. Par exemple, les rangs de vigne suivent les courbes de niveau afin de canaliser la faune ou de mieux retenir leau de pluie. La diversité de la vigne permet de diminuer la pression des ravageurs dautant plus que la parcelle est éloignée de tout autre vignoble. Des traitements au cuivre et au soufre pourront tout de même être nécessaires. La permaculture, au-delà dêtre un investissement humain, est aussi un investissement financier. Alain Malard estime sa dépense à 200 000 . Aujourdhui à 10 hl/ha, il espère atteindre son objectif de 50 hl/ha. Delphine et Benoît Vinet, vignerons bio, ont aussi fait le choix de planter dautres espèces sur leur vignoble et conseillent de « ne plus penser concurrence mais complémentarité ».
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Anagrus atomus lutte contre les cicadelles vertes
Isabelle MONTIGAUD, AuteurAnagrus atomus est un microhyménoptère qui parasite 34 espèces de cicadelles, dont la cicadelle verte de la vigne. Il réside dans diverses espèces végétales, dont le cornouiller, le noisetier et les rosacées. Dans les années 1990, en Gironde, Bertrand Sutre, de Biovitis, avait effectué des lâchers dAnagrus atomus et avait obtenu des résultats intéressants avec un taux de 50 % de parasitisme. Toutefois, le coût du lâcher (150 /ha) et la difficulté à trouver des investisseurs pour la production de cet hyménoptère avaient été un frein à son utilisation. Pour linstaller naturellement, des essais ont été menés dans le Val de Loire, en implantant deux rangs de rosiers tous les sept rangs. Lobjectif est de réguler les cicadelles pour quelles naient plus dimpacts préjudiciables sur la vigne. Les résultats montrent que la population dAnagrus atomus augmente avec la présence des rosiers et quils parasitent la cicadelle. Par contre, il est trop tôt pour savoir si cette solution est efficace car la pression de ce nuisible a été très faible jusqualors.
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Drosophila suzukii, un risque toujours latent - Trichopria, un parasite contre les drosophiles
Isabelle MONTIGAUD, Auteur ; Clara DE NADAILLAC, AuteurAprès une année 2014 où les dégâts qui lui ont été imputés ont été nombreux (pourriture acide), la mouche Drosophila suzukii s'est faite relativement discrète dans les vignobles. Les conditions météorologiques, avec des étés très chauds, n'ont pas été favorables à son développement. Toutefois, les vignerons restent prudents et, du côté de la recherche, on s'active pour trouver des méthodes de lutte efficaces : utilisation d'ennemis naturels, protection physique avec des filets, technique de l'insecte stérile, utilisation de répulsifs... Plutôt destinées à l'agriculture conventionnelle, certaines de ces solutions sont compatibles avec l'agriculture biologique. D'autres travaux se consacrent, quant à eux, à une meilleure connaissance de la biologie et du comportement de cet insecte ravageur. Un second article présente Trichopria500, une solution de biocontrôle développée par l'entreprise italienne Bioplanet et en attente d'homologation. Il s'agit de petites guêpes parasitoïdes des drosophiles, Trichopria drosophilae, qui pondent leurs ufs dans les larves des mouches.
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Mesurer les COV pour optimiser l'emploi des stimulateurs
Isabelle MONTIGAUD, AuteurLes végétaux émettent tous des composés organiques volatiles (COV), qui sont des signes de communication, voire de défense. Lorsque des stimulateurs de défense des plantes (SDP) sont appliqués sur la vigne, cette dernière émet de tels composés. Lobjectif du projet Codevi-SDP est de mettre en place un outil pour mesurer ces COV (marqueurs de lactivité des SDP) afin doptimiser et de préciser lapplication de stimulateurs de défense qui sont souvent utilisés de manière empirique. Sous serre, les résultats obtenus à lINRA de Dijon sont encourageants : après lapplication de SDP sur des boutures foliaires de vigne en atmosphère confinée, les chercheurs ont pu collecter des COV. Ces derniers étaient plus abondants au bout du cinquième jour après traitement, ce qui confirme quil faut du temps pour que les mécanismes de défense se mettent en place. Des essais ont également été conduits dans des parcelles à Bordeaux et à Dijon, mais les résultats sont plus mitigés. Pour 2019, une dose plus forte de SDP sera testée sur des rameaux ensachés.
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Quels gîtes pour les chauves-souris ?
Isabelle MONTIGAUD, AuteurCertaines espèces de chauves-souris sont des prédateurs efficaces des vers de la grappe, comme eudémis et cochylis. En viticulture, le programme Bat Viti, en Dordogne, cherche à favoriser leur installation dans les vignobles. Selon les espèces (pipistrelles, barbastelles...), les nichoirs préconisés sont de taille différente. Un guide de construction et d'installation est présenté. Cependant, ces animaux n'aiment pas être dérangés et leur implantation peut prendre du temps (2 à 3 ans).
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L'eau de pluie est bien adaptée aux traitements
Isabelle MONTIGAUD, AuteurLa neutralité de l'eau de pluie en fait un bon support pour les traitements phytosanitaires, surtout en bio. Cependant, peu détudes ont été menées sur le sujet. Les caractéristiques de leau de pluie (dureté et pH) répondent aux besoins, tout comme labsence de chlore, surtout pour les préparations à base de plantes. De plus, cest une ressource renouvelable, écologique et économique, qui nécessite cependant des aménagements (récupération, stockage ). Un encart présente les choix réalisés par Vincent Fleith, vigneron en biodynamie dans le Haut-Rhin, lors de la construction de son bâtiment dexploitation.
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L'oïdium ne soufre pas la poudre
Isabelle MONTIGAUD, AuteurEn viticulture, le soufre poudre est utilisé pour lutter contre loïdium, notamment au moment de la floraison. En bio, il peut venir en complément ou en remplacement de traitements au soufre mouillable. Cet article indique les intérêts de ce traitement et les objectifs attendus, en comparaison avec le soufre mouillable dont lintérêt reste important. Un encart présente la pratique de Patrick et Julien Leclerq, viticulteurs en conventionnel dans lAude, qui utilisent le soufre poudre pour réduire leur utilisation dautres fongicides (non utilisables en bio). Un second encart apporte des précisions sur lutilisation de soufre poudre sublimé ou trituré.
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La pluie, bon support pour les traitements
Isabelle MONTIGAUD, AuteurL'eau utilisée pour les traitements phytosanitaires doit répondre à deux critères qualitatifs : la dureté et le pH. Ceux-ci sont particulièrement surveillés en agricultures biologique et biodynamique. Dans ces deux modes de production, l'eau de pluie, réceptive et proche de la neutralité, est particulièrement intéressante pour les traitements, à condition d'éliminer les premiers millimètres, souvent trop chargés en impuretés et en polluants. Pour l'utiliser dans les meilleures conditions, il faut aussi être vigilant sur les conditions de récupération et de stockage.
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Dossier : Cap sur des chais écologiques
Clara DE NADAILLAC, Auteur ; Isabelle MONTIGAUD, Auteur ; Xavier DELBECQUE, Auteur ; ET AL., AuteurA lheure où lécoconstruction et les énergies renouvelables sont en vogue, ces dernières sétendent aux chais. Ce dossier, consacré à lécoconstruction des chais, présente différentes solutions de construction (plan, matériaux, etc.). Matthieu et Marie Boesch, vignerons en biodynamie en Alsace, ont construit un chai et une maison bioclimatiques avec des produits écologiques, de qualité et régionaux, qui répondent à leurs attentes. Bruno Schloegel, vigneron en Alsace, a mis en place un système disolation en matériaux naturels et un chai semi enterré lui assurant une climatisation naturelle. Le dossier aborde également les aspects de finition des chais, via le revêtement du sol. Différentes énergies renouvelables, utilisables en viticulture, sont présentées : photovoltaïque, éolien, géothermie, ainsi que les diverses façons de concevoir un chai avec l'exemple du chai conçu par Adrien et François Fabre, viticulteurs dans le Vaucluse. Les aspects déconomie deau et délectricité sont également pris en considération. Enfin, le traitement des effluents de cave est abordé, avec les solutions utilisées par Laurent Rousseau, viticulteur en Gironde.