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Auteur Olivier CLEMENT |
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Agriculture et biodiversité : Comment améliorer la biodiversité sur votre exploitation ? : Guide technique et recueil d'expériences
Ce dossier s'inscrit dans le programme expérimental "Agriculture & Biodiversité : Comment les agriculteurs peuvent-ils améliorer la biodiversité sur leur exploitation ?", initié par la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux), en 2004, qui s'est associée avec les réseaux d'agriculteurs de : l'agriculture raisonnée avec le Forum de l'agriculture raisonnée respectueuse de l'environnement (FARRE), l'agriculture biologique avec la Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB), l'agriculture durable avec la Fédération nationale des centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture en milieu rural (FNCIVAM). Le programme, engagé sur cinq ans (2004-2009), vise à améliorer la biodiversité sur environ 130 exploitations, réparties sur 18 départements. L'objectif est autant l'adaptation de bonnes pratiques que leur diffusion à large échelle. Le dossier comporte un livret de témoignages (Marc Caillé, agriculteur à Haims, dans la Vienne ; Gaby Gely, agriculteur retraité à Saint-André-de-Vézines, en Aveyron ; Catherine Godin, agricultrice à Avenay-Val-d'Or, dans la Marne, dont l'exploitation d'environ 270 ha est consacrée, pour l'essentiel, à la polyculture et sur laquelle l'agriculture biologique couvre environ 60 ha) ; Bernard Mallent, viticulteur à Saint-Laurent de la Cabrerisse, dans l'Aude ; Isabelle Néron et Laurent Fraisse, agriculteurs à Voingt, dans le Puy-de-Dôme, dont l'exploitation est orientée vers la production laitière en bio et sur laquelle l'essentiel de leurs 90 ha de SAU est constitué de prairies) ; Sophie et Jean-Paul Pichaud, agriculteurs à Saint Clément de la Place, dans le Maine-et-Loire). Le dossier comprend également 14 fiches : - Où se trouve la biodiversité sur une exploitation ? (4 p.) ; - Le plan de gestion (2 p.) ; - Le diagnostic des éléments naturels et paysagers (5 p.) ; - Le suivi des peuplements d'oiseaux (4 p.) ; - Les grandes cultures (6 p.) ; - Les bandes enherbées (4 p.) ; - Les jachères (5 p.) ; - Les vignes et vergers (5 p.) ; - Les prairies fauchées et pâturées (6 p.) ; - Les pelouses sèches calcicoles (6 p.) ; - Les haies (6 p.) ; - Les fossés et cours d'eau (4 p.) ; - Les mares (5 p.) ; - Le patrimoine bâti (5 p.).
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Dossier : Grenelle de l'environnement : Espoirs et vigilance
Ce dossier fait le point sur l'impact du Grenelle de l'environnement sur l'Agriculture Biologique. Les auteurs rappellent la façon dont s'est mis en place le Grenelle, la façon dont il s'est poursuivi et les groupes de travail auxquels la FNAB a pu participer. Les réussites et les faiblesses de ce Grenelle sont détaillées, ainsi que celles du Plan Barnier qui a été annoncé à la fin du Grenelle. Les auteurs dénoncent notamment le manque de moyens affectés à la production bio et rappellent qu'il faut être particulièrement vigilants sur le projet de loi concernant les OGM qui sera examiné en avril par les députés.
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Dossier palmiers
. Juçara ou l'or blanc de la Mata Atlantica : la volonté du pouvoir brésilien de protéger les palmiers exploités pour leur coeur a donné naissance à un important trafic clandestin par les populations locales. Comment préserver l'environnement et sa biodiversité, sans en exclure ceux qui en vivent... . Les palmiers alimentaires : sources d'aliments multiples extraits des fruits, bourgeons, tiges ou bien de la sève, les palmiers ont une importance vitale pour de nombreuses populations du globe.
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Journées Techniques Nationales GRAB/ITAB Fruits & Légumes Biologiques (16 et 17 décembre 2008, Montpellier SupAgro)
Les Journées Techniques Nationales Fruits & Légumes Biologiques sont organisées tous les ans dans une région différente par l'ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) et le GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique), en partenariat avec les structures régionales et départementales impliquées dans l'AB. En 2008, elles ont eu lieu à Montpellier, les 16 et 17 décembre. Ce document rassemble les différentes interventions présentées lors des Ateliers thématiques consacrés à la Conversion (par exemple : - Fruits & Légumes BIO en Languedoc Roussillon ; - La conversion à l'AB en pratique : ses aspects réglementaires et administratifs, ses aides publiques, formations et contacts ; - Quelques références technico-économiques en fruits & légumes biologiques...), à l'Arboriculture (par exemple : - Fertilisation du Verger Bio et Biodynamie ; - Les granulovirus, de véritables agents de contrôle de ravageurs ; cas du virus de la granulose et du carpocapse...), à la Filière (par exemple : - Forum filière : « Quelle organisation de producteurs, pour quel type de marché ? » ; - Les organisations économiques de producteurs bio (OEPB) pour la vente de Fruits et Légumes frais bio en circuits longs,...), au Maraîchage (par exemple : - Outil de planification de cultures diversifiées sous abri ; - Diagnostic nodulaire du haricot vert en maraîchage biologique dans le département de l'Hérault,...), et lors des Conférences plénières (- Aperçu règlementaire et pratique sur l'usage des produits phytopharmaceutiques en AB ; - Exigences de la filière biologique sur la qualité de ses produits : Focus sur les résidus de pesticides ; - Importance des ressources trophiques hors cultures pour les auxiliaires zoophages - Applications en lutte biologique par conservation).
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OGM : Chronique d'une contagion annoncée
"Dans une note du 5 mars, le Commissaire européen Fischler plaide pour que le coût des mesures à prendre soit couvert ""par les opérateurs économiques (agriculteurs, fournisseurs de semences) qui entendent tirer bénéfice du mode de culture spécifique qu'ils ont choisi"". Traduction : c'est aux agriculteurs bio à se protéger des OGM et à en supporter les coûts. Voilà ce que concocte la Commission européenne, quand elle introduit la notion de ""coexistence de cultures OGM et non OGM"", coexistence que plusieurs études jugent impossible. Cet article revient notamment sur les résultats de l''étude du centre commun de recherche de l'UE, qui avait conclu à des surcoûts importants pour séparer les filières, et à une impossibilité de séparation dans le cas du colza."
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OGM : vers une levée précipitée du moratoire
"La Confédération paysanne s'inquiète de l'imminence de la levée du moratoire sur les nouvelles autorisations d'OGM en Europe. Pour elle, le répit d'un an qu'a accordé la France n'est destiné qu'à rassurer le consommateur sur la mise en place de la législation européenne. Mais la Confédération paysanne souligne que cette législation est loin d'être complète : manque de directive définissant la responsabilité des producteurs d'OGM en cas de contamination, et manque d'une loi exigeant un zéro OGM dans les semences conventionnelles. De plus, l'auteur rappelle que ""derrière tout OGM se cache un brevet"", et qu'il faut interdire que le vivant puisse être breveté."
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Regards croisés sur la désintensification
Agronomes, économistes et paysans n'abordent pas le concept de "désintensification" de la même manière. Cet article croise les trois points de vue. Pour l'agronome, la désintensification s'entend au sens de la réduction des intrants par unité de surface, pour garantir une agriculture plus respectueuse de l'environnement. Mais si la désintensification va jusqu'à une réduction du temps de travail par hectare, elle pourrait s'accompagner de nouvelles nuisances : emploi accru d'herbicide, moins bonne surveillance sur le plan phytosanitaire, dégradation du sol L'économiste est à la recherche d'indicateurs de synthèse permettant de caractériser des systèmes de production durables : y a-t-il préservation des ressources naturelles, y compris énergétiques ? Y a-t-il maintien de l'emploi, direct ou indirect ? Le revenu du paysan est-il garanti ? Quant au paysan justement, il s'intéresse à l'autonomie dans la solidarité : autonomie technique, avec réduction des intrants et valorisation des ressources locales, et autonomie économique pour améliorer la valeur ajoutée, en maîtrisant les actes de production, de transformation et de vente. Deux témoignages (un producteur de blé sur 115 ha dans les plaines berrichonnes, et un éleveur de vaches laitières dans le Rhône) complètent cet article. A signaler que la Confédération paysanne et l'Inra mènent de concert depuis plus d'un an une réflexion sur ce thème.