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L'huile toujours dans la course
Malgré le développement du nombre de presses à huile en France, plusieurs projets de grande envergure ont été abandonnés lorsque le prix du fioul a baissé. Le contexte économique ne suffit plus pour convaincre car il n'y a pas une différence de prix très importante. Une des motivations est l'obtention de tourteau qui peut être valorisé dans la ration ; il peut y avoir aussi le désir d'autonomie énergétique ou de s'inscrire dans une démarche environnementale. La filière de la production d'huile végétale pure est avantageuse car c'est une filière locale qui correspond à un projet de territoire. Quatre facteurs principaux peuvent influencer le prix de l'huile végétale pure : le prix du fioul, celui des graines, le cours du tourteau et le coût de fabrication. Afin que cette filière soit la plus avantageuse possible, il ne faut pas utiliser d'intrants dans les cultures, il faut savoir le pourcentage d'huile qu'il est possible de mettre dans les tracteurs, car les moteurs sont plus fragiles aujourd'hui, et s'il faut investir dans un kit bi-carburation. Aujourd'hui, il est avantageux d'être en CUMA pour initier un tel projet. Elles permettent la pérennité d'une installation, d'une activité locale. Un schéma aide à comprendre comment fonctionne la production d'HVP.
Pesticides : les mélanges augmentent la toxicité
Les études menées par l'équipe du Professeur Séralini sur les actions des pesticides sur la santé, et en particulier ceux qui sont associés aux OGM, (son laboratoire a publié un article intitulé "Les effets toxiques du Roundup sur des cellules embryonnaires humaines"), montrent que le principal désherbant du monde est toxique en quelques heures même à des doses 10 000 fois plus faibles que le produit vendu en jardinerie et, qu'associé à des OGM, il peut avoir des conséquences graves sur le développement des embryons. Les mélanges de produits actifs dans un même produit amplifient les effets toxiques plutôt que de les diluer. Ces mélanges permettent aux pesticides d'être stabilisés et moins dégradés, s'installant plus facilement dans les cellules animales et humaines.
L'énergie en élevage : Les économies d'énergie ; Les énergies renouvelables
Des économies d'énergie sont possibles sur des structures d'élevage. Les articles de ce dossier présentent les expérimentations faites sur plusieurs postes de production et se résument en ces termes : Géotexia Mené : projet d'unité collective de traitement de la matière organique, méthanisation, récupérateur de chaleur, plaquettes, banc d'essai pour tester des moteurs de forte puissance, maîtrise des postes d'énergie : fuel, gaz, lubrifiant, électricité, engrais, qualité de l'huile végétale pure.
Agriculture durable ou raisonnée
La politique agricole définit le contrat entre l'agriculture et la société : elle fixe les objectifs, propose des actions pour les atteindre et donne parfois des moyens. Plusieurs solutions existent aujourd'hui pour répondre aux nouvelles demandes tournées vers l'agriculture, parmi lesquelles l'agriculture durable et l'agriculture raisonnée. Avec des ambitions différentes, toutes deux concourent à une agriculture plus "raisonnable", objectif incontournable pour les agriculteurs d'aujourd'hui. Explications.
CTE, emploi, agriculture durable : l'amorce du changement
Le salon des fourrages et des initiatives rurales (SAFIR) 99 vient de s'achever. Les interventions des acteurs ruraux, mais aussi du Ministre de l'agriculture, Jean Glavany, et du responsable des CTE (Contrats Territoriaux d'Exploitation), Bertrand Hervieu, ont montré comment l'agriculture durable, réalité minoritaire d'aujourd'hui, est en passe de se développer dans les prochaines années.
Agriculture durable : une utopie nécessaire
Aujourd'hui, tout le monde parle d'agriculture durable, mais de quoi s'agit-il ? Comment y aller ? L'agriculture durable paraît nécessaire face à une agriculture devenue "insoutenable". Elle repose sur quatre dimensions : économique, sociale, écologique et éthique. Elle doit être économiquement viable pour l'agriculteur, créatrice d'emploi, elle doit valoriser l'espace rural, et améliorer la qualité de la vie. Survol de l'agriculture durable pour aider à se repérer.
Loi d'orientation agricole : imaginons les contrats territoriaux d'exploitation
Comment une CUMA pourrait-elle s'inscrire dans les CTE ? Dans cet article l'auteur liste les activités pour lesquelles il serait intéressant qu'une CUMA souscrive un CTE : gestion qualitative et quantitative de l'eau, valorisation des surfaces en herbe, biodiversité, gestion des paysages, prévention des incendies... Pourtant les modalités des CTE ne sont pas encore connues, et il n'est pas sûr qu'un contrat avec une CUMA soit possible !
