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Auteur Mélanie BLONDIAUX |
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Dossier : Ecolocompétitivité : Un nouvel équilibre à atteindre
Le sort de la planète est aujourd'hui entre les mains des agriculteurs. Pour Michel Griffon, chercheur, directeur adjoint à l'Agence nationale de la recherche, l'agriculture doit rapidement effectuer une "révolution doublement verte". Face à la pression sociétale, pour répondre aux contraintes du futur, elle doit produire au moins autant tout en respectant l'environnement. L'agriculture écologiquement intensive sera viable, dans une économie mondialisée, si les "services environnementaux" rendus sont financièrement soutenus à l'échelle internationale. D'après Philippe Viaux, ingénieur recherche à Arvalis-Institut du végétal, la pratique d'une agro-écologie ou agriculture intégrée propose un système d'exploitation cohérent, résistant aux différentes pressions auxquelles il est soumis. Le dossier "Les enjeux de l'écolocompétitivité" étudie quatre thèmes : réduire ses engrais et phyto ; équilibrer ses sols ; économiser et produire de l'énergie ; produire dans un paysage. Il prend appui sur des exemples, des expériences, des avis d'experts pour faire le point des pratiques actuelles existantes et des perspectives d'avenir durables.
Dossier : Ecolocompétitivité : Un nouvel équilibre à atteindre : Produire dans un paysage
Extrait du dossier complet sur l'écolocompétitivité. Au fil des réformes politiques de la PAC, face à une pression sociétale grandissante, l'agriculteur, moteur de changement, a dû rendre des comptes sur ses pratiques et les corriger, dans l'objectif de limiter son impact sur l'environnement, de gérer durablement les ressources naturelles et de préserver la biodiversité, l'objectif étant de "produire mieux". Certains ont aménagé leur parcellaire, planté des haies, installé des bandes enherbées pour favoriser la biodiversité utile et préserver les auxiliaires des cultures. L'environnement est un facteur incontournable de durabilité. L'aménagement paysager devient un moyen de lutte contre les ravageurs, d'autant plus efficace que la réflexion, les démarches et les actions se font de façon collective, à l'échelle d'un territoire. L'appui de compétences techniques extérieures au monde agricole en terme de paysage, d'écologie apporte plus de cohérence et de crédibilité avec les financeurs potentiels. Les projets sont en général coûteux, ils doivent s'adapter au mieux aux mesures agro-environnementales existantes pour permettre l'obtention d'aides (ex programme européen du FEADER ou Fonds européen de développement rural). En faisant évoluer leurs pratiques, les agriculteurs ont l'opportunité de construire avec la société un nouveau pacte.
Gestion du risque sanitaire sur noyer : Xanthomonas ne passera pas !
Maurice Villa, arboriculteur dans l'Aude, s'est lancé dans la production de noix voici cinq ans. Afin de limiter les traitements (à base de cuivre), il a imaginé une application informatique pour évaluer le risque Xanthomonas sur ses parcelles de noyers, couplée à une station météo.
Lobbying : Faire entendre sa voix à Bruxelles ; Michael Mann : "Le bilan de santé n'est pas une réforme !" ; Evolutions de la PAC : Les eurocrates à côté de la plaque ? ; Jean-Christophe Bureau : "Un accord à l'OMC : pour le meilleur et pour le pir
Comprises dans un dossier global consacré à la politique agricole commune, ces pages apportent des éléments sur le fonctionnement des institutions (importance du lobby à Bruxelles, rôle des parlementaires...) et présentent le bilan de santé de la PAC et une réflexion sur l'OMC et ses conséquences sur l'évolution de la PAC. Les distorsions de concurrence entre les filières agricoles des Etats, créées par la PAC, sont ensuite abordées, ainsi que le désengagement progressif des mesures de stabilisation des prix, impliquant des adaptations (contractualisation, épargne, assurance...).
Lutte contre les maladies : Isothérapie : L'homéopathie par les plantes
Daniel Gheysens se passionne pour l'homéopathie. Quand son technicien lui a présenté l'isothérapie, c'est-à-dire l'inoculation de souches de maladies diluées à l'infini à ses cultures, en remplacement de traitements phytosanitaires classiques, il n'a pas hésité. Pour l'instant, Daniel Gheysens pratique l'isothérapie sur blé. Mais la technique est ouverte à toutes les cultures. "Elle fonctionne particulièrement bien sur colza. En cultures légumières, la technique trouve tout son intérêt étant donné le manque de solutions chimiques."
Energie : Une facture réduite de 2 640 euros par an
Xavier Delommez, agriculteur à Vicq (Nord), cultive du colza énergétique qu'il triture : l'huile est filtrée et utilisée pour faire rouler les engins agricoles, les tourteaux partent dans la chaudière de la maison pour le chauffage. Au final : il économise 2 640 euros par an.
Mélange AOC : Pour sécuriser rendement et qualité
Sur demande d'un meunier, et dans le cadre de l'association Graines de Pain, cinq agriculteurs picards se sont lancés dans la culture du blé en association variétale (par exemple, mélange AOC : Apache, Orvantis, Caphorn). Ces agriculteurs conventionnels ont constaté que la culture en association variétale permet d'accroître la biodiversité sur une parcelle et de maîtriser la progression des maladies en jouant sur les résistances.