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Auteur CAB PAYS DE LA LOIRE |
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Conjoncture
CAB PAYS DE LA LOIRE, AuteurEn 2021, en France, la collecte de lait biologique a poursuivi sa progression (+ 10,6 % par rapport à 2020) et a atteint 1,228 milliards de litres, soit 5,2 % de la collecte de lait nationale. Du côté des prix, on observe une relative stabilité entre 2020 et 2021 (baisse de 0,1 % de la moyenne mensuelle). Le prix réel payé aux producteurs, en moyenne sur l'année, a été de 483 /1000 L, et celui pour un lait standard 38/32 de 460 /1000 L. Début 2022, une légère baisse de ces prix et la hausse des prix du lait conventionnel ont réduit l'écart entre ces deux modes de production. Les mêmes tendances sont observées en région Pays de la Loire. Du côté des consommateurs, les habitudes ont été chamboulées en 2020, année de confinement lié à la Covid-19. Cette année-là, les consommations de produits laitiers biologiques ont fortement augmenté avant de retrouver un niveau similaire, voire inférieur, à celui de 2019. In fine, en 2022, l'augmentation des volumes de lait collecté et la baisse de la consommation nécessitent une certaine vigilance de la part des acteurs de la filière. La communication auprès des consommateurs sur les bienfaits de l'agriculture biologique comparativement à d'autres labels ou marques sera un levier important.
Guide élevage : Elever des vaches laitières bio
Ce guide, fruit d'un travail du réseau des paysans biologiques des Pays de la Loire (CAB, GAB et CIVAM bio), présente des données sur la production de lait de vaches biologiques. Après un rappel des chiffres et la présentation d'une partie des opérateurs de la filière lait biologique en Pays de la Loire, ce guide fournit des informations sur les différentes étapes pour réaliser son projet d'installation ou de conversion. Il aborde également la réglementation et fournit quelques références technico-économiques pour l'élevage bovin lait biologique. Les thèmes suivants sont aussi traités : - Autonomie et résilience ; - Races et caractéristiques ; - Diversification et cohérence du système ; - Santé du troupeau ; - Abattage à la ferme ; - Commercialisation. Pour finir, quinze fermoscopies, comprenant des témoignages d'éleveurs des cinq départements des Pays de la Loire, viennent enrichir ce document.
Quelques réponses à l'effet des plantes sur la santé des animaux ? : Fiches génériques
La CAB Pays de la Loire coordonne une expérimentation dans le cadre du programme PEI UNIFILANIM Santé. Cette expérimentation a pour but de mesurer « lefficacité » de certaines plantes sur la santé des animaux. Deux types danimaux ont été ciblés dans ce programme : les ovins et les volailles de chair. Les essais ont permis dimpliquer des éleveurs, des techniciens, des chercheurs et des vétérinaires. Les plantes qui ont été retenues pour les essais sont, pour les ovins : la chicorée, le plantain, le lotier, le souci officinal, le fenugrec, un mélange à base de carvi, du trèfle blanc ; et, pour les volailles : le fenugrec, la tanaisie, la nigelle, le chénopode vermifuge, le souci officinal. Une fiche pour chaque plante a été rédigée pour connaître la réputation, les intérêts, limplantation, la disponibilité, lanimal consommant cette plante, la période de consommation et la toxicité de ces plantes.
Le Topo de la Bio : Petit lexique des allégations, affirmations et autres généralités les plus récurrentes sur la bio
Dans ce document, la CAB Pays de la Loire répond à huit questions et allégations sur la bio en réfutant les idées fausses et en donnant des arguments montrant l'intérêt de la bio : - Le local cest déjà bien ! ; - Tout est presque bio ; - Le pouvoir dachat est en baisse et les produits bio sont toujours trop chers ! ; - Il ne faut pas opposer les systèmes ; - Cest vraiment bio ? ; - Les consommateurs nachètent plus bio, il ny a plus de débouchés pour les producteurs ; - Les bio ont un moins bon bilan carbone ; - Les viticulteurs bio polluent plus les sols.
Bulletin technique Grandes cultures CAB n°4
CAB PAYS DE LA LOIRE, AuteurSont abordés, dans ce quatrième bulletin de la CAB Pays de la Loire dédié aux grandes cultures bio, les sujets suivants : - Pourquoi et comment sursemer des luzernes au printemps dans les céréales ? Cette pratique peut présenter un réel intérêt pour la culture en place, mais également comme culture intermédiaire, à condition toutefois de bien en maîtriser l'implantation ; - Retour sur le "Marathon de l'ABC dans le Gers" 16/17 décembre 2020 : cette rencontre autour de l'agriculture de conservation en bio a réuni une vingtaine d'agriculteurs qui ont pu échanger sur leurs pratiques et découvrir des résultats d'essais de blé/féverole, blé/luzerne, ou encore trèfle dans blé ; - Le ver de terre, acteur majeur du recyclage de la matière organique dans les sols : sont repris ici des extraits de l'ouvrage de Marcel Bouché "Des vers de terre et des Hommes" ; - Produire ses propres semences de prairie : vers plus d'autonomie des fermes herbagères : un groupe d'éleveurs angevins présente son programme de travail et les essais mis en place sur les exploitations ; - le dernier article présente un état des lieux de la filière Céréales Oléagineux Protéagineux en Pays de la Loire et en France.
Filière porcine bio : Au niveau national et région Pays de la Loire Edition 2021
Cette fiche a été réalisée suite à la rencontre des opérateurs économiques de la filière porcine bio des Pays de la Loire, organisée le 9 juillet 2021. Elle effectue un état des lieux de cette filière aux échelles nationale et régionale (données 2020-2021). Globalement, la production porcine a poursuivi sa progression en 2020 sur le territoire français, mais de façon moindre par rapport à 2018 et 2019. Le stock congelé, qui était faible entre 2014 et 2018, est reparti à la hausse en 2019 et 2020, ce qui permet damortir les déséquilibres matières. Plus de la moitié des volumes de porcs bio sont écoulés par les GMS, mais les ventes ont progressé dans les boucheries artisanales, les magasins spécialisés et en direct. En revanche, un déséquilibre matière est observé au niveau de la consommation, avec une forte demande pour la poitrine et les lardons. En Pays de la Loire, 145 exploitations élèvent des porcins bio. Leurs profils sont très variés, mais 69 % dentre elles associent cet atelier à une autre production. Cette fiche apporte également des informations sur les principales évolutions de la réglementation et détaille les enjeux de la filière (retrouver léquilibre entre loffre et la demande, optimiser léquilibre matière, trouver des solutions pour appliquer la nouvelle réglementation ). Pour finir, elle liste les différents acteurs de la filière porcine bio en Pays de la Loire.
Filières volailles et oeufs bio : Au niveau national et région Pays de la Loire Edition 2021
Cette fiche a été réalisée suite à la rencontre des opérateurs économiques de la filière volailles bio des Pays de la Loire, organisée le 9 juillet 2021. Elle effectue tout d'abord un état des lieux de la filière volailles de chair bio (données 2020-2021) aux échelles nationale et régionale. A léchelle nationale, les volailles de chair bio représentent 9 % de la production totale. Un léger recul du nombre dexploitations est, en revanche, observé par rapport à 2019 (- 2 %), en raison de larrêt de petites exploitations. Le marché est, quant à lui, plutôt stable. Cette fiche réalise ensuite un état des lieux, aux échelles nationale et régionale, de la filière ufs bio (données 2020-2021). La production est toujours en hausse à léchelle française, mais le cheptel de pondeuses bio se stabilise (5,2 millions de pondeuses). Les ventes dufs bio ont progressé, notamment en GMS. En revanche, leur prix sest dégradé. Cette fiche apporte également des informations sur la réglementation bio, notamment sur les dernières modifications du règlement n°848/2018. Elles concernent lorigine des poussins et des poulettes, le renforcement de lalimentation biologique, lamélioration du bien-être animal, ainsi que les nouvelles normes sur les bâtiments délevage. Pour finir, cette fiche détaille les enjeux de la filière (au niveau de la production, du marché et de la réglementation) et liste les différents acteurs situés en Pays de la Loire.
Guide technique : Comprendre son sol pour adapter ses pratiques
Ce guide technique permet de comprendre les sols afin de mieux adapter ses pratiques agricoles. Il a été réalisé à partir dun travail effectué par Chloé Folacher, en 2021, lors de son stage de fin détude à la CAB Pays de la Loire. En guise de préambule, ce guide présente dix grandes erreurs à ne pas commettre avec un sol. Il détaille ensuite plusieurs pratiques agricoles et leurs utilités : la mise en place daménagements hydrauliques sur une parcelle, le travail du sol (avec un focus sur les techniques culturales simplifiées TCS -), les apports de matières organiques et le chaulage. Puis, il se focalise sur les sols du département de la Mayenne : il propose une clé de détermination afin didentifier et de caractériser un type de sol, puis présente de manière synthétique les atouts, les contraintes, ainsi que les bonnes pratiques à mettre en uvre pour chaque type de sol. Ce guide a ainsi pour objectif de partager des savoir-faire techniques entre pairs et de participer à la reconquête de la qualité de leau en région Pays de la Loire.
Guide technique : Les grandes cultures biologiques en Pays de la Loire
En région Pays de la Loire, le réseau CAB-GAB-Civam Bio 53 accompagne les producteurs de céréales, oléagineux et protéagineux bio dans leur recherche d'autonomie, notamment en favorisant les échanges de savoir-faire. Ce guide présente des références techniques en grandes cultures bio pour les Pays de la Loire, conçues à partir de témoignages d'agriculteurs.trices et de références bibliographiques existantes. Il comporte des fiches spécifiques dédiées à une espèce (plus d'une vingtaine : betterave fourragère, chanvre, colza, haricot sec, lentille, lupin, millet, orge, quinoa, sarrasin, sorgho...) et des fiches transversales autour des enjeux climatiques, de la fertilité des sols, des rotations, des semences, etc.
Les bio pratiquent en Pays de la Loire : Portraits de fermes bio 2020 : 14 témoignages sur la transition agricole et climatique
14 producteurs.trices bio des Pays de la Loire, dans diverses productions (bovins, volailles, viticulture, arboriculture, maraîchage, céréales), témoignent sur leurs pratiques de transition agricole et climatique. Pour chacun.e, sont présentés : des repères sur le système de production ; des pratiques, techniques ou commerciales ; et les structures qui les accompagnent (structures économiques ou de conseil). Les pratiques abordées concernent : lautonomie protéique en élevage, le remplacement de la paille par des plaquettes de bois, la biodiversité, ladaptation du travail du sol, ladaptation au changement climatique, la relocalisation des filières, limplication dans les filières longues...
Fiche technique : Apiculture Décembre 2021
Comme beaucoup de régions françaises, les Pays de la Loire sont concernés par le déclin des pollinisateurs, notamment des abeilles. Depuis 2018, la CAB Pays de la Loire accompagne un groupe dapiculteurs (bio et non bio) pour trouver des solutions efficaces permettant de lutter contre le varroa, avec lappui technique du GDS 44, de lADA Pays de la Loire et de la FRGTV (Fédération Régionale des Groupements Techniques Vétérinaires). Dans ce cadre, les apiculteurs réalisent un suivi de la pression dinfestation exercée par le varroa sur leurs colonies. Depuis 2020, leur groupe a été reconnu comme GIEE. Des indicateurs ont été élaborés pour faciliter l'analyse et les marges de progrès envisageables. Cette fiche technique fournit les résultats des comptages de varroa effectués en 2020. Elle présente également les grandes caractéristiques des exploitations des 13 apiculteurs (dont 6 bio) engagés dans ce groupe : EBE, nombre de miellées, coût du traitement, pourcentage de pertes en hiver, temps consacré à la lutte contre le varroa Deux apiculteurs impliqués dans ce GIEE, Virgile Mazery (apiculteur bio) et Fabien Bonsergent, apportent leurs témoignages.
Filière volaille et ufs bio au niveau national et région Pays de la Loire
Cette note fait suite à une rencontre filière volailles bio (volailles de chair et ufs), organisée le 3 juillet 2020 en Pays de la Loire. Elle présente, de façon synthétique, un état des lieux de la production aux échelles nationale (données 2019/2020) et Pays de la Loire (données 2019), un état des lieux du marché national (données 2019/2020) et un listing des évolutions réglementaires, liées à lapplication du nouveau règlement du cahier des charges européen et applicables aux volailles biologiques dès le 1er janvier 2022. Concernant l'état des lieux de la production, cette dernière, aussi bien en volailles de chair quen ufs, avait augmenté en 2019, tant au niveau national qu'en Pays de la Loire. Par contre, les données recueillies à l'échelle nationale sur les 3 premiers trimestres de 2020 montrent un ralentissement de la croissance de la production en volailles de chair (+ 1 % du nombre de volailles mises en place sur cette période par rapport à 2019, versus + 17 % en 2019 par rapport à 2018). Par contre, il y a eu une augmentation de 16 % de la production dufs bio sur le 1er semestre 2020 versus 1er semestre 2019, mais avec une stabilisation des effectifs de poules pondeuses. Concernant le marché, au cours du 1er semestre 2020, la part des volailles bio atteignait seulement 6 % du marché global, contre 12,7 % sur lensemble de 2019. En revanche, les achats dufs biologiques ont augmenté de 21,2 % au cours du premier trimestre 2020 versus la même période en 2019. On note un effet Covid 19, en 2020, pour ces productions. La crise semblerait avoir ralenti la demande en volailles, avec moins de débouchés en restauration hors foyer. Si la vente dufs bio a été boostée par la crise (+ 40 % en volume lors du 1er confinement), les professionnels restent prudents, avec lobservation, après le confinement, dexcédents dufs bio, amenant à des déclassements, voire des déconversions (-1% des effectifs de poules pondeuses bio au 2ème trimestre 2020).
Guide éleveur.se.s : Elever des bovins allaitants bio
Ce guide rassemble des données sur la production de viande bovine bio, issues d'un travail de recherche bibliographique, d'échanges avec des experts de la production de viande bovine bio et de relevés de pratiques d'éleveur-se-s de 9 fermes en Pays de la Loire en systèmes naisseur-engraisseur, engraisseur ou veaux de lait sous la mère. La coordination agrobiologique des Pays de la Loire souhaite ainsi accompagner les porteurs de projets d'installation ou de conversion en viande bovine bio. Ce document souligne, en particulier, l'intérêt de trouver le modèle qui correspond à chacun, mais avec une constante, celle d'arriver à une autonomie satisfaisante en matière d'alimentation des animaux, ainsi qu'à une bonne valorisation de ses produits. Les étapes de l'installation ou de la conversion en bovins bio allaitants sont décrites, la réglementation est rappelée ; puis, des références technico-économiques sont présentées, ainsi que des informations sur l'alimentation et l'autonomie alimentaire, le choix du type d'animaux, l'adaptation à la sécheresse, la production de veaux, la santé du troupeau, la commercialisation et l'abattage à la ferme.
Guide éleveur.se.s : Élever des chèvres bio : Réédition 2020
En Pays de la Loire, la filière caprine est toujours dynamique, avec une évolution des effectifs de chèvres en bio et en conversion : 14 129 chèvres en bio ou en conversion en 2019 (101 exploitations), contre 10 265 en 2018. Ce guide s'adresse aux porteurs de projets qui souhaitent s'installer en élevage caprin bio ou convertir leur élevage. Il fournit des éléments de réflexion pour pouvoir se lancer. Neuf élevages de chèvres bio, issus de 4 départements de la région Pays de la Loire, sont présentés sous forme de fiches enrichies par les paroles des éleveurs. Ces fiches abordent les aspects suivants : assolement et conduite des cultures, gestion du pâturage, alimentation, autonomie de l'exploitation, conduite sanitaire du troupeau, commercialisation.
Le réseau des producteurs bio des Pays de la Loire : une expertise sur lagriculture biologique : Bilan dactivités 2019
La Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire (CAB) est une association régionale qui accompagne les producteurs bio depuis 1991. Elle adhère à la FNAB, fédère cinq groupements départementaux et est pilotée par un conseil dadministration composé de 20 producteurs. Ses missions sont de représenter la bio dans les institutions politiques et administratives, de diffuser les techniques et les savoir-faire, de soutenir les producteurs bio et de les impliquer dans les filières. Dans son rapport dactivités 2019, la CAB commence par décrire les orientations quelle avait choisies pour lannée 2019. Elle réalise ensuite un focus rapide sur les actions quelle a menées en lien avec les trois thématiques suivantes : 1 - Sadapter au changement climatique et répondre aux enjeux environnementaux ; 2 - Constituer et animer des groupes innovants en bio (Groupes DEPHY, Groupes 30 000, GIEE) ; 3 - Assurer un meilleur positionnement sur le marché et structurer les filières. La CAB détaille ensuite plus longuement six axes autour desquels elle a réalisé de nombreux travaux : 1 Développement des surfaces ; 2 Environnement ; 3 Sécurisation des filières ; 4 Structuration des filières ; 5 Recherche, expérimentation ; 6 Communication. Pour chacun de ces axes, la CAB détaille plusieurs actions concrètes : participation à des projets avec de multiples acteurs, mise en place de partenariats avec des acteurs locaux, veille réglementaire, organisation dévènements, accompagnement technique de producteurs, mise en place dexpérimentations, etc.
Cahier Technique : Synthèse du programme de recherche Homéo-Iso-Viti-Bio, "Accompagnement holistique pour aller vers une vigne plus vivante" : 2015-2019, dans 5 vignobles biodynamiques en Pays de la Loire
Ce document présente les résultats du programme de recherche "Homéo-Iso-Viti-Bio" (2015-2019) qui a consisté à conduire des expérimentations chez 5 vignerons biodynamiques volontaires en Pays de Loire, afin de répondre aux trois questions suivantes : Lhoméopathie couplée à de lisothérapie (sur Mildiou) ou à des poivres (sur Cochylis et Cigarier) permet-elle de renforcer le programme de traitement habituel du domaine ? Les apports au sol renforcent-ils la résistance naturelle de la vigne aux pathogènes observés ? Peut-on envisager lhoméopathie, lisothérapie et les poivres comme des alternatives pour baisser les doses de cuivre et dinsecticide ? En plus des résultats techniques et des enseignements à tirer de ce programme de recherche, les 5 vignerons expliquent leur motivation à participer au programme, racontent ce qui les a particulièrement marqués et quelles sont leurs perspectives après cette expérience.
Fiches techniques : Adaptations des éleveurs-ses face aux changements climatiques
L'année climatique 2019 a été marquée par une sécheresse importante (déficit de 100 mm dans le Nord du Maine-et-Loire) et un épisode caniculaire conséquent. Les éleveurs bio ont dû s'adapter à ces conditions qui pourraient être de plus en plus fréquentes. Trois éleveurs témoignent et présentent leurs stratégies : comment cherchent-ils à adapter leurs systèmes d'élevage à ces changements climatiques ? Laurent Février, en Vendée, conseille de ne pas rester seul face à ces changements. Outre une cohérence entre besoins et potentiel sur sa ferme, il a mis en place différents types d'échanges avec ses voisins, notamment céréaliers, pour assurer une alimentation bio et locale pour ses vaches laitières (paille/fumier, achats de luzerne...). Benjamin Desbois, en Loire-Atlantique, a su être moins exigeant vis-à-vis de ses vaches. 100 % autonome en fourrages, l'éleveur porte une attention particulière à l'entretien de ses prairies, et notamment à leur fertilité. Germain Gougeon, en Mayenne, préconise une approche système pour atteindre l'autonomie et valoriser au mieux l'herbe pâturée. D'après les résultats du projet Casdar Résilait, les systèmes herbagers autonomes et économes seraient plus résilients.
Retour du projet sur la résilience des systèmes laitiers bio
CAB PAYS DE LA LOIRE, AuteurDans le cadre du projet Casdar Résilait, plus de 150 exploitations laitières bio - bovines, ovines et caprines - ont été enquêtées sur leur niveau de résilience. La résilience est ici définie comme "l'aptitude des exploitations à faire face aux changements et aléas de nature et d'intensité diverses", soit leur capacité à revenir rapidement à un état d'équilibre suite à un aléa. Globalement, l'autonomie, la viabilité économique et la cohérence globale du système d'exploitation sont des indicateurs forts de la résilience. Plus concrètement, les exploitations les plus herbagères et autonomes, et avec des charges de structure bien maîtrisées (exploitations économes), font partie des plus résilientes parmi l'échantillon étudié. Avec moins de SAU et d'animaux par UMO, ce sont aussi celles qui ont une moindre charge de travail. Une seconde étude réalisée par l'équipe du projet Résilait s'est intéressée à la perception des risques - en lien avec des facteurs internes et externes aux exploitations - par les éleveurs. Le changement climatique, jugé comme fortement probable et fortement impactant, les inquiète fortement.
Transmission des fermes bovines bio en Pays de la Loire - Interview : "Convertir sa ferme laitière en AB avant sa retraite, une bonne stratégie ?"
CAB PAYS DE LA LOIRE, AuteurLe projet PERLAIB, piloté par la Chambre régionale d'agriculture des Pays de la Loire, s'est particulièrement intéressé à la transmissibilité des fermes bovines laitières biologiques. Une enquête auprès d'étudiants et de stagiaires en formation agricole - potentiels futurs porteurs de projet - et de porteurs de projet a permis d'identifier les critères déterminants dans le choix de reprise d'une ferme. Pour tous, les conditions de travail, le montant de la reprise et les investissements à réaliser, ainsi que l'autonomie du système constituent le top 3 de ces critères. La structure de l'exploitation et sa localisation ressortent aussi comme étant prioritaires dans les choix des porteurs de projet déjà en recherche d'une ferme. Représentants de l'autre versant de la transmission, Janine et Jean-Marc Orieux, éleveurs dans la Sarthe et proches de la retraite, expliquent, dans une interview, pourquoi ils ont fait le choix de convertir leur ferme à l'agriculture biologique peu de temps avant de la céder.
Les bio pratiquent en Pays de la Loire : Portraits de fermes bio 2018 : 14 témoignages sur la transition agricole et climatique
14 producteurs.trices des Pays de la Loire témoignent sur leurs pratiques de transition vers lagriculture biologique. Dans diverses productions (bovins, volailles, viticulture, maraîchage, PPAM, céréales), ils/elles présentent leurs systèmes, basés sur la recherche dautonomie et déconomie des intrants. Un focus particulier est réalisé sur lenjeu climatique pour questionner la bio sur sa capacité à atténuer les émissions des gaz à effet de serre.
Fiche technique : S'engager en bio
Avant que les produits dune ferme qui entame sa conversion puissent être valorisés en AB, il existe une période transitoire dite de "conversion", pendant laquelle la ferme est menée selon les règles de la réglementation bio sans que ses produits puissent prétendre à la mention. Cette durée réglementaire de conversion ne doit cependant pas être confondue avec la durée propre à chaque système de production pour trouver son équilibre technique et économique dans son évolution vers le bio. Cette fiche donne les points de repère pour gérer à la fois les aspects réglementaires et les durées, selon les productions, avant que celles-ci puissent être valorisées en bio. Elle aborde notamment le cas d'une conversion en cultures annuelles à 2 dates différentes, en viticulture et en productions animales (conversion simultanée et conversion successive).
Filière céréales, oléagineux, protéagineux bio de l'Ouest : Poursuivre le développement et s'organiser pour bien valoriser ses cultures de vente
FRAB BRETAGNE, Auteur ; BIO NORMANDIE, Auteur ; CAB PAYS DE LA LOIRE, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André-Brouard, BP 70510, 49 105, FRANCE) : CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE | 2018Tirée par les demandes croissantes en alimentation humaine et en alimentation animale, la filière céréales, oléagineux, protéagineux bio se développe. Afin d'assurer un développement cohérent de la filière et une juste rémunération des producteurs, il est nécessaire d'anticiper et de s'organiser pour produire, collecter, stocker et mettre aux normes ces productions bio et en conversion pour répondre aux besoins des marchés. Cette brochure propose des informations pour aider les producteurs (Ouest de la France) de la filière céréales, oléagineux, protéagineux bio à se poser les bonnes questions avant de se lancer, ainsi que la liste des opérateurs collecteurs-stockeurs avec leurs besoins prioritaires, et une liste des structures d'accompagnement. Ce document a été co-rédigé par les groupements d'agriculteurs bio : FRAB Bretagne, Bio Normandie, CAB Pays de la Loire ; les associations interprofessionnelles bio : IBB et Inter Bio Pays de la Loire ; les Chambres d'Agriculture de Bretagne, Normandie, Pays de la Loire ; et Coop de France Ouest.
Gestion fourrage : Changement climatique : quelles stratégies adopter pour les fourrages en cas de sécheresse ?
En cas de sécheresse, quels leviers peuvent être mis en uvre par les éleveurs ? Cette fiche fait le tour des principaux moyens daction, avec un maître mot : anticiper, et un préalable : faire un bilan fourrager afin de définir au mieux besoins du troupeau et ressources disponibles. Un premier levier possible est de réduire les besoins en adaptant le chargement (réduire le troupeau si besoin, faire tarir certaines vaches plus précocement ou encore optimiser le renouvellement). Divers moyens permettent de jouer sur la ressource, dont lensilage de céréales initialement prévues pour la moisson. Dans ce cas, il faut faire attention au fait que, selon le mélange céréalier ou le type de céréales, les valeurs du produit sont très variables. Il faut faire un compromis entre rendement, taux de matière sèche et digestibilité. Implanter des cultures fourragères, après une récolte, est une autre solution. Il faut aussi anticiper pour les achats de fourrages et ne pas oublier les fourrages sur pied. Enfin, il est important doptimiser son pâturage, dautant plus en période de sécheresse, notamment en augmentant le nombre de parcelles à pâturer (quitte à moins faucher).