Détail de l'auteur
Auteur Stéphane PERRAUD |
Documents disponibles écrits par cet auteur (39)


![]()
![]()
Le retour du glanage
Stéphane PERRAUD, AuteurLongtemps oublié, le glanage revient sur le devant de la scène. L'association Relais-Planète-Solidaire, dans la région de Dijon (21), s'est appuyée sur un concept simple pour lancer son projet Fruimalin : un particulier qui a trop de fruits sur ses arbres et ne peut pas, pour une raison ou pour une autre, les ramasser, peut contacter l'association qui dispose d'un réseau de cueilleurs bénévoles. Les plus beaux fruits sont donnés au secteur caritatif, et les plus gros volumes sont transformés en jus, sirops confitures et autres, puis vendues par l'association. Grâce à des subventions, le fondateur a pu aménager et équiper un local et, au bout de 5 années d'activité, devenir salarié. Le modèle est reproductible, trois autres programmes Fruimalin sont en cours d'implantation en Bourgogne. D'autres associations de bénévoles développent, en France, des actions de glanage ou de cueillette sauvage. La plupart d'entre elles rappellent que c'est une façon de renouer avec une certaine solidarité, de générer de la convivialité, mais aussi d'optimiser la consommation de ressources locales en circuits courts, de lutter contre le gaspillage, de résister contre une logique mercantile et, même, dans certains cas, de créer de l'emploi. A Grasse (06), un système de glanage organisé a été mis en place, en 2012, grâce à un partenariat avec une coopérative d'insertion. A Clermont-Ferrand (63), une jeune femme a déposé une demande auprès de son employeur, bailleur social qui avait des terrains arborés, afin de pouvoir cueillir les fruits qui se perdent régulièrement pour les donner aux Restos du Cur. Mais, se pose la question du glanage sur l'espace public et de la loi qui l'encadre, et sa demande n'a toujours pas été acceptée. Selon l'auteur, le débat devrait s'ouvrir un peu partout en France dans les années à venir.
![]()
![]()
Lombricompostage : Bien soigner ses vers
Stéphane PERRAUD, AuteurLe lombricomposteur, appelé aussi vermicaisse ou vermicomposteur, est une des solutions pour faire un compost lorsque l'on n'a pas de jardin. Il est possible de se procurer des modèles prêts à l'emploi dans le commerce, ou d'en fabriquer un. Un des principes à respecter est de bien placer son composteur dans un endroit à température constante, à l'abri des vibrations et de la lumière. Une fois les vers mis en place, il faut les nourrir, bien entendu, mais savoir aussi éviter certaines erreurs, notamment pour éviter la venue de moucherons.
![]()
![]()
Vins nature
Stéphane PERRAUD, AuteurQue penser des vins naturels ? Pierre Frick, vigneron en Alsace, a choisi la biodynamie depuis 1981. Mais, pour lui, le label "vin biologique" autorise encore trop de produits au chai qui ne lui conviennent pas. Lui n'ajoute ni sucres ni levures, qui modifient la saveur du vin : « Le raisin produit ses propres levures. (...) Le vin, c'est du jus de raisin fermenté. Tout le reste, c'est du bricolage ». Il affirme que l'on peut faire du vin comme autrefois, mais avec des moyens modernes. Pour la famille Andrieu, qui fabrique depuis quinze ans du vin de Faugères dans l'Hérault, il est tout aussi important de laisser travailler les levures indigènes, pour obtenir un registre de fruits rouges plus large que celui attendu. Cela donne un vin « atypique, mais qui ressemble davantage au Faugères d'autrefois », selon Corine Andrieu. Pour Catherine et Gilles Vergé, vignerons dans le Mâconnais, l'allergie aux sulfites suffit à elle seule à se tourner vers les vins " naturels ". Sur leurs étiquettes, la mention bio n'apparaît pas. Catherine a créé l'association Vins S.A.I.N.S (sans aucun intrant ni sulfite), qui regroupe pour le moment 16 producteurs engagés dans le zéro sulfite, et monté un salon du même nom à Paris. D'autres producteurs, comme Olivier Cousin, vigneron en Anjou, sont prêts à sortir d'une AOC pour produire un vin naturel.
![]()
![]()
Bio, local et convivial
Stéphane PERRAUD, AuteurLa Scic Le pain sur la table, à Cluny, en Saône-et-Loire, est une boulangerie, un restaurant bio, un traiteur, un salon de thé, un lieu d'exposition et une librairie... C'est aussi une entreprise sociale et solidaire qui crée du lien entre les habitants. Comme la plupart des salariés, le cuisinier, Jean-Paul Charvet, détient des parts de la Scic. Côté cuisine, pratiquement tous les ingrédients sont bio et locaux, même si ce n'est pas marqué sur l'ardoise. "C'est notre façon de démocratiser le bio...", explique Jean-Paul Charvet. En outre, l'équipe accueille volontiers des stagiaires ou des apprentis en reconversion, en situation de handicap ou d'origine étrangère. L'aventure du Pain sur la table a démarré en 2005, à l'initiative de la mutualité sociale agricole de Saône-et-Loire... Le bâtiment voisin à celui qui abrite la Scic Le Pain sur la table accueille une épicerie bio. Des précisions sont apportées sur le fonctionnement de la Scic, le montage financier et l'épicerie Bionali.
![]()
![]()
L'éco-territoire de marque
Stéphane PERRAUD, Auteur"Biovallée", c'est le nom du projet qui doit faire de la vallée de la Drôme un éco-territoire. La marque Biovallée a été déposée en 2002. L'ambition est d'associer tous les acteurs locaux autour de la marque éponyme, que chacun peut s'approprier et faire évoluer. Elus, chefs d'entreprise, artisans, agriculteurs, artistes et habitants ont décidé de jouer le jeu. Présentation : Tout a commencé par la rivière ; Pionniers du bio ; Une démarche collective ; Redynamiser l'emploi.
![]()
![]()
Glanage, cueillette, partage... : La nature en libre-service !
Stéphane PERRAUD, AuteurLe glanage, autrefois très répandu dans nos campagnes, est un droit d'usage tombé en désuétude, qui revient pourtant au goût du jour. En effet, si glaner peut avoir pour objectif de se nourrir à moindre frais et de faire des économies, cette pratique correspond aussi à une philosophie de vie. Elle permet de limiter ou d'éviter le gaspillage, elle procure le plaisir simple de trouver son repas, elle est une occasion de partage L'auteur définit en quoi consiste le glanage, encadré par les articles 520 du code civil et R26 du code pénal. Des réseaux de glaneurs se constituent, comme celui que tente de mettre en place l'association Ondine, spécialisée dans les circuits courts, avec les producteurs bio des Monts du Lyonnais. Autre exemple, celui de l'association Relais Planète solidaire, qui a décidé de ramasser les fruits qui ne sont pas cueillis par les propriétaires, en accord avec eux. La cueillette sauvage, ou glanage dans la nature, fait aussi des adeptes ; des précautions sont cependant nécessaires, c'est ce que rappelle aussi l'article. Avant de se lancer, apprendre à cueillir avec un guide nature peut se révéler très utile.
![]()
![]()
L'arbre reprend racine au champ
Stéphane PERRAUD, AuteurEn France, selon l'Agroof, un bureau d'études spécialisé en agroforesterie, ils seraient 50 000 agriculteurs à recourir à l'association des arbres et des cultures. Selon Danièle Ori (responsable formation et projet au sein d'Agroof), "Longtemps pratiqués, l'agroforesterie et le sylvopastoralisme trouvent encore des survivances dans les prés-vergers normands, où les vaches broutent sous les pommiers, et dans les châtaigneraies pâturées par les moutons en Corse et dans les Cévennes Mais on trouvait beaucoup plus de fruitiers autrefois : poiriers, pommiers, pruniers ". Au champ, l'arbre restaure la fertilité de la terre : augmentation du taux de matière organique, captation des éléments nutritifs, fixation du carbone, lutte contre l'érosion, amélioration, en cas de fortes pluies, de la capacité de percolation, limitation du ruissellement Séverin Lavoyer, agriculteur bio dans le Lot-et-Garonne et vice-président de l'Association française d'agroforesterie, précise comment les arbres assurent la régulation des insectes et champignons. En termes de rendement, d'après l'Agroof, une parcelle de deux hectares de céréales en agroforesterie a un rendement 35 % à 50 % supérieur à la somme d'un hectare de forêt + un hectare de céréales. Un couple de maraîchers quinquagénaires, Virginie et Denis Florès, s'est lancé dans l'agroforesterie, il y a deux ans, en rachetant une parcelle expérimentale de 11 ha menée par l'Inra (Institut national de la recherche agronomique). Les premiers arbres avaient été plantés en 1996. Pendant quinze ans, se sont épanouis blé et peupliers, noyers et pommes de terre , l'agroforesterie assurant, par ailleurs, la biodiversité. Les propriétaires du domaine de Scamandre (Gard), qui produisent un vin de prestige, ont recours à l'agroforesterie, inscrite dans une démarche globale. François Gardey de Soos, sur le domaine de Mazy (Aude), a introduit des arbres dans ses vignes bio.
![]()
![]()
Dossier : Les oiseaux au jardin
Véronique CORNUAILLE, Auteur ; Stéphane PERRAUD, AuteurCe dossier regroupe deux articles : - Installer un nichoir au jardin : choisir le type de nichoir (boîte aux lettres, balcon, nichoir semi-ouvert) selon les oiseaux (mésange bleue, mésange charbonnière, sitelle torchepot, rouge-gorge, rouge-queue noir), comment construire un nichoir à balcon... - Un refuge LPO en ville : A Échirolles, commune de 30 000 habitants dans la banlieue sud de Grenoble, Françoise a fait de son jardin une terre d'accueil pour les oiseaux. L'article fait une visite guidée.
![]()
![]()
Une reconversion épicée
Stéphane PERRAUD, AuteurDanièle et Gilbert Marignier cumulent leurs métiers de comptable et de technicien auto avec l'exploitation d'une safranière dans les monts du Lyonnais dont ils espèrent vivre un jour. En août 2009, ils occupent les terres autour de la ferme familiale de Gilbert, fils d'agriculteur, et plantent 15 000 bulbes bio achetés dans le Gâtinais. Il créent une société civile d'exploitation agricole (SCEA). Depuis l'exploitation a grandi... La période de cueillette est la plus chronophage. Le safran se vend 30 euros le gramme. Une partie de la production est transformée en sirops et en confitures. Leurs clients sont des restaurateurs et des particuliers (magasins de producteurs, vente directe sur les marchés). En 2011, ils ont réalisé un chiffre d'affaires de 18 000 .
![]()
![]()
Agriculture bio : coup de pouce pour jeunes pousses
Stéphane PERRAUD, AuteurEmmanuel Extier, maraîcher bio depuis avril 2011, fait partie des candidats retenus par l'association Les Compagnons de la terre pour intégrer la pépinière d'installation agricole d'Eurre (Drôme). Pierre Ulrich, coordinateur de l'association, explique les blocages rencontrés par les jeunes producteurs bio à l'installation : difficile accès au foncier, manque de capital. Le site de la pépinière d'Eurre comprend 8,5 hectares de terrain, du matériel agricole..., un bâtiment de stockage et un grand poulailler. Il s'agit d'une ancienne ferme mise en location. Cette pépinière, qui permet aux candidats à l'installation de se tester sans prendre trop de risques financiers, est soutenue par les élus locaux et la région Rhône-Alpes dans le cadre du projet Biovallée. Chaque projet des candidats s'inscrit dans une démarche collective d'entraide et, dans deux ou trois ans, ils devront quitter la pépinière pour trouver leurs propres terres.
![]()
![]()
Au bonheur des plantes
Stéphane PERRAUD, Auteur ; Nadia FARGEIX-BONDIA, AuteurLa surface cultivée en plantes aromatiques et médicinales (ppam) a crû d'un tiers ces quinze dernières années, dopée par une demande croissante du public. Sur les 35 000 hectares cultivés dominent le lavandin, la lavande et la sauge sclarée, les trois principales plantes à parfum (20 000 ha), ainsi que le pavot (10 000 ha). La France en importe massivement des pays de l'Est, du Maghreb et de Chine. Il existe pourtant un potentiel avec 1 500 plantes recensées, mais 250 seulement sont régulièrement commercialisées Le chiffre d'affaires des plantes aromatiques et médicinales est évalué à 85 millions d'euros par an. Les principales zones de production se trouvent en Rhône-Alpes et en Provence Alpes Côte d'Azur et progressent dans l'Ouest, les Cévennes et l'Auvergne. Mais, comme le précise Nadine Garcia, responsable de la cellule "marché des ppam" à FranceAgriMer, on peut s'installer partout. L'article expose comment devenir producteur et vivre des débouchés en plantes aromatiques et médicinales. Cette dynamique attire de nouveaux candidats à l'installation majoritairement en bio. Ainsi sont présentés des témoignages de producteurs en plantes aromatiques et médicinales, installés en agriculture biologique : Sabine Couvent qui cultive des plantes médicinales et tinctoriales en bio avec l'aide de ses ânes, à La Bégude-de-Mazenc (Drôme) ; Le Groupement d'intérêt économique "Plante Infuse" qui réunit des producteurs de plantes, à Saint-Croix-Vallée-Française (Lozère). En outre des points sont faits sur : le métier de cueilleur, la part du bio, se former, le statut d'agriculteur...
![]()
![]()
Fleurs sur la ville
Stéphane PERRAUD, AuteurLa guérilla jardinière est un mouvement qui consiste à se réapproprier l'espace urbain à l'aide de végétaux. Lancé à New-York en 1973 sous le nom de "green guerrilla", il a été popularisé, en Europe, en 2004, par le Londonien Richard Reynolds qui semait des graines dans des lieux délaissés. En France, de nombreux jardiniers guérilleros se retrouvent sur un forum Internet où ils échangent des idées. Au printemps 2011, une cinquantaine de personnes (groupe des Robins des graines) se sont retrouvées dans le quartier de la Guillotière, à Lyon, pour végétaliser un terrain à l'abandon. A Paris, durant l'hiver 2010, trois guerilleros ont investi un parterre d'immeuble dans une rue du XXème arrondissement. Autre mode d'intervention, les "graphs" végétaux : l'idée consiste à écrire des messages, réaliser des dessins sur les murs à l'aide de mousse... A Bruxelles, selon le procédé du collectif isérois qui aime planter des tournesols dans la ville, un collectif de graphistes a lancé la journée internationale du tournesol, le 1er mai (journée au cours de laquelle sont distribués des milliers de sachets de graines). Emmanuelle Vibert et Hélène Binet, deux journalistes spécialisées en environnement, ont reçu le soutien de Natureparif, l'agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de-France, pour la création, il y a deux ans, en région parisienne, de l'opération « Laissons pousser ». A Lyon, pour laisser place aux végétaux, le service des espaces verts enlève le bitume des trottoirs : les habitants peuvent faire des plantations au pied de leur immeuble. Bernard Maret, responsable du jardinage urbain dans la ville, est à l'origine de cette initiative...
![]()
![]()
Une pionnière du gingembre
Stéphane PERRAUD, AuteurL'auteur présente le parcours peu banal de Françoise Troquet, qui cultive du gingembre bio, à Sauve, dans le Gard, pour le transformer en sirop.
![]()
![]()
Trouver son lopin de terre
Emmanuelle MAYER, Auteur ; Stéphane PERRAUD, AuteurTrouver des terres quand on veut s'installer en circuit court tient du parcours du combattant. Course à l'agrandissement et concurrence de l'immobilier rendent difficile l'accès au foncier. Les Safer sont souvent pointées du doigt mais leur pouvoir d'action est limité (aucun moyen d'agir dès lors qu'il s'agit d'un projet de construction ) ; les outils d'urbanisme (PLU, Scot) ne sont pas toujours bien utilisés, les élus n'étant pas toujours sensibilisés à la problématique du foncier ; enfin les dernières lois mises en place (loi Grenelle et loi de modernisation agricole du 27/07/10) sont insuffisantes pour réduire la perte des terres agricoles. En effet, selon André Barbaroux, directeur général de la Fédération nationale des Safer, un département agricole est perdu tous les 4 ans à cause de l'urbanisation. Face à cela, des collectivités ou des citoyens ont mis en place des dispositifs intéressants (achat de ferme collectivement sous forme de SCI, dispositif permettant de financer le coût du stockage des terres ). Enfin, de nouvelles pistes sont évoquées par les CIVAM, Centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural, et le MRJC, Mouvement rural de jeunesse chrétienne (proposition pour que la maison d'habitation soit reconnue comme logement de fonction ). 3 témoignages d'agriculteurs installés en circuits courts grâce à des soutiens de collectivités ou de citoyens clôturent cet article.
![]()
![]()
Du champ à la chope
Stéphane PERRAUD, AuteurBertrand Burcklé a monté en 2004 une SCI familiale. Cet agriculteur-brasseur y fabrique 180 hectolitres de sa bière bio, la Soyeuse, à partir des 8 tonnes d'orge qu'il cultive. L'essentiel de sa production est écoulée à travers des AMAP, des magasins de producteurs, dans des épiceries bio et dans des bars de la région. Elle est aussi vendue à la pression sur les foires et les festivals. A l'horizon 2011, Bertrand Burcklé souhaite monter la première brasserie-malterie bio mutualisée de France, avec six autres porteurs de projets.