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Auteur Catherine BAROFFIO |
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Drosophila Suzukii – Un nouveau ravageur des fruits à chair tendre
Claudia DANIEL, Auteur ; Catherine BAROFFIO, AuteurLa drosophile du cerisier (Drosophila suzukii), originaire d'Asie, est apparue en Europe en 2008, et en Suisse durant l'été 2011. Ce ravageur peut s'attaquer à tous les fruits à chair tendre, et a la particularité de pondre dans des fruits mûrissants et non pas pourrissants comme les drosophiles européennes. En prévision des dégâts que la drosophile du cerisier peut engendrer sur les récoltes, le FiBL apporte, dans cet article, quelques préconisations : pièges de surveillance ou de masse à base de vinaigre de pommes, couverture des cultures avec des filets… Pour la campagne 2012, l'OFAG (Office Fédéral de l'Agriculture) a accordé quelques autorisations d'utilisation de Spinosad et de pyrèthre pour les arboriculteurs biologiques qui présenteraient des cas d'attaques avérées et attestées par les services phytosanitaires cantonaux. Des stratégies de maîtrise durable et efficace de ce ravageur devront être développées.
Origine du dépérissement de la camomille romaine
Nadège PILLONEL, Auteur ; Serge FISCHER, Auteur ; Catherine BAROFFIO, AuteurLa camomille romaine est cultivée en Europe pour la production d'huile essentielle. En Suisse et en France, les producteurs doivent, depuis quelques années, faire face à des syndromes de dépérissement qui se manifestent dès la reprise de végétation au printemps. Afin d'identifier les origines possibles de ce phénomène, une étude a été menée en 2011 sur plusieurs facteurs externes : le stress hydrique, l'influence des adventices (notamment la matricaire commune et la luzerne lupuline) et celle des insectes ravageurs (notamment la chrysomèle). Les résultats montrent que leurs effets conjugués sont susceptibles de provoquer ce dépérissement de la camomille romaine. Quelques stratégies de lutte préventives et curatives sont proposées, mais ces dernières ne sont pas applicables en agriculture biologique (utilisation de pesticides).
Lutte contre les chenilles noctuelles en cultures de plantes aromatiques
Catherine BAROFFIO, Auteur ; CA. CARRON, Auteur ; Charly MITTAZ, Auteur ; ET AL., AuteurLes producteurs suisses de plantes aromatiques ont subi, en 2009, une attaque massive de chenilles dans leurs cultures. Il s'agit d'un papillon migrateur appartenant à la famille des noctuelles, Heliothis peltigera. Cette invasion ne se manifeste pas chaque année. Agroscope Changins-Wädenswille ACW a étudié la biologie du ravageur et mis au point une méthode de contrôle. Des essais de traitement ont été mis en place chez des producteurs afin de trouver un produit de lutte efficace et utilisable en culture bio. La méthode de contrôle proposée par ACW (Agroscope Changins-Wädenswil) consiste à observer dès la mi-mai cent plantes une fois par semaine (une feuille par plante). Le contrôle doit se faire deux fois par semaine dès le début de juin. Le seuil d'intervention est fixé actuellement à 5% de plantes attaquées. Les produits testés étaient à base de Bacillus Thuringiensis (Bt), d'azadirachtin (NeemAzalT/S) et de spinosad. La matière active spinosad a montré une bonne efficacité.
Pièges attractifs floraux dans la lutte contre le ver des framboises
Catherine BAROFFIO, Auteur ; Charly MITTAZ, AuteurLe ver des framboises (Byturus tomentosus DeGeeer) est un des principaux ravageurs des cultures de framboises en montagne. L'attractivité et l'efficacité d'un nouveau type de piège attractif floral développé par le Scottish Crop Institute (SCRI) ont été testées, en Suisse, contre ce ravageur. Cinquante pièges par hectare ont été mis en place en 2008 juste avant la floraison des framboisiers. En 2009 et 2010, un même nombre de pièges ont été installés plus tôt, respectivement deux et quatre semaines avant la floraison. Leur attractivité a été immédiate et, plus le piège était mis tôt, plus les captures étaient importantes. Ces résultats indiquent que l'activité du ravageur dans la framboisière est plus précoce que prévu. Les pièges attractifs floraux permettent de capturer de nombreux ravageurs avant la floraison du framboisier et de diminuer ainsi leur impact sur les fruits. Après trois années de piégeage sur une des parcelles, les dégâts ont diminué de plus de 60% (9,6% de fruits attaqués par ce ravageur en 2008 contre 3,3% en 2010). Ces résultats encourageants montrent l'intérêt de ces pièges pour réduire les effectifs du ver et donc les dégâts sur les fruits.
Stratégies de lutte contre le puceron du sureau Aphis sambuci
Catherine BAROFFIO, Auteur ; C. MITTAZ, Auteur ; C. CARLEN, AuteurLe sureau noir possède un mécanisme de défense relativement efficace, les cellules de son épiderme contiennent de la sambunigrine, substance toxique, létale pour les prédateurs de l'arbre. Le puceron du sureau est un des rares ravageurs insensibles à cette substance, contrairement aux insectes généralement utilisés dans la lutte biologique, comme les coccinelles, rendant peu efficace leur utilisation. Des essais ont été conduits à partir de 2004 afin de trouver une stratégie de lutte, contre ce ravageur, compatible avec la culture biologique. Deux matières actives ont été testées à la station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW : le NeemAzal TS (Azadirachtin A) et le Pyrethrum FS (pyréthrines/huile de sésame), autorisés en production biologique en Suisse. Un premier traitement a été réalisé dès l'apparition des pucerons. Une seconde application peut être nécessaire 2 semaines après, surtout avec les pyréthrines/huile de sésame. Ces produits ont montré des efficacités de 85 à 100 %.
Influence d'une couverture agrotextile sur le rendement et la qualité de trois plantes aromatiques
En zone de montagne, les toiles agrotextiles sont occasionnellement utilisées durant la période de croissance pour couvrir les cultures de plantes aromatiques et médicinales, principalement pour augmenter le rendement en matière sèche. De 2004 à 2006, des essais avec et sans couverture ont été effectués chez des producteurs sur la menthe poivrée, la menthe bergamote et la mélisse, pour étudier l'impact de cette pratique sur leur qualité et leur rendement en matière sèche. La formation du rendement, surtout au printemps et en début d'été, ainsi que la teneur en huile essentielle durant toute la saison, ont généralement été favorisées par le microclimat créé sous la toile. Toutefois, l'importance de ces effets a fortement varié selon les espèces. Sous agrotextile, la menthe bergamote, thermophile, a surtout vu croître sa productivité en matière sèche, tandis que, chez la mélisse et la menthe poivrée, c'est la teneur en huile essentielle qui a sensiblement augmenté. Sur le plan qualitatif, la composition de l'huile essentielle de la menthe poivrée a été davantage modifiée par la couverture que celle des deux autres espèces.
Procédés de stratification pour la germination de la verveine officinale
Depuis une vingtaine d'années, la verveine officinale (Verbena officinalis L.) est cultivée dans les Alpes suisses, principalement pour l'industrie agroalimentaire. La production de plantons est fortement compromise par la germination faible et irrégulière de la verveine, due principalement à la dormance saisonnière de la semence. Pour la verveine officinale, des chercheurs ont mis en évidence les effets bénéfiques d'une période de stratification à basse température (3-12 °C durant quatre à vingt-huit semaines) et d'une alternance de la température entre le jour et la nuit (25/15 °C) pour lever la dormance de la semence. Différentes variantes de stratification humide des semences en boîtes de Petri ont été effectuées en 2005 et en 2006, dans le but d'apporter aux praticiens une aide concrète pour la production des plantons. A partir de deux semaines à 3 °C, le taux de germination a été deux à trois fois supérieur au témoin. Par ailleurs, des cycles de cinq heures (17 °C à la lumière/2 °C à l'obscurité) ont permis de réduire de cinq fois la période de stratification. Cette technique permet un gain de temps important dans l'itinéraire cultural.
Variabilité morphologique et phytochimique du shiso, le "basilic chinois"
Le shiso [prononcé chisso] est une plante alimentaire, aromatique, médicinale, cosmétique et ornementale cultivée depuis l'Antiquité en Asie. Des plantes de dix provenances ont été testées pour leurs possibilités de culture en Suisse, leurs propriétés phytochimiques (antioxydantes et anti-allergènes) et pour leur intérêt en cuisine asiatique. Elles ont été réparties en quatre types connus : "Ao shiso" et "Egoma", à feuilles vertes, et "Aka shiso" et "Nankinensis", à feuilles rouges. Le type "Ao shiso" s'est montré le plus intéressant par sa teneur en acide rosmarinique (antioxydant) et en apigénine (antioxydant et anti-allergène), ainsi que pour la cuisine japonaise (sushis). Le type "Egoma" s'est montré le plus riche en huile essentielle. Les types "Aka shiso" et "Nankinensis" se sont distingués par leur teneur en lutéoline (antioxydant et antiallergène). Dans les semences des dix provenances analysées, la composition de l'huile végétale est caractérisées par sa teneur en acide linolénique (oméga-3) supérieure à 60%. Les résultats de l'essai confirment la possibilité de cultiver du shiso en Suisse, la grande variabilité morphologique et phytochimique des différentes provenances et leurs utilisations multiples, par exemple dans l'industrie alimentaire et cosmétique.
Succès de la lutte biologique avec Phytoseiulus persimilis contre les acariens jaunes dans les fraisiers remontants
Catherine BAROFFIO ; C. CARLEN ; C. MITTAZ ; ET AL.Dans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° vol. 39, n° 2 01/03/2007) / p. 117-121 (5)La lutte biologique contre les acariens jaunes est intéressante dans les cultures de fraisiers remontants. Dans les cultures de fraises sur substrat, trois années d'essais de lutte contre l'acarien jaune à l'aide du prédateur Phytoseiulus persimilis ont montré que ce ravageur pouvait être contrôlé de manière satisfaisante, à certaines conditions. L'auxiliaire doit être commandé dés que le taux d'occupation des feuilles par le ravageur atteint les 10%. A une concentration de dix formes mobiles de prédateur au m2, il faut compter deux semaines avant que la population du ravageur ne commence à décroître. Après quatre semaines, les acariens sont maîtrisés.
Incidence du type de plant et de la date de plantation sur le rendement et la précocité des fraises sous tunnel
Le choix du type de plant est un critère important pour la réussite d'une culture de fraises en pleine terre. Les essais effectués sous tunnel, en Suisse, ont montré que les plants mottés donnent de meilleurs rendements et des récoltes plus précoces que les plants frigo. La date de plantation influence moins fortement le rendement et la précocité, pour autant que les plants frigo soient mis en place avant le 15 juillet et les plants mottés avant le 10 août. Des plantations plus tardives défavorisent nettement le rendement.
Influence de la variété et de la taille sur le comportement des groseilliers à grappe
Huit variétés de groseilliers à grappe ont été étudiées de 1994 à 2003 au domaine expérimental d'Agroscope AVW à Bruson (VS). D'importantes différences ont été observées entre les variétés dans la répartition des grappes sur les ramilles. La taille doit être adaptée à ces caractéristiques variétales afin d'assurer ou d'améliorer la qualité des grappes, le rendement et la vitesse de récolte.
Succès de la lutte par confusion sexuelle contre la sésie du groseillier
C. CARLEN ; Catherine BAROFFIO ; Ch. MITTAZ ; ET AL.Dans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° vol. 38, n° 3 01/05/2006) / p. 183-187 (5)La sésie du groseillier (Synanthedon tipuliformis Clerck) est un lépidoptère de la famille des Sesiidae qui ravage les cultures de groseilliers et de cassissiers principalement. Deux essais de lutte par confusion sexuelle contre ce ravageur ont été réalisés entre 2002 et 2005 dans des cantons suisses, sur des parcelles de groseilliers à grappes d'environ un hectare. L'installation de la confusion sexuelle a fortement réduit les captures de sésies adultes dans les pièges sexuels. Les essais, qui ont utilisé 600 diffuseurs "Isonet-Z" par hectare, ont montré une bonne efficacité de la confusion sexuelle pour lutter contre ce ravageur.