Détail de l'auteur
Auteur Frédéric RIPOCHE |
Documents disponibles écrits par cet auteur


![]()
![]()
280 ha en Marais Poitevin : Denis Gautronneau, vétéran de la bio
Agriculteur et transformateur bio, prestataire de service en travaux agricoles, membre fondateur de la Corab, coopérative céréalière bio en Charente-Maritime, Denis Gautronneau est installé près du Marais Poitevin. Il mène sa barque depuis près de 40 ans dans une des plus grandes exploitations du département. Parcours et points de vue sur l'actualité.
![]()
![]()
Accompagner la conversion : Simulabio, un logiciel pour simuler un changement de système
Frédéric RIPOCHE, AuteurUn bureau d'étude a développé un logiciel pour simuler l'évolution d'un système au moment de la conversion en AB, Simulabio. Cet outil qui se veut ergonomique, facile d'utilisation, utilisable sur ordinateur (avec ou sans connexion internet), voire sur tablette, a été conçu, dans un premier temps, pour les élevages bovins lait, mais est utilisable pour d'autres filières d'élevages ou en grandes cultures. Axé sur le bilan fourrager, il s'appuie sur une autonomie forte de l'élevage, tout en restant souple pour intégrer au mieux les choix de l'agriculteur. A ce jour, ayant été développé en Bretagne, il intègre avant tout des repères issus de cette région. Mais, un des buts des concepteurs de ce logiciel, destiné avant tout aux conseillers et commercialisé à partir de février 2014, est de le faire évoluer par une approche participative pour intégrer au mieux la diversité des contextes pédoclimatiques.
![]()
![]()
Acheter autrement : Groupons-nous !
Frédéric RIPOCHE, AuteurL'association bretonne Graine de bio, qui regroupe des consommateurs de produits bio, est née il y a une quinzaine d'années, près de Vitré (35). Légumes, miel, vinaigre ou ufs sont achetés auprès de producteurs voisins dont certains adhèrent à l'association. Un complément provient d'un grossiste rennais et d'un transformateur local de céréales. Deux autres groupements dans le département voisin de Mayenne ont vu le jour. Explications sur le fonctionnement de ce système d'achats à l'appui de témoignages : groupement d'achats bio de Haute-Savoie, Agro Bio Conso près de Besançon, Bio Libre Partage en Ardèche, ruches bio sur le bassin d'Arcachon, Basebio (épicerie en ligne) à Montauban.
![]()
![]()
Agneaux bio : Des références à pérenniser
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe programme CasDar Agneaux bio, coordonné par lItab et lInstitut de lÉlevage, sest terminé en 2016. Jean-François Vincent, éleveur de brebis bio dans le Cher et qui a participé à ce projet en tant que représentant de la Fnab, donne son point de vue sur lintérêt des résultats obtenus : importance de la productivité en élevage ovin, mais tout en restant le plus possible économe sur les concentrés ; évolution des prix payés aux producteurs en favorisant les rencontres entre acteurs de lamont et de laval de la filière ; développement de loutil daide à la décision Ostral pour lorientation des élevages et les conversions Dans le cadre de ce programme, une étude a comparé les impacts environnementaux des productions ovines bio et conventionnelles, avec des atouts en élevage bio sur le stockage de carbone, les services écosystémiques, la qualité de leau
![]()
![]()
Agri-Structures : Bineuse autoguidée par skis
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe fabricant de matériel agricole Agri-Structures a mis au point une bineuse autoguidée par skis glissants. Au nombre de 3 ou 4, placés sur la bineuse, ces skis suivent des sillons d'une profondeur de 5 à 6 cm, creusés dans le sol lors du semis. Cet outil relativement basique n'en est pas moins polyvalent et performant. Vincent Philippon, éleveur biologique en Touraine, en témoigne. Pour lui, cette bineuse présente également les avantages d'être moins coûteuse que d'autres systèmes de guidage, facile d'utilisation, et facilement réparable.
![]()
![]()
Alimentation 100% bio en aviculture : Zoom sur les matières premières
Frédéric RIPOCHE, AuteurDéjà reportée deux fois, la date pour une alimentation 100 % bio en volailles bio est fixée à ce jour au 1er janvier 2018. Mais, comment y faire face ? Le 18 juin 2015, à Angers, s'est tenue une restitution des résultats de divers projets de recherche, qui ont étudié pas moins de 37 matières premières potentiellement mobilisables pour l'alimentation des volailles, en complément du soja, dont la production reste fortement déficitaire en France : ortie, légumineuses à graines, concentré de luzerne, crépidule (espèce de coquillage), larves d'insectes n'en sont que quelques exemples. Mais il existe encore de nombreux freins et les besoins en recherche sont importants. Des adaptations législatives seront aussi nécessaires pour certains de ces produits. Atteindre le 100 % bio demandera de mobiliser plusieurs matières premières, en tenant compte aussi de ce qui peut être produit dans les territoires.
![]()
![]()
Alimentation animale : L'Ufab triture en local
Frédéric RIPOCHE, AuteurL'Ufab (Union française de l'agriculture biologique), entreprise installée dans l'Ouest, a ouvert son unité de transformation de tourteaux aux visiteurs du salon Tech & Bio des 6 et 7 juin 2012, en Mayenne. Filiale du groupe Le Gouessant, les produits sont principalement destinés aux éleveurs du Grand Ouest, avec la volonté d'assurer traçabilité, qualité et proximité de l'approvisionnement. Cet article présente les activités de l'unité de transformation, en service depuis 2011 : extrusion et trituration de graines de soja, tournesol et colza bio. Les huiles produites sont valorisées en nutrition humaine et animale.
![]()
![]()
Alimentation porcine 100 % bio : La recherche teste les alternatives
Frédéric RIPOCHE, AuteurPas moins de quatre programmes de recherche se sont penchés sur la question de l'alimentation porcine 100 % bio, en prévision de l'arrêt des dérogations permettant l'ajout de 5 % de matières premières non bio dans les rations. Sont repris ici certains de leurs résultats. Diverses matières premières ont été identifiées comme intéressantes, productibles sur la ferme : l'amidon de céréales, les protéagineux et les graines d'oléagineux (colza, tournesol). Par ailleurs, les fourrages grossiers peuvent permettre d'économiser 10 % d'aliments complets. Cependant, il n'y a pas de matière première brute très riche en protéines pouvant être produite et valorisée sur la ferme. Il faut donc développer des procces technologiques pour obtenir de nouvelles sources à partir des matières premières. Il faudra développer ensuite des filières fiables pour rendre ces nouveaux produits accessibles. Le besoin d'apport élevé en lysine digestible est majeur, d'où des essais, menés en post sevrage, avec utilisation de levure de brasserie, de tourteau de soja et de concentré protéique de luzerne (CPL). Les résultats sont hétérogènes selon les élevages, mais encourageants, comme l'obtention de meilleurs résultats pour les formules 100% bio sans tourteau de soja. Mais, la faible disponibilité actuelle (ex : en CPL) de ces produits fait que les éleveurs vont devoir mobiliser les matières premières disponibles localement pour limiter leurs achats en soja. Pour ce qui est des légumineuses à graines, des essais ont été menés sur la féverole, le pois, le lupin et le soja. De nombreux freins techniques existent encore pour leur culture et d'autres essais sont donc à mener. Mais, ces légumineuses ont de gros atouts en termes de traçabilité et de sécurisation des approvisionnements.
![]()
![]()
Alimentation des volailles : Avifaf pour mieux formuler ; Julien Cesbron, éleveur utilisateur d'Avifaf : Valoriser ses ressources ; Le regard du fabricant d'aliments : "Notre rôle est d'améliorer l'équilibre des rations"
Frédéric RIPOCHE, AuteurLautonomie alimentaire, en particulier protéique, est une question majeure pour les monogastriques en lien avec larrêt à venir (dernier report : 31 décembre 2018) de la possibilité dutiliser 5% de matières premières non bio riches en protéines. Dans ce contexte, deux projets CasDar, Avialim Bio (2011-2015) et Sécalibio (2016-2019) visent à apporter des solutions. Dans le cadre dAvialim Bio, il a été notamment développé un logiciel, payant et accessible en ligne depuis 2 ans, daide à la formulation de rations pour les volailles bio, de chair ou pondeuses : Avifaf. Très utile pour les éleveurs qui fabriquent leur aliment sur la ferme, il permet, par exemple, de consulter des valeurs nutritionnelles, de créer ses propres matières premières et mélanges, de consulter ou créer des programmes dalimentation pour des âges dabattage variables (jusquà 126 jours), doptimiser les coûts de production, daméliorer léquilibre des rations ou encore de calculer les quantités à produire ou de mieux réfléchir son assolement. Pour Julien Cesbron, éleveur bio dans le Maine-et-Loire, ce logiciel lui a permis de mieux maîtriser sa production et la consommation daliments et, du coup, doptimiser ses coûts alimentaires. Cependant, au-delà de cet outil, beaucoup reste à faire. Si des pistes comme les protéines liées aux insectes ou encore aux algues sont étudiées, il reste important, pour les producteurs, de diversifier leurs ressources sur leur exploitation, sans oublier le soja, même sil demeure difficile à cultiver selon les régions. Par ailleurs, les volumes de matières premières (maïs, soja, tournesol ) produits sont encore insuffisants pour répondre à la demande croissante, aussi bien en alimentation animale quhumaine. Les conversions en grandes cultures doivent perdurer, comme lexplique un fabricant daliments.
![]()
![]()
Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine : Ferme bio à énergie positive !
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans l'Aube, le méthaniseur du Gaec Thorey, exploitation bio de polyculture-élevage en bovins et porcins, est en service depuis 2015. Le fumier de bovins est le principal substrat utilisé pour alimenter cette unité de méthanisation par voie sèche, type de système encore rare en France (une quinzaine de méthaniseurs). L'installation permet la production de biogaz valorisé en électricité et en chaleur pour plusieurs habitations et bâtiments agricoles, ainsi que la production de plus de 3000 tonnes de digestat épandues sur la ferme et celle d'un voisin.
![]()
![]()
Analyse du cycle de vie : L'affichage environnemental en action
Frédéric RIPOCHE, AuteurBiocoop lance, pour un an à partir de juillet 2011, une expérimentation qui consiste à mettre en place un affichage environnemental pour les produits des entreprises bretonnes Céréco, Triballat et Nutrition et soja dans un premier temps, d'autres fournisseurs devant rejoindre l'expérimentation par la suite. L'affichage concerne l'analyse du cycle de vie. Greenext et Ecocert travaillent actuellement de concert pour bâtir une méthode de calcul d'ACV française, en intégrant notamment les gaz à effet de serre, l'eutrophisation des eaux, l'écotoxicité aquatique, la consommation d'eau, l'acidification atmosphérique et la biodiversité (un encart précise la difficulté de choix des indicateurs pour ce critère). D'autres entreprises intervenant en agriculture biologique (Café Coïc et groupe Léa Nature) analysent leur bilan carbone.
![]()
![]()
André Le Du, éleveur bovin lait : « La bio est à la portée de tous »
Frédéric RIPOCHE, AuteurEleveur depuis 30 ans, en AB depuis 1991, André Le Du a fait évoluer en permanence son système bovins lait. Installé dans le Finistère, il retrace ici son parcours avec, comme fil rouge, la recherche d'un équilibre basé sur l'autonomie, le respect du sol et celui des animaux. Pour lui, cette orientation fait que sa conversion à l'AB s'est faite au mieux. Au moment de celle-ci, le troupeau comptait des vaches Holstein produisant 8 500 l / an avec moins d'une tonne de concentré par an et par animal. Aujourd'hui, ce sont des Normandes qui constituent le gros de son troupeau et elles produisent 5 000 litres par an. L'exploitation est autonome en protéines, litière et céréales. L'ensemble des ressources fourragères sont revalorisées. La priorité est donnée à l'herbe et le système s'appuie sur des rotations longues, de 9 à 10 ans (7 à 8 ans de prairies à flore variée, suivies d'une orge de printemps et de colza fourrager, puis à nouveau une prairie semée sous couvert d'une avoine récoltée en grains). Pour cet agriculteur, qui prépare la transmission de son exploitation à son fils, l'AB est possible pour tous, si l'agriculteur évalue bien le potentiel de son système et internalise ce quil peut l'être.
![]()
![]()
Antoine Gueidan, apiculteur et référent Fnab : Où en est lapiculture bio ? ; Pratiques de lapiculteur : Miser sur la force des abeilles ; Cire : Limiter les risques toxicologiques
Frédéric RIPOCHE, AuteurCe dossier sur lapiculture bio comprend trois articles. Antoine Gueidan est apiculteur bio en centre-Alsace. Il est également référent professionnel pour la FNAB et a participé à la rédaction dun guide (publié par la FNAB et lAda Aura) sur la toxicologie de la cire. Il dresse un état des lieux sur lapiculture bio en France : bilan de la récolte 2018, sensibilité de cette production aux aléas climatiques, causes de mortalité des abeilles, gestion du varroa, technicité de lapiculture bio et prérequis avant de sy lancer. Antoine présente ensuite la conduite de son rucher. Après une brève description de son parcours (il a démarré en 2002 avec quelques ruches, certifié bio depuis 2008 et il compte maintenant entre 120 et 150 ruches) et de la conduite globale de son rucher, il détaille certaines de ses pratiques : division de ses essaims, élevage de reines, sélection massale, stratégie de lutte contre le varroa. Le dernier article porte sur le guide concernant la qualité toxicologique de la cire. Limportance et limpact de la qualité de la cire sont tout dabord décrits. Larticle sattarde ensuite sur les initiatives de quatre apiculteurs. Elles visent soit à effectuer eux-mêmes le gaufrage de leur cire et ainsi sécuriser sa qualité, soit à miser sur des abeilles plus bâtisseuses.
![]()
![]()
Apiculture : Les abeilles ont besoin de vous !
Frédéric RIPOCHE, AuteurLes abeilles sont des insectes fragiles, mais indispensables de par leur rôle de pollinisateur. Elles sont soumises à un environnement difficile : météo, prédateurs et maladies, pesticides souvent mis en cause dans la forte baisse de la production de miel en France. Celle-ci a été divisée par trois en 20 ans. Dans ce contexte, les fermes bio peuvent être considérées comme de véritables refuges pour les apiculteurs. Dans cet article, apiculteurs et agriculteurs témoignent de leurs expériences visant à préserver les colonies d'abeilles. Patrick Pérès est apiculteur bio depuis plus de 30 ans. Installé en Loire-Atlantique, il place ses ruches chez une vingtaine d'agriculteurs bio ayant tous types de production. Apicultrice en Hautes-Pyrénées, Catherine Flurin y développe un programme de « fermes d'abeilles ». Celui-ci consiste à faire héberger des ruches par des agriculteurs, bio et non bio, ces derniers étant alors accompagnés pour mettre en place des pratiques respectueuses. Catherine Flurin applique également le principe de « permapiculture ». En Ille-et-Vilaine, c'est la société laitière Triballat qui est à l'origine d'une action d'éco-butinage, avec l'installation de ruches sur les élevages. Cette expérience, initiée en 2014, concerne aujourd'hui trois éleveurs laitiers.
![]()
![]()
Aquaculture : Micro filière pour macro algues bio
Frédéric RIPOCHE, AuteurSi la production d'algues bio est autorisée par le règlement bio européen datant de 2009, la certification européenne n'a démarré que depuis le 1er juillet 2010. L'entreprise C-Weed Aquaculture, installée sur l'estuaire de la Rance, près de Saint-Malo, est la première à avoir obtenu la certification bio. Jean-François Ardona et Magali Molla précisent que, d'après le cahier des charges, un site de production doit être classé en bon état chimique, écologique et sanitaire, en plus de restrictions de fertilisation ou de matériels. En effet, le site doit être conforme aux critères de l'Inao selon les classements de la Directive Cadre sur l'eau (DCE) et certains facteurs sont déclassants, comme les marées vertes par exemple. Mais les analyses nécessaires au classement d'une zone sont longues et coûteuses et il est ainsi difficile pour un petit récoltant d'obtenir une certification bio s'il n'est pas déjà sur un site bien classé. En attendant des évolutions dans ce domaine, le programme Algmarbion, coordonné par Inter Bio Bretagne (IBB), a pour objectif de structurer cette filière naissante. Un guide de lecture, co-construit avec les scientifiques et les récoltants, est en cours de rédaction. Il concerne 5 variétés d'algues alimentaires et des espèces utilisées en cosmétique et comporte des indications sur les techniques de coupe, dates de récolte, jachère...