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Auteur Natacha SAUTEREAU |
Documents disponibles écrits par cet auteur (9)


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Affichage environnemental : rapport dexpérimentation Enjeux autour du dispositif daffichage environnemental, et impacts pour léco-conception des produits alimentaires (Planet-score)
Sabine BONNOT, Auteur ; Natacha SAUTEREAU, Auteur ; Céline GENTIL-SERGENT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2021En application de la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à léconomie circulaire, une expérimentation de 18 mois a été engagée par le Gouvernement pour définir un affichage environnemental destiné aux produits alimentaires. Lobjectif étant daider le consommateur à aller vers une alimentation plus vertueuse pour la santé des hommes et de la planète, et ce, de la fourche à la fourchette. Un appel à projets a été lancé en septembre 2020 pour concevoir cet affichage et plusieurs propositions de score environnemental ont été soumises, dont le Planet-score proposé par lITAB et ses partenaires, Sayari et Very Good Future. Cette proposition répond au cahier des charges de lappel à projets, ainsi quaux recommandations du Conseil Scientifique de lexpérimentation : il fallait proposer une méthode permettant à la fois une différenciation entre les catégories de produits (exemple : viande versus pomme) et en intra catégorie (différents types de pommes, produites selon différents modes de production), basée sur un « socle de base » ACV. La proposition Planet-score va encore plus loin en fournissant des indicateurs supplémentaires pour combler les lacunes de lACV : cet affichage prend en compte limpact du produit sur le climat et sur la biodiversité, limpact des pesticides utilisés sur la santé, et des pratiques délevage sur le bien-être animal. Ce rapport effectue une synthèse des réflexions et des expérimentations liées au Planet-score. Pour cela, il commence par présenter les lacunes des systèmes dévaluation actuels. Il revient ensuite sur la méthodologie de calcul des scores environnementaux utilisée pour le Planet-score, ainsi que sur la méthode dagrégation des scores. Il détaille également les résultats obtenus (impact du Planet-score sur les intentions dachats, confiance et légitimité ), avant dévoquer les perspectives pour peaufiner cet affichage environnemental.
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Compilation bibliographique de références technico-économiques en AB en France : Réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase dABioDoc
Natacha SAUTEREAU, Auteur ; Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2018LITAB, en lien avec tous ses partenaires, contribue à valoriser les références concernant lagriculture biologique, quelles soient techniques, environnementales, sociales ou économiques. A la demande du ministère de lAgriculture et en vue didentifier les travaux produits par les différents acteurs de la recherche et du développement, producteurs de références technico-économiques en agriculture biologique, lITAB a sollicité ABioDoc pour une extraction de sa base de données documentaire spécialisée en AB, la Biobase (http://abiodoc.docressources.fr/), sur cette thématique. Pour rappel, ABioDoc est le Centre national de ressources en agriculture biologique, service de VetAgro Sup et missionné par le Ministère de lAgriculture. En se focalisant sur les dix dernières années (2008-2017), cette requête basée sur 16 mots-clés (marge brute, coût de production, excédent brut dexploitation, référence technico-économique, durabilité économique ) a conduit à lobtention de plusieurs centaines de notices bibliographiques. Ces dernières ont été regroupées dans cette compilation et catégorisées par systèmes de production (bovins lait, porcins, maraîchage ).
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Quantifier et chiffrer économiquement les externalités de l'agriculture biologique ?
L'agriculture, de façon concomitante à la production, génère des coûts et des effets non marchands, représentant des inconvénients ou des atouts pour la société : on parle d'externalités négatives (coûts sociaux) et d'externalités positives (bénéfices ou aménités). La « rémunération de ces aménités » peut servir de base à un soutien public. Ainsi, le Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt a commandé une étude auprès de l'Itab afin d'évaluer les externalités de l'agriculture biologique (quantification et chiffrage économique). Cette étude, réalisée avec l'appui scientifique de l'Inra, a consisté en un état des lieux des connaissances. Les externalités de l'AB ont été analysées au regard des externalités de l'agriculture non bio. Dans une première partie, ce rapport pose le contexte de l'étude : - présentation des concepts d'externalités, d'aménités, de services ; - caractérisations des systèmes en AB et des consommations d'intrants absentes de ce mode de production. Dans une seconde partie, les choix méthodologiques sont exposés. Les parties suivantes présentent les quantifications et chiffrages économiques pour les externalités liées : - à l'environnement (sols, foncier, eau, air, énergie fossile, biodiversité et services écosystémiques, enjeux environnementaux) ; - à la santé (moindres impacts négatifs liés à la non-utilisation de divers intrants, bénéfices nutritionnels et régimes alimentaires) ; - aux performances sociales et socio-économiques (prix et accessibilité des produits bio, lien social, travail, emploi et métier, bien-être animal, externalités transversales). Enfin, les résultats sont présentés à travers un tableau récapitulatif, une discussion, et une conclusion générale. Ils concluent à : - de moindres externalités négatives en AB (pollution des ressources en eau, biodiversité, santé...) ; - des surcroîts d'externalités positives en AB, qui restent toutefois difficiles à quantifier (environnement, consommation alimentaire et santé, bénéfices sociaux et socio-économiques...) ; - des différentiels d'externalités en défaveur de l'AB à resituer dans des bilans plus globaux (rendements plus faibles...).
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Quantifier et chiffrer économiquement les externalités de l'agriculture biologique ? Synthèse
Natacha SAUTEREAU, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Isabelle SAVINI, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2016Cette synthèse présente les principales conclusions d'une étude commandée par le Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt à l'Itab. Elle concerne l'analyse des externalités, positives et négatives, en lien avec l'agriculture biologique, en vue d'envisager une rémunération de ses externalités positives, ou aménités, comme base à un soutien public. Cette étude, réalisée avec l'appui scientifique de l'Inra, a consisté en un état des lieux des connaissances, à travers des publications. Les résultats concluent à : - de moindres externalités négatives en AB par rapport à l'agriculture conventionnelle (pollution des ressources en eau, biodiversité, santé humaine...) ; - des surcroîts d'externalités positives en AB, qui restent toutefois difficiles à quantifier (environnement, consommation alimentaire et santé, bénéfices sociaux et socio-économiques...) ; - des différentiels d'externalités en défaveur de l'AB à resituer dans des bilans plus globaux (rendements plus faibles...).
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Exposition universelle de Milan : L'agriculture biologique définit ses priorités
Charlotte GLACHANT, Auteur ; Natacha SAUTEREAU, AuteurLors de l'exposition universelle de 2015, organisée à Milan, un cycle de séminaires s'est déroulé avec pour thème « Nourrir la planète, énergie pour la vie ». C'est l'agriculture biologique qui a ouvert ce cycle, les 28 et 29 mai, avec une conférence sur la production, la recherche et l'innovation en AB. Cinq ateliers ont permis aux participants d'échanger sur les priorités de la filière : semences, végétal, animal, transformation des produits, et moyens pour faciliter les échanges de savoirs et de connaissances.
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Agriculture durable : Pour une arboriculture fruitière plus durable
Natacha SAUTEREAU, Auteur ; Servane PENVERN, Auteur ; Morgane PETITGENET, Auteur ; ET AL., AuteurParmi les différentes formes d'agriculture actuelles, l'agriculture biologique (AB) fait figure de prototype d'agriculture écologique éligible pour promouvoir de nouveaux systèmes plus durables en arboriculture fruitière et pour ses atouts commerciaux. Une réflexion est menée sur la durabilité de l'AB en arboriculture fruitière qui s'appuie sur les résultats de plusieurs études, enquêtes et expérimentations menées ces cinq dernières années par l'unité de recherche Inra-SAD dans des exploitations productrices de fruits et des parcelles expérimentales du sud de la France. L'arboriculture fruitière est en effet confrontée à une double nécessité : réduire ses intrants et faire valoir les qualités nutritionnelles et gustatives de ses produits, tout en garantissant volume et viabilité économique. L'article revient sur les pratiques phytosanitaires dans l'évaluation environnementale des systèmes arboricoles et sur une analyse des stratégies de protection phytosanitaire mises en uvre en AB et en agriculture conventionnelle (AC). En outre, l'article évoque les écarts de performance agronomiques de l'AB (rendements et calibres plus faibles qu'en vergers conventionnels) soulignant toutefois la qualité supérieure des fruits. Il traite les points tels que filières et revenus, travail et autonomie (différenciation en AB des autres modes de production par l'utilisation des circuits de commercialisation plus diversifiés et plus courts, par une plus grande autonomie, par la création d'emplois).
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Concilier des performances pour une agriculture durable : L'agriculture biologique comme prototype
Natacha SAUTEREAU, Auteur ; Servane PENVERN, Auteur ; Morgane PETITGENET, Auteur ; ET AL., AuteurLe document, à travers la présentation de résultats de recherches menées par l'INRA en arboriculture, montre les spécificités de l'AB : l'intérêt au niveau environnemental (pollution, biodiversité), les rendements moindres mais une qualité optimisée des produits, des filières de commercialisation plus diversifiées, une meilleure autonomie des systèmes, des revenus intéressants, le côté gratifiant de cette agriculture pour l'exploitant, la plus value au niveau emploi ou encore le besoin en variétés adaptées à l'AB. Pour les auteurs, leurs résultats confirment bien le potentiel de l'AB en matière d'agriculture durable. Mais ils soulignent certaines tensions, par exemple entre quantité et qualité ou efficacité et écologie. Les auteurs soulignent aussi qu'il est alors impératif de développer une approche globale des systèmes, qui est la seule à permettre d'évaluer la globalité du potentiel de l'AB. Cela amène à de nouvelles questions de recherche : est-ce possible d'intensifier la bio ? Comment favoriser la durabilité d'un verger ? Ou encore la nécessité de mettre en évidence les critères pertinents pour mesurer cette même durabilité.
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Faisabilité de la production biologique du raisin de table : Les verrous phytosanitaires mis à jour ?
Depuis 1997, au domaine expérimental La Tapy (Vaucluse), une parcelle de raisin de table est conduite selon les principes de l'agriculture biologique, afin d'étudier la faisabilité et les éventuels verrous techniques de ce mode de culture et ce, en comparaison d'une autre parcelle conduite en agriculture raisonnée. Cet article présente la synthèse des résultats obtenus. Il apparaît que la lutte contre le mildiou et les vers de la grappe a été efficace pour les deux modes de conduite. De même, la population des cicadelles vertes a pu être maîtrisée en bio avec l'appui des auxiliaires. Enfin, les parcelles bio et raisonnée n'ont pas eu de problèmes de botrytis. Par contre, contre l'oïdium, l'utilisation unique du soufre, avec 4 à 5 interventions par an dans la parcelle biologique, n'a pas toujours permis un maintien de protection suffisant et efficace.
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Evaluation des itinéraires techniques en viticulture biologique
Malgré le respect d'un cahier des charges commun, les pratiques phytosanitaires des vignerons sont très variables. Les résultats obtenus, tant quantitatifs que qualitatifs, le sont également. Pour mieux connaître les pratiques phytosanitaires et leurs résultats, un réseau de parcelles a été mis en place dans la région Provence Alpes Côte d'Azur entre 2000 et 2002. L'étude a été menée sur 28 parcelles de 14 domaines viticoles biologiques, avec des contrôles de terrain rigoureux (4 contrôles par saison, portant sur les maladies fongiques, les ravageurs, la conduite de la parcelle ) et la collecte des pratiques des viticulteurs. Les résultats de cette étude sont présentés dans cet article.