Détail de l'auteur
Auteur Elsa CASALEGNO |
Documents disponibles écrits par cet auteur (16)


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Chocolat durable : Une étiquette, et après ?
Elsa CASALEGNO, Auteur ; Domitille VEY, AuteurJugés en partie responsables du désastre écologique lié au marché mondialisé du cacao, les grands groupes de négociants et de transformateurs industriels déclarent s'engager pour développer la durabilité de la filière cacao d'ici 2025. Cependant, l'origine des fèves de cacao reste difficilement traçable, le niveau de vie des agriculteurs demeure très bas et la transition de la filière vers un label équitable est très lente. Aujourd'hui, à peine 8 % des volumes mondiaux sont labellisés équitables, les grands groupes soutenant plutôt la certification environnementale Rainforest Alliance-UTZ, moins contraignante, qui néglige cependant la durabilité sociale. Rémunération des cacaoculteurs, lutte contre le travail des enfants, lutte contre la déforestation, qualité des produits transformés... Le chemin sera long pour répondre à ces enjeux. UFC-Que Choisir livre son enquête.
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Circuits courts : Sur la piste du produit local
Florence HUMBERT, Auteur ; Elsa CASALEGNO, Auteur ; Marine PERIER-DULHOSTE, AuteurComme outils de valorisation des productions locales, les circuits courts bénéficient d'une image favorable auprès des consommateurs. En effet, la dimension plus durable, plus responsable et plus en lien avec la terre de ces canaux de vente attire les consommateurs à la recherche dune offre différente de celle de la grande distribution (denrées non traitées, de saison ). Face à lampleur de ce phénomène, Que Choisir propose un décryptage de ce mode de commercialisation, autour des questions suivantes : - Quest-ce quun circuit court ? ; - Est-ce un gage de qualité ? ; - Pratique ancienne ou innovation ? ; - La rencontre avec la clientèle a-t-elle lieu ? ; - Ces canaux de vente sont-ils plus chers ? ; - Est-ce conciliable avec la grande distribution ? ; - Lenvironnement est-il mieux respecté ? Pour terminer, lUFC-Que Choisir présente sa carte interactive qui permet de trouver les points de vente en circuits courts.
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Agriculture : Deux chemins vers lagroécologie
Elsa CASALEGNO, AuteurDans une optique de développement de lagroécologie, les pouvoirs publics français portent, à ce jour, deux labels : celui de lagriculture biologique (AB) et celui de la Haute valeur environnementale (HVE). Cet article présente, de façon synthétique, les intérêts et les limites de ces deux labels sur des points-clés comme la biodiversité, lusage des pesticides, les OGM, la gestion de leau ou encore la fertilisation. Ces labels sont basés sur des approches différentes : lAB qui promeut une vision écologique globale et qui vise notamment un haut degré de biodiversité, impose un cahier des charges centré sur linterdiction des molécules de synthèse et sur lautonomie alimentaire. Le label HVE a pour objectif de développer les habitats accueillant la biodiversité (ex. haies) et demande de répondre à certains critères quantifiés. Il ninterdit pas les produits chimiques, même s'il oriente vers une limitation de leur usage et le label peut être obtenu sans atteindre le plus haut niveau dexigence. Le débat entre les tenants de ces 2 labels peut être vif (ex. de réactions de viticulteurs). Néanmoins, l'auteure conclut que, « face aux enjeux, lagriculture devra aller plus loin, en empruntant lun ou lautre de ces chemins [AB ou HVE], voire les deux ».
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Bio C' Bon : Des milliers d'épargnants leurrés
Elisa OUDIN, Auteur ; Elsa CASALEGNO, AuteurAprès une croissance record de 2009 à 2020, le réseau de magasins alimentaires bio, Bio c bon, est désormais en faillite. De plus, lexamen du montage financier de ce réseau est sujet à controverse et de nombreux investisseurs particuliers risquent de perdre lintégralité de leur mise. Un encart présente la structure capitalistique (coopérative, filiale, majorité actionnariale...) dautres enseignes bio.
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Consommation et environnement : Une vie bas carbone, cest possible !
Elsa CASALEGNO, Auteur ; Grégory CARET, AuteurLa lutte contre le réchauffement climatique doit, en partie, être portée par les citoyens. En signant lAccord de Paris en 2019, 183 pays se sont engagés à réduire leurs émissions de GES. Les Français produisent actuellement, en moyenne, 10 tonnes déquivalent CO2 par an. Pour respecter cet accord, ils devraient descendre à 2 tonnes dici à 2050, soit une baisse de 80 %. En moyenne, le transport représente 28 % de ces émissions, le logement 24 %, les biens et les services 19 % et lalimentation 18 %. Cet article détaille différentes pistes, dans chacun de ces domaines, pour réduire son empreinte carbone. Pour lalimentation, il évoque le fait de diminuer sa consommation de produits carnés, de réduire le gaspillage alimentaire et de prendre en compte le mode de production des produits alimentaires. Consommer local, bio, de saison et des produits bruts améliore ainsi sa santé et celle de la planète. Un quiz permet également d'avoir une idée de son empreinte carbone, et notamment les tonnes équivalent carbone émises selon le type dalimentation.
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J'achèterai des courgettes à 3,50 le kilo !
Elsa CASALEGNO, AuteurLes maraîchers français subissent fortement la concurrence des fruits et légumes espagnols qui sont bien moins chers, que ce soit en bio ou en conventionnel. En avril 2021, Matthieu Follet, maraîcher bio installé dans la ceinture de Dax (Landes), avait exprimé son désarroi dans un tweet : « Après tout ce boulot, je récolte les premières courgettes. Je les vendrai 3,50 le kilo. Elles sont à 1 chez le grossiste bio origine Espagne. Deux fois moins chères que les miennes en magasin, même si elles font 1 000 kilomètres. Je réfléchis à changer dactivité avant de devenir complétement aigri. ». Dans cet article, ce maraîcher explique pourquoi ses premières courgettes (cultivées sous serre en début de saison) sont vendues à 3,50 /kg, puis comment il arrive à baisser son tarif, compris entre 2 et 2,50 /kg à partir du mois de juin, en culture de plein champ. Il explique également quil ne peut pas descendre en dessous de ce prix en raison de ses charges. Ces dernières sont plus élevées que celles de ses voisins espagnols, notamment tout au sud dans la région dAlméria.
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Alimentation : Notre pays en quête d'autonomie
Elsa CASALEGNO, AuteurDurant le confinement, les ruptures de stocks pour certaines denrées alimentaires (notamment les pâtes et la farine) ont inquiété les consommateurs, les transformateurs et les distributeurs. Au-delà de ça, cette crise sanitaire a ainsi relancé le débat sur lautonomie alimentaire de notre pays. En théorie, la production française répond largement à nos besoins, mais en pratique, elle ne correspond pas exactement à ce que nous consommons : nous produisons deux fois plus de céréales que ce que nous mangeons, mais trop peu de fruits, de légumes ou de poissons. Ce déséquilibre est lié à nos préférences alimentaires et il est creusé par les entreprises qui sapprovisionnent souvent en fonction du prix sur des marchés mondiaux. Par exemple, des grandes surfaces préfèrent proposer de lagneau néo-zélandais (plutôt que français) car il est disponible hors saison à un tarif inférieur. Autre inconvénient, ces prix bas cachent souvent un dumping social, fiscal et environnemental, même au sein de lUnion Européenne. Si la France na pas vocation à être totalement autonome, des marges de progrès sont néanmoins possibles : il faut rebâtir des filières sur lensemble de notre territoire, repenser les systèmes alimentaires à une échelle plus locale, consacrer des terres à des productions déficitaires, accroître les circuits courts, développer lapprovisionnement local
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Bien-être animal : Le consommateur détient la clé
Elsa CASALEGNO, AuteurLa plupart des consommateurs veulent de meilleures conditions de vie pour les animaux délevage. Face à cette demande, la grande distribution a lancé, depuis quelques années, des initiatives en faveur du bien-être animal et a entraîné ses fournisseurs dans son sillage. Les filières animales ont adopté des pratiques plus respectueuses du bien-être (ex : volailles de chair en plein air, poules pondeuses en bâtiment et non en cage ) et la recherche sest également emparée du sujet (ex : reconception des bâtiments délevage, sélection génétique ). Toutefois, ces améliorations ne sont pas toujours faciles à mettre en place chez les éleveurs : accroissement des surfaces sans pour autant augmenter le revenu, création de nouvelles problématiques (blessures, nouveaux problèmes de santé ). De plus, la mise en uvre de ces pratiques engendre souvent des modifications dampleur et de gros investissements sur les bâtiments délevage, notamment en élevage porcin. Ainsi, en filigrane, cest le modèle délevage intensif et industriel qui est questionné. Autre interrogation : les consommateurs sont-ils prêts à payer le surcoût de production ? Les Pays-Bas, précurseurs en la matière, ont mis en place un nouveau label : Beter Leven. Il définit trois niveaux dexigence en matière de bien-être animal et associe à chacun un prix différent.
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Dossier du mois : Pêche : Acheter durable pour sauver locéan
Elsa CASALEGNO, Auteur ; Sandrine GIROLLET, AuteurLa surexploitation des ressources halieutiques est lune des principales causes du déclin de la biodiversité marine. La politique européenne des quotas, lévolution des techniques de pêche et les pratiques de consommation peuvent infléchir la tendance. Une population de poissons dégradée peut en effet rapidement se reconstituer si elle est moins sollicitée. Par exemple, le nombre de thons rouges est reparti à la hausse en Méditerranée, en une dizaine dannées, grâce à un plan de redressement. Par ailleurs, tous les outils de pêche nont pas le même impact écologique sur les fonds marins : les instruments passifs (lignes, casiers, filets, palangres) occasionnent peu de dégâts, tandis que les engins actifs (chaluts de fond, chaluts pélagiques, dragues et sennes) abîment les habitats ou collectent dénormes quantités de poissons en un seul coup. En magasin, les produits de la mer doivent normalement obligatoirement être accompagnés dune étiquette indiquant leur nom commercial et scientifique, la méthode de production (pêche ou élevage), la zone et lengin de pêche. Mais, dans beaucoup de points de vente, cette loi nest pas respectée alors quelle pourrait aider les consommateurs à consommer plus durablement.
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Dossier Bio Fruits et légumes bio : Zéro pesticide, vraiment ? ; Distribution et prix : Ne perdre ni son âme ni les clients ! ; Fraudes : Menaces sur les contrôles
Marie-Noëlle DELABY, Auteur ; Cécile LELASSEUX, Auteur ; Elsa CASALEGNO, Auteur ; ET AL., AuteurLa consommation de produits bio continue sa croissance et représente désormais 5% du budget alimentaire des Français. Pour 69 % dentre eux, la santé reste la première motivation dachat de ces produits. De plus en plus détudes vont dans le sens dun lien entre meilleure santé et alimentation bio, probablement en lien avec une moindre exposition aux résidus de pesticides. Une étude, présentée dans ce dossier, a porté sur la recherche de résidus de pesticides sur 79 aliments (fruits, légumes et lait), dont 41 en bio. Plus de 500 molécules ont été recherchées. 28 des produits conventionnels testés sont contaminés par au moins un résidu de pesticide, contre 2 en bio (présence probablement liée à des contaminations accidentelles pour ces derniers). Le maintien de la qualité des produits bio est un point essentiel mais cela sous-entend des prix en adéquation, permettant une rémunération juste des divers maillons de la filière et notamment des producteurs, avec un prix juste et correct. Or, face à une demande croissante, il peut y avoir tentation de chercher à faire du volume, à faire pression sur les prix ou de se donner des critères de qualité moins rigoureux. Le débat récent sur les serres chauffées pour produire des tomates bio à contre saison illustre bien cette situation et la pression croissante de certains acteurs, moins enclins à tenir compte de principes comme le respect de la saisonnalité, pourtant au cur de la démarche en AB. La question de la qualité des produits bio et du maintien de ceele-ci reste donc majeure. Or, certaines évolutions ne vont pas dans le sens d'améliorer les mesures de surveillance des produits bio, comme la récente limitation du pouvoir denquête des inspecteurs de la répression des fraudes en matière de résidus de pesticides ou lallègement, à venir, du dispositif de visites des organismes certificateurs.
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Les huiles essentielles contre les mammites
Elsa CASALEGNO, AuteurDepuis deux ans, quarante-et-un éleveurs testent les huiles essentielles pour lutter contre les mammites, sous la houlette de l'Adage (Agriculture durable pour l'autonomie, la gestion et l'environnement) d'Ille-et-Vilaine. L'association de trois huiles parmi les possibilités suivantes : thym, romarin, sauge, laurier, eucalyptus, bois de rose et palmarosa, est appliquée en massage sur la mamelle ou déposée sur l'échine. "La guérison clinique est de 60% en moyenne...", selon Mathilde Boutin de l'Adage 35. Les taux de guérison bactériologique seront étudiés en 2011... En 2008, la Fédération des agrobiologistes de Bretagne, en collaboration avec l'école vétérinaire de Nantes (Oniris), avait déjà testé les huiles essentielles de laurier, thym et romarin en injection intramammaire. Les résultats in vitro étaient excellents, mais le bilan était décevant dans les élevages. Selon Martine Kammerer, vétérinaire chez Oniris, "le lait pertube l'action antibactérienne des huiles, ce qui explique leur échec en utilisation intramammaire... En revanche, certaines huiles ont des propriétés anti-inflammatoires grâce à l'action décongestionnante sur la mamelle". Hubert Hiron, vétérinaire au GIE Zone Verte, est engagé dans le programme d'essais d'Adage 35. Il estime que les huiles essentielles peuvent remplacer les antibiotiques grâce à leur action antibactérienne. Les vétérinaires sont d'accord sur le fait que l'aromathérapie est une piste intéressante à laquelle il faudrait consacrer plus de moyens.
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Produits laitiers : Le bio reprend des couleurs
Elsa CASALEGNO, AuteurLa consommation des produits laitiers bio s'envole : + 20 à 30 % en volume entre 2008 et 2009. Pour faire face à cette demande, les transformateurs ont recours aux importations car la collecte reste insuffisante. C'est pourquoi les grands groupes laitiers encouragent les conversions en bio par des primes incitatives dans des régions où l'utilisation des intrants est faible et où les surfaces en herbe sont importantes. Cette politique devrait porter ses fruits en 2010 et 2011 après la période de conversion de deux ans. Le risque de surproduction est faible, car contrairement à la crise de 2002, cette hausse de la production s'appuie sur une demande des consommateurs issue d'une prise de conscience environnementale et sur une professionnalisation des opérateurs. La part importante des grandes surfaces dans ce marché illustre bien ce phénomène.
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Un distributeur de lait cru facile d'accès
Elsa CASALEGNO, AuteurGérard Gayet, agriculteur biologique installé à Saint-Laurent-de-Chamousset (Rhône), est le premier exploitant à avoir installé un distributeur automatique de lait cru en France. Il y écoule 10 % de son quota. Le lait vendu au distributeur est issu du troupeau de quarante-cinq brunes, élevées depuis dix ans en agriculture biologique. Cet investissement lui permet de mieux valoriser son lait bio sans pour autant lui prendre beaucoup de temps. La réussite de ce type d'installation est fortement due au choix de son emplacement car il est important que le distributeur soit visible par les clients. Le prix de vente, que l'exploitant a fixé à 1,10 /L, est un compromis entre le prix de vente en laiterie et celui en grande surface.
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Viandes bio, un créneau en expansion
Malgré un développement de la filière, la production de viandes biologiques pourrait ne pas suffire à la demande. Etat des lieux et points de vue d'Interbev, de la Fnab, de l'Agence Bio.
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Produits laitiers : Un nouveau souffle pour le bio
L'article s'interroge sur la filière laitière biologique et annonce le regain d'intérêt pour les produits laitiers. L'écart entre l'offre et la demande se réduit, selon une enquête réalisée par l'Office de l'Elevage. "La fabrication et la consommation de tous les produits laitiers bio sont reparties au premier semestre 2006, confirmant une reprise déjà perceptible en 2005", se félicite Claire Touret, animatrice à la Fédération nationale d'agriculture biologique (Fnab).