Détail de l'auteur
Auteur Michel PORTIER |
Documents disponibles écrits par cet auteur (21)


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"Des disques pour biner au plus près de la culture"
Michel PORTIER, AuteurInstallés dans le Gers, Olivier et Benjamin Batiot binent, chaque année, de 200 à 250 hectares de tournesol bio : une partie sur leurs exploitations respectives et une autre partie en prestation sur d'autres fermes. Pour ce faire, les deux frères ont investi dans une bineuse équipée de disques trancheurs. Cela leur permet de travailler le sol au plus près de la culture et de gagner en précision sur leurs terres vallonnées. Le guidage par caméra de cet outil est un plus important, même s'il reste à améliorer.
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"J'ai construit mon scalpeur en modifiant un outil à disques"
Michel PORTIER, AuteurA Pannecé, en Loire-Atlantique, Jérôme Launay cultive 80 hectares et élève des vaches parthenaises en agriculture biologique. Après avoir décidé d'arrêter le labour, et ayant un outil à disques à disposition dans sa Cuma, l'éleveur a fait le choix de transformer l'outil à disques dont il disposait en scalpeur. Après deux jours de travail, il a désormais un outil à 13 dents qui permet un travail superficiel du sol.
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Bien récolter un mélange céréales protéagineux
Michel PORTIER, AuteurMalgré les intérêts des cultures associées, la diversité des graines présentes dans les mélanges céréales protéagineux est un réel facteur de complexité pour l'étape de la récolte. Cet article propose quelques conseils en matière de choix des variétés et de choix de réglages de la moissonneuse-batteuse.
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« Je sèche 64 bottes par jour avec la méthanisation »
Michel PORTIER, AuteurLe Gaec des Deux Vallées est une exploitation laitière biologique basée dans le Finistère. Depuis 2018, les associés du Gaec valorisent la chaleur issue de leur unité de méthanisation grâce à un séchoir capable daccueillir 32 balles de foin carrées (dimension 120 x 90 x 220 cm). Les bottes sont ainsi ventilées pendant huit à dix heures et passent de 60 à 85 % de matière sèche. Comme il faut environ une heure pour vider et remplir le séchoir, les éleveurs sarrangent pour réaliser deux cycles par jour. Entre 800 et 900 balles de foin sont séchées de la sorte, chaque année. Le séchoir est mis en route fin-mai ou début juin. Il sèche trois coupes sur cinq (les première et dernière coupes sont conservées en enrubannage ou en ensilage). Le reste du temps, un séchoir à plat prend le relai pour sécher du grain ou des plaquettes de bois. Les éleveurs insistent sur le fait que la réussite du séchage passe avant tout par un chantier de récolte adapté. Par ailleurs, il leur a fallu quasiment une saison pour prendre leurs marques et bien maîtriser l'outil.
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"Je valorise les trois trémies de mon semoir"
Michel PORTIER, AuteurInstallé en Côte-d'Or, Arnaud Lamiral est polyculteur-éleveur sur une exploitation convertie à l'agriculture biologique en 2021. Il réalise quasiment l'intégralité de ses semis, que ce soit en itinéraires simplifiés ou non, en cultures pures ou en associations, avec un semoir semi-porté Sky Easydrill W6000 HD de 6 mètres. Équipé de trois trémies, celui-ci permet à l'agriculteur d'apporter, en un seul passage, la semence, le fertilisant et un activateur de sol, ou différentes semences pour les cultures associées. Témoignage et explications techniques dans cet article.
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Dossier : Le désherbage mécanique, moderne et efficace
Michel PORTIER, Auteur ; Ludovic VIMOND, Auteur ; David LAISNEY, Auteur ; ET AL., AuteurLe désherbage mécanique est, certes, essentiel pour les agriculteurs biologiques, mais il est aussi de plus en plus plébiscité par les agriculteurs conventionnels qui cherchent à réduire leur utilisation de pesticides. Aussi, les fabricants de matériel ont développé, ces dernières années, de nombreuses solutions pour optimiser les pratiques. Le panel des outils disponibles s'étoffe, permettant d'intervenir dans de nombreuses situations, et les progrès technologiques permettent d'optimiser l'efficacité et la facilité d'utilisation : systèmes de guidage, relevage indépendant des éléments, etc. Nombre d'agriculteurs, pour avoir accès à ces matériels, passent par leur Cuma ou une entreprise de travaux agricoles. Dans ce dossier, agriculteurs biologiques ou conventionnels et responsables de Cuma témoignent.
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« La précision du binage se raisonne dès le semis »
Michel PORTIER, AuteurVincent Seyeux est un céréalier bio installé sur 350 ha, en Mayenne. Adepte du semis sous couvert, il sest lancé dans le bio, en 2010, en ne convertissant, dans un premier temps, quune centaine dhectares. Lengagement en bio dune partie de ses surfaces (et non la totalité) lui a permis de tester de nouveaux itinéraires techniques. Il a notamment investi dans une bineuse équipée dun système de guidage par roue-trace. En 2016-2017, Vincent Seyeux a converti le reste de son exploitation en bio et a développé une activité de commercialisation de graines bio (un encart apporte de plus amples informations sur cette activité). Laugmentation des surfaces à désherber mécaniquement la poussé à investir dans une bineuse autoguidée par caméra, car le guidage par roue-trace noffrait pas un débit de chantier suffisant. Estimant également que la précision du binage se joue dès le semis, Vincent Seyeux a investi dans un semoir Horsch Pronto. Ce dernier a une barre de semis à double disque dont les éléments très stables créent des lignes de semis rectilignes et propres.
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Des clôtures commandées à distance
Michel PORTIER, AuteurLe suivi à distance des clôtures électriques permet à la fois de simplifier lorganisation du travail et de faciliter (voire daméliorer) la surveillance des installations. Les premiers systèmes de pilotage, proposés depuis plusieurs années, reposent sur un système de télécommandes communiquant par contact avec le fil de clôture. Elles indiquent la tension, lampérage, le niveau de perte et permettent la mise en route ou larrêt de lélectrificateur. Patura propose maintenant un système identique mais avec une communication par ondes radio. Les prises de courant connectées (avec carte SIM et abonnement) permettent également larrêt et la mise en route à distance par SMS ou appel. Plus évolué, le capteur connecté VigiFence se branche sur un fil électrique et prévient léleveur directement par SMS ou mail en cas danomalie (il fonctionne par le réseau Sigfox qui permet de couvrir les zones blanches contrairement au module SMS de Gallagher qui propose une fonction similaire). Lacmé, Patura, Gallagher et Horizont ont également développé des systèmes de diagnostic plus complets, reposant sur des applications smartphone ou PC. Les spécificités de chaque système sont plus amplement détaillées dans larticle. Ces descriptions sont complétées par le témoignage de Yann Kastler (éleveur de Limousines en conversion bio dans les Côtes-dArmor) sur son utilisation du système de pilotage L.Box de Lacmé.
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Dossier : Pour vos clôtures, choisissez plutôt l'électrique
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Michel PORTIER, AuteurLe fil de fer barbelé est encore omniprésent dans les zones délevage allaitant ; toutefois, les clôtures électriques en fil lisse présentent de nombreux avantages et des innovations permettent de faciliter leur maintenance. Les clôtures électriques présentent lavantage dêtre plus efficaces pour contenir les animaux et plus économiques puisquelles nécessitent moins de piquets. Cinq articles complètent ces propos. Le premier illustre les principes fondamentaux de la pose afin que la clôture soit efficace. Le second détaille les systèmes de suivi à distance des clôtures. Il est accompagné de deux témoignages, celui de Yann Kastler (éleveur bio de Limousines) qui a investi dans le système de pilotage à distance L.Box de Lacmé, et celui de Denis Mousset (éleveur de Primholsteins) qui utilise lélectrificateur dernière génération Patura P8000 Tornado Power. Larticle suivant apporte des données technico-économiques : il compare deux devis (un en clôture électrique et lautre en barbelés) effectués dans le cadre dune reprise dexploitation bio en Saône-et-Loire. Le quatrième article apporte une vision terrain avec les témoignages de deux éleveurs allaitants qui sont passés aux clôtures électriques. Enfin, le dernier article est consacré aux broyeurs sous clôture qui pallient les limites des broyeurs daccotements et des épareuses, mais qui peinent à convaincre.
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Les solutions pour le semis de cultures associées
Michel PORTIER, AuteurLes associations de cultures sont de plus en plus employées, que ce soit pour implanter des couverts végétaux, cultiver des méteils ou certaines espèces, comme le colza qui est souvent associé à une légumineuse. Toutefois, le matériel disponible sur lexploitation nest pas toujours adéquat pour réaliser ce type de semis. La technique la plus simple pour semer lassociation de cultures en un seul passage consiste à mélanger directement les graines dans la trémie du semoir. Si cette technique donne de bons résultats pour des graines de même calibre (ex : du colza avec de la vesce, du fenugrec ou de la lentille), elle ne fonctionne pas pour un mélange dont les graines sont de tailles différentes (ex : du colza et de la féverole). Afin de lever cette contrainte, des constructeurs proposent des semoirs à trémie compartimentée ou des semoirs multitrémie. Il est également possible de recourir à une trémie frontale. Autre possibilité : effectuer le semis en deux passages. La féverole est semée à la volée à laide dun épandeur à engrais centrifuge ou pneumatique à rampe, puis le colza est semé lors dun second passage. Un encart est réservé au témoignage de Noël Chalumeau, céréalier dans le Jura, sur 600 ha cultivés sans labour. Il explique comment il sème deux associations de cultures (colza-fenugrec-féverole-trèfle violet et blé-soja).
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"J'ai optimisé mon séchage en grange avec le photovoltaïque"
Michel PORTIER, AuteurDans la Manche, Jean-François Carré, éleveur de vaches laitières en bio, a fait installer, en 2016, un système de panneaux photovoltaïques Cogen'Air sur l'un de ses bâtiments. La particularité de ce système est qu'il permet à la fois de produire de l'électricité, revendue à EDF, et de la chaleur. Cette dernière est utilisée pour optimiser le rendement du séchage en grange, installé dans le même bâtiment. Un système de régulation permet de faire fonctionner le ventilateur en fonction du niveau d'hygrométrie et du cycle de séchage (début de cycle ou fin de cycle). Avec cette installation innovante, l'éleveur a observé un séchage plus rapide et plus homogène de son foin.
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« Un robot d'alimentation qui valorise la qualité du foin »
Michel PORTIER, AuteurPhilippe Abrahamse, cogérant de la ferme de lAbbaye de la Pierre qui Vire, dans lYonne, revient sur linvestissement de cette SCEA dans un robot dalimentation Altec. La ferme est en agriculture biologique depuis cinq ans. Elle compte un troupeau de 80 vaches Brunes (à 5500 6000 L de moyenne), un troupeau de chèvres laitières, un atelier de transformation en fromages et yaourts (70 à 80 % du lait est transformé), ainsi quune unité de méthanisation. Elle repose sur une démarche visant à la fois une autonomie alimentaire et énergétique. Avec seulement 6 UTH, il est essentiel davoir une gestion fine de la main duvre. Ils ont réussi à réduire lastreinte liée à lalimentation des vaches de quatre heures à 30 minutes en investissant dans lautomate Altec Colibri DVA 14. Ce robot dalimentation est guidé via un fil au sol coulé dans le béton détecté par des capteurs. Léleveur le charge de fourrages dans le bâtiment de stockage à laide dune griffe et de lécran de pesée, ce qui prend environ 10 minutes (lautomatisation du chargement est possible mais représentait un investissement trop lourd pour lexploitation). Grâce à des indicateurs visuels répartis le long du couloir dalimentation, le robot est capable de distribuer différentes quantités de fourrage. Lalimentation est complétée par des DAC. Lentretien du robot est peu chronophage daprès cet éleveur. La consommation de gazole est denviron 20 L/semaine et une version électrique sera bientôt disponible.
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Opti'mat pour choisir son matériel de désherbage
Michel PORTIER, AuteurFace à un intérêt de plus en plus fort des agriculteurs biologiques et conventionnels pour le désherbage mécanique, le réseau Gab-Frab de Bretagne a développé un guide pour le choix de matériel spécifique. Celui-ci comprend trois parties : une information sur les différentes stratégies de désherbage mécanique et les outils, un questionnaire permettant à chaque agriculteur d'aboutir à une proposition d'achat adaptée à son exploitation et un répertoire de l'offre des constructeurs.
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Valoriser la chaleur et l'herbe
Michel PORTIER, AuteurLes projets de méthanisation et de séchage en grange pourraient être mis en place conjointement sur une même ferme. Dans ce cas, la chaleur produite par l'unité de méthanisation pourrait être valorisée par le séchage en grange (au printemps et en été), en complément du débouché plus classique de chauffage de bâtiments d'élevage ou d'habitation (en hiver). Toutefois, les besoins du séchoir ne sont pas constants, avec un pic au printemps et un creux en été/automne, et une utilisation principalement le jour alors que l'unité de méthanisation fonctionne 24h/24. Une double installation telle que celle-ci implique donc une planification précise des besoins pour dimensionner au mieux chacun des éléments et une modification profonde du système d'exploitation. Yann Charrier, ingénieur conseil indépendant, insiste sur le fait que le séchage en grange doit rester d'abord un moyen de valoriser l'herbe et non pas un débouché pour la méthanisation.
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Foin en vrac : Le séchage solaire reste le plus rentable
Michel PORTIER, AuteurDans les régions de l'Ouest de la France où l'humidité de l'air est élevée, les éleveurs ont intérêt à disposer d'une installation de séchage du foin en grange avec un système performant de réchauffage de l'air. Malgré un investissement élevé, les toits solaires intègrent actuellement 90% des nouveaux séchoirs du fait de leur coût de fonctionnement réduit. Le système est bien maîtrisé et détaillé ici, l'important étant de le dimensionner en fonction de la surface de séchage et des conditions météo de la région. Lorsque les conditions climatiques sont limites, un appoint thermique par une chaudière à bois déchiqueté peut être nécessaire, mais sa rentabilité passe obligatoirement par son utilisation pour d'autres applications et par l'accès à des subventions. Deux associés détaillent comment ils ont autoconstruit leur séchoir, réalisant ainsi des économies importantes. Un autre évoque l'impossibilité d'installer un toit solaire du fait de la proximité de bâtiments classés et son orientation vers une chaudière à bois déchiqueté qu'il alimente par du bois de taille des haies de l'exploitation. Un tableau compare les coûts d'investissement et de fonctionnement d'installations solaire, au fioul et de déshumidification, le solaire étant plus rentable que le fioul dès la troisième année.