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Auteur Franck DENET |
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Dossier : Petits fruits rouges : Une production de moyenne-montagne
Franck DENET, AuteurTrois articles composent ce dossier sur la culture de petits fruits rouges et donnent la parole à un technicien bio spécialisé dans cette production, puis à des producteurs qui y consacrent tout ou partie de leur activité, en Auvergne, en moyenne montagne : - "On peut se lancer sur une petite surface" : Questions à Clément Méritet, technicien arboriculture/petits fruits rouges au Grab Auvergne ; - Velay : Des producteurs groupés (43) (avec un exemple de ferme bio) ; - Culture sous serre : "Des rendements nettement supérieurs" ; témoignage de Laurent et Anne-Marie Calvès, producteurs bio à La Chapelle-Agnon (63).
Dossier : Lait : Des pistes pour s'en sortir
Franck DENET, AuteurLe contexte de crise du lait incite les éleveurs à chercher des solutions. Parmi celles-ci, produire du lait bio représente une piste. (En Haute-Loire, en 2015, on comptait 80 producteurs de lait bio, mais plus d'une centaine d'éleveurs ont contacté Haute-Loire Biologique ou la Chambre d'Agriculture pour des informations et un accompagnement à la conversion). Cependant, passer en bio se fait à certaines conditions. En plus des connaissances à acquérir pour le passage en bio, il est nécessaire pour les producteurs de se donner le temps de la réflexion, de prendre du recul sur son système. C'est un engagement sur le long terme, et c'est pourquoi il est conseillé aux personnes envisageant une conversion de participer aux formations proposées et à des temps d'échanges avec des producteurs bio. Dans cette recherche de pistes pour permettre aux éleveurs laitiers de sortir de la crise qu'ils traversent aujourd'hui, associations, syndicats et politiques font aussi des propositions. Un encart s'intéresse aux émissions de GES en élevage laitier.
Circuits courts : A la ferme, au marché et sur internet
Franck DENET, AuteurL'article illustre différentes formes de circuits courts. Il est composé de trois rubriques : - "La vente à la ferme demande de la disponibilité" (témoignage de Jean Castagnini, Gaec des Treize Vents (63), sur la vente à la ferme de ses fromages de chèvre, les contraintes et les satisfactions liées à ce mode de commercialisation) ; - Civam : Des formations pour vendre en direct (description des actions de la FR Civam pour accompagner le développement des circuits courts) ; - Les paysans du nord Cantal créent leur marché (à Antignac, un marché paysan existe depuis trois ans).
Consommation : Mieux valoriser la production agricole pour moins gaspiller l'alimentation
Franck DENET, AuteurSuite à un appel à projets destiné à lutter contre le gaspillage alimentaire et à réduire les déchets alimentaires en Auvergne, la FR Civam Auvergne a lancé un projet visant à développer des modes de commercialisation alternatifs, en réintégrant dans le marché des produits qui en étaient exclus pour cause de mauvais calibrage ou d'aspect non standard. Ces produits pourraient être donnés à des associations, mais aussi vendus à petits prix, permettant ainsi à des populations défavorisées d'accéder à des produits sains et locaux, tout en procurant aux paysans quelques revenus supplémentaires. Le projet, soutenu par la Draaf et l'Ademe, a démarré en novembre 2014 et se poursuit jusqu'en décembre 2015.
Désherbage mécanique : Une technique à partager
Franck DENET, AuteurDes groupes d'agriculteurs sont en cours de constitution, en Auvergne, autour de la nouvelle technicienne grandes cultures bio. Les techniques partagées, notamment en ce qui concerne le désherbage mécanique, peuvent intéresser tous les céréaliers, qu'ils travaillent sous label bio ou non. Ce dossier se compose de trois articles. Marlène Aucante, technicienne grandes cultures bio pour la Chambre régionale d'agriculture, fait l'objet d'un portrait, dans lequel elle raconte son parcours professionnel et décrit ses missions actuelles. Le deuxième article propose un focus sur les plantes intermédiaires, dont l'objectif est de limiter le développement des adventices tout en apportant des engrais verts pour enrichir la culture suivant. Dans le dernier article, les conditions de réussite d'un désherbage mécanique sont mises en avant (outils et méthodes, en fonction des céréales et du stade de culture).
Dossier : Éolien : L'autonomie, c'est dans le vent !
Franck DENET, AuteurLa production d'énergie éolienne peut être un levier d'autonomie pour les exploitations agricoles. Deux articles composent ce dossier : - Projet : Des mâts dans les prés ; Les étendues agricoles se prêtent bien à l'implantation d'éoliennes, destinées non seulement à rendre la ferme plus autonome en énergie, mais aussi, dans le cadre de projets de plus grande envergure, à générer des revenus, ou à pomper de l'eau pour abreuver les animaux. Il est cependant nécessaire de se poser les bonnes questions avant de se lancer ; - Éolienne à la ferme : Un souffle d'autonomie ; L'association Tripalium a encadré, en septembre-octobre 2015, à Besse (63), un stage d'autoconstruction d'éoliennes, à partir du modèle mis au point par Hugues Pigott, simple et fiable. Dix personnes, originaires du monde entier, ont participé à ce stage.
Dossier : Installation : La transmission est essentielle
Franck DENET, AuteurLa transmission est au cur des projets d'installation agricole, c'est pourquoi elle fait l'objet de dispositifs spécifiques, notamment dans le Puy-de-Dôme. Trois articles composent ce dossier : - Chambre d'agriculture : "Favoriser le renouvellement des générations et susciter le maximum d'installations" ; les différents dispositifs d'accompagnement proposés par la Chambre d'agriculture 63 sont présentés, ainsi que les contacts pour se renseigner ; - Local : S'installer et transmettre dans le Livradois-Forez ; la politique du Parc Naturel Régional s'appuie sur le dispositif des "réseaux agricoles" au travers de partenariats avec le Conseil départemental et la Chambre d'agriculture 63. Nicolas Delorme, animateur du réseau agricole du Parc, explique le fonctionnement du dispositif destiné à faciliter les transmissions sur ce territoire ; - Transmission : Un projet réussi grâce à Cap'Actif ; Réseau des organismes d'appui à la création-reprise d'entreprises sur le territoire du Parc, Cap'Actif a permis à Julien Merle d'entrer en contact avec Michel Luzillat, éleveur, qui souhaitait transmettre sa ferme à des jeunes.
Dossier : Safran : L'épice rouge fait son retour en Auvergne
Franck DENET, AuteurLe safran (Sativus linnaeus) fait partie de la famille des irridacées, comme le crocus et l'iris. Cette fleur, qui présente des stigmates rouges au goût puissant, est utilisée depuis longtemps comme épice dans l'alimentation et comme élément de teinture. Présente au Moyen-Âge, puis peu a peu disparue de nos terres, elle est à nouveau cultivée par des petits producteurs, notamment en Auvergne. Le premier article qui compose ce dossier, "Une épice millénaire", décrit cette plante, présente son histoire et sa culture. Dans le deuxième article, "Ce qui était une passion est devenu une activité professionnelle", Michel Baur, qui a lancé une culture de safran bio, depuis 3 ans, sur la commune de Mazaye (63), apporte son témoignage sur la conduite de cette culture. Produit haut de gamme, le safran se travaille très méticuleusement (cueillette des fleurs fermées, émondage à la pince à épiler...) et se commercialise à environ 250 euros le gramme. Côté transformation, il a mis au point une recette de confit de champagne au safran qui lui a valu, en 2014, un prix d'innovation au concours des Fermiers d'Or (Chambre d'Agriculture d'Auvergne), et qu'il exporte en Chine et au Japon.
Ovins : Une filière pleine d'espoir : Vente directe : « Nos prix ne sont pas soumis à des cours »
Franck DENET, AuteurBéatrice Michaux est éleveuse d'ovins à Orcival (63), depuis 2003. Elle a réalisé sa conversion en agriculture biologique en 2009 et, dans le même temps, a choisi la vente directe pour commercialiser ses agneaux. Un quart de sa production est écoulée via ce mode de commercialisation, le reste étant vendu à travers la filière bio de la coopérative Cyalin. Pour elle, le contact avec le consommateur rend l'activité d'élevage encore plus intéressante, plus variée, mais, surtout, la vente directe permet de faire reconnaître véritablement le travail accompli en tant qu'éleveur et de ne pas être soumis à la fluctuation des prix des circuits classiques. Ce mode de commercialisation, qu'elle souhaite développer encore davantage, implique cependant d'être capable de mener plusieurs métiers en un seul : éleveur, commercial, vendeur Elle a également pour projet la création de gîtes éco-labellisés. Très impliquée dans son métier, elle aime partager sa passion : visite de sa ferme, accueil de stagiaires...
Serre : Des plants bio au lycée
Franck DENET, AuteurL'exploitation horticole du lycée de Marmilhat (63) vient d'ouvrir une nouvelle serre, résultat d'un projet mené par l'établissement en partenariat avec la filière maraîchage bio. Cet outil permettra de produire des plants légumiers bio et de répondre ainsi à une réelle demande. Ce sera aussi un lieu d'expérimentation et de support pédagogique. La serre accueille d'ores et déjà le grand public et les professionnels. Lech Zlobecki, directeur d'exploitation horticole du lycée, témoigne de la réalisation de ce projet, ainsi que des perspectives d'utilisation de la serre.
Vendanges 2015 : "Ce millésime sera marqué par des vins aromatiques, riches, et prêts à boire tôt"
Franck DENET, AuteurCette année, en raison des fortes chaleurs, les vendanges en Auvergne se sont achevées à l'époque où elles débutaient l'an passé, comme l'explique Yvan Bernard, vigneron bio à Montpeyroux (63). Si la sécheresse a pu être préjudiciable aux viticulteurs qui ont fait des plantations, elle a largement freiné le développement de maladies fongiques et permis, cette année, une utilisation du cuivre à des doses très basses. De même, l'absence de précipitations a fortement freiné la pousse de l'herbe entre les rangs, limitant ainsi le travail du sol. Du point de vue de la qualité du millésime 2015, le climat sec ayant limité l'acidité des raisins, il sera caractérisé par un fort degré alcoolique, traduction de l'ensoleillement exceptionnel de cet été. Les vins devraient pouvoir être bus plus tôt que d'habitude, c'est pourquoi une demande a été déposée auprès de l'Inao afin que les ventes puissent être lancées dès le début du mois de décembre plutôt qu'à la date habituelle, le 15 décembre.
Puy-de-Dôme : Les collectivités soutiennent l'installation d'un arboriculteur
Franck DENET, AuteurQuand Pierre Sauvat, ancien salarié du Conseil général du Puy-de-Dôme, entend parler, en décembre 2011, de l'offre d'installation d'un arboriculteur bio par la Communauté de communes des Cheires (63), il n'hésite pas : s'affranchir de l'obstacle du foncier, pour une installation hors cadre familial, est en effet une aubaine. Au même moment, la SAFER lui propose de reprendre des vergers dans une commune voisine, Saint-Amant-Tallende. Il a ainsi pu entrer directement en production, avec trois hectares de pommiers et un hectare de cerisiers, en attendant que les autres parcelles (2,5 ha, plus 5000m2 de vergers conservatoire) entrent elles aussi en production. Dans ce montage atypique, ont participé, outre la Communauté de communes des Cheires, la commune de Saint-Sandoux, le Conseil général du Puy-de-Dôme, le Conseil régional Auvergne, ainsi qu'un chantier d'insertion de jeunes. Dans la foulée, l'arboriculteur, avec trois autres collègues, a monté une association pour transformer les fruits en jus, sirops et autres compotes et confitures... et espère bien embaucher dans trois ans.
Agriculture et réchauffement climatique : Comment limiter les rejets ?
Franck DENET, AuteurFace au réchauffement climatique, l'agriculture doit contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une étude, réalisée par l'INRA, donne dix actions, regroupées en quatre leviers, qui permettraient à l'agriculture de participer à la réduction des émissions. Le premier levier concerne la diminution des apports de fertilisants minéraux azotés : ajustement des apports, utilisation de légumineuses et d'engrais organiques. Second levier : le stockage du carbone, via la simplification du travail du sol, l'utilisation de couverts et d'arbres et la gestion des prairies. L'évolution de la ration des animaux est un troisième levier pour limiter les rejets par les animaux. Enfin, limiter l'utilisation d'énergie fossile et produire de l'énergie à partir des effluents d'élevage constitue le quatrième levier. Un tiers des actions proposées sont économiquement bénéfiques pour l'agriculteur, un tiers sont à coût modéré, et un tiers présentent un coût élevé sans qu'un retour sur investissement soit assuré. Cependant, le calcul ne prend pas en compte les effets agro-environnementaux autres que la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Cultures : A la recherche de l'autonomie
Franck DENET, Auteur ; C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, AuteurDe nombreux intrants extérieurs sont actuellement utilisés en agriculture (engrais, produits phytosanitaires, énergie, etc.). Pour aller vers l'autonomie, plusieurs pistes existent. La Maison des Paysans, en Auvergne, organise des formations pour aider les agriculteurs à trouver leur autonomie. La réflexion commence par la réalisation d'un état des lieux, basé sur l'observation, pour identifier les dysfonctionnements, leurs causes et corrélations. De là, découlent des idées d'aménagement à mettre en place. La réflexion en groupe permet de proposer plus de pistes d'améliorations. Les mesures permettant d'approcher l'autonomie peuvent porter sur la rotation, l'utilisation de cultures associées ou le développement d'échanges entre agriculteurs. Jean-Paul Ozon, céréalier bio, et Christian Plotat, éleveur de moutons, échangent de la luzerne contre du fumier. Ceci permet au céréalier de valoriser sa tête de rotation et d'apporter de la matière organique sur ses terres. Grâce au foin de luzerne, l'éleveur est devenu autonome en fourrage et n'achète plus de soja. L'équivalence entre le fumier et la luzerne est difficile à estimer. Les deux producteurs n'ont pas fait de calculs précis, mais chacun y trouve son compte. Ils considèrent ainsi que l'échange est équilibré.
L'agriculture biologique se cherche une organisation
Cécile NOUZILLE FAVRE-D'ANNE, Auteur ; Franck DENET, Auteur ; Estelle VICARD, AuteurCe dossier compte quatre articles et divers encarts relatifs à l'organisation en mutation des acteurs de l'agriculture biologique en Auvergne. Le premier article, après un rappel sur l'histoire de l'AB, présente les principaux acteurs concernés sur l'Auvergne et les moyens humains affectés à ce jour à l'AB, moyens jugés insuffisants pour l'auteur. Le second article présente les jeux d'acteurs et les blocages en cours au niveau de la gouvernance régionale : l'entente entre groupements de producteurs, organisation interprofessionnelle et Chambres d'agriculture reste à construire et cela bloque le développement de projets en faveur de l'AB sur l'Auvergne, comme celui d'un Pôle de conversion. La situation est d'autant plus complexe que s'ajoutent deux initiatives présentées dans deux derniers articles. La première est celle des Chambres d'agriculture qui créent, sous l'impulsion de la chambre régionale, un comité d'orientation de l'AB, le CORAB, à ce jour piloté par les seules structures consulaires même si elles affichent leur volonté de développer les partenariats. La seconde initiative est celle d'un noyau de producteurs biologiques qui ont créé un groupement régional, un GRAB. Ce dernier vise, pour ses fondateurs, à mieux porter la voix des agriculteurs, aussi bien au niveau technique que politique dans un cadre offrant une assise territoriale régionale. La mise en musique des divers acteurs reste aujourd'hui difficile, face à des financeurs régionaux et étatiques qui souhaitent voir les choses se stabiliser.