Détail de l'auteur
Auteur Laurence TUBIANA |
Documents disponibles écrits par cet auteur (2)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Changement climatique et agricultures du monde
Emmanuel TORQUEBIAU, Auteur ; Laurence TUBIANA, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2015L'objectif de cet ouvrage est de faire le point sur les liens entre changement climatique et agriculture des pays du Sud, y compris élevage et foresterie. Il regroupe les expériences de plusieurs dizaines de chercheurs et agents de développement de toutes disciplines et tente d'apporter des réponses à des questions telles que : Comment satisfaire la sécurité alimentaire tout en s'adaptant au changement climatique et en l'atténuant ? Quelles sont les principales menaces pesant sur les agricultures du Sud ? Comment les agriculteurs du Sud répondent-ils à ces menaces ? Quelles sont les propositions de la recherche agronomique ? Les questions sont multiples, mais des solutions existent, aussi diverses que de nouvelles pratiques agronomiques, le recyclage des résidus agricoles, le diagnostic des maladies émergentes ou les paiements pour services écosystémiques. L'ouvrage propose des pistes innovantes pour les agricultures du futur dans tous ces pays. Il aide à comprendre les mécanismes financiers et politiques qui sous-tendent les négociations climatiques internationales, compréhension nécessaire pour penser avec les agriculteurs des solutions concrètes aux enjeux du climat tout en répondant aux exigences du développement durable.
Biodiversité : Conserver, pour qui ?
Un ouvrage indispensable si on veut bien comprendre les différents enjeux et courants de pensée qui sous-tendent la préservation de la biodiversité. En effet, aujourd'hui, l'intégration des préoccupations de développement dans l'objectif de conservation de la biodiversité est remise en cause par le retour en force d'un mouvement protectionniste qui adopte une vision stricte de la conservation. Ce mouvement néoconservateur reste centré sur les préoccupations naturalistes d'acteurs le plus souvent éloignés des ressources qu'ils entendent conserver ; cela aux dépens des Etats qui les détiennent et des populations locales qui les gèrent, dont la légitimité, voire l'aptitude à conserver leur patrimoine biologique est remise en question.