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Auteur Costie PRUILH |
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Dossier : Rendez vos vaches super résistantes
Costie PRUILH, Auteur ; Emeline BIGNON, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier explique comment renforcer limmunité des bovins, et plus particulièrement des bovins lait. Bien quécrit dans un contexte conventionnel, il aborde des notions sur la santé animale, ainsi que des éléments techniques applicables à lagriculture biologique. Il aide tout dabord à comprendre ce quest le système immunitaire et comment le favoriser. Il sappuie pour cela sur les propos de Gilles Foucras, docteur en immunologie à lÉcole Nationale Vétérinaire de Toulouse. Six articles abordent ensuite différents leviers essentiels à maîtriser afin que les vaches soient en bonne santé et quelles puissent mieux se défendre face aux agents infectieux : identifier et limiter les différentes sources de stress, savoir gérer ses vaches taries, maîtriser les déficits énergétiques, apporter des minéraux et des vitamines via lalimentation, sélectionner ses animaux pour favoriser leur résistance, et enfin connaître les bénéfices de certains vaccins (vaccin contre les diarrhées néonatales, les maladies respiratoires des génisses et les mammites). Ce dossier est clôturé par le témoignage du GAEC des Minières, situé dans le Morbihan, où deux associés élèvent des vaches, très hautes productrices, en conventionnel. Ils expliquent pourquoi lalimentation est leur principal levier de prévention des problèmes de santé.
Dossier : Retour d'expériences sur le méteil
Costie PRUILH, Auteur ; Franck MECHEKOUR, AuteurBien quécrit dans un contexte conventionnel, ce dossier apporte des informations intéressantes pour l'AB sur les méteils. Il aborde le choix du mélange (un focus est réalisé sur les espèces adaptées aux conditions pédoclimatiques de lAin et de la Normandie) et litinéraire cultural en sattardant sur les points clés : les dates de semis, les densités, les dates de fauche et le temps de séchage au sol. Ce dossier fournit également quatre témoignages dagriculteurs, dont lun est en AB. Il sagit de Benoît Moreel, éleveur laitier installé dans le Nord sur 75 hectares avec une référence de 400 000 L de lait. Pour augmenter lautonomie de son exploitation, il a intégré des méteils dans sa rotation, quil récolte en grains. Il a opté pour deux types de mélanges : un à base davoine et de féverole, et un autre à base de triticale et de pois fourrager. Le mélange avoine-féverole est incorporé à hauteur de 4 à 5 kg/VL/J dans la ration hivernale. Les rendements des deux méteils sont très variables puisquils oscillent entre 30 et 60 quintaux par hectare.
Dossier : S'adapter au dérèglement climatique
Costie PRUILH, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, AuteurLe changement climatique semble bel et bien en marche. Dans ce contexte, les acteurs du monde agricole sont à la recherche d'informations et de solutions. Deux projets, présentés dans ce dossier, ont tenté de simuler les évolutions de plusieurs indicateurs climatiques (températures, pluviométrie, ETP) et agronomiques (rendements...) dans des futurs plus ou moins lointains : Climalait, piloté par l'Institut de lÉlevage, et AP3C, porté par le Sidam. Le premier a travaillé sur les systèmes laitiers de 29 petites zones agricoles de toute la France alors que le second s'est concentré sur le Massif Central. Les principaux résultats des projections réalisées sont présentés. Sur le terrain, les éleveurs se mobilisent déjà pour adapter leurs systèmes. Dans ce dossier, certains éleveurs de vaches laitières partagent leurs pratiques qui consistent essentiellement à augmenter et/ou à diversifier leurs surfaces fourragères. A l'Inra de Lusignan, dans la Vienne, les expérimentations mises en place visent à sécuriser un système très pâturant, par exemple par l'implantation de prairies multi-espèces avec de la chicorée, la mise en place de cultures fourragères annuelles, la réalisation de stocks sur pied, ou encore la plantation d'arbres fourragers.
Ils font élever leurs veaux par des nourrices
Costie PRUILH, AuteurTrois éleveurs laitiers sont interviewés sur leur manière de gérer lallaitement des veaux avec des vaches nourrices. Deux de ces éleveurs sont en bio : Thierry Couétil, éleveur dans la Manche, et Jean-François Conan, basé dans le Finistère. Le troisième, Marc Ben (installé dans le Loiret), est en conventionnel. Tous trois répondent aux questions suivantes : Est-ce que certains veaux sont élevés par leur mère ? Quelles vaches sont choisies pour faire des nourrices ? Combien de veaux par vache ? Est-ce que les nourrices sont traites ? Comment faire adopter les veaux aux nourrices ? Comment gérer le pâturage ? Comment se passe le sevrage ? Leurs réponses permettent de se rendre compte de la diversité des pratiques qui se cachent derrière lexpression « vache nourrice ». Dans tous les cas, le bilan économique est difficile à évaluer. Dune part, la quantité de lait vendu est moindre, mais dautre part, la quantité de travail est plus faible, les problèmes de santé diminuent, la croissance des veaux est meilleure, et des investissements peuvent être évités (ex : pas de nouveau bâtiment pour les veaux). Les vaches nourrices sont par contre à éviter si des cas de para-tuberculose ont été détectés dans le troupeau.
Lactalis soutient toujours lessor du bio
Costie PRUILH, AuteurEn 2019, un accord entre Lactalis et des organisations de producteurs (OP) bio a été conclu. Le prix du litre de lait payé au producteur sera supérieur de 5 / 1000 L à celui de 2018, soit 473 / 1000 L pour le prix de base moyen à lOP bio Seine et Loire. Lactalis et lOP invitent les distributeurs à prendre en compte cette évolution dans les tarifs des produits MDD et des premiers prix. Par ailleurs, les OP travaillent sur des objectifs damélioration continue des exploitations, à savoir : lalimentation du troupeau, le pâturage, le bien-être animal et la préservation de la biodiversité. Gérard Maréchal, directeur technique approvisionnement lait chez Lactalis, insiste sur le fait que l'entreprise aide les producteurs, notamment à la phase de conversion (la prime est dailleurs passée de 30 à 40 / 1000 L). La collecte bio de Lactalis continue de progresser, en passant de 167 millions de litres en 2018 à 180 millions de litre attendus en 2019. Lactalis compte bien continuer sur cette lancée.
Le maïs population commence à faire son trou
Costie PRUILH, AuteurDepuis 2016, lAddear (Association Départementale pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural) du Rhône a noté un engouement particulier des éleveurs pour le maïs population, principalement en bio. Cette méthode de sélection massale permet aux éleveurs dobtenir une population adaptée à leur exploitation et elle est économique. Selon le BTPL (Bureau Technique Promotion Laitière), léconomie atteindrait 65 /ha en conventionnel et 118 /ha en bio. Les producteurs qui ont fait ce choix notent certaines contraintes par rapport à lorganisation que cela engendre et du temps de travail. En comparaison avec le maïs hybride, les essais réalisés par les éleveurs montrent que le rendement et la valeur UFL restent de même ordre, mais que la valeur alimentaire est différente, moins riche en amidon et plus riche en sucre. Le rapport tige-feuille / épi est plus élevé chez les populations, elles contiennent plus deau et de cellulose. Cela implique de réaliser un ensilage avec un taux de matière sèche plus faible (28-30%) pour garder une bonne digestibilité. Des groupes déleveurs travaillent aussi les itinéraires techniques avec la réalisation de tests de germination et une densité de semis moins élevée afin de ne pas pénaliser la fécondation, les maïs populations ayant tendance à faire plus de végétation.
Un réseau d'éleveurs qui grandit
Costie PRUILH, Auteur« Invitation à la ferme » est une marque de produits laitiers (yaourts, desserts et fromages) derrière laquelle trente fermes biologiques sont regroupées sous forme de réseau. Créée en 2014 par cinq éleveurs, Invitation à la ferme sest fortement développée et a accueilli dix nouvelles fermes en 2018. Elle devrait être rejointe en 2019 par des élevages de chèvres et de brebis. Cette marque, dont les produits sont vendus dans plus de 800 points de vente, appartient à 100 % aux éleveurs adhérents. Chaque producteur effectue sa propre transformation, le lait nest donc ni homogénéisé ni standardisé. La mutualisation des moyens (création de recettes, de la marque, du packaging et du site internet), ainsi que le groupement des achats de matières premières et demballages (qui permet déconomiser 20 % par rapport à des achats individuels) permettent un développement rapide des ateliers de transformation. Thierry Loiseau, éleveur laitier en Vendée, est rentré dans le réseau en novembre 2017. Un an plus tard, il transformait déjà près de 75 000 L pour une rémunération de 530/1000 L (et il lestime à 550 en 2019). Tous les membres du réseau sengagent à proposer le même tarif à leurs clients, quelle que soit leur taille. Dans un encadré, Corinne Charote, responsable commerciale de la marque, explique en quoi le cahier des charges de la marque va au-delà de la réglementation européenne bio.
Réussir Bio : Les 50 personnalités qui font le bio
Anne-Sophie LE BRAS, Auteur ; Nicole OUVRARD, Auteur ; Costie PRUILH, Auteur ; ET AL., AuteurPour toutes les filières, à tous les maillons de la chaîne, le bio est une source de performance pour les années à venir. C'est pourquoi les rédactions de la revue Réussir ont développé ce nouveau support d'information. Dans ce premier numéro, les femmes et les hommes qui font le bio en France sont à l'honneur. Dans un entretien, Didier Guillaume, ministre de lAgriculture et de lAlimentation, fait le point sur la place du bio dans la future PAC et sur le Plan Ambition Bio. Stéphanie Pageot, ancienne présidente de la FNAB, s'exprime sur la vigilance nécessaire à avoir dans une période de changement d'échelle de la bio ; puis, une vingtaine d'acteurs de la production bio présentent, tour à tour, leurs activités, leur engagement en bio, leurs réflexions sur la bio... Ce sont ensuite des responsables d'entreprises (collecteurs, grossistes, spécialistes, créateurs de marques...) et des acteurs de la distribution qui apportent leur point de vue sur différents sujets touchant au développement de la bio.
Agrial Eurial offensif sur la bio
Costie PRUILH, AuteurAfin d'assurer l'auto-approvisionnement en lait bio d'Eurial, sa branche transformation laitière, la coopérative Agrial, lance un plan de développement de l'agriculture biologique. Ainsi, une aide à la conversion de 30 /1000 L a été reconduite. L'objectif est d'atteindre 100 millions de litres collectés en 2020, et 140 millions en 2022. La gamme des produits laitiers bio, avec des innovations, devrait s'élargir en 2018. Active aussi sur d'autres productions (fruits, légumes, céréales, viande), Agrial a lancé une démarche d'identification des agriculteurs biologiques avec lesquels elle travaille : Générations bio. Des groupes d'échanges, entre productions mais aussi entre bio et conventionnels, devraient voir le jour.
"L'agroforesterie est un investissement à long terme"
Costie PRUILH, AuteurÉleveurs de vaches laitières en agriculture biologique en Mayenne, Dominique et Béatrice Bordeau, de l'EARL Bordeau, développent depuis plusieurs années un système agroforestier. Ce sont d'abord des haies qui ont été réimplantées sur cette exploitation familiale qui avait subi les conséquences du remembrement. L'objectif était double : améliorer le paysage et fournir de l'ombre aux animaux au pâturage. En parallèle, les chaudières à bois déchiqueté se développaient et la Cuma s'est donc équipée pour permettre aux agriculteurs ayant des haies de se positionner sur ce débouché (déchiqueteuse). Par la suite, des arbres isolés ont commencé à faire leur apparition dans les parcelles de l'EARL. Les éleveurs souhaitaient ainsi améliorer leur productivité à l'hectare tout en cherchant à assurer la complémentarité entre arbres, cultures et troupeau.
Dossier : Sans OGM, le standard de demain ? : Quel sera limpact sur lalimentation animale ?
Costie PRUILH, AuteurEn alimentation animale, le bio représente 2 % des aliments fabriqués en 2017, et le sans-OGM 13 %. La filière bovins lait a utilisé 39 % du soja non OGM en 2017 et une étude prospective du Céréopa a testé 3 scénarios de croissance des marchés bio et sans OGM à lhorizon 2022. Avec un intérêt croissant pour les matières premières certifiées non-OGM, le niveau dimportation de celles-ci augmente (soja, tournesol) car la France ne produit pas assez de protéines pour cette filière pour des raisons techniques et également économiques (la protéine française est plus coûteuse). En parallèle, les importations de soja OGM diminuent. Les surfaces occupées par les oléoprotéagineux en France représentent deux millions dhectares de colza et de tournesol, un million dhectares de pois protéagineux et 150 000 hectares de soja. Avec larrêté européen qui inclut les variétés issues de mutagénèses dans les OGM, les surfaces destinées aux filières sans-OGM vont largement diminuer (près de la moitié des tournesols français). Cet article est complété par lavis de Stéphane Radet (directeur du Snia) sur la hausse des coûts des aliments et par celui dEtienne Laffite (Wisium France) sur lévolution de la demande en soja non-OGM.
L'EBE en amélioration sert à redresser les exploitations
Costie PRUILH, AuteurLes résultats économiques 2017-2018 des exploitations laitières basées en Bretagne, Basse-Normandie et Pays de la Loire, suivies par les centres de gestion du groupe Cogedis, sont en progression. Deux tableaux récapitulent les données économiques de 2017-2018, lun regroupe les chiffres des élevages conventionnels et lautre ceux des élevages biologiques. Pour les exploitations bio, la conjoncture est favorable avec un prix moyen du lait à 470 /1000 L. Ces exploitations présentent 5 % de plus dEBE que les exploitations conventionnelles et leurs critères financiers se sont améliorés (+ 4.9 % dEBE et 13 % de taux dendettement). Par contre, les charges opérationnelles et de structure ont augmenté en lien avec lagrandissement des structures (+ 6.2 % pour le poste mécanisation et + 5.5 % pour celui des bâtiments).
Ensilage dherbe : La fauche précoce : rentable sous conditions
Costie PRUILH, AuteurFaucher précocement au stade montaison de la graminée peut avoir divers avantages : meilleure valeur alimentaire, notamment en azote, doù une possible baisse dachat de correcteur azoté et de concentrés ou une augmentation de la production laitière. Cependant, cette technique a un coût : les rendements à lhectare sont moindres et cela sous-entend une à deux coupes supplémentaires par an. Des essais de fauche précoce pour ensilage, menés à la ferme expérimentale de Trévarez de 2014 à 2017, apportent des éléments sur la possible plus-value à en attendre et sous quelles conditions. Parmi les résultats à retenir : la fauche précoce est à privilégier pour les premières coupes printanières, au moment de la pousse active de lherbe. Les essais menés sur un troupeau en conventionnel et un troupeau en AB, sans réduction de la part de concentrés, montrent une plus forte ingestion de ce fourrage, avec une augmentation significative de la production de lait, avec parfois un effet sur le taux protéïque. Néanmoins, ces effets ne sont pas toujours observés selon les années, notamment en lien avec la variabilité de la qualité alimentaire du fourrage obtenu. Difficile sans essai complémentaire de tirer des conclusions par rapport aux impacts sur la santé et sur létat général des animaux, ainsi que sur les résultats économiques. Par ailleurs, laugmentation dingestion induite amène à revoir le système fourrager et l'assolement, notamment dans une recherche dautonomie fourragère.
Face à la guerre des prix : La segmentation du lait Bio est en marche !
Costie PRUILH, AuteurLe marché des produits laitiers biologiques voit augmenter le nombre de marques et démarches privées. Elles mettent en avant un plus par rapport au label européen, cherchent à se démarquer et à répondre aux attentes du consommateur. Le but est de défendre la valorisation du bio, en tenant compte notamment de lessor de laits conventionnels différenciés (ex : sans OGM, lait de pâturage ) et de tout faire pour éviter une crise de confiance du consommateur. Certains acteurs bio, comme Biolait ou lOP Lait Bio Seine et Loire, sinvestissent dans des démarches fortes en termes de nombre de producteurs concernés ou encore dengagement (alimentation des animaux 100 % dorigine France, durée et surface de pâturage minimales par an et par animal ). La FNAB porte lidée de faire du logo AB un logo mieux disant que le label européen ; mais, pour ce faire, cela devrait être sous forme dune marque privée. Lidée est à la fois de rendre plus visibles ces logiques de différenciation et déviter que le consommateur ne se perde dans les différentes marques. Ce développement de la segmentation du lait bio se fait dans un contexte où la crainte dune surproduction séloigne, avec une croissance de la demande, notamment pour les produits laitiers bio hors lait de consommation. Cependant, si la consommation continue de progresser fortement, on manquera peut-être de lait bio en 2020.
Les fermes bio sont performantes, en moyenne
Costie PRUILH, AuteurL'Institut de lÉlevage, en partenariat notamment avec l'Itab et Cerfrance, s'est interrogé sur la performance économique des élevages laitiers biologiques. Ainsi, les résultats technico-économiques de 173 exploitations pour la période 2011-2015 ont été passés au crible. Les principaux enseignements qui en ont été tirés sont présentés dans cet article. L'EBE hors main-duvre sur produit brut est en moyenne de 45 %, avec des élevages qui atteignent des niveaux inconnus en conventionnel (supérieur à 60 % pour 6 % des exploitations). Par ailleurs, il a été observé que les exploitations les plus robustes (avec le moins de fluctuations de revenu) n'étaient pas nécessairement celles qui dégageaient le meilleur revenu, mais plutôt de petites exploitations aux charges de structure et de mécanisation relativement faibles. Enfin, les experts s'inquiètent de l'agrandissement et de l'intensification des élevages bio, qui pourraient mettre à mal leurs performances économiques à cause de charges plus élevées.