Détail de l'auteur
Auteur Yannie TROTTIN |
Documents disponibles écrits par cet auteur (25)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Maîtrise des punaises en cultures légumières : Les méthodes innovantes du projet IMPULsE
Prisca PIERRE, Auteur ; Benjamin GARD, Auteur ; Yannie TROTTIN, AuteurLes dégâts occasionnés par les punaises phytophages en cultures légumières sous abri et plein champ sont en augmentation depuis plusieurs années et peuvent conduire jusqu'à 90 % de pertes à la récolte. Ces ravageurs apparaissent comme un réel verrou à lever en agriculture biologique et en protection intégrée. Il convient de développer de nouvelles solutions de contrôle biologique et de proposer des stratégies de protection innovantes, fiables, rentables et pouvant répondre aux objectifs du plan Ecophyto II ; ces stratégies devant intégrer l'ensemble des moyens disponibles. Ainsi, le projet CasDar IMPULsE (développement et Intégration de Méthodes innovantes pour la maîtrise des PUnaises en cultures LEgumières), lancé en 2017 et porté par le Ctifl, cible trois cultures légumières modèles (tomate, aubergine et chou) dont les résultats pourront bénéficier à d'autres espèces (concombre, fraise ) et à d'autres filières.
Le ravageur émergent Drosophila suzukii : premières expérimentations sur un parasitoïde indigène en culture de fraise sous serre
Yannie TROTTIN, Auteur ; Véronique BAFFERT, Auteur ; Jean-Michel LEYRE, Auteur ; ET AL., AuteurDrosophila suzukii (Matsumara) (Diptera : Drosophilidae) est un ravageur émergent et officiellement identifié en France en 2010. Il provoque des dégâts sur différentes cultures, notamment sur cultures de fraises sous abris. En France, des études ont été conduites par le CNRS de Lyon depuis 2012 sur la capacité de différents parasitoïdes de pupes et de larves de Drosophila melanogaster à parasiter D. suzukii. Suite à ces études en conditions de laboratoire, lefficacité de lun des parasitoïdes indigènes de pupes, Trichopria drosophilae, a été étudiée en culture expérimentale de fraisiers en 2013 et 2014, en collaboration avec le CNRS et lInra de Sophia Antipolis dans le cadre du projet Casdar Drosophila suzukii (2013-2016). Ce parasitoïde sest montré capable de retrouver les pupes de D. suzukii dans la culture et de les parasiter sans toutefois pouvoir contrôler le ravageur dans les conditions expérimentales de forte pression.
Dans les systèmes maraîchers sous abris : Le projet GEDUBAT visant les bioagresseurs du sol
Céline ADE, Auteur ; Yannie TROTTIN, Auteur ; Henri CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet GEDUBAT, pour « Innovations techniques et variétales pour une gestion durable des bioagresseurs telluriques dans les systèmes maraîchers sous abris », vise à valider l'intérêt agronomique, socio-économique et environnemental de l'utilisation de pratiques améliorantes, et de leurs combinaisons, pour lutter contre les bioagresseurs du sol. Pour cela, six sites sont mobilisés pour des essais au champ, dont un en bio (parcelle chez un producteur suivie par le GRAB d'Avignon). Les leviers mobilisés concernent la physiologie de la plante (tolérance variétale, greffage...), le développement de l'inoculum (solarisation, biofumigation...), et l'activité biologique du sol (engrais verts, apports de matière organique...). Ce projet fait suite au projet PRABIOTEL (2009-2011) et au dispositif DEPHY EXPE (2012).
Dossier biocontrôle en fruits et légumes
Marc DELPORTE, Auteur ; Yannie TROTTIN, Auteur ; Claire WEYDERT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier hors-série traite du biocontrôle. Il présente, dans un premier temps, le GISClég (Groupement dIntérêt Scientifique pour la Production intégrée en culture légumière) et le GIS Fruits (Groupement dIntérêt Scientifique fruits). Il aborde ensuite la journée biocontrôle en fruits et légumes, qui sest tenue le 10 décembre 2015, au centre Ctifl de Balandran : compte-rendu et focus sur les ateliers. La journée a permis de rappeler les enjeux et objectifs du biocontrôle, puis un état des lieux de la réglementation et du marché des produits de biocontrôle a été établi, suivi dune table ronde avec les acteurs de la filière. Des ateliers techniques ont été proposés aux participants : « innovation technologique », « médiateurs chimiques » et « ravageurs et auxiliaires ». Des posters sur les travaux scientifiques ont été exposés. 12 firmes étaient sur place et tenaient des stands visités au cours de plages horaires dédiées. Elles ont présenté une diversité de produits de biocontrôle. Enfin, les pistes de recherche et travaux en cours ont été déclinés. Ce dossier propose ensuite 3 témoignages de professionnels : Gérard Roche, Vice-président des Producteurs de légumes de France ; Roger Laroche, Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD) et Vice-président du Ctifl ; Luc Barbier, Président de la Fédération Nationale des Producteurs de Fruits (FNPF). Pour conclure, il présente le témoignage dune participante : Isabelle Hallouin, conseillère maraîchage, Chambre dAgriculture des Bouches-du-Rhône.
Drosophila Suzukii : Connaissance du ravageur, moyens de protection : Bilan du projet CASDAR 2013-2016
Claire WEYDERT, Auteur ; Yannie TROTTIN, Auteur ; Jean-François MANDRIN, Auteur ; ET AL., AuteurDrosophila Suzukii est un insecte ravageur des cultures de fruits rouges et, dans une moindre mesure, des fruits tels que les pêches et abricots. Ce dossier synthétise les résultats issus du projet Casdar dont le but était dexpérimenter les moyens de lutte sur fraisier et cerisier. Il présente le ravageur (biologie et dégâts, comportement, plantes hôtes) et les méthodes de lutte (dont certaines ne sont pas autorisées en AB). Les méthodes adaptées à lAB sont les méthodes prophylactiques qui visent à limiter la pullulation de linsecte (entretien des cultures, fréquence de récolte, passage au froid après récolte, gestion des déchets de récolte, assainissement des cultures sous abri, sensibilité variétale et éloignement des plantes hôtes), lapplication de produits (extraits de plantes, micro-organismes, argiles, etc.), la protection par filets insect-proof, lintroduction de parasitoïdes (indigènes, exotiques, généralistes) et le piégeage massif.
Journée nationale "Biocontrôle en fruits et légumes" : État des lieux, recherches en cours et perspectives
Yannie TROTTIN, Auteur ; Claire WEYDERT, AuteurLa Journée Nationale « Biocontrôle en fruits et légumes », organisée par le CTIFL, sest déroulée le 10 décembre 2015, sur le Centre de Balandran. Un point a été fait sur la réglementation et le marché des produits de biocontrôle. Des innovations en termes doutils dapplication sont citées (diffusion de phéromones avec les nouveaux Puffer ), ainsi que des thèmes et des pistes de recherche portant sur le biocontrôle.
Les pucerons en culture de fraisier sous abris
Yannie TROTTIN, Auteur ; Jean-Michel LEYRE, Auteur ; Marion TRUQUET, Auteur ; ET AL., AuteurLes cultures de fraisiers sous abris peuvent être soumises à un certain nombre de maladies et ravageurs. Parmi ces derniers, les pucerons sont particulièrement gênants, avec de nombreuses espèces concernées. Ils sont susceptibles de provoquer des dégâts graves, par leur action propre (émission de salive parfois toxique, excrétion de miellat ) ou par la dissémination de virus. Ainsi, la lutte contre ce ravageur est particulièrement importante, d'autant plus pour le produit « plaisir » qu'est la fraise, et dont l'image de qualité est fondamentale. Après un état des lieux des espèces présentes dans le Sud-est de la France, ce numéro de « Le point sur les maladies et ravageurs », réalisé dans un contexte d'agriculture intégrée, présente les principales espèces de pucerons susceptibles de coloniser les cultures de fraisiers sous abris. Le document présente les parasitoïdes et prédateurs de pucerons disponibles dans le commerce, ainsi que des espèces auxiliaires pouvant être présentes naturellement.
Le sorgho fourrager comme engrais vert à effet assainissant : Evaluation agronomique et potentiel pour la biofumigation
Benjamin GARD, Auteur ; Claire GOILLON, Auteur ; Yannie TROTTIN, Auteur ; ET AL., AuteurLe sorgho fourrager n'est pas qu'un engrais vert répandu en culture sous serre, en Provence, c'est aussi un biofumigant prometteur. L'Aprel, le Grab et le Ctifl ont testé, en multisites, pendant deux ans, les propriétés nématicides du sorgho en réalisant des enfouissements de sa biomasse fraîche. La décomposition dégage de la dhurrine, un précurseur du cyanure d'hydrogène (HCN) qui est un biocide non sélectif. De plus, les racines du sorgho semblent peu sensibles aux nématodes à galles que l'on trouve sur les légumes habituellement. La variété de référence, pour le sorgho, est Piper ; or, sa concentration en dhurrine est très basse car elle a été sélectionnée pour l'alimentation du bétail. Pour les engrais verts, les variétés Jumbo et Jumbo Star semblent les plus intéressantes, tant pour la production de biomasse que pour leur concentration en dhurrine. Cependant les comptages de galles sur salades n'ont pas montré de différences significatives en comparaison de Piper. L'étude de la cinétique de libération de HCN et l'utilisation d'un film barrière pour retenir ce gaz dans le sol sont des pistes d'amélioration.
Le ravageur émergent Drosophila suzukii : Premières études expérimentales sur fraise (1ère partie)
Yannie TROTTIN, Auteur ; Arnaud ZICOT, AuteurDrosophila suzukii est un ravageur des cultures fruitières, venu du Japon et identifié pour la première fois en France en 2008. A l'heure où de nombreuses données manquent encore sur ce ravageur, il représente un réel risque économique en cultures fruitières, et notamment sur fraisiers. Depuis mars 2012, des études exploratoires ont été mises en place en milieu contrôlé sur fraisiers afin de mieux comprendre la biologie et le comportement de D. suzukii. Les expérimentateurs ont rencontré des difficultés à installer de façon durable une population de D. suzukii, mais cela a permis d'identifier des facteurs limitants à leur développement en cas de pression d'attaque faible : récoltes deux fois par semaine, faible humidité ambiante, températures voisines de 30°C. Trois types de pièges ont, par ailleurs, été comparés, montrant l'importance de la surface d'ouverture du piège pour la diffusion de l'attractif par rapport à sa couleur.
Les conférences Ctifl/Sitevi 2011 : La production intégrée et biologique en fruits et légumes
Claude TRONEL, Auteur ; Yannie TROTTIN, Auteur ; Alain GARCIN, AuteurLors de la 25ème édition du Sitevi, salon professionnel pour les filières vigne-vin et fruits et légumes, la production intégrée et biologique a été le sujet de conférences. Deux grandes thématiques sont présentées dans cet article. La première concerne la gestion du couvert végétal sur le rang en verger, l'objectif étant de limiter la concurrence des adventices envers les arbres. De nombreux essais sont en cours sur divers couverts végétaux, notamment le trèfle blanc, et sur divers systèmes de couverture du sol (Bois Raméal Fragmenté, toile, cartons). Aucune piste n'est aujourd'hui complètement satisfaisante mais ces solutions peuvent être améliorées. Seconde thématique abordée : la production intégrée par le biais de macro-organismes, utilisés pour « prévenir ou réduire les dégâts causés par d'autres organismes vivants ». Après un rappel des risques éventuels de telles pratiques sur la biodiversité (importation d'espèces non-indigènes), un bilan des ravageurs et maladies a été fait. Les conférenciers ont rappelé que la surveillance des cultures était primordiale dans la mise en place de protection intégrée, et que la recherche et les expérimentations doivent se poursuivre pour améliorer les stratégies. La production intégrée et biologique a un intérêt majeur dans un contexte où l'on cherche à combiner les moyens de lutte.
Moyens physiques : Solarisation sous abri et en plein champ
Céline JANVIER, Auteur ; Sandra-Prisca PIERRE, Auteur ; Yannie TROTTIN, AuteurLa solarisation peut avoir plusieurs objectifs : la protection des cultures contre les adventices et/ou les agents pathogènes et/ou des ravageurs. C'est une méthode de désinfection partielle des sols obtenue par élévation de leur température grâce à l'énergie solaire. Cela consiste à recouvrir le sol préalablement préparé et humidifié d'un film plastique qui permet l'élévation de température. La principale limite reste l'ensoleillement dans la zone de mise en uvre à la période prévue, et la montée en température rapide nécessaire. Une autre contrainte est la disponibilité des parcelles sur une durée suffisante (au moins 4 semaines). Les principaux atouts et contraintes de cette méthode sont listés, puis une description détaillée de la mise en uvre est présentée : choix du film, durée de solarisation, préparation du sol Des éléments de coûts et des noms de fournisseurs sont également donnés.
Tuta absoluta en culture de tomate sous serre et abri : protection biologique et démarche de protection intégrée
Yannie TROTTIN, Auteur ; Jean-Michel LEYRE, Auteur ; Véronique BAFFERT ; ET AL., AuteurTuta absoluta est un bioagresseur de la tomate dont les dégâts peuvent atteindre 100% de la récolte. Suite à son apparition en France en 2008, un réseau de surveillance a été mis en place par les acteurs de la filière. Des études ont été menées depuis 2009 en serres de production et serres expérimentales avec l'objectif de mieux connaître le ravageur et de mettre au point des stratégies de protection biologique et protection intégrée adaptées aux conditions de culture françaises. Plusieurs auxiliaires sont testés : Marcrolophus melanotoma, Trichogramma achaeae, ainsi que l'incidence éventuelle de la présence d'aleurodes sur l'efficacité de M.melanotoma vis-à vis de T.absoluta. Les résultats montrent qu'en serre expérimentale, toutes les modalités avec M.melanotoma et/ou T.achaeae se sont montrées efficaces par rapport au témoin sans introduction d'auxiliaires. Les meilleurs résultats sont obtenus avec la combinaison M. melanotoma et T.achaeae. En serre de production, la stratégie basée sur l'introduction de M. melanotoma et de T.achaeae combinée à la mise en uvre d'un ensemble de méthodes (prophylaxie, protection chimique raisonnée en agriculture conventionnelle ) a permis de réguler de façon satisfaisante les populations de T.absoluta. L'utilisation combinée du prédateur Macrolophus melanotoma et du parasitoïde Trichogramma achaeae donne des résultats très encourageants avec une bonne efficacité.
La culture du concombre sous abri : Etudes expérimentales sur Typhlodromips (Amblyseius) swirskii
Les deux principaux ravageurs rencontrés en culture de concombres sont les aleurodes et les thrips. Des auxiliaires sont introduits aujourd'hui en France sur plus de 80% des surfaces de concombres sous abris (Amblyseius cucumeris sur thrips et parasitoïdes sur aleurodes). Toutefois, de récentes études ont montré l'efficacité prometteuse de l'acarien phytoseiide Typhlodromips (Amblyseius) swirskii sur les deux ravageurs. Des essais ont été mis en place sur concombre sous abri en 2006 et 2007 pour évaluer l'efficacité du prédateur en serres expérimentales et en tunnels de production dans le sud-est de la France. T. swirskii confirme son intérêt sur concombre. Il se montre capable d'augmenter nettement ses populations en présence d'un nombre important de proies et, dans ces conditions, il paraît pouvoir limiter fortement les populations de thrips, mais beaucoup moins celles d'aleurodes déjà installées. Par contre, lorsque le prédateur est bien installé, il paraît pouvoir empêcher l'installation de thrips ou d'aleurodes en cas d'entrées extérieures régulières.
Bemisia tabaci (Gennadius) en cultures légumières sous abri : Des études réalisées depuis 2003
L'aleurode Bemisia tabaci, à la fois ravageur et vecteur de virus, a été identifié en 2001 sur différentes cultures légumières dans le Sud de la France : sur tomate, concombre mais aussi melon, courgette, aubergine et poivron. Sa détection a imposé un certain nombre de mesures et d'informations auprès des professionnels. Des études ont été rapidement entreprises en serres expérimentales et en serres et tunnels de production pour mieux connaître ce ravageur et mettre au point des stratégies de protection adaptées. Selon les premiers résultats, il apparaît primordial de combiner l'utilisation des auxiliaires à la mise en oeuvre de mesures de prévention.
Colloque OILB lutte intégrée en cultures protégées, climat méditerranéen : Le carrefour de la protection intégrée
Environ 100 chercheurs et techniciens de 20 pays, dont la moitié des participants venaient d'Espagne, ont assisté, du 14 au 18 mai 2006, à un colloque international OILB (Organisation internationale de lutte biologique) sur la protection intégrée en cultures protégées, climat méditerranéen, portant à la fois sur les cultures légumières et ornementales. L'article fait le point sur les ravageurs, les prédateurs et sur les maladies.
Contre l'acariose bronzée en culture de tomate sous serre : La protection biologique et l'utilisation d'acariens prédateurs
Aculops lycopersici est un ravageur en augmentation en France. Des essais ont été menés en 2002 et 2003 pour étudier l'efficacité des deux acariens prédateurs commercialisés Neoseiulus californicus et Neoseiulus cucumeris en serres expérimentales de tomates. L'efficacité des deux espèces s'est montrée insuffisante dans les conditions des essais. Suite à ces résultats et ceux obtenus dans des études plus récentes, les possibilités de stratégies de protection biologique contre ce ravageur sont discutées.
Méthodes indirectes : Prophylaxie et méthodes culturales
Le bon état sanitaire des cultures peut être préservé non seulement par des méthodes directes mais encore par des méthodes indirectes : pratiques culturales, prophylaxie. Sont traitées dans cet article : La prévention des maladies d'origine tellurique en cultures de plein champ (effets de la rotation, de l'enfouissement des végétaux, du travail du sol) et les bonnes pratiques en matière de cultures légumières de plein champ et sous abris (qualité du matériel végétal, conduite de la culture, etc).
Protection des cultures légumières sous abri et de plein champ : La prophylaxie et les méthodes de lutte indirecte
Les cultures légumières sont caractérisées par la grande diversité des espèces cultivées associée à des modes de production différents en plein champ ou sous abri et par le grand nombre d'organismes nuisibles qu'elles peuvent héberger. Les mesures prophylactiques, en tant que mesures indirectes, permettent de limiter la nuisibilité potentielle de ces bio-agresseurs dans le cadre d'une démarche globale de protection. Elles visent à bien connaître la parcelle et son environnement, à choisir le matériel végétal adapté, à raisonner la conduite de la culture et à respecter des mesures d'hygiène. Elles sont essentielles, efficaces et déjà largement appliquées sur cultures légumières. Ces mesures sont développées puis illustrées par deux exemples : la culture de tomate sous abri et la carotte.
Reconnaître les auxiliaires : Légumes et fraise sous serres, abris et en plein champ
La recherche et le maintien d'un équilibre biologique en cultures légumières sous abri ou en plein champ supposent la présence d'auxiliaires pouvant contribuer à la maîtrise des populations de ravageurs. Cet ouvrage, destiné aux techniciens et producteurs, a pour objectif d'aider à la reconnaissance, visuelle ou à l'aide d'une loupe, des auxiliaires les plus couramment rencontrés sur ces cultures, qu'ils soient présents spontanément ou apportés. Il comporte de nombreuses photos, quelques données de systématique, ainsi que les éléments les plus pertinents sur leur biologie et leur comportement.
La tomate sous serre dans le Sud-Est de la France : Protection contre la punaise Nesidiocoris tenuis
La punaise miride Nesidiocoris tenuis est rencontrée fréquemment en culture de tomate sous abri dans le Sud-Est de la France et peut provoquer de sévères dégâts. Suite à plusieurs études expérimentales et observations en serres de production, un essai a été mis en place en 2004 sur le centre Ctifl de Balandran, en serres expérimentales de tomates étanches aux insectes et en conditions d'infestations artificielles. Il a eu pour objectifs, d'une part, de préciser la nuisibilité de N. tenuis et son action prédatrice sur aleurodes et, d'autre part, de tester deux stratégies de limitation des populations de la punaise, l'une, biologique, et l'autre, mécanique.
Le Bemisia tabaci en culture sous serre de tomate : Une grande vigilance s'impose !
Bemisia tabaci est une nouvelle espèce d'aleurode en développement, en culture sous serre, qui peut transmettre un virus de quarantaine, le TylCV sur tomate. En 2002, des cas de virus sont signalés en région PACA et dans les Pyrénées-Orientales. L'article fait le point sur la biologie de l'insecte, la situation actuelle et les moyens de lutte : prophylaxie, lutte biologique et lutte chimique.
Les aleurodes Bemisia tabaci et Trialeurodes vaporariorum : Eléments de diagnostic
L'aleurode des serres (Trialeurodes vaporariorum) est un ravageur commun sur de nombreuses cultures sous abri. Cependant, à l'occasion des contrôles organisés dans le cadre de la surveillance du virus TYLCV, l'espèce Bemisia tabaci a été plus facilement rencontrée en 2001, notamment sur tomate et concombre dans les serres du sud de la France. Elle a occasionné des dégâts dans les serres infestées. Cette note d'information rédigée par le Comité de Lutte biologique Inra/Ctifl/SPV et la SDQPV donne les principaux éléments concernant la description et les critères de différenciation des deux espèces d'aleurodes, les dégâts qu'elles occasionnent sur les cultures et les différentes stratégies de protection qui peuvent être mises en oeuvre.
Protection intégrée sous abri : Sur fraisier, la stratégie avance
Depuis 1990, différents partenaires au sein d'un réseau national, ont mené un programme d'étude sur la protection biologique contre les thrips, pucerons et acariens tétranyques, la protection chimique raisonnée et les méthodes culturales (thrips, oïdium). Des méthodes communes d'observation expérimentale et de suivi de culture ont été élaborées, des stratégies de lutte biologique étudiées. Des prélèvements de ravageurs (notamment de pucerons) et d'auxiliaires ont été identifiés par le SRPV et l'INRA. Les études réalisées en 2001 par les différents partenaires, ainsi que les méthodes expérimentales utilisées sont décrites dans cet article. Les résultats y sont présentés sous forme de synthèse par problème sanitaire.
Une stratégie innovante : l'introduction en pépinière de Macrolophus caliginosus
La protection intégrée des cultures de tomates sous serre est actuellement axée sur la lutte contre Trialeurodes vaporariorum. Le prédateur Macrolophus caliginosus, associé ou non aux parasitoïdes Encarsia formosa et Eretmocerus eremicus, constitue le fer de lance du contrôle biologique de l'aleurode. Généralement, il est introduit dans les serres en début de culture, avant le développement des populations d'aleurodes. Mais, du fait de ses caractéristiques biologiques, son installation est relativement longue : 10 à 12 semaines s'avèrent souvent nécessaires pour atteindre des niveaux significatifs de population, capables de contrôler le ravageur. Afin d'améliorer la rapidité et l'homogénéité d'installation de M. caliginosus, 3 années d'expérimentations concertées à l'INRA d'Alénya et au CTIFL Balandran ouvrent une voie prometteuse à une nouvelle stratégie : le lâcher en pépinière. En pépinière, les essais ont porté sur l'intérêt du filet insect-proof, la méthodologie d'apport des proies et la durée de présence optimale du prédateur sur les plants. En culture, l'effet du nourrissage par apport de proies a été étudié dans un souci de limitation de coûts, ainsi que la nécessité d'une complémentation avec E.formosa. Devant les résultats positifs révélés dans les essais et à la production, cette nouvelle stratégie devrait prochainement s'élargir à d'autres cultures, voire à d'autres auxiliaires.
Protection intégrée - L'abri aussi
Sous abri plastique, la stratégie de protection intégrée des trois espèces melon, courgette et poivron a fait de rapides progrès. Ces avancées ont été permises grâce aux différentes expérimentations et observations réalisée par divers partenaires (CTIFL, APREL, CA 13 et CA 84) en collaboration avec les fournisseurs d'auxiliaires. Actuellement, une stratégie globale de lutte intégrée peut être proposée sur ces espèces et donne des résultats intéressants. Rappel des principaux problèmes sanitaires sur melon, courgette et poivron ; proposition de conduite spécifique par espèce à raisonner en fonction des observations sur la culture et de l'environnement.