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Auteur Pascale SOLANA |
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L'AB : Une chance pour l'emploi ?
Pascale SOLANA, AuteurLa progression de la bio a un effet notable sur l'emploi et le marché du travail : + 38 % d'emplois de 2012 à 2016, selon l'Agence BIO. La bio attire et recrute, et ses métiers sont multiples. Les filières bio totalisent 118 000 emplois directs dans de nombreux secteurs : 77 750 ETP dans les fermes bio (10,8 % des emplois agricoles), 12 800 emplois dans les entreprises de transformation et de conditionnement, 2000 emplois dans les activités de service, conseil, recherche, formation et 25 400 emplois dans la distribution (1600 grossistes et 23 800 commerces de détail). La plupart de ces emplois sont à la fois très techniques, parfois même pointus et exigeants. Ils requièrent pour la plupart une grande polyvalence. Des savoir-faire sont aussi à réinventer. Dans la vente, par exemple, le retour des rayons traiteur dans la distribution spécialisée incite les responsables de magasin bio à vouloir s'entourer de professionnels de qualité, capables d'initiatives, impliqués, connaissant bien les produits, capables d'en raconter l'histoire aux clients, etc. De nouvelles compétences émergent qui bousculent la façon d'exercer les métiers. Moteur de la transition écologique, la bio pourrait apporter une partie des réponses au chômage et redynamiser les territoires. C'est pourquoi la formation doit être placée au centre des priorités. Elle permettra de faire émerger les compétences et de les faire reconnaître. Les régions ont leur rôle à jouer dans cette évolution, en soutenant la formation, mais aussi en favorisant l'animation territoriale.
Dans les pas de Giono : Le bio Pays de Haute-Provence
Pascale SOLANA, AuteurLe département des Alpes-de-Haute-Provence est l'un des moins peuplés de France, mais figure cependant parmi les plus bio en surfaces agricoles, avec 328 fermes présentes sur le territoire. Encouragés par AgriBio 04, des producteurs expérimentent la sélection végétale de blés anciens et locaux ou rustiques, tels le blé d'Apt que cultivent Geneviève Auric et Laurent Bouvin dans leur ferme des Oliviers-Notre-Dame. Helga et Philippe Girard, maraîchers bio, cultivent, depuis 17 ans, 12 ha de légumes de plein champ sur le plateau de la Durance, 4 500 m2 de serres froides, des oliviers et des céréales. À la ferme Saveurs des Truques de Forcalquier, Véronique et Thierry Baurain, ainsi que leur fils se passionnent pour le petit épeautre, qu'ils cultivent et transforment en pâtes, biscuits... Des rencontres entre magasins et agriculteurs ont été mises en place pour tisser des liens et développer la production, comme l'explique Nadège Reddad, chargée du référencement local auprès des magasins Biocoop du Sud-Est.
Dossier : Culture bière : Le retour mousse costaud
Pascale SOLANA, AuteurDivers exemples témoignent du renouveau de la brasserie artisanale en France. Cette évolution part d'une longue tradition brassicole française depuis le XIXème siècle, où l'on trouvait de très nombreuses brasseries partout dans l'hexagone, avant qu'elles ne se concentrent dans le Nord et l'Est. La boisson populaire s'internationalise alors, s'industrialise et se standardise. Le coup d'envoi de la renaissance des brasseries part de Bretagne avec deux créations au milieu des années 1980. Aujourd'hui, on compte environ 700 brasseries, dont près de 220 artisanales. Les bières bio, tout en restant un marché de niche, ont leur place dans ce mouvement, parce qu'elles correspondent aux exigences de qualité, de vente en circuits courts, de terroir... Matthieu Breton, patron de la brasserie finistérienne Coreff, apporte son témoignage, ainsi que Jérôme Martinez, microbrasseur bio sous la mention Nature & Progrès.
Dossier : Société : Comme ils changent
Pascale SOLANA, AuteurDe plus en plus d'agriculteurs s'engagent dans la bio. Si le verdissement de la PAC, son adaptation nationale et la revalorisation des aides à la conversion ne sont pas étrangers à cet élan, notamment en grandes cultures, il serait cependant réducteur de n'attribuer ce mouvement qu'à la conjoncture économique. C'est souvent la combinaison de divers facteurs qui provoque la décision. Chaque parcours d'agriculteur est singulier dans son histoire, et les témoignages présents dans cet article l'illustrent bien. Fruit d'une lente et silencieuse maturation, la conversion de leur terre peut être vécue comme un bouleversement qui va jusqu'à modifier leur perception de la vie et leur rapport au monde : - Laurent Delpech, arboriculteur (82), est passé en bio en 2011. Il parle d'une "ouverture au monde" et d'une « prise de conscience de travailler "avec" et plus "contre" » ; - Ludivine Leprêtre, 34 ans, éleveuse laitière (59), a d'abord réalisé que son métier n'avait plus de sens au moment de la crise du lait ; "on était des esclaves et j'étais en colère contre ce système". Le déclic, pour elle, s'est produit en une semaine. Elle dit combien, depuis son passage en bio, elle a retrouvé sa passion d'ado... ; - Yoann Marc, maraîcher (29), se lance progressivement, par crainte de voir son rêve s'envoler, et afin d'assurer la trésorerie nécessaire ; - Denis Chaume, éleveur de vaches limousines (24), a visité des fermes bio et rencontré des éleveurs bio avant de se convertir. Pour les agriculteurs qui font le pas, c'est tout un mode de fonctionnement qui est remis en question, entraînant avec lui un véritable changement intérieur.
Sur les terres de la Rennes Bio
Pascale SOLANA, AuteurSi la proximité ville-campagne et l'importance du bassin de population contribuent au dynamisme de la bio rennaise, c'est aussi grâce à une logique de collectif et à l'attention portée aux liens sociaux depuis longtemps, que ce mode de production a su se développer. La plupart des acteurs de la bio de Rennes soulignent l'importance de l'implication de la population dans la structuration actuelle du pays bio rennais, tout comme celle de la culture d'association, des habitudes d'entraide, etc. Les témoignages de cet article en sont l'illustration.
Pierre Rabhi : Le monde a-t-il un sens ?
Pascale SOLANA, AuteurL'article est consacré à Pierre Rabhi, et plus particulièrement à l'ouvrage qu'il a publié avec Jean-Marie Pelt : "Le monde a-t-il un sens ?". Après un bref rappel biographique, Pierre Rabhi répond à une dizaine de questions qui lui permettent de développer ce qu'il appelle "la sobriété heureuse" et de rappeler les principes de l'agroécologie. Il prône un changement de perception individuel, la fin de la subordination des femmes, l'éducation des enfants à la solidarité plutôt qu'à la compétition, le respect de la nature. Pour lui, un nombre grandissant de citoyens souhaite voir se concrétiser ces notions de coopération, et c'est la raison pour laquelle il se dit optimiste.
Nourrir l'humanité : "La bio s'adapte à toutes les conditions"
Pascale SOLANA, AuteurJacques Caplat est agronome et géographe. Il a travaillé en chambre d'agriculture, puis pour la Fnab (Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France), s'est impliqué dans des projets internationaux et dans la création du réseau Semences Paysannes. Dans l'ouvrage "L'agriculture biologique pour nourrir l'humanité", publié aux éditions Actes Sud, il fait le point des connaissances sur une alternative agronomique largement en mesure de nourrir l'humanité dans les siècles à venir, selon lui. Dans cet entretien, il revient sur plusieurs points de vue concernant l'agriculture biologique : généralisation et multiplicité de la bio ; les dimensions de l'agriculture ; les rendements et la différence entre agriculture conventionnelle et biologique ; la productivité ; la logique de la bio ; les conditions pour généraliser la bio ; les limites du système conventionnel ; le scénario d'une planète bio et comment faire pour développer la bio.
Résultats bio : Vers plus d'efficacité
Pascale SOLANA, AuteurEn France, début 2012, le 1er million d'hectares bio a été franchi. Par ailleurs, selon les résultats de 2011, commentés pour certains d'entre eux par Elisabeth Mercier de l'Agence Bio, le marché des produits bio représente près de 4 milliards d'euros (+ 11 % entre 2010 et 2011) ; les approvisionnements extérieurs (32 %) ont encore diminué ; les prix sont restés stables (+ 0,1 %). Dans la restauration collective, la valeur d'achat bio est estimée à 158 millions d'euros HT (+ 21 %)... En 2012, les 6 % de SAU bio ne seront pas atteints mais François Thiery, agriculteur bio et président de l'Agence Bio, commente la progression des 10 dernières années, saluant notamment le plan Barnier. Il appelle maintenant à la création d'"un espace interministériel réunissant tous les interlocuteurs - environnement, agriculture ".
Dynamique bio : Maintenir l'équilibre
Pascale SOLANA, AuteurEn juin 2011, se déroulaient les rencontres internationales bio, rendez-vous annuel, pour faire un point sur le développement de la filière. Concernant la France, en 2010 : le marché bio représente 3,4 milliards d'euros TTC soit 2 % de l'alimentaire et augmente de + 32 % depuis 2008 ; la croissance se confirme dans tous les circuits (des magasins spécialisés aux artisans commerçants). Les importations (produits exotiques, bananes, cafés, agrumes, soja, céréales, fruits et légumes...) amorcent une baisse. A propos du lait, les temps de conversion se terminant pour beaucoup, l'offre devrait prochainement satisfaire la demande (selon Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence bio). Les cantines sont de plus en plus nombreuses à acheter bio (46 % contre 4 % en 2006), et régulièrement. Elles contribuent notamment au très fort mouvement de conversion : le nombre de producteurs bio est passé à 20 604 (+ 55 % depuis 2008). La surface agricole utile atteint les 3 %... L'enjeu est de veiller aux équilibres de tous les constituants du secteur, de l'offre et de la demande.
La bibli bio
Pascale SOLANA, AuteurL'article fait une présentation d'ABioDoc, Centre National de Ressources en Agriculture Biologique, créé en 1993 avec le soutien du ministère de l'Agriculture qui souhaitait regrouper l'information qui existait au moment où formation et recherche publiques en bio démarraient. L'entretien mené avec Sophie Valleix, responsable de la structure, permet d'aborder plusieurs points : la mission d'ABioDoc (veille, tri, hiérarchisation de l'information relative à la bio, diffusion), la réalisation d'une notice à partir d'un document, les différents publics concernés par le travail d'ABioDoc (professionnels de l'agriculture, enseignants, transformateurs, acteurs de la restauration collective, élus, jardiniers...), le traitement de l'actualité relative à l'agriculture biologique, les principaux thèmes suivis (règlementations, filières et techniques...), en quoi l'information recueillie reste novatrice, quelques exemples de livres référencés dans la base de données documentaire.
Ecologie et AB : Enjeux communs
Pascale SOLANA, AuteurEn 2007, s'est constitué un réseau rassemblant experts et compétences spécifiques à l'AB, au niveau de la recherche (Inra, Isara, Itab, Acta...), de la formation (Formabio, lycées agricoles...), du développement agricole (chambres d'agriculture...). Il a été baptisé RMT Devab, Réseau Mixte Technologique "Développement Agriculture Biologique". De juillet 2008 à janvier 2010, le premier chantier du RMT a été de faire le point sur ce que l'on savait précisément des relations entre la bio et l'environnement. Le 1er octobre 2010, une synthèse était rendue publique lors d'une journée intitulée "AB et enjeux environnementaux", placée sous l'égide du ministère de l'Ecologie. Il est apparu que les performances environnementales de l'AB sont globalement meilleures que celles de l'agriculture conventionnelle (AC). L'article revient sur différents points évoqués lors de cette journée de synthèse : résultats des comparatifs AB/AC dépendant : des pratiques de chaque agriculteur ; des méthodologies d'analyse qu'il conviendra d'affiner à l'avenir ; de la complexité des systèmes AB... En bio, la préservation de l'environnement est moteur : les haies abritent les auxiliaires, les légumineuses sont un atout dans une rotation... Par ailleurs, l'intérêt croissant des acteurs de l'environnement pour la bio contribue de plus en plus à son développement : programme de sauvegarde des variétés de blé ancien dans le Lubéron, expérience de réduction de la pollution de l'eau dans l'Avesnois...
Dossier : Il était une fois la bio
Véronique BOURFE-RIVIERE, Auteur ; Nicolas POINTU, Auteur ; Pascale SOLANA, AuteurAvec l'entrée en vigueur d'un nouveau règlement européen pour l'agriculture biologique, le dossier apporte une réflexion sur l'avenir de ce mode de production. Il revient sur l'évolution de l'agriculture biologique à travers de grands penseurs ou hommes de terrain, le processus de production agricole au centre duquel se trouve le sol et sa fertilité, ainsi que sur la nouvelle règlementation européenne (Biocoop s'inquiète notamment de la question des OGM et de celle du lien au sol). Le dossier fait place, par ailleurs, à un entretien avec Philippe Desbrosses, agriculteur à la ferme-école de Sainte-Marthe (49), et à des témoignages (Claude Aubert, agronome ; Stéphane Bellon, agronome ; Fabrice Van Laethem, agriculteur biologique).
L'eau et Biocoop : Le feuilleton : Demain, Biocoop enlève... L'eau ! (épisode 5)
Pascale SOLANA, AuteurEn 1996, Biocoop référence des eaux naturelles, faiblement minéralisées, en écho aux travaux de bioélectronique de Louis-Claude Vincent. Quinze ans plus tard, l'eau en bouteille en plastique questionne... (pratique mais coûteuse, impact environnemental lourd). Quant à l'eau du robinet, des études révèlent, outre la pollution aux nitrates et aux pesticides, la présence de nouveaux polluants (phtalates, résidus de médicaments) ni filtrés ni mesurés. Pourtant refuser cet accès à l'eau ne paraît pas décent au vu des personnes manquant d'eau dans le monde. Le réseau Biocoop s'est mobilisé. Concrètement, en informant sur les filtres à eau existants, sur la problématique de la distribution de l'eau avec des affiches et animations en magasins, un feuilleton dans Consom'action, etc. Démocratiquement, en ouvrant des débats internes, puis un référendum en juin 2009. A été votée, à la majorité, la fin de l'eau en bouteille sur les quatre plates-formes du réseau : Melesse (35), Port-Sainte-Marie (47), Cavaillon (84), Sainte-Geneviève-des-Bois (91). Au plan local, son arrêt dans les magasins, qui peuvent s'approvisionner ailleurs, est une préconisation, un objectif à atteindre, pas une obligation immédiate... Dans cet article, Biocoop propose une sélection de filtres afin de procéder à l'épuration de l'eau du robinet et renvoie à des mini-guides écol'eaugiques. Des témoignages présentent les mobilisations de magasins Biocoop.
Jean-Jacques Fasquel : Le composteur du 107
Pascale SOLANA, AuteurEn plein XIIème arrondissement de Paris, l'association de locataires "Les composteurs du 107" a été créée, à l'initiative de Jean-Jacques Fasquel, dans le courant de l'été 2008. Après avoir validé le projet collectivement, puis convaincu de sa faisabilité le bailleur, Paris Habitat, et surtout des élus, 4 "bio sceaux" de 600 l ont été obtenus, ainsi qu'une formation par un maître composteur. La nouvelle fonction qui incombe aux locataires (composteurs) et le projet d'un jardin collectif contribuent au lien social.
Viande : Accepter la réalité et trancher
Pascale SOLANA, AuteurDepuis sa parution, "Bidoche : L'industrie de la viande menace le monde" de Fabrice Nicolino agite ! Plaidoyer pour animal d'élevage, ce livre dénonce un système, l'industrie de la viande, qui s'est emballé, échappant à tout contrôle moral et social. Un entretien avec l'auteur permet de revenir sur le contexte de rédaction de l'ouvrage, l'histoire d'une industrialisation : point de départ de l'enquête de l'auteur, relation homme-animal, industrialisation de la viande, le Grenelle, rupture entre l'homme et l'animal (en Amérique, en France), consommation de viande, impacts écologiques et climatiques de l'élevage industriel...