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Auteur Juliette TALPIN |
Documents disponibles écrits par cet auteur (15)


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Le Baromètre 2016 des énergies renouvelables électriques en France
Julien COURTEL, Auteur ; Aude RICHARD, Auteur ; Juliette TALPIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (146 Rue de l'Université, 75 007, FRANCE) : OBSERV'ER | 2016Cette septième édition du Baromètre des filières renouvelables électriques en France réunit un ensemble d'indicateurs énergétiques, socioéconomiques et industriels qui, regroupés et analysés, présentent une photographie détaillée de tous les secteurs. Elle présente les énergies renouvelables électriques les plus développées, comme le photovoltaïque, l'éolien, l'hydraulique, la biomasse solide, le biogaz et l'incinération de déchets, mais également les secteurs en devenir comme la géothermie, les énergies marines et le solaire thermodynamique. Chaque filière traitée est présentée sous la forme d'une fiche synthétique. Une attention toute particulière a été portée à la dimension territoriale en produisant, chaque fois que cela était possible, un détail régional de l'état des filières suivies. Au sommaire : - Les filières renouvelables : - Éolien ; - Photovoltaïque ; - Hydraulique ; - Biomasse solide ; - Biogaz ; - Déchets urbains renouvelables ; - Géothermie ; - Énergies marines renouvelables ; - Solaire thermodynamique ; - Panorama régional des filières renouvelables électriques en France ; - Les régions à la loupe.
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Le biogaz en plein essor
Juliette TALPIN, AuteurLa région Centre connaît un essor en matière de biogaz agricole. En 2009, elle arrivait en tête lors de l'appel à projet "méthanisation" du Plan de performance énergétique, avec quatorze dossiers retenus. Les projets mobilisent en moyenne 18 600 t de matières organiques, principalement des effluents d'élevage, des déchets agroalimentaires, des sous-produits agricoles et des cultures (le plus souvent des cultures dérobées). Le coût de l'investissement varie en général entre 5 000 et 6 000 /kWe installé, selon la puissance. L'unité de méthanisation de Renay (Loir-et-Cher) se situe dans cette fourchette de prix. Les 5 700 t de substrats organiques sont fournis par des éleveurs voisins, le lycée agricole de Vendôme, un récupérateur de graisses animales, une coopérative (issues de céréales) et une entreprise d'engrais organique (paille).
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Centre : Une coopérative dresse son bilan carbone
Juliette TALPIN, AuteurLa coopérative de Boisseaux, dans la région Centre, a fait appel à une spécialiste du groupe coopératif de Nouricia pour évaluer son bilan carbone, en chiffrant précisément ses émissions de dioxyde de carbone, de méthane et de protoxyde d'azote. La fertilisation des agriculteurs génère le plus d'émissions : plus de 80 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent de l'utilisation d'engrais. Ces émissions de CO2 sont liées à la fabrication des engrais pour 33 % du total et aux dégagements de protoxyde d'azote après épandage pour 43 % du total. Plusieurs solutions sont envisagées par la coopérative pour limiter ce bilan : cultiver plus de légumineuses et développer les plantes pièges à nitrates, récupérer les digestats de méthanisation, réduire la part du transport.
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Centre : Un plan pour le bio
Juliette TALPIN, AuteurSuite aux mesures nationales concernant le développement de l'agriculture biologique en France, la région Centre, qui compte seulement 0,9 % de surfaces cultivées en bio, lance son programme de développement régional. Celui-ci, basé sur la période 2009-2013 est essentiel pour tenter d'atteindre les 6 % de surface en bio d'ici 2012, objectif énoncé par le plan Barnier. Ce programme de développement de l'AB régional, lancé par la DRAAF et cofinancé par le Conseil régional, cible notamment l'aide à la conversion, avec un plafond de l'aide revu à la hausse (20 000 au lieu de 7 600 ), et la structuration des filières. D'autres mesures concernent la formation, l'expérimentation, la restauration collective et les circuits courts. Ce plan pour le bio sera en grande partie financé par le Conseil régional du Centre.
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Collectivités : Des actions en faveur de la bio
Juliette TALPIN, AuteurCet article présente différentes initiatives de collectivités locales de la Région Centre en faveur de l'agriculture biologique. Ces initiatives peuvent prendre différentes formes : acquisition de foncier pour installer des maraîchers bio, reconquête d'anciennes terres maraîchères, soutien financier à la conversion, au conseil technique ou à la structuration de la filière et introduction de produits bio dans les établissements de restauration collective gérés par les collectivités. Elles concernent différentes échelles de territoire : des communes, des communautés d'agglomération, des pays ou encore le Conseil régional, et sont souvent le fruit d'une concertation des acteurs territoriaux.
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Coup de froid sur les tarifs du photovoltaïque
Nicolas LEVILLAIN, Auteur ; Juliette TALPIN, AuteurL'arrêté du 12 janvier 2010 fixe de nouvelles conditions tarifaires pour la vente d'électricité solaire à EDF. La diminution des prix de vente entre 17% et 30% par rapport aux tarifs précédents impacte fortement les projets d'installation de panneaux de nombreux agriculteurs. Le tarif varie en fonction de l'intégration ou non des panneaux dans le bâti, de l'âge et du type de bâtiment, de la puissance du projet et de l'ensoleillement. Le caractère rétroactif de l'arrêté pose certaines questions en matière juridique et nécessite une circulaire afin de préciser les modalités tarifaires des projets déposés entre le 1er novembre 2009 et le 13 janvier 2010. En outre, la faible différence entre le tarif prévu pour les panneaux installés au sol rend le coût de l'installation de centrales photovoltaïques compétitif par rapport aux projets de bâtiments neufs. D'où une menace qui pèse sur les terrains agricoles.
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Economies d'énergie sur l'exploitation agricole
De multiples raisons, d'ordre économique, climatique ou réglementaire, poussent les agriculteurs à s'engager vers davantage de performance énergétique. Les consommations d'énergies directes (fioul, gaz, électricité...) et indirectes (intrants, aliments, matériels...) constituent une part importante du coût de production en agriculture. Dans un objectif de maîtrise des charges, l'exploitant a donc intérêt à modifier son équipement ou sa méthode de travail. Cette démarche lui permettra à moyen et long termes d'assurer la pérennité de son exploitation. Mais comment s'y prendre ? L'objectif de ce livre est de rassembler, dans un seul ouvrage, l'ensemble des données disponibles sur le sujet. Pour chaque production, sont décrites les caractéristiques des consommations, ainsi que les actions pratiques de réduction. De nombreux exemples et témoignages illustrent le propos.
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Centre : Mieux intégrer la bio
Juliette TALPIN, AuteurLa région Centre vient d'organiser sa première conférence régionale sur l'agriculture biologique, déclinaison régionale du plan national du ministère de l'Agriculture visant à tripler les surfaces en bio. Elle a mis en évidence la nécessité d'intégrer d'avantage ce mode de production aux structures conventionnelles. Ceci doit toucher aussi bien la production, que la formation, l'expérimentation, le développement et la structuration des filières, thèmes sur lesquels des groupes doivent travailler pour élaborer un plan d'action. Il faut pour ceci s'appuyer sur les passerelles existantes localement et qui sont évoquées dans l'article, à savoir la Ferme du Lycée Agricole de Lamotte-Beuvron en bio depuis 11 ans, la Station de Recherche Fruitière de la Marinière et la Ferme Expérimentale des Bordes qui ont des activités parallèles en bio et en conventionnel. La Chambre d'Agriculture et le Gabor se sont rapprochés pour encourager les conversions.
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Centre : Du photovoltaïque sur le toit de la chambre
Juliette TALPIN, AuteurLa Chambre d'agriculture du Cher est une pionnière du photovoltaïque à la ferme. Son siège de Saint-Doulchard, près de Bourges, produit de l'électricité grâce aux 260 m² de panneaux photovoltaïques intégrés à la toiture. L'installation, qui a coûté 196 000 (dont 48 000 de subventions), génerera 31 200 kWh par an, soit une recette annuelle d'environ 18 000 à 20 000 . Le site servira de référence aux agriculteurs locaux. La Chambre d'agriculture accompagne depuis deux ans les agriculteurs intéressés (emploi d'un conseiller à plein temps, élaboration d'un cahier des charges strict afin de sélectionner les installateurs...).
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Centre : Manque de viande bio
En quelques mois, dans la région Centre, la demande en viande biologique a été multipliée par deux. Du coup les abatteurs font des appels insistants aux coopératives pour obtenir davantage d'animaux que ce soient des bovins, des agneaux ou des porcs. Mais selon Jean-Francois Vincent, responsable de la commission élevage Bio Centre, pour que les éleveurs s'engagent dans un surcroît de production, il leur faut des garanties financières.
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Centre : Des prairies multiespèces pour limiter les charges
L'un des objectifs de la visite de la ferme expérimentale des Bordes, en mai dernier, était de faire passer un message, à "la quarantaine d'éleveurs venus visiter la partie biologique du domaine", public constitué majoritairement d'agriculteurs conventionnels. Ceci afin de les encourager à semer dans leurs prairies plus de légumineuses, en les associant via des mélanges graminées-légumineuses, pour favoriser l'autonomie et la régularité. En production biologique, les prairies multiespèces sont impératives pour pallier l'absence de fertilisation minérale. Ainsi, sur les 50 ha de la partie bio de la ferme, entre 11 et 13 tonnes de matière sèche par hectare et par an ont été récoltées pour les douze associations ou prairies multiespèces testées. Le mélange ayant le meilleur rendement est constitué de dactyle, fétuque élevée, ray-grass anglais, trèfle violet et luzerne.
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Centre : A la recherche de producteurs bio
"Les paniers du Val de Loire" connaissent un succès grandissant. L'association assure la livraison de fruits et légumes biologiques auprès de familles d'Orléans et de Paris et envisage de composer jusqu'à 3 000 paniers par semaine. Elle a par ailleurs des projets de développement comme approvisionner la restauration collective, créer des ateliers de transformation, fournir la plate-forme parisienne du réseau Biocoop. L'association commercialise la production de dix-huit fermes familiales, de cinq Jardins de Cocagne, d'un Esat et d'un lycée horticole et souhaite installer de nouveaux maraîchers biologiques.
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Miscanthus : un itinéraire à adapter
Les références techniques sur cette culture énergétique sont encore rares en France (L'essentiel des informations disponibles provient du Royaume-Uni et d'Allemagne où les conditions pédoclimatiques sont différentes). Le nouveau réseau expérimental Regix va apporter des précisions : 31 microparcelles et l'équivalent de 14 ha de grandes parcelles de miscanthus sont étudiés aux côtés d'autres cultures énergétiques et ressources forestières. Les questions soulevées par le réseau, et reprises dans l'article, portent sur les besoins en eau, le désherbage au moment de l'implantation, mais aussi sur les ravageurs ainsi que sur les conditions de récolte et de conservation et donc sur le réel potentiel de production de la culture dans les différentes régions françaises.
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Développement des biocarburants, quels changements sur les matières premières ?
Réflexion sur l'écoulement et la valorisation des surplus de coproduits liés à la fabrication de biocarburants : tourteaux pour les HVP et drêches pour le bioéthanol et le diester issus de la fermentation du blé, du maïs ou de la betterave.
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Presse à huile : Des tourteaux fermiers pour nourrir les porcs
L'expérience de deux éleveurs/engraisseurs de porcs montre que le taux de matières grasses des coproduits de pressage est déterminant pour leur taux d'incorporation, tant au niveau du régime alimentaire que des possibilités techniques de distribution.