Détail de l'auteur
Auteur Pascale SOLANA |
Documents disponibles écrits par cet auteur (57)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
L'AB : Une chance pour l'emploi ?
Pascale SOLANA, AuteurLa progression de la bio a un effet notable sur l'emploi et le marché du travail : + 38 % d'emplois de 2012 à 2016, selon l'Agence BIO. La bio attire et recrute, et ses métiers sont multiples. Les filières bio totalisent 118 000 emplois directs dans de nombreux secteurs : 77 750 ETP dans les fermes bio (10,8 % des emplois agricoles), 12 800 emplois dans les entreprises de transformation et de conditionnement, 2000 emplois dans les activités de service, conseil, recherche, formation et 25 400 emplois dans la distribution (1600 grossistes et 23 800 commerces de détail). La plupart de ces emplois sont à la fois très techniques, parfois même pointus et exigeants. Ils requièrent pour la plupart une grande polyvalence. Des savoir-faire sont aussi à réinventer. Dans la vente, par exemple, le retour des rayons traiteur dans la distribution spécialisée incite les responsables de magasin bio à vouloir s'entourer de professionnels de qualité, capables d'initiatives, impliqués, connaissant bien les produits, capables d'en raconter l'histoire aux clients, etc. De nouvelles compétences émergent qui bousculent la façon d'exercer les métiers. Moteur de la transition écologique, la bio pourrait apporter une partie des réponses au chômage et redynamiser les territoires. C'est pourquoi la formation doit être placée au centre des priorités. Elle permettra de faire émerger les compétences et de les faire reconnaître. Les régions ont leur rôle à jouer dans cette évolution, en soutenant la formation, mais aussi en favorisant l'animation territoriale.
Dans les pas de Giono : Le bio Pays de Haute-Provence
Pascale SOLANA, AuteurLe département des Alpes-de-Haute-Provence est l'un des moins peuplés de France, mais figure cependant parmi les plus bio en surfaces agricoles, avec 328 fermes présentes sur le territoire. Encouragés par AgriBio 04, des producteurs expérimentent la sélection végétale de blés anciens et locaux ou rustiques, tels le blé d'Apt que cultivent Geneviève Auric et Laurent Bouvin dans leur ferme des Oliviers-Notre-Dame. Helga et Philippe Girard, maraîchers bio, cultivent, depuis 17 ans, 12 ha de légumes de plein champ sur le plateau de la Durance, 4 500 m2 de serres froides, des oliviers et des céréales. À la ferme Saveurs des Truques de Forcalquier, Véronique et Thierry Baurain, ainsi que leur fils se passionnent pour le petit épeautre, qu'ils cultivent et transforment en pâtes, biscuits... Des rencontres entre magasins et agriculteurs ont été mises en place pour tisser des liens et développer la production, comme l'explique Nadège Reddad, chargée du référencement local auprès des magasins Biocoop du Sud-Est.
Dossier : Culture bière : Le retour mousse costaud
Pascale SOLANA, AuteurDivers exemples témoignent du renouveau de la brasserie artisanale en France. Cette évolution part d'une longue tradition brassicole française depuis le XIXème siècle, où l'on trouvait de très nombreuses brasseries partout dans l'hexagone, avant qu'elles ne se concentrent dans le Nord et l'Est. La boisson populaire s'internationalise alors, s'industrialise et se standardise. Le coup d'envoi de la renaissance des brasseries part de Bretagne avec deux créations au milieu des années 1980. Aujourd'hui, on compte environ 700 brasseries, dont près de 220 artisanales. Les bières bio, tout en restant un marché de niche, ont leur place dans ce mouvement, parce qu'elles correspondent aux exigences de qualité, de vente en circuits courts, de terroir... Matthieu Breton, patron de la brasserie finistérienne Coreff, apporte son témoignage, ainsi que Jérôme Martinez, microbrasseur bio sous la mention Nature & Progrès.
Dossier : Société : Comme ils changent
Pascale SOLANA, AuteurDe plus en plus d'agriculteurs s'engagent dans la bio. Si le verdissement de la PAC, son adaptation nationale et la revalorisation des aides à la conversion ne sont pas étrangers à cet élan, notamment en grandes cultures, il serait cependant réducteur de n'attribuer ce mouvement qu'à la conjoncture économique. C'est souvent la combinaison de divers facteurs qui provoque la décision. Chaque parcours d'agriculteur est singulier dans son histoire, et les témoignages présents dans cet article l'illustrent bien. Fruit d'une lente et silencieuse maturation, la conversion de leur terre peut être vécue comme un bouleversement qui va jusqu'à modifier leur perception de la vie et leur rapport au monde : - Laurent Delpech, arboriculteur (82), est passé en bio en 2011. Il parle d'une "ouverture au monde" et d'une « prise de conscience de travailler "avec" et plus "contre" » ; - Ludivine Leprêtre, 34 ans, éleveuse laitière (59), a d'abord réalisé que son métier n'avait plus de sens au moment de la crise du lait ; "on était des esclaves et j'étais en colère contre ce système". Le déclic, pour elle, s'est produit en une semaine. Elle dit combien, depuis son passage en bio, elle a retrouvé sa passion d'ado... ; - Yoann Marc, maraîcher (29), se lance progressivement, par crainte de voir son rêve s'envoler, et afin d'assurer la trésorerie nécessaire ; - Denis Chaume, éleveur de vaches limousines (24), a visité des fermes bio et rencontré des éleveurs bio avant de se convertir. Pour les agriculteurs qui font le pas, c'est tout un mode de fonctionnement qui est remis en question, entraînant avec lui un véritable changement intérieur.
Sur les terres de la Rennes Bio
Pascale SOLANA, AuteurSi la proximité ville-campagne et l'importance du bassin de population contribuent au dynamisme de la bio rennaise, c'est aussi grâce à une logique de collectif et à l'attention portée aux liens sociaux depuis longtemps, que ce mode de production a su se développer. La plupart des acteurs de la bio de Rennes soulignent l'importance de l'implication de la population dans la structuration actuelle du pays bio rennais, tout comme celle de la culture d'association, des habitudes d'entraide, etc. Les témoignages de cet article en sont l'illustration.
Pierre Rabhi : Le monde a-t-il un sens ?
Pascale SOLANA, AuteurL'article est consacré à Pierre Rabhi, et plus particulièrement à l'ouvrage qu'il a publié avec Jean-Marie Pelt : "Le monde a-t-il un sens ?". Après un bref rappel biographique, Pierre Rabhi répond à une dizaine de questions qui lui permettent de développer ce qu'il appelle "la sobriété heureuse" et de rappeler les principes de l'agroécologie. Il prône un changement de perception individuel, la fin de la subordination des femmes, l'éducation des enfants à la solidarité plutôt qu'à la compétition, le respect de la nature. Pour lui, un nombre grandissant de citoyens souhaite voir se concrétiser ces notions de coopération, et c'est la raison pour laquelle il se dit optimiste.
Nourrir l'humanité : "La bio s'adapte à toutes les conditions"
Pascale SOLANA, AuteurJacques Caplat est agronome et géographe. Il a travaillé en chambre d'agriculture, puis pour la Fnab (Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France), s'est impliqué dans des projets internationaux et dans la création du réseau Semences Paysannes. Dans l'ouvrage "L'agriculture biologique pour nourrir l'humanité", publié aux éditions Actes Sud, il fait le point des connaissances sur une alternative agronomique largement en mesure de nourrir l'humanité dans les siècles à venir, selon lui. Dans cet entretien, il revient sur plusieurs points de vue concernant l'agriculture biologique : généralisation et multiplicité de la bio ; les dimensions de l'agriculture ; les rendements et la différence entre agriculture conventionnelle et biologique ; la productivité ; la logique de la bio ; les conditions pour généraliser la bio ; les limites du système conventionnel ; le scénario d'une planète bio et comment faire pour développer la bio.
Résultats bio : Vers plus d'efficacité
Pascale SOLANA, AuteurEn France, début 2012, le 1er million d'hectares bio a été franchi. Par ailleurs, selon les résultats de 2011, commentés pour certains d'entre eux par Elisabeth Mercier de l'Agence Bio, le marché des produits bio représente près de 4 milliards d'euros (+ 11 % entre 2010 et 2011) ; les approvisionnements extérieurs (32 %) ont encore diminué ; les prix sont restés stables (+ 0,1 %). Dans la restauration collective, la valeur d'achat bio est estimée à 158 millions d'euros HT (+ 21 %)... En 2012, les 6 % de SAU bio ne seront pas atteints mais François Thiery, agriculteur bio et président de l'Agence Bio, commente la progression des 10 dernières années, saluant notamment le plan Barnier. Il appelle maintenant à la création d'"un espace interministériel réunissant tous les interlocuteurs - environnement, agriculture ".
Dynamique bio : Maintenir l'équilibre
Pascale SOLANA, AuteurEn juin 2011, se déroulaient les rencontres internationales bio, rendez-vous annuel, pour faire un point sur le développement de la filière. Concernant la France, en 2010 : le marché bio représente 3,4 milliards d'euros TTC soit 2 % de l'alimentaire et augmente de + 32 % depuis 2008 ; la croissance se confirme dans tous les circuits (des magasins spécialisés aux artisans commerçants). Les importations (produits exotiques, bananes, cafés, agrumes, soja, céréales, fruits et légumes...) amorcent une baisse. A propos du lait, les temps de conversion se terminant pour beaucoup, l'offre devrait prochainement satisfaire la demande (selon Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence bio). Les cantines sont de plus en plus nombreuses à acheter bio (46 % contre 4 % en 2006), et régulièrement. Elles contribuent notamment au très fort mouvement de conversion : le nombre de producteurs bio est passé à 20 604 (+ 55 % depuis 2008). La surface agricole utile atteint les 3 %... L'enjeu est de veiller aux équilibres de tous les constituants du secteur, de l'offre et de la demande.
La bibli bio
Pascale SOLANA, AuteurL'article fait une présentation d'ABioDoc, Centre National de Ressources en Agriculture Biologique, créé en 1993 avec le soutien du ministère de l'Agriculture qui souhaitait regrouper l'information qui existait au moment où formation et recherche publiques en bio démarraient. L'entretien mené avec Sophie Valleix, responsable de la structure, permet d'aborder plusieurs points : la mission d'ABioDoc (veille, tri, hiérarchisation de l'information relative à la bio, diffusion), la réalisation d'une notice à partir d'un document, les différents publics concernés par le travail d'ABioDoc (professionnels de l'agriculture, enseignants, transformateurs, acteurs de la restauration collective, élus, jardiniers...), le traitement de l'actualité relative à l'agriculture biologique, les principaux thèmes suivis (règlementations, filières et techniques...), en quoi l'information recueillie reste novatrice, quelques exemples de livres référencés dans la base de données documentaire.
Ecologie et AB : Enjeux communs
Pascale SOLANA, AuteurEn 2007, s'est constitué un réseau rassemblant experts et compétences spécifiques à l'AB, au niveau de la recherche (Inra, Isara, Itab, Acta...), de la formation (Formabio, lycées agricoles...), du développement agricole (chambres d'agriculture...). Il a été baptisé RMT Devab, Réseau Mixte Technologique "Développement Agriculture Biologique". De juillet 2008 à janvier 2010, le premier chantier du RMT a été de faire le point sur ce que l'on savait précisément des relations entre la bio et l'environnement. Le 1er octobre 2010, une synthèse était rendue publique lors d'une journée intitulée "AB et enjeux environnementaux", placée sous l'égide du ministère de l'Ecologie. Il est apparu que les performances environnementales de l'AB sont globalement meilleures que celles de l'agriculture conventionnelle (AC). L'article revient sur différents points évoqués lors de cette journée de synthèse : résultats des comparatifs AB/AC dépendant : des pratiques de chaque agriculteur ; des méthodologies d'analyse qu'il conviendra d'affiner à l'avenir ; de la complexité des systèmes AB... En bio, la préservation de l'environnement est moteur : les haies abritent les auxiliaires, les légumineuses sont un atout dans une rotation... Par ailleurs, l'intérêt croissant des acteurs de l'environnement pour la bio contribue de plus en plus à son développement : programme de sauvegarde des variétés de blé ancien dans le Lubéron, expérience de réduction de la pollution de l'eau dans l'Avesnois...
Dossier : Il était une fois la bio
Véronique BOURFE-RIVIERE, Auteur ; Nicolas POINTU, Auteur ; Pascale SOLANA, AuteurAvec l'entrée en vigueur d'un nouveau règlement européen pour l'agriculture biologique, le dossier apporte une réflexion sur l'avenir de ce mode de production. Il revient sur l'évolution de l'agriculture biologique à travers de grands penseurs ou hommes de terrain, le processus de production agricole au centre duquel se trouve le sol et sa fertilité, ainsi que sur la nouvelle règlementation européenne (Biocoop s'inquiète notamment de la question des OGM et de celle du lien au sol). Le dossier fait place, par ailleurs, à un entretien avec Philippe Desbrosses, agriculteur à la ferme-école de Sainte-Marthe (49), et à des témoignages (Claude Aubert, agronome ; Stéphane Bellon, agronome ; Fabrice Van Laethem, agriculteur biologique).
L'eau et Biocoop : Le feuilleton : Demain, Biocoop enlève... L'eau ! (épisode 5)
Pascale SOLANA, AuteurEn 1996, Biocoop référence des eaux naturelles, faiblement minéralisées, en écho aux travaux de bioélectronique de Louis-Claude Vincent. Quinze ans plus tard, l'eau en bouteille en plastique questionne... (pratique mais coûteuse, impact environnemental lourd). Quant à l'eau du robinet, des études révèlent, outre la pollution aux nitrates et aux pesticides, la présence de nouveaux polluants (phtalates, résidus de médicaments) ni filtrés ni mesurés. Pourtant refuser cet accès à l'eau ne paraît pas décent au vu des personnes manquant d'eau dans le monde. Le réseau Biocoop s'est mobilisé. Concrètement, en informant sur les filtres à eau existants, sur la problématique de la distribution de l'eau avec des affiches et animations en magasins, un feuilleton dans Consom'action, etc. Démocratiquement, en ouvrant des débats internes, puis un référendum en juin 2009. A été votée, à la majorité, la fin de l'eau en bouteille sur les quatre plates-formes du réseau : Melesse (35), Port-Sainte-Marie (47), Cavaillon (84), Sainte-Geneviève-des-Bois (91). Au plan local, son arrêt dans les magasins, qui peuvent s'approvisionner ailleurs, est une préconisation, un objectif à atteindre, pas une obligation immédiate... Dans cet article, Biocoop propose une sélection de filtres afin de procéder à l'épuration de l'eau du robinet et renvoie à des mini-guides écol'eaugiques. Des témoignages présentent les mobilisations de magasins Biocoop.
Jean-Jacques Fasquel : Le composteur du 107
Pascale SOLANA, AuteurEn plein XIIème arrondissement de Paris, l'association de locataires "Les composteurs du 107" a été créée, à l'initiative de Jean-Jacques Fasquel, dans le courant de l'été 2008. Après avoir validé le projet collectivement, puis convaincu de sa faisabilité le bailleur, Paris Habitat, et surtout des élus, 4 "bio sceaux" de 600 l ont été obtenus, ainsi qu'une formation par un maître composteur. La nouvelle fonction qui incombe aux locataires (composteurs) et le projet d'un jardin collectif contribuent au lien social.
Viande : Accepter la réalité et trancher
Pascale SOLANA, AuteurDepuis sa parution, "Bidoche : L'industrie de la viande menace le monde" de Fabrice Nicolino agite ! Plaidoyer pour animal d'élevage, ce livre dénonce un système, l'industrie de la viande, qui s'est emballé, échappant à tout contrôle moral et social. Un entretien avec l'auteur permet de revenir sur le contexte de rédaction de l'ouvrage, l'histoire d'une industrialisation : point de départ de l'enquête de l'auteur, relation homme-animal, industrialisation de la viande, le Grenelle, rupture entre l'homme et l'animal (en Amérique, en France), consommation de viande, impacts écologiques et climatiques de l'élevage industriel...
Agriculture biologique et changement climatique
320 participants, dont les meilleurs spécialistes de la bio et du changement climatique du monde, se sont réunis à l'ENITA de Clermont-Ferrand, les 17 et 18 avril 2008, pour inventorier connaissances et besoins sur ces thèmes. Le colloque a permis de confirmer que l'agriculture bio émet moins de GES (gaz à effet de serre) que l'agriculture conventionnelle par unité de surface. En effet, elle n'utilise pas d'engrais chimiques, produit moins de protoxyde d'azote, est apte à séquestrer le carbone dans les sols. Or, il apparaît qu'à l'échelle de la planète, le considérable potentiel lié aux pratiques agricoles écologiques n'est pas actuellement pris en compte dans les bilans carbone du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat). En outre, la problématique effet de serre-agriculture sur l'ensemble de la filière et des habitudes alimentaires a été soulevée. Ont également été évoqués des points importants comme la nécessaire diffusion des techniques de l'agrobiologie, les rendements des récoltes bio comparés à ceux des récoltes conventionnelles (les rendements des récoltes bio sont nettement supérieurs dans les pays en développement). Par ailleurs, un constat a été fait : des pratiques de l'agriculture biologique sont intégrées en conventionnel, telles que le compostage, l'introduction de légumineuses dans les rotations, les associations céréales-légumineuses pour l'alimentation des animaux. Il est apparu enfin, à l'issue de ce colloque, que les besoins de recherche quant à l'adaptation de l'agriculture et de l'agriculture biologique aux changements climatiques étaient importants.
Biocoop : Plus de 300 magasins et alors ?
Avec une trentaine d'ouvertures en 2007, et plus encore en 2008, Biocoop passe le cap symbolique des 300 magasins. Dans ce contexte d'évolution du réseau, un entretien a été mené avec Claude Gruffat, président-directeur général de Biocoop depuis 2006. Les questions posées concernent la représentativité de Biocoop sur le marché de la bio en France (Biocoop représente 14% du marché de la bio) et son rapport avec les fournisseurs ; l'engagement du réseau pour le développement de la bio ; le maintien et le renforcement de l'approvisionnement en produits régionaux ; l'apport des professionnels intégrés au réseau, séduits par les valeurs de Biocoop et leur entente pour la distribution de produits de saison. La parole a ensuite été donnée à cinq des treize administrateurs de la coopérative Biocoop : Jean-Marie Stien, représentant des salariés ; Bernard Dufournet, représentant des consommateurs ; Isabelle Baur, représentante des magasins du Grand-Ouest ; Benoît Canis, représentant du Comité d'éthique de Biocoop pour la FNAB ; Gérard Bernier, représentant des agriculteurs. Ils expriment différentes valeurs liées à la solidarité avec les agriculteurs et les producteurs, au soutien sans faille à la production locale, au travail de filière et de partenariat fait en amont, à la responsabilité, à l'engagement environnemental, ainsi qu'à la coopération.
La sauce bio prend bien dans la restauration collective
Pascale SOLANA, AuteurAvec une moyenne de 9,5 millions de repas par jour, la restauration collective (cantines scolaires, d'entreprises...) est un levier pour développer la bio. C'est une des conclusions du Grenelle de l'environnement retenue par l'Etat. L'article revient sur les principaux obstacles à la diffusion de produits bio dans les cantines, liés à une offre aléatoire, explique la nécessité de planification et de contractualisation et présente des initiatives engagées dans certaines communes ou sur certains sites (encouragements à la conversion et à la contractualisation avec les paysans, à Lons-le-Saunier ; 50% des achats réalisés en bio, au lycée de Romainville ; instauration de jeudi bio, au Crous d'Aix-en-Provence ; un plat bio quotidien proposé sur les trois sites de l'Ecole nationale du Trésor).
B... comme banane, bio-équitable, Biocoop
Rencontre avec Elvin Diaz et Alexandra Perez, dominicains, producteurs de bananes en agriculture biologique et représentants de la Finca 6, association de 258 producteurs de bananes au sud-ouest de l'île. L'essentiel de la production d'Elvin Diaz, avec celle de la Finca, part à l'export aux conditions du commerce équitable. Biocoop distribue 99% des bananes qui proviennent de la Finca 6 et le prix minimum garanti par Max Havelaar est de 8,5 dollars (contre 5 dollars, la caisse de 18 kg, en conventionnel) auxquels s'ajoute une prime de développement de 1 dollar par caisse. Alors, il est possible de mener à terme différents projets qui servent la communauté.
Etre végétarien ou ne pas l'être ?
Claude Aubert, agronome, répond à plusieurs interrogations relatives à l'impact de l'élevage sur les émissions de gaz à effet de serre et au rendement en protéines des animaux. Il précise l'intérêt des produits biologiques et celui de consommer des viandes en moindre quantité, et indique les poissons les moins pollués et les plus riches en oméga 3. Il ne prône pas pour autant d'être végétarien, seulement de veiller à un équilibre alimentaire à base de céréales, de légumineuses et de légumes comme les japonais d'Okinawa ou les crétois, et de prendre plaisir à un repas de qualité. Claude Aubert, qui a rédigé, avec Nicolas Le Berre, l'ouvrage "Faut-il être végétarien ? Pour la santé et la planète", édité par Terre Vivante, est un des initiateurs d'un prochain colloque "Agriculture biologique et changement climatique" qui se déroulera à l'ENITA de Clermont (63), les 17 et 18 avril 2008.
Hausse des prix : Quel impact sur les produits bio ?
Patrick Colin, à la direction du Pôle produits et filières Biocoop, éclaire sur l'évolution à venir du marché des produits bio, dans un contexte mondial d'augmentation des prix des matières premières.
Manger bio : luxe ou urgence ?
Un entretien avec le docteur Lylian Le Goff, auteur du livre "Manger bio, c'est pas du luxe" montre que les aliments bio coûtent moins cher au contribuable mais aussi au consommateur, moyennant quelques changements d'habitudes, bénéfiques pour la santé de chacun et celle de la planète.
Pas bio ces carburants
Cet entretien mené avec Fabrice Nicolino qui aspire à une autre conception de la voiture donne un nouvel éclairage aux enjeux que génèrent les agrocarburants. Il s'intéresse à l'origine du lobby français des agrocarburants, aux conséquences d'une telle production sur la faim dans le monde, s'inquiète du mauvais bilan écologique des agrocarburants, et du rapport qui pourrait être entretenu, par l'agriculture industrielle, entre OGM et agrocarburants.
Pesticides, comme un fleuve noir
François Veillerette est auteur, avec Fabrice Nicolino, de "Pesticides : Révélations sur un scandale français" aux éditions Fayard. Cet entretien donne un aperçu de la teneur de l'ouvrage et retrace les débuts de l'utilisation des pesticides, les effets indésirables d'une utilisation intensive, les menaces qui pèsent sur les écosystèmes et la santé.
Biocoop, quelle énergie !
Biocoop, un des membres fondateurs de la jeune société Enercoop, est parmi les premiers souscripteurs d'électricité qu'elle propose depuis septembre. Par ailleurs, 25 % des Biocoops tournent déjà à l'électricité verte avec GEG (Gaz Electricité de Grenoble), une société plus ancienne. L'article évoque le fonctionnement économique, administratif d'Enercoop et l'équilibre prévisionnel à atteindre, en terme de production et de revente d'électricité.
Commerce équitable, en attendant la Quinzaine
Espérance de vie, la fin des illusions
L'auteur s'entretient avec Claude Aubert, pionnier de l'agrobiologie et de l'alimentation saine qui, depuis trente ans, écrit des livres sur l'agriculture biologique, l'environnement et la santé. Il redéfinit ce qu'on entend par longévité et indique les causes qui vont peser sur les courbes de longévité pour les générations à venir. L'entretien aborde les moyens de changer nos modes de vie et nos consommations alimentaires.
Passions Bio : Des produits, des hommes, des savoir-faire
Le phénomène " bio " n'est pas une simple affaire de mode ou de publicité qui vient se greffer sur un besoin croissant de nature et de naturel. Et l'agriculture " bio " ne se réduit pas non plus au refus des OGM et des produits chimiques de synthèse. Ce petit mot, bio, qui en grec signifie " la vie ", est porteur de toute une philosophie. Derrière ce label, se révèlent des agricultrices et agriculteurs aux parcours et aux tempéraments variés, rebelles ou sages, sérieux ou artistes, mais pour qui offrir des produits sans artifice c'est aussi et surtout rétablir entre les hommes et la terre un lien vital. Maraîchers du Nord, producteurs de cidre en Normandie, viticulteurs dans la Loire ou le Rhône, éleveurs en Auvergne, dans les Vosges, ou encore en Bretagne, ils ont en commun la fierté de leurs choix, le respect des sols qu'ils cultivent et des animaux parmi lesquels ils vivent, et le désir du partage. C'est justement au partage que convie cet album qui s'appuie sur leur histoire et leurs pratiques pour réaliser un panorama concret de l'agriculture biologique, d'une manière à la fois instructive et passionnante.
Le shii-také
L'article retrace l'origine, les modes de culture du shii-také (lentin de chêne ou champignon noir) et insiste sur les valeurs médicales et culinaires de ce champignon. Vendus en Biocoop, les shii-takés proviennent d'une champignonnière située en Dordogne, à Chourgnac-d'Ans.
Zoom sur... Le champignon de Paris
L'article retrace l'origine et les moyens de culture du champignon de Paris. Il mentionne également ses qualités nutritives et les manières de le cuisiner. Par ailleurs, il cite le seul grand producteur bio, né en 1999, soit les Champignonnières de Chancelade en Dordogne.
Zoom sur... L'endive
L'article permet de suivre Benoît Laloux "forceur d'endives", à Phalempin (Nord), dans une ferme reconvertie à l'agriculture biologique et Christian Delepine, agriculteur biodynamiste, à Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire), tous deux fournisseurs de Biocoop. Il est ainsi possible de cerner les méthodes de culture de l'endive, et de redécouvrir ses qualités nutritives.
Bio ou raisonnée : la différence
Tout ce que vous devez savoir pour distinguer l'agriculture biologique de l'agriculture raisonnée, présentée par ses promoteurs comme "respectueuse de l'environnement" et comme une réponse à l'intensification agricole. Néanmoins ses pratiques apparaissent peu contraignantes concernant par exemple l'utilisation d'engrais chimiques, d'OGM. Ses contrôles sur les exploitations sont enfin moins fréquents.
Faire le ménage dans les lessives
De quoi se composent les lessives ? Existe-t-il des détergents qui nettoient efficacement sans récurer la nature ? Que deviennent-ils une fois rejetés dans l'environnement ? Voici un dossier pour répondre à ces questions. Pour choisir et agir en connaissance de cause.
Tous intoxiqués
Une récente campagne de tests sanguins menée dans toute l'Europe met en lumière le taux d'imprégnation en produits chimiques de Monsieur et Madame Tout-le-monde.
Belle progression des cantines bio
Sur l'ensemble du territoire, l'association Un Plus Bio aide à monter des projets de restauration collective biologique. Cet article fait le point sur ces actions avec Stéphane Veyrat, initiateur de l'association.
Dossier : Une cosmétique écologique
Après l'alimentation, l'agriculture biologique gagne la cosmétique. Un cahier des charges de cosmétique écologique et biologique est d'ailleurs disponible, initié il y a deux ans par plusieurs laboratoires, validé par Ecocert, et créé sous l'impulsion de l'association Cosmebio. Ce dossier se divise en trois parties. La première est intitulée "Une cosmétique pour notre nature", la seconde "Décomposition des compositions", et enfin la troisième, "Votre beauté : faites lui des fleurs".
Au secours le goût !
Le commerce équitable : une valeur bio
L'idée de justice sociale et d'échanges équitables est un des fondements de l'agriculture biologique puisque celle-ci se définit comme respectueuse de la terre, donc des hommes. Témoignages et perspectives.
Dossier : Les herbes aromatiques
A travers la médecine, la religion ou l'alimentation, les plantes aromatiques accompagnent les hommes depuis des temps immémoriaux. Longtemps ces dernières furent utilisées pour donner du goût aux aliments et pour les conserver : venaisons, cuissons aux aromates, viandes séchées... Aujourd'hui, en cuisine, nul ne saurait en ignorer l'usage, tant il est développé : aneth, basilic, cerfeuil, coriandre, ciboulette, persil, livèche, thym, sariette... Les plantes aromatiques recouvrent une réalité complexe avec des circuits de producteurs et d'utilisateurs divers (agroalimentaire, pharmacie...). Toutefois, en agriculture biologique, ce schéma est plus restreint que pour les aromates conventionnels. Les plantes biologiques destinées au séchage sont produites en grande partie dans les régions Rhône-Alpes (41 %), Provence-Côte d'Azur (31 %). La production de plantes aromatiques biologiques ne cesse de croître, et représente aujourd'hui 10 % de la production totale. Consomm'action vous invite à découvrir ces plantes, le marché... dans ce dossier.
Dossier : Sacré grain de riz !
Le riz est l'une des trois céréales les plus cultivées au monde. Il en a été produit 390 millions de tonnes (sous forme blanchie) en 2001, pour une surface totale d'environ 150 millions d'hectares. Les peuples des cinq continents l'ont adopté, en plaine comme en montagne, même si ce sont les africains et les asiatiques qui l'inscrivent à leurs menus quotidiens. Et c'est aussi l'Asie qui fournit plus de 90 % de la production mondiale de riz. Ce dossier présente les techniques culturales du riz, les différents types de riz et leurs caractéristiques, et le devenir du riz face aux OGM.
Les algues : les champs de la mer
Les algues régalent et fortifient. Elles étonnent ou passionnent botanistes, cuisiniers et curieux. Quels sont ces végétaux aux saveurs iodées qu'on appelle légumes de mer ? Pascale Solana propose dans ce dossier : - les algues : les champs de la mer, - Marinoë, la petite sirène de Lesconil, - gros plan sur l'étal.
Dossier : Les aliments fermentés
Connaissez-vous un procédé de conservation simple, écologique, naturel et qui améliore la saveur et la qualité nutritionnelle des aliments ? S'il n'était millénaire, on le dirait révolutionnaire : c'est la fermentation. Mieux encore, la lacto-fermentation qui occupe depuis longtemps une place privilégiée dans l'alimentation bio. Explications dans ce dossier.
Dossier : les miels bio
Les différents articles qui constituent ce dossier abordent l'apiculture de manière assez large. Ainsi, le premier de ceux-ci, intitulé "Au pays du miel, histoires d'abeilles", tâche de présenter l'abeille, son organisation, sa reproduction, ses modes de communication, et est étayé par de nombreux chiffres concernant la production ou les problèmes liés au Gaucho. Un second article expose les différents produits de la ruche : propolis, gelée royale, pollen et cire. Enfin, l'article "Histoires d'apiculteurs bio" donne la parole aux apiculteurs, qui exposent leurs points de vue, leurs choix, leurs craintes. Ce dernier article est enrichi par deux encadrés, "Les étapes du miel bio" et "Miel bio : technique".
Du cacao au chocolat : une saga bio
Rapporté par les conquistadores espagnols, le cacao représente aujourd'hui une production qui le maintient avec le sucre et le café dans les trois premiers marchés mondiaux. C'est entre producteurs en voie de développement et transformateurs-consommateurs industrialisés que s'inscrit le cacao biologique, dont la production et la demande sont en augmentation constante. La culture bio du cacaoyer repose sur une formule extensive, qui utilise une fertilisation naturelle. Des programmes de recherche internationaux s'intéressent à l'amélioration de la résistance des variétés aux attaques parasitaires. A défaut de traitements chimiques, les soins deviennent capitaux, et la transformation de la pâte de cacao elle-même nécessite une technique particulière visant la qualité. Mais l'industrie agroalimentaire exerce une pression sur les cours du cacao et favorise le profit des fabricants en autorisant l'usage de matières grasses végétales. Quel avenir alors pour le cacao ?
Ces vins qui ont une âme
Qu'ils soient pionniers ou bien nouveaux arrivants dans le bio, les viticulteurs ont tous en commun la volonté de rompre avec les pesticides et de proposer des produits de qualité. Labourer pour aérer la terre, nourrir le sol avec des composts, des fumiers, des purins de végétaux sont les étapes essentielles d'une démarche agrobiologique. Une autre méthode, la biodynamie, est également aujourd'hui suivie. Elle prend en considération les influences des rythmes de la nature. La vinification bio se caractérise par l'absence d'additifs et de conservateurs. Présentation d'une sélection des meilleurs vins bio ainsi que de quelques conseils pour organiser une séance de dégustation.
Dossier : Frais et gourmands : les sirops bio
Le sirop est une spécialité typiquement française. Aujourd'hui une quarantaine d'entreprises se partagent le marché du sirop. Le bio représente une goutte dans un océan d'environ 150 millions de litres de production annuelle. Les fabricants proposent désormais de plus en plus de parfums aux arômes naturels et sans colorant. Faute de quantité et de qualité de fruits satisfaisantes en bio, l'usage des arômes est permis à condition qu'ils soient naturels : essences, huiles, extraits, etc...
Quand le lait devient yaourt
"Les yaourts font partie des produits biologiques en plein développement. Les grandes étapes de la transformation du lait en yaourt sont expliquées ici : préparation du lait, ajout de la poudre de lait de vache biologique, pasteurisation, adjonction des ferments lactiques... L'article se termine sur une présentation de différentes laiteries qui ont conservé les méthodes traditionnelles de pasteurisation ""douce"" : Gaborit, Biogam, Lactabio, Biochamps, Le Vitréen, Bionat."
Ces bières nouvelles qui pétillent bio
Après l'eau, la bière est une des boissons les plus consommées au monde ! Naturelle, puisqu'elle peut être additionnée de plantes, elle possèderait aussi des propriétés thérapeutiques. Ainsi de nouveaux brasseurs réinventent des bières traditionnelles mais qui sont biologiques par l'utilisation d'ingrédients bio et de processus de fabrication artisanaux sans pasteurisation et sans automatisation excessive. Ce choix est motivé par une recherche de la qualité par rapport à la quantité, du fait du manque de matière première (importation d'orge et d'houblon). Malgré cette faible production, la bonne valorisation de la bière permet aux brasseurs de continuer à se développer.