Détail de l'auteur
Auteur Damien HARDY |
Documents disponibles écrits par cet auteur (74)


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Les atouts d'un atelier ovin complémentaire en bio
Robin HORRIOT, Auteur ; Damien HARDY, AuteurDe nombreuses exploitations biologiques décident de se diversifier avec la mise en place dun atelier ovin. Les moutons apportent, en effet, de nombreux avantages, notamment pour les fermes uniquement tournées vers les productions végétales (fertilisation, protection des végétaux ). Ils permettent aussi, certaines fois, de renforcer la trésorerie. Cet article illustre les complémentarités entre les ovins et dautres productions, au travers de divers exemples de fermes biologiques du Grand Est et du Nord. En Alsace, le domaine viticole Muller travaille avec un berger bio : 150 brebis pâturent les différentes parcelles de fin juin à mi-août. Les brebis ne restent que quelques jours par parcelle et mangent les feuilles des vignes trop vigoureuses, ce qui permet au viticulteur de ne pas avoir recours à un effeuillage mécanique. Un échange entre un berger et un arboriculteur sest également mis place : les moutons mangent les feuilles mortes à lautomne, ce qui permet de diminuer le risque de tavelure. Dans les Ardennes, Laurent Cousin, producteur de lait, a mis en place un troupeau ovin pour préparer linstallation de son fils. Le pâturage mixte favorise la pousse du ray-grass, tout en diminuant le tri et les refus. Dans le Nord, Bernard et Yves Carpentier associent grandes cultures et ovins. Les brebis pâturent les prairies temporaires et les couverts végétaux au cours de lautomne. Les effluents exportés de la bergerie permettent de fertiliser les cultures.
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Deux jeux sérieux pour parler des prairies
Damien HARDY, AuteurDeux jeux sérieux, Perpet et Aeole, vont permettre aux étudiants et aux groupes dagriculteurs de mieux appréhender le monde des prairies. Ils ont été présentés lors des Journées de printemps de lAFPF, mais sont encore en cours de développement. Perpet a été imaginé dans le cadre du projet PEI 4ageprod SP3 Perpet. Il sagit dun jeu de cartes permettant dapprendre à reconnaître les espèces prairiales et à estimer si une prairie est dégradée ou non. Ce jeu, finalisé à lautomne 2021, devrait être diffusé par le réseau Civam. Aeole a été développé dans le cadre dun projet qui porte le même nom et qui vise à mieux faire connaître les grands types de prairies du Massif Central. Lobjectif de ce jeu est de montrer la diversité de ces prairies et leurs intérêts face à différents évènements imprévus. Chaque joueur prend la place dun éleveur (bovins lait, bovins viande, ovins lait, mixte bovins lait/ovins viande) et possède une exploitation avec différents types de prairies, aux divers avantages et inconvénients. Dans un premier temps, les joueurs discutent entre eux pour échanger des prairies en fonction de leurs attentes. Dans un second temps, ils sont confrontés à des évolutions nécessaires : aléas climatiques, demande dautonomie fourragère, diversification Ils doivent alors sadapter au mieux à ce contexte changeant, notamment en collaborant.
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Divorce dans le bio
Damien HARDY, AuteurLe groupement de producteurs Chèvres Bio France, créé en 2016, est passé, en cinq ans, de 17 à 60 fermes. Malheureusement, en 2021, de forts désaccords entre producteurs - sur le désaisonnement, la clientèle, ou encore le prix du lait - ont conduit à l'explosion du groupement. Si une trentaine d'éleveurs en restent adhérents, les autres ont fait le choix de partir vers de nouveaux horizons (nouveau groupement ou retour à l'indépendance). Explications dans cet article.
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Dossier : Les brebis se plaisent dans les vergers
Damien HARDY, AuteurCe dossier est consacré au pâturage des ovins dans les vergers. Il sappuie sur les résultats du projet Brebis_Link, qui avait pour objectif de favoriser le pâturage des brebis sur des surfaces additionnelles, telles que les vergers, les vignes, les couverts hivernaux, les céréales ou encore les parcours boisés. Des enquêtes ont été réalisées pour analyser les pratiques, ainsi que les freins et les motivations à mettre en place ce type de pâturage. Des essais ont également permis de valider certaines techniques. Sept fiches, nommées "Des surfaces à pâturer en plus pour les brebis", présentent les opportunités de différentes surfaces additionnelles. Un guide, intitulé "Un équilibre gagnant/gagnant autour du pâturage ovin en vergers, vignes, céréales", a été élaboré afin de faciliter les partenariats entre les éleveurs et les agriculteurs souhaitant mettre à disposition certaines de leurs surfaces. Ce dossier présente également le témoignage de la SCEA du Clos Bernard, une ferme cidricole et céréalière qui a intégré 400 brebis Shorpshires lors de sa conversion à lagriculture biologique. Les brebis pâturent les vergers, ainsi que les couverts végétaux. Ce dossier fournit trois autres témoignages : 1 - Pascal Babaudou (en bio) explique que les brebis nettoient le verger jusquau pied des arbres, ce qui lui fait économiser du temps et du gazole ; 2 - La Bergerie nationale de Rambouillet a implanté un pré-verger dans lequel elle fait pâturer ses ovins ; 3 - Nicolas Dugot fait pâturer ses châtaigneraies de septembre à mai.
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Dossier : Les chèvres suivies par GPS
Bérenger MOREL, Auteur ; Damien HARDY, AuteurDepuis quelques années, certains éleveurs équipent leurs chèvres de GPS afin de les géolocaliser au pâturage. Ce dossier fait le point sur cette pratique : - témoignages déleveurs qui gagnent du temps en pouvant sabsenter un peu et retrouver facilement leur troupeau ; - présentation des différentes balises GPS et les critères à favoriser ; - présentation de colliers GPS utilisés comme clôtures virtuelles (sur ovins et bovins) : lorsquun animal franchit la clôture virtuelle, il est prévenu par une mélodie, puis par un stimulus électrique. Léleveur est également averti au-delà de trois séquences dalerte ; - présentation du projet Clochète, porté par lInstitut de lElevage. Ce projet a permis de développer une balise combinant GPS et accéléromètre, afin de caractériser le comportement des chèvres au pâturage (immobile, pâture, rumine ou se déplace). Cet outil permet de signaler à léleveur un déséquilibre éventuel de pâturage (lié à une ressource herbagère non suffisante, par exemple, ou à un stress) ou encore de distinguer les zones de fort passage, les zones délaissées et ainsi daider à la prévision du calendrier pastoral.
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Parasit'Lab analyse les parasites gastro-intestinaux
Damien HARDY, AuteurAfin d'accompagner les éleveurs dans le suivi sanitaire de leurs animaux (petits ruminants, bovins, porcins, équins), et notamment en ce qui concerne les parasites gastro-intestinaux, l'institut suisse de recherche de l'agriculture biologique (FiBL) met à leur disposition des kits avec du matériel de prélèvement, prélèvements que les éleveurs peuvent adresser par courrier au laboratoire de l'institut.
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Smartphone : Deux applications pour développer lécopâturage
Damien HARDY, AuteurCet article présente deux applications web ou smartphone utiles pour lécopâturage. Lapplication « Mon berger local » facilite la mise en relation entre propriétaires de terrains et éleveurs dans un rayon de 50 km. Gratuite au téléchargement, elle permet de visualiser une carte simplifiée des parcelles proposées. Pour avoir des informations détaillées, un abonnement est nécessaire. Des outils daccompagnement sont également disponibles : contrat-type et guide des bonnes pratiques. Lapplication Vigie pâturage permet déchanger des informations entre propriétaires de terrains et prestataires décopâturage : dates de passage, photos, interventions, observations Cet outil peut aussi inviter des riverains dune zone écopâturée à devenir « veilleur » en notant des observations, en signalant des anomalies
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Le boom de la collecte du lait de brebis bio
Damien HARDY, AuteurLa production de lait de brebis bio ne cesse de croître en France. La collecte a atteint 25 millions de litres en 2018, soit 9 % du volume total livré à léchelle nationale. Fin 2019, 620 élevages de brebis laitières étaient certifiés bio, ce qui représente 10 % du cheptel ovin lait (contre 3,5 % en 2010). Moins de 40 % de ces élevages livrent leur lait à un opérateur de laval. Les producteurs qui fournissent les filières longues sont principalement localisés en Aveyron et en Lozère. Si le fromage Roquefort a été le moteur historique du développement de la filière bio, cest maintenant lultrafrais qui tire la demande.
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Le casse-tête de lallaitement des chevrettes en bio
Damien HARDY, AuteurAnne-Marie Filliat produit du lait de chèvre bio, en Indre-et-Loire (250 chèvres). Chaque année, elle élève 70 à 80 chevrettes pour le renouvellement, ainsi que 70 à 90 chevrettes et chevreaux pour les vendre à dautres éleveurs bio ou en conversion. Les autres jeunes caprins sont engraissés et vendus en direct. Jusquà présent, cette éleveuse utilisait de la poudre de lait conventionnelle pour nourrir ses chevreaux. Toutefois, elle va devoir sadapter aux modifications du cahier des charges bio : les jeunes caprins vont devoir être alimentés avec du lait « maternel » durant au minimum 45 jours. La priorité est donnée au lait de la mère, mais il peut très bien sagir dun lait de mélange (issu du tank) ou de lait de vache bio. Ce changement soulève toutefois des problèmes sanitaires : le lait cru peut transmettre certaines maladies aux chevreaux (ex : Caev, mycoplasmes, paratuberculose...). Pour éviter cette transmission, il est nécessaire de thermiser le lait à 56 °C, ce qui demande plus de travail et nécessite des investissements. Cest pourquoi lutilisation de poudre de lait reste tolérée pour éviter la propagation des maladies, mais elle est soumise à une attestation vétérinaire. Actuellement, il est encore possible dutiliser du lait en poudre conventionnel, mais cette tolérance sarrêtera dès que le lait en poudre bio sera disponible en quantité suffisante, ce qui posera des questions économiques aux éleveurs bio.
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Dossier : Solaires et vignes, de nouvelles surfaces à valoriser
Damien HARDY, Auteur ; Bérenger MOREL, AuteurCe dossier, composé de deux articles, est consacré à lécopâturage, et plus particulièrement au pâturage des centrales photovoltaïques (agrivoltaïsme) et des vignes par les ovins. Le premier article apporte des informations sur lagrivoltaïsme. La Fédération Nationale Ovine (FNO) insiste sur le fait que la production agricole doit rester au cur des projets de centrales photovoltaïques. Il est donc important dintégrer le monde agricole dès le début des réflexions. Actuellement, lAdeme est en train de définir la notion dagrivoltaïsme, afin daboutir à des recommandations sur lesquelles pourront se baser les pouvoirs publics pour faciliter et encourager de tels projets. Il faut en effet que la parcelle réponde à plusieurs exigences : points deau, câbles électriques enterrés, etc. De plus, pour que tout le monde soit gagnant, un contrat tripartite entre lénergéticien, le propriétaire du terrain et léleveur doit être mis en place. Il faut savoir que lagrivoltaïsme nest actuellement pas considéré comme une activité agricole, mais la FNO souhaite demander des dérogations. Le second article est dédié au pâturage des vignes durant lautomne et lhiver. Il sappuie sur les résultats du projet Brebis-Link. Ce dernier est conduit par lInstitut de lélevage et par plusieurs Chambres dagriculture du Sud-Ouest. Son objectif est délaborer un mode demploi sur le pâturage des vignes afin de consolider les collaborations entre viticulteurs et éleveurs. Quatre principaux paramètres sont étudiés : le rôle agronomique des brebis, les dégâts éventuels que ce type de pâturage peut causer, le bien-être animal et le temps de travail que cela représente pour léleveur.
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Du fromage et des yaourts bio
Damien HARDY, AuteurInstallés en AB, depuis 2009, dans les Alpes-de-Haute-Provence, Florentin Schaal et Céline Drouin, éleveurs d'ovins lait de race Lacaune, ont mis en place un système simple et performant. Avec un troupeau de 80 mères en monotraite, dont le renouvellement est assuré par achat extérieur, ils produisent 18 000 litres de lait par an quils transforment en fromages et yaourts, avec laide de deux salariés à temps partiel. Ils commercialisent en magasins de producteurs, sur des marchés, en AMAP ou encore auprès de restaurants. A leur installation sur une ferme en location comptant une bergerie, un tunnel, 30 hectares fauchables et 225 ha de parcours, ce couple a fait le choix dinvestir a minima. Leur logique est dassocier performance et simplicité. Les agneaux, nés vers la mi-février, restent avec leur mère jusquà labattage, mi-avril. Découpés dans latelier de la ferme, ils sont vendus en colis à 15 le kilo. Quelques cochons sont aussi engraissés avec le petit-lait. Les parcours sont réservés aux femelles après tarissement. En lactation, elles reçoivent du foin de luzerne, de lorge et du maïs achetés, mais aussi de la luzerne ou du sainfoin autoproduits, et sortent sur le parc de détente ou sur les prairies temporaires. Les fromages sont vendus, en moyenne, à 25 le kilo, soit une valorisation du lait à 6,10 le litre, contre une moyenne de 4,5 observée auprès d'autres éleveurs de la région. A ce jour, ce couple ne veut rien changer à leur système qui leur permet de bien vivre avec un petit troupeau.
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Naissance d'une coopérative du lait de brebis bio en Aveyron
Damien HARDY, AuteurLa coopérative Aveyron Brebis Bio (une trentaine de fermes et quatre millions de litres de lait de brebis) est officiellement née en août 2020. Pour faire partie de cette coopérative, les producteurs doivent respecter le cahier des charges bio et ne pas donner densilage ou denrubannage à leurs animaux. Leurs brebis Lacaune doivent également bénéficier de 200 jours de pâturage et dune alimentation provenant à plus de 80 % de la ferme (certification Bio Cohérence). Le lait est collecté par un transporteur partenaire, transformé, puis les produits laitiers obtenus sont, majoritairement, vendus à des magasins spécialisés.
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Plus de 1 200 élevages bio ou en conversion
Damien HARDY, AuteurSelon l'Agence BIO, en 2019, le marché bio français représentait presque 12 milliards d'euros (6,4 milliards d'euros en 2015). La forte demande en produits bio tire la production. En 2019, 47 200 producteurs bio étaient dénombrés en France, soit 13 % de plus qu'en 2018. Les exploitations caprines bio totalisent plus de 87 661 chèvres, soit 10 % du cheptel national, contre seulement 3 % en 2010.
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Poscif : Des Franciliens qui remettent les moutons dehors
Damien HARDY, Auteur ; Laurence SAGOT, AuteurLa polyculture-élevage présente de nombreux atouts, notamment en matière de durabilité. Pourtant, les systèmes alliant production animale et végétale sont en régression en France, et particulièrement en Île-de-France. Plusieurs initiatives sont mises en place pour réintroduire de lélevage dans cette région majoritairement céréalière. Par exemple, le programme Poscif (Pâturage ovin en système céréalier en Île-de-France) étudie, jusquà lautomne 2021, les synergies possibles entre les élevages ovins pâturant et les systèmes céréaliers franciliens à travers un réseau dagriculteurs-expérimentateurs. Pour cela, une série dessais sur le pâturage de céréales, de colza, de couverts végétaux (sil y en a, car les couverts se développent peu par manque de pluie), voire de betteraves sucrières, est en cours. Cet article recueille plusieurs témoignages déleveurs franciliens impliqués dans une telle démarche (bergers sans terre, fermes en polyculture-élevage, fermes céréalières qui réintroduisent de lélevage ). Par exemple, la Ferme de Chalmont sest en partie appuyée sur lélevage ovin pour réussir la conversion de ses 570 ha (dont 520 ha de cultures de vente) en agriculture biologique.
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Près de 2 800 exploitations engagées en bio
Damien HARDY, AuteurSelon l'Agence BIO, avec 8,5 % de surface agricole en bio en 2019 en France, l'espace consacré au bio a doublé en 5 ans, atteignant désormais 2,3 millions d'hectares. L'élevage bio est en augmentation, y compris l'élevage ovin. En 2019, 2 516 exploitations ovines (620 en lait et 1933 en viande) étaient certifiées bio, soit 8 % de plus qu'en 2018, et 282 élevages ovins étaient en conversion (30 en brebis laitières et 253 en ovins viande). Ces élevages totalisent plus de 238 000 brebis viande et 138 000 brebis laitières, ce qui représente 7 % du cheptel allaitant et 10 % du cheptel laitier français.