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Auteur Fabienne MALEYSSON |
Documents disponibles écrits par cet auteur (14)


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Recherche : Est-elle toujours à notre service ?
Fabienne MALEYSSON, AuteurAlors que les travaux des chercheurs ont un impact concret pour chacun, larticle questionne les modalités de financement de la recherche, en France ou encore en Europe. Qui décide de ce qui doit être financé ou pas ? Selon quelles priorités ? Quid des moyens financiers de la recherche, de leur attribution ou encore des liens entre privé/public ? Alors que les moyens alloués à la recherche publique sont largement insuffisants, que la Cour des comptes indiquait déjà, en 2013, que les documents issus du ministère de la recherche ne permettaient pas « de rapprocher priorités scientifiques et programmes budgétaires », certains constats viennent encore sajouter. Le financement sur projet, maintenant généralisé, aboutit à une perte énorme de moyens, de temps et dargent, amenant à démotiver les chercheurs qui doivent toujours passer plus de temps à trouver des financements quà faire de la recherche. Par ailleurs, certains domaines de recherche sont les parents pauvres, notamment létude des risques (santé, environnement...) par rapport aux études sur les innovations. Ce déséquilibre est fortement lié au poids des partenariats privé-public, qui sont très fortement favorables au monde de lentreprise, ce dernier décidant dans certains cas, de ce qui est financé ou pas, sans contrôle par le politique. Le crédit dimpôt-Recherche illustre, à son niveau, cette dérive, ce dispositif permettant aux entreprises de financer des projets parfois à lintérêt douteux pour la société. Dans ce contexte, la voix des citoyens nest que très peu prise en compte, alors que ce sont les premiers intéressés. Pourtant, une meilleure communication entre société et monde de la science semble nécessaire, ne serait-ce que pour « restaurer la confiance dans la parole scientifique ».
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Distribution : Le vrac emballe les Français ; Magasin « sans emballages » : Des pionnières convaincues
Fabienne MALEYSSON, Auteur ; Léa GIRARD, AuteurEn France, le vrac séduit de plus en plus de consommateurs. De 2013 à 2019, il a connu une croissance moyenne de 50 % de chiffre daffaires par an. Le nombre de commerces spécialisés dans ce mode de distribution sest envolé et les enseignes généralistes ne sont pas en reste : plus de 80 % des hypermarchés proposent un rayon dédié au vrac. Les consommateurs optent pour le vrac pour diverses raisons : saffranchir du marketing, éviter le gaspillage en achetant la quantité nécessaire, et diminuer les emballages. Preuve de lessor de ce mode de distribution, en février 2020, la loi sur léconomie circulaire a précisé que tout produit de consommation courante peut être vendu en vrac. Cette loi a également précisé que les clients ont le droit dapporter leurs contenants personnels dans les magasins, du moment quils sont propres. Toutefois, limpact environnemental global des produits en vrac nest pas réellement connu. Diverses interrogations subsistent, en particulier sur lempreinte environnementale de leur transport. Par ailleurs, si la promesse du secteur est de protéger la planète, il est préférable que les produits soient autant que possible bio et locaux. Pour illustrer cela, le fonctionnement du magasin spécialisé dans le vrac « Mamie mesure », qui sinscrit dans une démarche durable globale, est plus amplement détaillé.
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Alerter : Perturbateurs endocriniens : Un casse-tête à résoudre durgence
Fabienne MALEYSSON, AuteurDe par leur omniprésence dans notre environnement, nous sommes tous exposés à des perturbateurs endocriniens. Sils ne sont pas encore tous connus, de même que leurs effets potentiels sur nos organismes, il semblerait quils soient en partie responsables dun certain nombre de pathologies. Le fonctionnement très particulier et atypique de ces substances rend leur évaluation toxicologique particulièrement ardue pour les scientifiques. Côté réglementation, cela fait des années que la Commission européenne planche sur le sujet, sans pour autant apporter une définition et une réglementation claire et satisfaisante aux yeux des scientifiques indépendants et de certains gouvernements. Dans ce dossier, Que Choisir fait également le point sur les produits de la vie courante dans lesquels des perturbateurs endocriniens ont été trouvés, sur les moyens de sen prémunir, et sur un cas désormais bien connu et qui a peu à peu disparu de nos emballages de produits alimentaires : celui du Bisphénol A.
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Pesticides : Stop à la fuite en avant
Fabienne MALEYSSON, Auteur ; Claire GARNIER, AuteurLe plan Ecophyto lancé en 2008 avait pour objectif de réduire de moitié lusage de pesticides en 10 ans. Or, leur utilisation augmente encore Et les conséquences des pesticides sont là : 92 % des cours deau contaminés par au moins 10 pesticides dans plus de la moitié des cas, pathologies des agriculteurs Mais il est difficile de faire évoluer le système car beaucoup dacteurs sont impliqués (consommateurs, agriculteurs, industriels, semenciers). Heureusement, des initiatives se développent : le réseau de fermes Dephy dont le but est dexpérimenter des systèmes économes en produits phytosanitaires, le recours à la lutte biologique, la conversion bio Cela demande du temps et du savoir-faire. Un test sur des échantillons de pommes, poires, raisins et fraises, sur la présence de résidus de pesticides, met en évidence une moindre contamination des fruits bio.
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Vins en biodynamie : De surprenantes réussites
Fabienne MALEYSSON, AuteurDe plus en plus de domaines viticoles prestigieux sont passés en agriculture biodynamique. L'article se penche sur ce que les pratiques biodynamiques apportent à cette production, d'après les témoignages de viticulteurs. Les recherches scientifiques qui permettraient de distinguer lintérêt des techniques biodynamiques sont délicates à mettre en uvre car les résultats se mesurent à l'échelle du système et sur plusieurs années. Néanmoins, sur le terrain, les vignerons trouvent la plupart du temps que leurs vins se sont améliorés. François Miglio, viticulteur en biodynamie en Côtes-de-Provence, a constaté la disparition du mildiou et de l'oïdium suite à l'utilisation de préparations en biodynamie, et estime qu'au bout de huit ans, il y a gagné "sur les plans économique, agronomique, nologique et humain". Michèle Aubery, du Domaine de Gramenon, a constaté une régénération de la vigne, un sol plus souple, des grappes plus grosses, une augmentation des rendements, mais aussi un changement complet du vin : "il est bien plus minéral, profond...". Les consommateurs, eux, sont de plus en plus nombreux à plébisciter ce type de vin, appréciant, entre autres, de retrouver le goût du terroir. Un tableau dresse une liste de 48 vins rouges de la Vallée du Rhône méridionale, dont 16 en biodynamie, 16 en bio et 16 en conventionnel, avec 4 entrées : prix de la bouteille ; dégustation : note sur 20 ; pesticides ; sulfites.
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Alimentation : Du producteur au consommateur
Fabienne MALEYSSON, AuteurDans un rapport récent, Brigitte Allain, députée de Dordogne, attirait l'attention sur la nécessité de développer les circuits courts, pratiqués par un cinquième des exploitations françaises. Les initiatives pour développer les circuits courts se sont multipliées et offrent aujourd'hui de nombreuses possibilités de se procurer des produits locaux : magasins de producteurs, AMAP, "Ruche qui dit oui"... Les circuits courts séduisent de plus en plus de consommateurs en recherche de qualité. Côté prix, des écarts très importants peuvent être relevés, certains producteurs pouvant avoir parfois des difficultés à fixer le prix "juste", pour eux-mêmes et pour les consommateurs. Du point de vue environnemental, la vente directe peut s'avérer performante, à condition d'optimiser les circuits (remplissage des camions, regroupement des points de vente, etc.). Les producteurs apprécient le lien direct au consommateur, la reconnaissance sociale qu'il induit, le retour direct sur leur travail et l'augmentation des revenus. Pour Stéphane Linou, conseiller municipal à Castelnaudary (11), le développement des circuits courts est un vecteur fort de relocalisation et d'indépendance alimentaire, pour lesquelles il milite. Il estime qu'il revient aux agriculteurs de nourrir les villes voisines, et non aux grands groupes et enseignes de grandes surfaces. Pour lui, les élus locaux se doivent d'encourager l'agriculture locale, notamment en soutenant l'accès au foncier périurbain.
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Distribution : Le double visage du commerce équitable
Fabienne MALEYSSON, AuteurSi tout le monde est d'accord sur les objectifs assignés au commerce équitable, les controverses se multiplient autour de la stratégie mise en oeuvre par Flo (Fairtrade Labelling Organization International). Cette association internationale, mère de Max Havelaar France et de ses dix-huit homologues nationaux, a une triple mission : développer et faire connaître le commerce équitable ; appuyer les producteurs défavorisés pour les aider à intégrer le marché ; établir les cahiers des charges. C'est sur cette fonction que son action est en butte aux critiques. En l'absence de label public, l'organisme, qui détient toujours le quasi-monopole de la certification équitable, décide des critères auxquels doivent se conformer ceux qui souhaitent utiliser son logo. L'article revient sur les points suivants : contrôle exercé par Flo ; contenu des "standards", les cahiers des charges établis par Flo ; vraie signification du logo Max Havelaar et stratégie de développement des ventes de Flo ; question des prix et des plantations ; même logo pour des méthodes différentes ; distribution... Des encarts sont réservés à plusieurs points : les grands principes du commerce équitable, la filière huile d'olive équitable dans le Nord marocain, prix, étiquetage (trio de logos).
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Test : Lait : Préférons la simplicité
Fabienne MALEYSSON, Auteur ; Claire GARNIER, AuteurLa segmentation du marché permet aux industriels de vendre plus cher un produit de base. Le marché du lait obéit à ce postulat. Devant la multiplication des types de lait, l'UFC Que Choisir a donc réalisé un test afin de répondre à la question : est-ce bien nécessaire de payer plus cher ? Il s'agissait de comparer différentes catégories de lait à des laits UHT dits standards. 8 laits frais demi-écrémés, 7 laits UHT bio, 4 laits UHT oméga 3, 3 laits UHT de montagne et 6 laits enrichis ont été testés. Selon le test, les laits aux oméga 3 et laits enrichis ne présentent guère d'intérêt en termes d'équilibre nutritionnel. Le goût du lait de montagne n'est guère différent du lait standard et ne justifierait pas un prix plus élevé, s'il n'existait derrière ce produit une démarche d'aides aux petits producteurs de montagne chez certaines marques. Quant aux laits frais, s'ils présentent des qualités microbiologiques excellentes, les consommateurs leur préfèrent au goût les laits UHT standards. En ce qui concerne les laits bio, ils sont plutôt bien notés au niveau du goût et certains se positionnent légèrement mieux sur le jugement global avec une teneur plus élevée en calcium. En revanche, sur le plan de la contamination aux PCB et dioxines, l'imprégnation semble davantage liée à l'environnement de l'élevage qu'à son mode de conduite. C'est pourquoi, l'UFC Que Choisir souligne que l'achat de lait bio constitue davantage un acte de soutien à ce type d'agriculture.
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Test : Produits biologiques : Un boom à risque
Fabienne MALEYSSON, Auteur ; Claire GARNIER, AuteurCe dossier, en deux articles, porte sur la problématique de la qualité et des prix des produits bio disponibles en grandes surfaces et en magasins spécialisés. Le premier article présente le cadre général des enjeux et des évolutions en cours relatifs à la qualité des produits AB dans le contexte actuel d'essor de la croissance de produits biologiques et avec le souci de maintenir présentes les idées fondatrices de l'agriculture biologique. Le deuxième article présente une étude comparative sur la qualité des produits bio et conventionnels, d'un point de vue nutritionnel (études analytiques), contaminants, gustatif, composition... Si les produits bio sont souvent bien notés d'un point de vue nutritionnel et contaminants, et si les composants sont souvent différents (sucre de canne, jus végétal...), il n'en demeure pas moins que certains produits ou échantillons obtiennent des résultats mitigés.
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Une assiette bonne pour la planète
Pour limiter l'impact environnemental de la production alimentaire, plusieurs indications sont apportées sur la manière de mieux consommer : - Produits bio : A parfaire ; - Viande au menu : Tout dépend du mode d'élevage ; - Conservation : Coup de chaud sur le froid ; - Fruits et légumes : Consommez en saison ; - Approvisionnement : Privilégiez la proximité ; - Produits venus d'ailleurs : Désastre environnemental ; - Emballages : Traquez-les !
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Alimentation : Bio et bien à la fois
Cet article reprend les principaux résultats issus de l'étude de l'AFSSA réalisée en 2003 (les produits bio contiennent-ils moins d'éléments nocifs et sont-ils plus riches en composés bénéfiques ?). De plus, les résultats d'un test réalisé par UFC-Que choisir pour connaître l'intérêt des produits bio pour la santé sont donnés. Ce test a été fait sur 100 produits céréaliers bio et conventionnels issus de GMS ou de magasins spécialisés, avec recherche des résidus de pesticides et de mycotoxines. Cette étude a également permis de mettre en évidence l'absence de fraude sur les produits bio.
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Alimentation : Du soja et des dégâts
Le soja est un aliment à la mode. Le marketing le pare de toutes les vertus alors que ses effets pervers sont occultés. Le soja est riche en phytoestrogènes (composés à effet hormonal) et devrait être utilisé avec prudence, notamment pour les nourrissons et les femmes ayant des antécédents familiaux ou personnels de cancer du sein. L'article fait le point sur les conséquences possibles du soja. La comparaison entre les teneurs en isoflavones annoncées par les fabricants et celles mesurées par le laboratoire de Que choisir est également donnée.
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Commerce équitable : Carence dans les garanties
Centré sur le versement d'un revenu décent aux producteurs, le commerce équitable cherche ausi à privilégier les relations commerciales durables. Les relations entre les différents acteurs de ce commerce sont néanmoins très conflictuelles (Max Havelaar, Minga, Fédération de petites entreprises et Bio Equitable). Entre les acteurs, les démarches sont très variées et souvent insatisfaisantes par rapport aux règles générales de qualité, de sécurité et de commerce. Les cahiers des charges ne sont pas soumis à des tiers (consommateurs, pouvoirs publics). C'est parfois le même organisme qui définit les critères, qui conseille les producteurs et qui les contrôle. Les prix minimum et les volumes ne sont pas toujours contractualisés au préalable. Ces éléments montrent que l'utilisation du terme "commerce équitable" doit d'urgence être encadrée par les pouvoirs publics. Seul un véritable label, s'appuyant sur des cahiers des charges dont l'utilisation serait contrôlée par des organismes certificateurs accrédités, pourra permettre au commerce équitable de mériter pleinement la confiance des consommateurs.
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Oméga 3 : En avoir le coeur net
Produits enrichis, compléments alimentaires... Les acides gras oméga 3 suscitent un formidable engouement. S'ils présentent un intérêt certain pour la santé cardio-vasculaire, les recherches dans les autres domaines sont encore trop parcellaires.