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Auteur Céline BERNARD |
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Un projet européen au secours de la nature : natura 2000
Natura 2000, réseau européen d'espaces protégés, ne considère pas seulement les espèces menacées, mais aussi les hommes avec lesquels elles partagent un territoire. La prise en compte de critères économiques, sociaux, culturels, ainsi que des particularités locales qui caractérisent les sites, à égalité avec les préoccupations écologiques, est un gage de réussite de la démarche. L'article aborde les moyens d'actions du réseau : concertation entre les différents acteurs locaux, respect d'un contrat qui responsabilise chaque acteur engagé, et s'attache à donner des exemples de réalisations (Dans la Sarthe : le scarabée pique prune stoppe l'A28 ! , le Havre : une île artificielle pour les oiseaux, les crapauds victimes de la route), ainsi qu'un exemple de tentative pour enrayer l'extinction de l'outarde canepetière.
Le commerce équitable décolle enfin en France : Vers un commerce moins injuste
Le commerce équitable est en pleine évolution, même si sa part dans le commerce mondial reste encore marginale (à peine 0,1 % des échanges), son chiffre d'affaires a plus que décuplé ces cinq dernières années. Le marché est divisé en deux courants principaux : le premier s'organise autour du label Max Havelaar, le second plus militant autour de l'association Minga.
La culture sur Bois Raméal Fragmenté dite BRF
Sur le Causse du Quercy, dans le Lot, Jacky Dupéty expérimente depuis deux ans une méthode d'agriculture originale et révolutionnaire : le Bois Raméal Fragmenté. Il s'inspire des travaux du professeur Lemieux à propos du BRF (méthode d'agriculture canadienne). Solution au manque d'eau, la méthode consiste, selon son propos, à broyer le bois d'élagage récolté à l'automne, puis à l'épandre en couches de 3 cm pendant l'hiver. Après deux à trois mois, il est mélangé à la terre. L'article développe l'origine et les avantages de cette technique, relate les expériences réalisées dans différentes régions dont la Bretagne ou les Deux-Sèvres.
Travailler autrement : Il en rêvait, l'AMAP l'a permis
A 46 ans, Georges Gomis a décidé de laisser tomber les tomates hors-sol qu'il cultivait depuis plus de 20 ans, pour passer à l'agriculture bio en AMAP. Un changement radical qu'il ne regrette pas une seconde... L'article relate son expérience : abandonnant la production de tomates hors-sol en culture chimique, il investit dans une exploitation de 12 hectares de plein champ, de tunnels et de serres où pousse toute une variété de légumes, et commente une étude sur la pérennité des AMAP. Une AMAP est une forme de vente directe qui engage mutuellement un groupe de consommateurs et un producteur dans un cadre associatif. Les consommateurs paient la récolte à l'avance, et partagent ainsi avec le producteur les risques liés aux aléas climatiques. Le producteur fournit régulièrement et en toute transparence (fixation du prix, conditions de production) des produits de qualité ; il joue un rôle pédagogique d'information des consommateurs.