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Auteur Anne-Laure SIMON |
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L'amélioration de la valeur nutritionnelle des pains bio : Synthèse des travaux de Christian Rémésy et Fanny Leenhardt sur lamélioration nutritionnelle des pains bio
Anne-Laure SIMON, AuteurCet article est tiré des actes du colloque professionnel « Pain Paysan Bio », organisé dans le cadre du projet PANIER (valorisation des savoirs-faire anciens). Il donne un aperçu de la synthèse réalisée par Christian Rémésy (INRA Clermont-Theix) à partir de ses travaux sur l'amélioration nutritionnelle des pains bio. L'auteur évoque l'opportunité qu'a la filière biologique, qui utilise généralement des farines de type 80, de communiquer sur la qualité nutritionnelle de ses pains, à travers leur richesse en fibres, minéraux et vitamines, éléments qui ont un intérêt certain dans la prévention de pathologies majeures. Un autre point évoqué concerne la nature des variétés de blés à sélectionner, les blés riches en protéines étant intéressants sur le plan nutritionnel, d'autant plus qu'ils semblent aussi être les plus riches en vitamines. Concernant les minéraux, l'influence des procédés de mouture est prépondérante et devrait amener à généraliser les farines T80. Les compositions des pains selon différents modes d'obtention de farines T80 sont données en tableau et commentées.
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Âne ou cheval... qui fait quoi ? : La traction animale en agriculture biologique
Anne-Laure SIMON, AuteurAfin de répondre à l'intérêt et aux interrogations de plusieurs producteurs sur la traction animale, AgroBio 35 a organisé une formation sur la ferme de Dominique Bourdon, dont les pratiques sont détaillées dans cet article. Ses deux chevaux de trait bretons lui servent pour le fanage, l'andainage, l'entretien des prairies, le débardage, le soin des lapins, le ramassage du foin et les promenades. L'âne est lui utilisé au jardin et avec les enfants. Le choix de l'animal dépendra donc des types de travaux à réaliser. Pour débuter, il est nécessaire de créer une relation homme-animal, puis de former l'équidé, ce qui est plus facile avec des animaux très jeunes. Dominique évoque ensuite ses pratiques relatives aux soins (ferrage, alimentation, vermifugation), au travail (préparer, préserver et habituer l'animal) et au matériel (charrue, faucheuse, presse à botte, Kassine).
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Christian Guémené : Dans ses champs, les arbres ont pris racine
Antoine BESNARD, Auteur ; Anne-Laure SIMON, AuteurEn Ille-et Vilaine, Christian Guémené, éleveur de bovins lait en AB, a fait le choix de développer l'agroforesterie sur son système. Installé à la suite de ses parents en 1994, il a fait évoluer son exploitation, très centrée alors sur le maïs, vers un système herbager. En 2001, il se convertit à l'AB. Il poursuit l'évolution de son système vers plus d'autonomie et plante des haies bocagères. En 2012, il suit une formation sur l'agroforesterie et décide d'aller plus loin. Il plante alors 110 arbres, constitués d'essences locales, espacés de six mètres, sur une parcelle de deux hectares. Pour lui, l'agroforesterie est une évidence : bien-être animal, atouts pour les parcelles ou encore pour la biodiversité. Déjà, il envisage de planter une seconde parcelle en agroforesterie.
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Les différentes formes de vente directe : comment y trouver son compte ?
60 % des Français privilégient la provenance locale de leurs produits bio. La diversité des circuits de vente locale offre de nombreuses possibilités, aussi bien pour les producteurs que pour les consommateurs.
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Ferme laitière caprine : Trois points clés pour la réussite
Anne-Laure SIMON, AuteurSur l'exploitation caprine de Maryvonne et Eric Boisbras (convertie à l'agriculture biologique en 1999), dans le Morbihan, la principale difficulté est de faire coïncider la production laitière avec la demande en fromages de chèvre. En effet, ce couple d'éleveurs transforme à la ferme et commercialise ses fromages sur deux marchés, et la fidélisation des clients passe alors par un approvisionnement régulier. Ainsi, pour limiter la contrainte de la saisonnalité, ils ont choisi de constituer des lots de chèvres qui auront des périodes de mise-bas différentes. Cela nécessite beaucoup d'organisation mais permet une production de lait 10 mois sur 12. Deux autres stratégies sont mises en place pour assurer une lactation longue : ne pas limiter l'alimentation quitte à acheter à l'extérieur si besoin, et travailler sur la génétique du troupeau pour favoriser une génétique forte et des chèvres qui sauront supporter une baisse ponctuelle d'alimentation. Ces éleveurs ont ainsi mis en place une organisation rigoureuse avec une mise en adéquation des différents ateliers : cultures, élevage, transformation et commercialisation.
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La fontaine à Lait bio enfin mise au point
La mise en place de fontaines à lait, à la ferme, dans les magasins de producteurs ou les commerces de proximité est une façon de valoriser la production laitière et a séduit le consommateur. Cette action est soutenue par le Conseil Général d'Ille-et-Vilaine et fait suite à une étude effectuée en 2005. Le lait cru bio est conditionné dans la fontaine, à une température inférieure à 4°C, et le consommateur remplit lui-même sa bouteille de lait. Les conditions de livraison du lait, de mise en rayon et les coûts d'investissements sont évoqués.
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Lait bio : Elever des veaux avec des vaches nourrices
Anne-Laure SIMON, AuteurLa technique qui consiste à confier les veaux à une vache nourrice comporte de nombreux avantages. Des éleveurs l'ont testée et en retirent de la satisfaction : gain de temps, amélioration de la santé et de la croissance des veaux. Deux à trois veaux sont nourris par une vache nourrice qu'ils vont téter pendant 6 ou 7 mois. Bien souvent, les vaches choisies sont celles à problèmes, type boiteuse, leucocytaire, longue à traire ou qui n'a pas retenu. Elles devront avoir beaucoup de nourriture et d'eau à disposition, point d'attention particulièrement important. Dans cette technique, l'éleveur n'a pas besoin d'intervenir pendant toute la phase lactée, excepté les 10 premiers jours pour faire adopter les veaux par la vache. Yves Simon (éleveur laitier à Montreuil le Gast) témoigne.
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Le Plan de Maîtrise Sanitaire à portée de main
Tout producteur doit se doter d'un Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS) d'ici août 2008. Pour mieux comprendre ces nouvelles exigences réglementaires qui concernent tout le monde, la rencontre avec Marie-Pierre Lavoix, du Laboratoire Départemental d'Analyse d'Ille-et-Vilaine, et Flore Dagorn, adjointe au chef de service sécurité sanitaire des aliments à la DDSV 35, aide à y voir plus clair. Le Plan de Maîtrise Sanitaire décrit les mesures prises par le producteur pour assurer l'hygiène et la sécurité sanitaire de ses productions vis-à-vis des dangers biologiques, physiques et chimiques. Ce plan peut être rédigé par les producteurs eux-mêmes. Ils peuvent aussi faire appel à une aide extérieure dans le cadre d'une formation. L'intérêt de la participation à la rédaction de son PMS pour le producteur réside dans le fait qu'ils va comprendre pourquoi il leur est demandé d'avoir un tel outil et surtout ils pourront le maîtriser. Gwénolée Gouëset a participé à ce type de formation en Ille-et-Vilaine. Un second article aborde les différentes situations (100% de vente directe, vente directe et indirecte, pas de vente directe) selon lesquelles l'agriculteur peut se voir attribuer un agrément sanitaire, une dérogation à l'agrément, un PMS.
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Plus de céréales pour l'alimentation humaine
Anne-Laure SIMON, AuteurDepuis leur création, Les Greniers Bio d'Armorique (association de producteurs bio d'Ille-et-Vilaine, du Morbihan, du Finistère, des Côtes d'Armor, du Maine-et-Loire et de Loire-Atlantique, créée en 2005) ont vocation à créer des filières équitables, locales dans lesquelles les producteurs ont la capacité de négocier et de stabiliser les prix. L'article en explique le fonctionnement : - Un fonctionnement basé sur des partenariats (l'acheteur principal des Greniers Bio d'Armorique est l'entreprise Céréco/ELCEA qui fait des céréales pour le petit déjeuner connues sous les marques Grillon d'or et Terres et céréales bio..., elle est en capacité d'acheter au moins 900 tonnes de céréales par an) ; - Objectifs meuniers (Les Greniers Bio d'Armorique vendent aussi du blé à des meuniers locaux) ; - Entrer dans les Greniers bio d'Armorique (depuis que l'association est créée, la demande en céréales continue d'augmenter, permettant notamment aux producteurs adhérents de choisir eux-mêmes les céréales qu'ils souhaitent produire : blé panifiable, avoine nue...) ; - Les projets 2011 (les Greniers Bio d'Armorique souhaitent désormais répondre à des sollicitations concernant le blé noir).
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Qualité de l'eau en élevage bovin : La chloration de l'eau est-elle efficace ?
Anne-Laure SIMON, AuteurCet article présente les premiers résultats d'une étude en cours en Bretagne sur la qualité de l'eau d'abreuvement des élevages bovins lait. Ces résultats portent sur l'efficacité de la chloration de l'eau, méthode d'assainissement la plus pratiquée dans les élevages. L'étude, réalisée auprès de 40 éleveurs, à partir de divers prélèvements réalisés du lieu de captage à l'abreuvoir, montre que cette méthode n'est efficace qu'à court terme. En effet, avec ou sans chloration, il y a présence de certains micro-organismes au niveau de l'abreuvoir. Les contaminations ont lieu à ce niveau, quand l'eau stagne dans l'abreuvoir. Si les éleveurs pratiquant la chloration estiment que cela apporte un plus sanitaire pour leurs troupeaux, l'article pose la question de la mise en place de certaines pratiques d'élevage qui permettraient de se passer de cette méthode d'assainissement.
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Rencontre avec Stéphane Rozé, président des Greniers Bio d'Armorique (GBA) : Les Greniers Bio d'Armorique
L'entretien avec Stéphane Rozé, président de l'association " Les greniers Bio d'Armorique" créée en novembre 2005, permet de faire le point sur la mise en place d'une filière qui va de la production à la transformation de céréales destinées à l'alimentation humaine.
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Technique : L'agroforesterie ou la culture des arbres
Anne-Laure SIMON, AuteurL'agroforesterie consiste à associer sur une même parcelle une production agricole à une production arboricole (bois ou fruits). Elle est encore assez peu répandue en Bretagne Dans un entretien, avec Jean-Charles Vicet, Chambre d'agriculture 44, sont évoqués : Les nombreux atouts agro-environnementaux de l'agroforesterie : limitation des fuites de nitrates, amélioration de l'infiltration de l'eau, amélioration du CAH (complexe argilo humique), protection des nappes de captage, maintien de l'humidité de la parcelle par l'évapotranspiration... ; La façon de gérer la concurrence entre la culture d'arbres et les cultures agricoles : chacune des cultures capte l'eau à des niveaux différents, travail du sol profond au pied des arbres pour casser les racines les cinq premières années afin de favoriser leur développement vertical ; Le drainage et l'agroforesterie sont incompatibles et, si la parcelle est en location, il est nécessaire d'avoir l'accord du propriétaire pour planter des arbres au milieu du champ ; La parcelle idéale : parcelle rectangulaire de 5 ha, orientée nord-sud... ; L'implantation de la parcelle : densité d'implantation et choix des espèces seront fonction de la forme de la parcelle et de son exposition ; Les étapes de la mise en place du projet : décompactage en ligne, labour ou covercrop, émiettement ; Le coût d'un projet d'implantation : un projet coûte en moyenne entre 600 et 1 000 d'investissement par ha. Le produit d'exploitation (arbres) varie de 2 000 à 10 000 HT/ha en fonction du bois récolté (qualité et espèce)
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Vaches laitières : Gérer le PH du rumen pour optimiser la production
Anne-Laure SIMON, AuteurLalimentation est un point essentiel pour une production laitière de qualité, avec un coût limité et un maintien de la bonne santé des animaux, en AB notamment. Généralement, laisser libre accès à la nourriture savère contre-productif. Il vaut mieux mettre en place une ration alimentaire et un rythme dadministration adaptés à la physiologie des ruminants. Donner des fibres en quantité insuffisante, trop donner à manger et/ou tout le temps ou au mauvais moment, proposer des aliments trop acidogènes ou trop digestibles..., autant de facteurs contribuant à un mauvais fonctionnement du rumen, avec comme corolaire une augmentation des coûts de production et des problèmes de santé. Cet article reprend des éléments clés relatifs à lalimentation des vaches laitières. Ainsi, il est préférable de distribuer la moitié de la ration (en quantité et qualité) le matin et le reste en soirée afin de bien respecter les rythmes physiologiques de lanimal. Cet article est illustré par le témoignage dun éleveur, Richard Le Duc, qui, au moment de son passage en AB, a revu sa manière dalimenter ses animaux, passant dune alimentation à volonté au système « deux repas jour », avec, comme résultat, tout en maintenant la production, d'arriver à une baisse des charges et des problèmes de santé (diarrhées, mammites ).