Détail de l'auteur
Auteur Eliane ANGLARET |
Documents disponibles écrits par cet auteur (10)


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Détour par la ferme de Champeaux
Eliane ANGLARET, AuteurLorsqu'ils se sont rencontrés, pendant leurs études, Thomas Fhal, après une école forestière, était venu faire un stage en agriculture biologique au Lycée agricole de Brioude (43), et Amélie suivait des études agricoles. Thomas travaillait déjà en traction animale pour un propriétaire forestier qui détenait la Ferme de Champeaux, sur la commune de Saint-Amand-le-Petit (87). Ensemble, en 2003, ils se sont installés sur cette ferme pour laquelle ils ont eu un vrai coup de cur. Abandonnée depuis plusieurs années, la ferme nécessitait de gros travaux de restauration, auxquels ils se sont courageusement attaqués. Très vite, ils ont développé l'élevage (vaches, chevaux, brebis), la culture de fraises, le maraîchage... Au fil des années, et avec la naissance de 4 enfants, le travail n'a pas manqué. En 2008, ils ont commencé à fabriquer du fromage de brebis, ont cultivé des céréales pour nourrir quelques cochons et, en 2009, ils ont installé des hébergements de tourisme à la ferme. Ils ont adopté le concept "Un lit au pré" développé par une jeune entreprise de tourisme, et aménagé six grandes tentes confortables aux abords de la ferme, ainsi qu'une petite boutique de vente des produits de la ferme. Visite guidée de cette ferme, qui atteint aujourd'hui 60 ha, fourmille de créativité et de nouveaux projets, et incarne un modèle de ferme en polyculture-élevage illustrant parfaitement la vision de l'agroécologie paysanne défendue par Nature & Progrès.
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On se damne pour les "Pots d'Anne"
Eliane ANGLARET, AuteurDans l'Allier, Anne Vernis cultive, sur les terres de son père, éleveur bio, différentes variétés de légumes, d'aromates, de fleurs et de fruits. Elle les transforme en condiments, pestos, chutneys, pâtes de fruits, confitures, fruits séchés, etc., en fonction des saisons. Nature & Progrès correspond à ses valeurs et à son engagement, forgés au cours des années qui ont suivi l'obtention de sa Licence en biologie végétale et sa formation en jardin botanique. Pour ses cultures, elle bénéficie du fumier composté en provenance de la ferme de son père, quelle aide en retour, lhiver, dans le soin des animaux. Elle a aménagé son espace de transformation avec une cuisine, un espace de stockage et un séchoir solaire dans le gîte de sa grand-mère, avec qui elle partage beaucoup de complicité. Avec passion et rigueur, elle confectionne ainsi toute une gamme de "Pots d'Anne" commercialisés en vente directe, et qui rencontrent un franc succès.
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Les fondateurs de Nature & Progrès, des défricheurs cultivés !
Eliane ANGLARET, AuteurL'article revient sur des personnages-clés qui, à l'origine de l'association Nature & Progrès, ont porté une vison d'un projet de société nourricier, écologiste et humaniste, qui se poursuit aujourd'hui à travers les adhérents à ce mouvement. Le docteur Delbet, par exemple, a été le premier scientifique à employer le terme d'"agriculture biologique", déclarant en 1934 devant l'académie de médecine qu'aucune activité humaine n'avait autant d'importance pour la santé de l'homme que l'agriculture. En 1948, Raoul Lemaire et André Birre fondent l'association "L'homme et le sol". Ce dernier, ainsi que André Louis et Mattéo Tavéra, constituent, en 1958, dans l'Ouest de la France, un groupement qui deviendra, en 1961, l'Association française d'agriculture biologique. Jean Boucher, Raoul Lemaire, Rachel Carson, le docteur Pesch, Roland Chevriot, Claude Aubert, Louis-Claude Vincent et d'autres ont enrichi le mouvement de leurs connaissances. Ils ont, sans compter leur temps et leur investissement, contribué au développement de l'agriculture biologique. L'association Nature & Progrès a joué un rôle moteur dans les évolutions de cette agriculture. Lors de son congrès de 1972, Claude Aubert et Antoine Roing présentent les premiers cahiers des charges. En 1976, l'association crée le premier salon "Marjolaine".
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Nature et Progrès : 50 ans d'initiatives pour un avenir en bio
Eliane ANGLARET, AuteurL'article retrace les grandes étapes de l'histoire de l'agriculture biologique, les faits décisifs, les personnalités marquantes, ainsi que les combats menés depuis la période post-deuxième guerre mondiale, où l'agriculture française s'est industrialisée. Les effets de la chimie et de la mécanisation ont attiré l'attention de nombreux scientifiques et chercheurs. Cela a été le début d'un mouvement fait d'initiatives, de débats et d'actions. Et c'est dans ce contexte qu'a été fondée l'association Nature et Progrès, pour le développement d'une agriculture biologique paysanne et pour un mode de vie différent de l'approche consumériste. Les premiers cahiers des charges ont été diffusés en 1972, et, en 1976, le premier salon Marjolaine a été organisé à Paris. Aujourd'hui, Nature et Progrès rassemble des professionnels et des consommateurs autour d'un objectif commun, la promotion d'une agriculture respectueuse du vivant. L'association gère une marque privée dont les caractéristiques sont détaillées dans un cahier des charges exigent. L'attribution de la mention "Nature et Progrès" s'effectue dans le cadre d'un comité participatif qui rassemble des adhérents consommateurs et professionnels. Au-delà de la certification, ce système permet d'encourager l'amélioration continue des pratiques, tout en favorisant le partage d'orientations et de valeurs communes.
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Dossier - Campagne "Alimentons 2012", nourrir les régions et la démocratie
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Eliane ANGLARET, Auteur ; Emmanuel ANTOINE, Auteur ; ET AL., AuteurLa question de l'alimentation à l'échelle mondiale semble aujourd'hui paradoxale : dans certains pays, on meurt de faim alors que dans d'autres, on gaspille la nourriture ; et ces écarts peuvent également être observés à l'intérieur d'un même pays. Les trois quarts des personnes mal nourries seraient des paysans, ceux-là même à qui on demande de nourrir le monde. Les auteurs de ce dossier s'intéressent à la question de l'agro-écologie et de la souveraineté alimentaire. Tout d'abord, la campagne « Alimentons 2012 », menée par Minga et Nature & Progrès, est présentée. Elle prône la souveraineté alimentaire, définie comme le droit des peuples à une alimentation saine, comme moteur de mobilisation paysanne et citoyenne. D'autres initiatives sont présentées comme celle qui vise à ramener la question de l'alimentation au cur des débats politiques, celle de « Territoires Bio » pour développer le bio dans les cantines avec un approvisionnement local, ou encore la mise en place de groupements d'achat. Un article fait également un état des lieux des droits d'usage de glanage et de grapillage, toujours en application aujourd'hui, mais qui sont menacés de disparition pour non-utilisation. Un point est également fait sur les semences et les OGM, suite aux lois récentes qui ont été votées sur ces thématiques. Ce dossier contient également un petit glossaire des multiples visages de l'agriculture.
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L'humus une ressource en or à choyer
Eliane ANGLARET, AuteurL'humus est un terreau noirâtre dû à la décomposition des matières organiques végétales et/ou animales dans le sol. Il existe plusieurs humus variant avec les climats et les végétations à toutes les étapes de leur transformation. L'humus favorise l'absorption des rayonnements solaires, retient l'eau et l'air dans ses interstices et abrite environ trois kilos d'organismes vivants par mètre carré. L'agriculture industrielle, en apportant la fertilisation NPK, N(azote), P (phosphore) et K (potasse), directement à la plante, limite son développement racinaire dans le sol. Avec un humus peu renouvelé, l'usage d'engins lourds, la surexploitation des sols , la vie biologique du sol décline. Disparaissent petit à petit les capacités de production agricole, mais aussi le stockage du CO2 pour lutter contre le réchauffement climatique. Selon David Pimentel, professeur au Collège d'agriculture et des sciences de la vie de l'Université Cornell (USA), la planète aurait perdu, au cours des 40 dernières années, près du tiers de son sol arable. Les lombrics, en ingérant et digérant les matières organiques, fabriquent une structure grumeleuse, caractéristique du sol vivant... Les bousiers, en consommant des bouses et crottins, facilitent l'enrichissement de l'humus. Les agrobiologistes, en respectant l'activité biologique des sols, favorisent leur préservation. Nature et Progrès, associant producteurs et consommateurs, débat collectivement de ces pratiques agricoles engagées par les agrobiologistes, remet en question, à travers les apports des fondateurs de l'agriculture biologique et du mouvement anthroposophique , l'industrialisation de l'agriculture, et insiste sur l'importance de privilégier une agriculture paysanne.
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La biodiversité, ça se cultive aussi ! : Une campagne de mobilisation citoyenne lancée par Agir Pour l'Environnement et le Réseau Semences Paysannes
Elodie BRALIA, Auteur ; Eliane ANGLARET, Auteur ; Guy KASTLER, Auteur ; ET AL., AuteurAlors qu'a été déposée auprès de l'Assemblée nationale une proposition de loi sur l'obtention végétale visant, selon les auteurs, à « renforcer l'inféodation des paysans aux firmes semencières industrielles », l'association Agir Pour l'Environnement et le Réseau Semences Paysannes ont lancé, avec 21 partenaires du monde environnemental et agricole, une campagne pour la valorisation, la protection et la reconnaissance de la biodiversité cultivée. L'article aborde plusieurs aspects de la biodiversité : - La diversité des semences, au cur de l'écosystème agricole (biodiversité et milieux vivants ; diversité des écosystèmes ; biodiversité cultivée...) ; - Des pratiques ancestrales mises à mal par l'industrialisation agricole (valeur des échanges de semences et plants par les paysans, entre communautés... ; rôle de la propriété collective traditionnelle : conservation des variétés précises adaptées au fil du temps à un territoire, circulation de petites quantités de graines ou de plants pour évoluer dans un nouveau milieu et donner naissance à une diversité plus grande) ; - Une campagne de pétition par cartes postales. L'objet principal de l'association Agir Pour l'Environnement tient dans des actions thématiques pour mobiliser les citoyens de façon à faire pression sur les pouvoirs publics et/ou les acteurs économiques afin de leur démontrer la volonté collective de voir les règlementations ou les pratiques évoluer. L'objectif de la campagne "La biodiversité, ça se cultive aussi !" est l'obtention de la reconnaissance des droits collectifs des agriculteurs d'user de leurs semences. Les différentes demandes des 23 acteurs de la campagne concernent le droit de ressemer et d'échanger les semences produites à la ferme, la protection des savoirs traditionnels...
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Bio-portrait : Comprendre et agir : la devise des Gascuel
Eliane ANGLARET, AuteurPortrait d'un couple, Chantal et Jean-Sébastien Gascuel (à Gerzat, en Auvergne, près de Clermont-Ferrand), qui s'investit dans des démarches citoyennes depuis de nombreuses années. Cet article retrace leur parcours agricole et leur conversion en agriculture biologique.
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Bio portrait : Michel Gasperin, "passeur" d'alternatives
Portrait de Michel Gasperin (enseignant chercheur à l'ENITA de Clermont-Ferrand) oeuvrant à faire évoluer les méthodes d'expertise de l'agrobiologie. La cristallisation sensible met en évidence de précieuses indications sur la qualité du produit et son mode de production.
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O.G.M., mensonges et propagande
Ce dossier présente treize articles de vulgarisation rédigés aussi bien par des universitaires, des agronomes, des militants d'associations et des agriculteurs. Il montre clairement et de façon rationnelle comment les O.G.M. sont le fleuron d'une idéologie scientiste. Ce "développementalisme " agricole qui prône le réductionnisme scientifique, la domination de la nature, les investissements lourds en moyen de production, la monoculture est pourtant une impasse. Les articles sont très divers. Les premiers dénoncent l'absence de débats et de concertations avec la société civile, la propagande mensongère des firmes semencières face aux risques ainsi que les lourdes peines prononcées à l'encontre des "faucheurs volontaires". A partir d'exemples, les articles suivants analysent à l'échelle du globe les conséquences de la mise en culture des O.G.M. : En France, l'accent est porté sur l'incompatibilité entre O.G.M. et agriculture biologique. En Europe de l'Est, la politique européenne et les pressions des multinationales ont créé une contamination importante qui met en danger les systèmes agraires paysans. Dans les pays du Tiers-Monde, la collaboration entre firmes et l'Agence des Etats-Unis pour le Développement International prétexte de résoudre les problèmes de faim.