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Auteur Frédéric RIPOCHE |
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Centre : Une couveuse pour le maraîchage
Frédéric RIPOCHE, AuteurDepuis quelques mois, le lycée de Blois a mis en place une couveuse d'entreprises en maraîchage bio. Le lycée adhère à l'association Val Bio Centre, qui regroupe 26 maraîchers qui deviennent tuteurs des candidats à l'installation.
Conduite de la vigne en Cognac bio : Un héritage de père en fille
Frédéric RIPOCHE, AuteurInstallée au cur des Charentes, à Boutiers, la famille Brard-Blanchard produit du cognac bio depuis 1972. Sophie Laguerre, fille de Jacques Brard, a depuis repris le flambeau et mène l'exploitation de 19 ha sous mention Nature et Progrès. En cognac, les rendements doivent être élevés afin que la concentration en sucre soit réduite. Les vignes sont enherbées un rang sur deux et l'enherbement est inversé tous les 4 ou 5 ans. En août, en fonction des besoins du sol, un apport d'engrais bio peut être pratiqué ou un engrais vert implanté. L'oïdium et surtout le mildiou posent problème depuis quelques années. Les vendanges du cognac se déroulent manuellement entre fin septembre et début octobre. Comme chez de nombreux viticulteurs, les années 2007 et surtout 2008 ont été très peu productives.
Coteaux Nantais : Les fruits de la patience
Frédéric RIPOCHE, AuteurLes Coteaux Nantais, créés en 1943, sont six vergers totalisant plus de 90 hectares de terres, dont 65 sont arborés. La petite entité agricole des débuts, qui a démarré à Vertou près de Nantes, a beaucoup évolué. Sont cultivées 37 variétés de pommes et 7 de poires, auxquelles s'ajoutent des fraises, kiwi, prunes... Robert Dugast, chef de culture, à l'oeuvre depuis près de 30 ans dans les vergers des Coteaux Nantais, revient sur les techniques culturales adoptées car la démarche bio y a été introduite à partir des années 70, suivie 27 ans plus tard par la biodynamie. Il fait, par ailleurs, une présentation d'un nouveau verger, en cours d'élaboration sur 36 hectares, à Remouillé, au sud de la Loire, et destiné à devenir un site pédagogique et de recherche, planté de variétés conservatoires. Pour valoriser les 25% de fruits écartés, hors calibres, abîmés ou tâchés, les Coteaux Nantais ont retenu la transformation, dès les années 80.
Dossier : Conversion
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurCe dossier fait le point sur la conversion à l'agriculture biologique, dans le cadre de la mise en place en 2007 des MAE Conversion à l'Agriculture Biologique et du récent déplafonnement des aides. Divers articles sont présentés ici sur : - les conditions et les procédures à suivre pour se convertir ; - l'interview de Pascal Guéry, nouveau président de l'Agence Bio pour deux ans ; - le diagnostic de conversion qui permet de faire le point sur son système et ses pratiques en vue d'un passage en bio, et le développement par le GAB 44 d'un outil d'analyse précis et complet pour les exploitations laitières ; - les motivations et interrogations d'une quinzaine d'éleveurs laitiers qui envisagent une conversion ; - le déficit de production en légumes bio face à la forte hausse de la demande. Si les maraîchers en filière longue sont réticents à se convertir, les candidats en filière courte sont nombreux ; - une interview du président de la Fédération nationale interprofessionnelle des vins bio sur la conversion, les débouchés et les difficultés de la viticulture biologique, ainsi que quelques conseils aux futurs candidats ; - l'hésitation des céréaliers à se convertir malgré le déplafonnement des aides.
Dossier Pain
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Gaëlle POYADE, AuteurLe secteur de la boulangerie et viennoiserie bio est en plein essor. La filière, qu'elle soit courte avec les paysans boulangers ou longue, représentée par les artisans ou la fabrication plus industrielle, a connu une croissance de 30% en 2008. Ce dossier débute par l'interview de deux chercheurs, H. Chiron et J. Fischer, qui présentent les caractéristiques de la filière du pain bio (mise en avant des qualités nutritionnelles du pain bio, volonté de biodiversité dans l'utilisation des différentes populations de blés et aussi de céréales variées, utilisation fréquente des méthodes traditionnelles de fabrication) et les évolutions (baguettes, machines à pain des particuliers ). Vient ensuite le témoignage des Diotel, paysans-boulangers en Ille-et-Vilaine, qui façonnent des pains certifiés bio au "pur levain naturel" grâce aux céréales produites sur leur ferme et avec comme devise "la proximité". Le dossier se termine par la présentation de l'entreprise savoyarde "Le pain de Belledone" et de son gérant, Bruno Anquetil, qui essaye de travailler avec des semences anciennes et estime que le taux protéique ne fait pas tout, la densité étant par exemple aussi un critère important. L'approvisionnement en farine se fait à travers une filière Bio Solidaire avec trois Gaec implantés dans la région et les produits sont vendus à 250 points de vente, en majorité des magasins spécialisés.
Dossier : Tour du Monde de la Bio : Une solidarité Nord-Sud
Gaëlle POYADE, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurCe dossier fait une synthèse de l'état de l'agriculture biologique à travers le monde, avec notamment la présentation de divers chiffres. Ainsi, l'Australie est le pays ayant la plus grande surface en bio (12 millions d'hectares), l'Ouganda compte le plus grand nombre d'agriculteurs bio (206 803) ou encore le Lichtenstein est le pays ayant la plus grande part de sa SAU en bio, soit 30 %. Mais au-delà des chiffres, globalement en augmentation, ce dossier présente les relations entre bio et solidarité Nord-Sud ou entre bio et lutte contre la faim. L'idée principale est que le développement de la bio dans le monde, notamment dans les pays en voie de développement, doit aussi être associé à la notion de commerce équitable, à la solidarité, au respect d'un équilibre entre exportations et cultures vivrières. Même si les exportations de produits bio amènent à favoriser l'extension de ce type d'agriculture à travers le monde, elles doivent, comme c'est déjà le cas dans divers pays, amener au développement de marchés intérieurs bio. Le dossier présente aussi des exemples de ces relations entre bio et solidarité : produits bio et constructions d'écoles à Madagascar, développement de la filière coton bio entre la Bretagne et l'Afrique de l'Ouest par exemple. Mais même si un grand nombre d'agriculteurs locaux n'a pas perdu son savoir traditionnel (beaucoup appliquent les principes de l'AB de fait), il faut développer la recherche et la formation pour que l'agriculture biologique progresse, notamment au niveau des rendements, et apporte de vraies solutions, en particulier pour la lutte contre la faim.
Une ferme de maraîchage bio en Allemagne : Produire à grande échelle sur 600 ha
Frédéric RIPOCHE, AuteurAfin de motiver de nouvelles conversions, la Coordination Agrobiologique des Pays-de-la-Loire (Cab) a organisé la visite d'une importante ferme bio allemande de 600 ha à l'intention de maraîchers conventionnels de l'Ouest de la France. Installé depuis 1978, Rainer Carstens s'est converti en bio, en 1989. Aujourd'hui, cette exploitation implantée à Friedrichsgabekoog, non loin de la mer du Nord, produit une gamme de légumes comprenant aubergines, choux, carottes, échalotes, betteraves, oignons, petits pois. L'entreprise livre à la grande distribution et vers des industriels, et possède également une unité de conditionnement qui importe une partie des produits traités. Néanmoins, si les maraîchers conventionnels se sont déclarés intéressés, la Cab juge nécessaire d'avancer avec cohérence et de soutenir les nouveaux projets bio tout en défendant l'existant dans la filière.
Géobiologie : Traquer les mauvaises ondes
Frédéric RIPOCHE, AuteurNotre monde moderne génère des phénomènes électromagnétiques ou électriques pouvant perturber la santé des hommes et des animaux, en particulier dans les élevages. Les sources de perturbations sont multiples et peuvent se traduire par une dégradation de l'état de santé des animaux. C'est ce qui est arrivé à Dominique Fourmont, producteur laitier bio d'Ille-et-Vilaine, suite à l'installation à proximité de la ferme d'une antenne de téléphonie mobile. Luc Leroy, géobiologue, a suggeré l'installation de "neutraliseurs", galettes en céramique contenant divers éléments dynamisés, ce qui a réglé les problèmes de la ferme.
L'huile d'Arganaticum : 100 % argan, éthique et bio
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn 2005, Nadia Correia lance sa petite entreprise, Arganaticum, pour concevoir et vendre des huiles d'argan cosmétiques et alimentaires certifiées bio. Désireuse de créer son propre emploi, Nadia Correia fait un bilan de compétences, et lors d'un retour au Maroc, redécouvre les bienfaits de l'huile d'argan et les femmes qui la fabriquent dans le Sud-Ouest du pays. Elle réalise alors une étude de plusieurs mois sur l'argan qui la conforte dans son idée de créer des huiles cosmétiques et alimentaires. Pour Nadia Correia, le choix du bio et d'une démarche économique équitable s'imposent naturellement. Elle travaille avec une coopérative marocaine où sont regroupées 80 femmes. Elle paie le prix demandé, avec une avance sur trésorerie de 50 % à la commande. Elle est devenue co-productrice et les huiles commandées sont fabriquées spécialement pour elle. Avec la coopérative, elle entre dans la 4ème année de production. Pour assurer l'exigence bio et préserver les qualités nutritionnelles de l'huile, Nadia Correia a dû imposer un référentiel de production qui diffère des habitudes traditionnelles (prélèvement exclusif du fruit sur l'arbre, concassage de la noix pierre contre pierre...). Elle a démarré avec deux produits : une huile cosmétique et une autre argan, 100 % argan. La gamme s'est étendue : soins de jour associant argan et rose musquée... Une trentaine de magasins spécialisés diffusent ses produits en région parisienne.
Lutte contre le mildiou : Ensemble, à la recherche de solutions
Frédéric RIPOCHE, AuteurSi l'année 2009 a été plutôt clémente, le problème d'attaque de mildiou est quasi récurrent en viticulture biologique. Pour y faire face, le groupe de travail "Les Bio Pratiquent" a vu le jour début 2009 sous l'impulsion de la Coordination agrobiologique des Pays-de-la-Loire et avec l'aide d'un formateur de la société Vini Vitis Bio. Le but est d'échanger et de réfléchir à des solutions techniques issues des expériences et savoir-faire des producteurs, ceci selon une dynamique collective et participative appuyée par un formateur local spécialisé. Différents groupes ont été constitués pour répondre aux spécificités des vignobles. Le programme a été structuré grâce à des expériences précédentes et comprend aussi bien des réunions d'échange que des journées régionales, des visites individuelles d'exploitation par le formateur local, l'envoi de notes d'informations spécifiques aux secteurs géographiques, l'assistance téléphonique en cas de force majeure, une plate forme technique régionale et des formations thématiques. Des viticulteurs biologiques, mais aussi conventionnels, témoignent de l'intérêt de ce groupe d'échange qui offre un cadre sécurisant. Cette initiative inspire d'autres régions viticoles, notamment en PACA où un technicien est actuellement formé.
Maroc : Des agrumes bio autour de Marrakech
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa région de Marrakech offre d'excellentes conditions climatiques pour la production d'agrumes biologiques. L'opérateur français Pro Natura y a créé une filiale qui produit actuellement 1 500 t d'agrumes par an et espère doubler ce chiffre d'ici deux ans. Les onze producteurs qui la fournissent ont des exploitations de taille moyenne (entre 20 et 40 ha) et menées de manière traditionnelle. Ils y intègrent les méthodes de l'agriculture biologique conseillées par les responsables de Pro Natura Maroc, avec qui un lien fort existe. Le passage à l'agriculture biologique s'est fait sans difficultés, comme en témoigne un des producteurs. Une des responsables de la filiale évoque les pratiques traditionnelles qui permettent de contrôler la mouche de cératite et le pou de Californie, principaux soucis, mais qui sont bien gérés, ainsi que les fourmis et la formation de gommose. La gestion de l'eau, dans cette région souvent déficitaire, passe progressivement du système gravitaire à celui du goutte à goutte, du fait d'un changement technique obligatoire que l'Etat subventionne. La formation par Pro Natura Maroc d'ouvriers spécialisés à la taille, l'éclaircissage et la cueillette a permis de réduire les écarts de tri de 50 à 15%. Les divers débouchés et les perspectives de la filiale sont finalement évoqués.
Météo : Gérer ses cultures en fonction du climat
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans toutes les filières de production, les facteurs météo conditionnent la réussite des cultures : désherbage, semis, irrigation, traitements des cultures (oligo-éléments ). Pour prévoir la météo, certains agriculteurs disposent de stations météo (pluviométrie, hygrométrie de l'air ). Les stations régionales de Météo France sont consultées, ainsi que des opérateurs privés (Pleinchamp, Terre-Net ). Les Chambres d'agriculture proposent aussi souvent des services dans ce domaine. Les Chambres régionales éditent notamment maintenant les bulletins de santé du végétal (BSV) qui remplacent les avertissements agricoles des SRPV. Cependant, observations et expérience restent essentielles aux producteurs pour la conduite des cultures en fonction de la météo de l'année.
Paysans boulangers : L'épopée d'un bon pain au levain
Frédéric RIPOCHE, AuteurPortrait d'un couple de boulangers fabriquant des pains bio au pur levain naturel. Description des étapes de la fabrication d'un pain et de celle du levain. Ils produisent également leurs propres céréales certifiées bio, et s'occupent eux-mêmes de leur transformation en farine.
Plante oléagineuse en diversification : L'onagre, une graine exigeante
Frédéric RIPOCHE, AuteurCet article présente l'unique producteur bio d'onagre en France, la famille Pozzer, à Savignac-sur-Leyre (47). L'itinéraire technique de cette culture contraignante est dévoilé, du semis à la récolte des graines. Cette culture de 0.5 ha engendre 1 000 heures de travail, d'où un prix de vente assez élevé. Complément alimentaire riche en acides gras oméga 6, l'huile d'onagre est recherchée dans plusieurs cas : ménopause, problèmes de peau, arthrite, obésité
Renforcer l'interprofession : Brio, fédérateur du terrain
Frédéric RIPOCHE, AuteurSur une dizaine d'interprofessions bio régionales, six adhèrent à l'association Bio des Régions Interprofessionnellement Organisées (Brio) dont le but est de rassembler les forces vives des filières pour développer la bio française. Avec peu de moyens, l'association organise des conventions d'affaires dans les salons, initie des études filières, comme le pain en restauration collective, et travaille sur la structuration des filières. Depuis 2007, Brio initie également un cycle de conférences dans les principaux salons agricoles.