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Auteur Stéphane PERRAUD |
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Agriculture bio : coup de pouce pour jeunes pousses
Stéphane PERRAUD, AuteurEmmanuel Extier, maraîcher bio depuis avril 2011, fait partie des candidats retenus par l'association Les Compagnons de la terre pour intégrer la pépinière d'installation agricole d'Eurre (Drôme). Pierre Ulrich, coordinateur de l'association, explique les blocages rencontrés par les jeunes producteurs bio à l'installation : difficile accès au foncier, manque de capital. Le site de la pépinière d'Eurre comprend 8,5 hectares de terrain, du matériel agricole..., un bâtiment de stockage et un grand poulailler. Il s'agit d'une ancienne ferme mise en location. Cette pépinière, qui permet aux candidats à l'installation de se tester sans prendre trop de risques financiers, est soutenue par les élus locaux et la région Rhône-Alpes dans le cadre du projet Biovallée. Chaque projet des candidats s'inscrit dans une démarche collective d'entraide et, dans deux ou trois ans, ils devront quitter la pépinière pour trouver leurs propres terres.
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Altitude bio : un gîte construit à partir de matériaux écologiques où domine le bois
Annie et Jean-Luc Rajat, agriculteurs dans le Massif de Belledonne, en Isère, pratiquent l'agriculture biologique et, intéressés par la construction écologique pour diversifier leurs revenus, ils bâtissent un gîte rural. Les 80 m2 du chalet, répartis sur deux niveaux, font la part belle aux matériaux écologiques et aux énergies renouvelables : isolation en laine de lin, colles et peintures naturelles, système d'électricité biotique pour éviter les champs magnétiques, chauffage par géothermie complété par un poêle à bois en hiver, panneaux solaires pour l'approvisionnement en eau chaude.
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L'arbre reprend racine au champ
Stéphane PERRAUD, AuteurEn France, selon l'Agroof, un bureau d'études spécialisé en agroforesterie, ils seraient 50 000 agriculteurs à recourir à l'association des arbres et des cultures. Selon Danièle Ori (responsable formation et projet au sein d'Agroof), "Longtemps pratiqués, l'agroforesterie et le sylvopastoralisme trouvent encore des survivances dans les prés-vergers normands, où les vaches broutent sous les pommiers, et dans les châtaigneraies pâturées par les moutons en Corse et dans les Cévennes Mais on trouvait beaucoup plus de fruitiers autrefois : poiriers, pommiers, pruniers ". Au champ, l'arbre restaure la fertilité de la terre : augmentation du taux de matière organique, captation des éléments nutritifs, fixation du carbone, lutte contre l'érosion, amélioration, en cas de fortes pluies, de la capacité de percolation, limitation du ruissellement Séverin Lavoyer, agriculteur bio dans le Lot-et-Garonne et vice-président de l'Association française d'agroforesterie, précise comment les arbres assurent la régulation des insectes et champignons. En termes de rendement, d'après l'Agroof, une parcelle de deux hectares de céréales en agroforesterie a un rendement 35 % à 50 % supérieur à la somme d'un hectare de forêt + un hectare de céréales. Un couple de maraîchers quinquagénaires, Virginie et Denis Florès, s'est lancé dans l'agroforesterie, il y a deux ans, en rachetant une parcelle expérimentale de 11 ha menée par l'Inra (Institut national de la recherche agronomique). Les premiers arbres avaient été plantés en 1996. Pendant quinze ans, se sont épanouis blé et peupliers, noyers et pommes de terre , l'agroforesterie assurant, par ailleurs, la biodiversité. Les propriétaires du domaine de Scamandre (Gard), qui produisent un vin de prestige, ont recours à l'agroforesterie, inscrite dans une démarche globale. François Gardey de Soos, sur le domaine de Mazy (Aude), a introduit des arbres dans ses vignes bio.
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Autoconstruction : Une piscine à petit budget ?
Trois particuliers ayant installé une piscine biologique ou écologique chez eux témoignent des avantages et des inconvénients d'une telle construction quant à la qualité de l'eau et sa nécessaire filtration. Suivent quelques adresses d'entreprises ou sites Internet car des contacts peuvent aider à concrétiser son projet.
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La Baraque, belge et rebelle
Le quartier de La Baraque est un symbole de résistance en Belgique. En 1969, pour contrer un projet d'expropriation à Louvain-la-Neuve, à une trentaine de kilomètres de Bruxelles, un groupe de militants a construit un quartier alternatif et écologique constitué d'habitats légers. Aujourd'hui, 200 personnes dont 120 autoconstructeurs vivent à La Baraque sur une parcelle de 1,8 ha, occupant une roulotte, une cabane ou une petite maison autoconstruite... Si La Baraque est désormais un quartier alternatif reconnu par la ville, ses habitants n'en occupent pas moins un terrain qui ne leur appartient pas. En privilégiant des habitats de taille réduite, les espaces naturels (bois, prés) ont pu être conservés. Par ailleurs, les habitants du quartier ont refusé la spéculation immobilière. Ainsi, l'habitat est rendu accessible grâce à un coût de construction réduit. Des espaces de vie collectifs ont été mis en place (toilettes sèches, douches, laverie), ainsi qu'un bar, un magasin bio, un lieu de gestion des déchets. Une partie du quartier comprend les maisons d'origine, l'autre partie est dédiée à l'habitat alternatif. Le quartier de La Baraque est considéré comme un lieu expérimental autogéré.
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Bâtir l'avenir
Stéphane PERRAUD, AuteurLa Chambre de commerce et d'industrie, à Valence (Drôme), première en France à se positionner sur la filière de la construction écologique, a créé le centre de formation Néopolis (répondant à la demande de savoir-faire d'artisans). Le centre de formation a bénéficié au départ de 500 000 d'investissement en matériel et machines-outils et de trois années de financement avant qu'il ne génère un chiffre d'affaires suffisant pour équilibrer ses comptes. Faisant appel à huit salariés et à une trentaine d'intervenants extérieurs, le centre de formation s'adresse à deux publics différents : permettre à des artisans d'acquérir rapidement de nouvelles techniques (enduits à la chaux...), accompagner les demandeurs d'emploi ou les salariés d'autres secteurs qui souhaitent se reconvertir dans l'écoconstruction (pour des métiers tels que charpentier spécialisé en maison à ossature bois...) en suivant des formations longues durées. Ces formations, diplômantes et qualifiantes, sont accessibles par le biais de la formation continue temps plein ou en alternance. Des formations courtes accueillent également des représentants de collectivités locales ou des architectes autour de la qualité environnementale du bâti, de la maison bioclimatique... Néopolis est, par ailleurs, une des structures hébergées par l'INEED (Innovation pour l'environnement et l'économie durable en Rhône-Alpes) dont le bâtiment est conçu selon des normes écologiques optimales.
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Bio, local et convivial
Stéphane PERRAUD, AuteurLa Scic Le pain sur la table, à Cluny, en Saône-et-Loire, est une boulangerie, un restaurant bio, un traiteur, un salon de thé, un lieu d'exposition et une librairie... C'est aussi une entreprise sociale et solidaire qui crée du lien entre les habitants. Comme la plupart des salariés, le cuisinier, Jean-Paul Charvet, détient des parts de la Scic. Côté cuisine, pratiquement tous les ingrédients sont bio et locaux, même si ce n'est pas marqué sur l'ardoise. "C'est notre façon de démocratiser le bio...", explique Jean-Paul Charvet. En outre, l'équipe accueille volontiers des stagiaires ou des apprentis en reconversion, en situation de handicap ou d'origine étrangère. L'aventure du Pain sur la table a démarré en 2005, à l'initiative de la mutualité sociale agricole de Saône-et-Loire... Le bâtiment voisin à celui qui abrite la Scic Le Pain sur la table accueille une épicerie bio. Des précisions sont apportées sur le fonctionnement de la Scic, le montage financier et l'épicerie Bionali.
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Les biocarburants font fausse route
Avoir les idées claires sur le dossier des agrocarburants ? C'est possible avec cet article très pédagogique (sauf pour l'appellation biocarburant dans le titre de l'article, où le terme " bio " ne peut qu'induire le consommateur en erreur, mais cela est rappelé dans l'article). Petite histoire : M. Diesel, au début du XXème siècle, a fait marcher son moteur à l'huile d'arachide ! Il y a en fait deux filières d'agrocarburants : l'éthanol (pour les moteurs essence), et les huiles (pour les moteurs diesel). On peut incorporer l'éthanol pur (tiré de plantes contenant du sucre) à l'essence, à hauteur de 5% ; ou sous forme d'ETBE (réaction de l'éthanol sur l'isobutène), à hauteur de 11%. Mais on peut aussi utiliser 85% d'éthanol avec de l'essence : c'est alors un nouveau carburant, le super éthanol (E85), qui nécessite un moteur spécifique. Le biodiesel (diester), lui, est obtenu par réaction entre une huile végétale et du méthanol, un dérivé pétrolier. Au-delà des différentes définitions, et de la description des politiques actuelles en France et en Europe, l'article s'attache à montrer que d'une part, les rendements énergétiques sont moindres que ceux espérés au départ, et que d'autre part, il n'est pas sain d'avoir à terme à choisir entre manger et conduire. Solution ? " Des fleurs dans le moteur ", titre l'encadré de la page suivante, en décrivant l'alternative des huiles végétales pures (HVP), beaucoup plus écolo. On peut, sans changer son moteur, en incorporer jusqu'à 30% dans le diesel ; et en modifiant le moteur, on peut rouler avec 100% d'HVP.
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Au bonheur des plantes
Stéphane PERRAUD, Auteur ; Nadia FARGEIX-BONDIA, AuteurLa surface cultivée en plantes aromatiques et médicinales (ppam) a crû d'un tiers ces quinze dernières années, dopée par une demande croissante du public. Sur les 35 000 hectares cultivés dominent le lavandin, la lavande et la sauge sclarée, les trois principales plantes à parfum (20 000 ha), ainsi que le pavot (10 000 ha). La France en importe massivement des pays de l'Est, du Maghreb et de Chine. Il existe pourtant un potentiel avec 1 500 plantes recensées, mais 250 seulement sont régulièrement commercialisées Le chiffre d'affaires des plantes aromatiques et médicinales est évalué à 85 millions d'euros par an. Les principales zones de production se trouvent en Rhône-Alpes et en Provence Alpes Côte d'Azur et progressent dans l'Ouest, les Cévennes et l'Auvergne. Mais, comme le précise Nadine Garcia, responsable de la cellule "marché des ppam" à FranceAgriMer, on peut s'installer partout. L'article expose comment devenir producteur et vivre des débouchés en plantes aromatiques et médicinales. Cette dynamique attire de nouveaux candidats à l'installation majoritairement en bio. Ainsi sont présentés des témoignages de producteurs en plantes aromatiques et médicinales, installés en agriculture biologique : Sabine Couvent qui cultive des plantes médicinales et tinctoriales en bio avec l'aide de ses ânes, à La Bégude-de-Mazenc (Drôme) ; Le Groupement d'intérêt économique "Plante Infuse" qui réunit des producteurs de plantes, à Saint-Croix-Vallée-Française (Lozère). En outre des points sont faits sur : le métier de cueilleur, la part du bio, se former, le statut d'agriculteur...
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Ca coule de source en Isère
Emmanuel Carcano a construit sa maison bioclimatique l'an dernier, à Mens dans le Trièves. Un modèle du genre : ossature bois, isolation en ouate de cellulose, eau chaude solaire, chauffage au bois, puits canadien... Et pour récupérer l'eau de pluie, une cuve autoconstruite avec l'aide d'un ami. Dans cet article, l'accent est surtout mis sur la manière de procéder pour récupérer et utiliser l'eau de pluie.
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Du champ à la chope
Stéphane PERRAUD, AuteurBertrand Burcklé a monté en 2004 une SCI familiale. Cet agriculteur-brasseur y fabrique 180 hectolitres de sa bière bio, la Soyeuse, à partir des 8 tonnes d'orge qu'il cultive. L'essentiel de sa production est écoulée à travers des AMAP, des magasins de producteurs, dans des épiceries bio et dans des bars de la région. Elle est aussi vendue à la pression sur les foires et les festivals. A l'horizon 2011, Bertrand Burcklé souhaite monter la première brasserie-malterie bio mutualisée de France, avec six autres porteurs de projets.
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Choix de vie : Cantines bio et locales
Stéphane PERRAUD, Auteur ; Patricia HANSSENS, AuteurA la cantine, on mange de plus en plus de produits bio et locaux. Différents témoignages réunis dans ce dossier apportent un éclairage sur ce thème : communes qui ont fait passer leurs cantines au bio, communes qui installent des agriculteurs bio sur leur territoire pour approvisionner leurs cantines, communes qui passent d'une restauration industrielle concédée à une restauration en régie directe avec préparation des repas sur place par des cuisiniers, exemple d'une association d'insertion qui élabore des repas de qualité avec un approvisionnement en circuit court pour des cantines scolaires et des maisons de retraite Enfin, des compléments d'information sont donnés sur la mise en place d'une telle dynamique, le surcoût, les aspects réglementaires à respecter, les guides disponibles.
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Choix de vie : Epicerie Bio : Du bio pour les ruraux
Stéphane PERRAUD, Auteur ; Axel PUIG, Auteur ; Emmanuelle MAYER, AuteurAprès de nombreuses ouvertures en ville, les magasins et épiceries spécialisés dans les produits biologiques apparaissent dans les petits villages, là où les ruraux montraient une certaine méfiance vis-à-vis de ces produits qui venaient de loin. L'installation de jeunes agriculteurs bio dans les campagnes leur permet désormais de manger bio et local. Les prix ne sont pas un frein à la consommation dans ces épiceries où tout produit est généralement plus cher qu'en grande surface. Cet article présente les témoignages de plusieurs gérants de magasins bio du milieu rural.
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Construire sain selon Oïkos
Oïkos, du grec "maison", est une association lyonnaise à l'origine d'un centre de ressources spécialisé en construction écologique. Par ailleurs, cette association intervient auprès de particuliers (entretiens, contacts sur les salons) mais aussi en milieu scolaire (sensibilisation des jeunes enfants, intervention en lycée technique) et organise des formations auprès des professionnels du bâtiment. Oïkos vient de lancer son propre label qui permet de certifier un habitat écologique en respectant des normes de qualité environnementales assez strictes.
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Dossier : Les oiseaux au jardin
Véronique CORNUAILLE, Auteur ; Stéphane PERRAUD, AuteurCe dossier regroupe deux articles : - Installer un nichoir au jardin : choisir le type de nichoir (boîte aux lettres, balcon, nichoir semi-ouvert) selon les oiseaux (mésange bleue, mésange charbonnière, sitelle torchepot, rouge-gorge, rouge-queue noir), comment construire un nichoir à balcon... - Un refuge LPO en ville : A Échirolles, commune de 30 000 habitants dans la banlieue sud de Grenoble, Françoise a fait de son jardin une terre d'accueil pour les oiseaux. L'article fait une visite guidée.