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Auteur Felix HERZOG |
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An increase in food production in Europe could dramatically affect farmland biodiversity
Philippe JEANNERET, Auteur ; Gisela LÜSCHER, Auteur ; Felix HERZOG, Auteur ; ET AL., AuteurLa conversion d'habitats semi-naturels, tels que des lisières de champs, des jachères, des haies, des prairies ou des forêts, en terres agricoles pourrait accroître la production agricole et aider à répondre à la demande alimentaire mondiale croissante. Cependant, il est difficile dévaluer les impacts engendrés par de telles pertes d'habitats, notamment la mesure des impacts sur les populations despèces sauvages et sur la biodiversité en général. Cette étude a examiné la corrélation entre la richesse spécifique de quatre taxons (plantes vasculaires, lombrics, araignées et abeilles sauvages) et le rendement de différentes cultures (grandes cultures, prairies, cultures permanentes) issues de 169 fermes réparties dans dix régions européennes. Ces fermes sont conduites, ou non, en agriculture biologique. Actuellement, les habitats semi-naturels constituent 23 % de la superficie et 49 % des espèces sont directement liées à ces habitats. La conversion d'habitats semi-naturels permettrait une augmentation de la production agricole de 10 %, mais elle aurait, parallèlement, un fort impact sur la biodiversité. Cet impact serait considérable sur les surfaces converties en grandes cultures, mais il serait moindre dans les systèmes reposant sur des prairies. Les résultats montrent également que les systèmes conduits en agriculture biologique présentent une meilleure conservation des espèces par rapport aux systèmes conventionnels.
Biodiversity Indicators for European Farming Systems : A Guidebook
Felix HERZOG, Auteur ; Katalin BALAZS, Auteur ; Peter DENNIS, Auteur ; ET AL., Auteur | ZÜRICH (Reckenholz, CH-8046, SUISSE) : AGROSCOPE - Station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART | 2012Le projet de recherche européen BioBio, conduit entre 2009 et 2012, avait pour objectif d'identifier des indicateurs de biodiversité permettant d'évaluer l'impact des pratiques de systèmes agricoles européens, biologiques et conventionnels à faibles intrants. Ainsi, au-delà de la nécessité qu'ils soient pertinents scientifiquement et pour leurs usages, ces indicateurs se devaient d'être génériques sur l'ensemble de ce vaste territoire. L'étude de la littérature existante et la mobilisation de chercheurs et de parties prenantes (organismes publics, organisations d'agriculteurs, associations de consommateurs ) ont permis de définir 23 indicateurs, classés en quatre grandes catégories : - les indicateurs de la diversité génétique végétale et animale ; - les indicateurs de diversité des espèces ; - les indicateurs de diversité des habitats ; - les indicateurs de gestion agricole. Ils ont été testés sur 195 fermes dans 12 régions pédoclimatiques européennes, choisies comme cas d'étude. Ce guide, en anglais, présente la méthodologie mise en place, les indicateurs, et les principaux résultats du projet BioBio.
Indicateurs de biodiversité dans les systèmes agricoles européens : Sommaire du guide
Felix HERZOG, Auteur ; Katalin BALAZS, Auteur ; Peter DENNIS, Auteur ; ET AL., Auteur | ZÜRICH (Reckenholz, CH-8046, SUISSE) : AGROSCOPE - Station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART | 2012Le projet de recherche européen Biobio, conduit entre 2009 et 2012, avait pour objectif d'identifier des indicateurs de biodiversité pour les systèmes agricoles européens, biologiques et conventionnels à faibles intrants. 23 indicateurs, permettant d'évaluer les effets des pratiques agricoles sur la biodiversité, ont été définis. Ils sont classés en quatre grandes catégories : - les indicateurs de la diversité génétique végétale et animale ; - les indicateurs de diversité des espèces ; - les indicateurs de diversité des habitats ; - les indicateurs de gestion agricole. Ce résumé, en français, du guide des indicateurs de biodiversité, publié en anglais, présente : - les indicateurs ; - le projet BioBio qui a conduit à leur élaboration ; - les études de cas sur lesquelles ils ont été testés (12 régions pédoclimatiques représentées) ; - la méthodologie de calcul des indicateurs ; - la perception de la biodiversité par les parties prenantes (organismes publics, de recherche, organisations d'agriculteurs, associations de consommateurs ) ; - les applications possibles au-delà des frontières de l'Europe ; - les conclusions du projet.
Systèmes agroforestiers novateurs monitoring des opportunités et limites
Monika KUSTER, Auteur ; Felix HERZOG, Auteur ; Maik REHNUS, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis les années 1950, les arbres hautes-tiges ont tendance à disparaître des systèmes agricoles suisses. Aujourd'hui, dans un contexte de recherche d'une intensification écologique de l'agriculture, leur retour au sein même des systèmes de production, via l'agroforesterie, peut offrir des avantages aussi bien écologiques qu'économiques (productivité accrue, utilisation des ressources plus efficiente, augmentation de la biodiversité ). Afin de valider ces informations issues de modèles, des données empiriques sont nécessaires. La station Agroscope Reckenholz-Tänikon a, pour cela, mis en place un monitoring qui permettra de suivre des parcelles en place sur trois exploitations agricoles, et ce, pendant plusieurs années.
Mesures écologiques : un effet modérément positif
Actuellement, 97 % de la surface agricole utile suisse répond aux exigences des prestations écologiques requises (PER). Les mesures écologiques et les PER ont permis de réduire de manière significative les effets négatifs de l'agriculture sur l'environnement. Les émissions de nitrates, de phosphores et d'ammoniac, qui polluent l'eau et l'air, ont diminué. Quant aux surfaces de compensation écologique, elles contribuent à stabiliser et à favoriser la biodiversité dans le paysage rural. Toutefois, tous les objectifs environnementaux n'ont pas été atteints. Pour y parvenir, il s'agit de maintenir les exigences des PER et de consentir des efforts supplémentaires dans les régions problématiques.