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Auteur C. CARLEN |
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Stratégies de lutte contre le puceron du sureau Aphis sambuci
Catherine BAROFFIO, Auteur ; C. MITTAZ, Auteur ; C. CARLEN, AuteurLe sureau noir possède un mécanisme de défense relativement efficace, les cellules de son épiderme contiennent de la sambunigrine, substance toxique, létale pour les prédateurs de l'arbre. Le puceron du sureau est un des rares ravageurs insensibles à cette substance, contrairement aux insectes généralement utilisés dans la lutte biologique, comme les coccinelles, rendant peu efficace leur utilisation. Des essais ont été conduits à partir de 2004 afin de trouver une stratégie de lutte, contre ce ravageur, compatible avec la culture biologique. Deux matières actives ont été testées à la station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW : le NeemAzal TS (Azadirachtin A) et le Pyrethrum FS (pyréthrines/huile de sésame), autorisés en production biologique en Suisse. Un premier traitement a été réalisé dès l'apparition des pucerons. Une seconde application peut être nécessaire 2 semaines après, surtout avec les pyréthrines/huile de sésame. Ces produits ont montré des efficacités de 85 à 100 %.
Influence d'une couverture agrotextile sur le rendement et la qualité de trois plantes aromatiques
En zone de montagne, les toiles agrotextiles sont occasionnellement utilisées durant la période de croissance pour couvrir les cultures de plantes aromatiques et médicinales, principalement pour augmenter le rendement en matière sèche. De 2004 à 2006, des essais avec et sans couverture ont été effectués chez des producteurs sur la menthe poivrée, la menthe bergamote et la mélisse, pour étudier l'impact de cette pratique sur leur qualité et leur rendement en matière sèche. La formation du rendement, surtout au printemps et en début d'été, ainsi que la teneur en huile essentielle durant toute la saison, ont généralement été favorisées par le microclimat créé sous la toile. Toutefois, l'importance de ces effets a fortement varié selon les espèces. Sous agrotextile, la menthe bergamote, thermophile, a surtout vu croître sa productivité en matière sèche, tandis que, chez la mélisse et la menthe poivrée, c'est la teneur en huile essentielle qui a sensiblement augmenté. Sur le plan qualitatif, la composition de l'huile essentielle de la menthe poivrée a été davantage modifiée par la couverture que celle des deux autres espèces.
Lutte biologique contre les ravageurs en culture de gerbera pour la fleur coupée
C. GILLI ; C. CARLEN ; R. FARINETDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° vol. 39, n° 4 01/07/2007) / p. 223-227 (5)La lutte biologique en culture de gerbera pour la fleur coupée est intéressante car seules les fleurs sont récoltées. Des dégâts mineurs sur feuilles sont donc tolérés. Trois années d'essai et de suivi sur cette culture ont montré que les populations de thrips et d'acariens sont globalement bien maîtrisées. La lutte contre les aleurodes demeure la principale difficulté. Cependant, l'acarien prédateur Typhlodromips swirskii, en cours d'homologation en Suisse, s'est montré bénéfique dans la lutte contre ce ravageur.
Succès de la lutte biologique avec Phytoseiulus persimilis contre les acariens jaunes dans les fraisiers remontants
Catherine BAROFFIO ; C. CARLEN ; C. MITTAZ ; ET AL.Dans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° vol. 39, n° 2 01/03/2007) / p. 117-121 (5)La lutte biologique contre les acariens jaunes est intéressante dans les cultures de fraisiers remontants. Dans les cultures de fraises sur substrat, trois années d'essais de lutte contre l'acarien jaune à l'aide du prédateur Phytoseiulus persimilis ont montré que ce ravageur pouvait être contrôlé de manière satisfaisante, à certaines conditions. L'auxiliaire doit être commandé dés que le taux d'occupation des feuilles par le ravageur atteint les 10%. A une concentration de dix formes mobiles de prédateur au m2, il faut compter deux semaines avant que la population du ravageur ne commence à décroître. Après quatre semaines, les acariens sont maîtrisés.
Données de base pour la fumure des plantes aromatiques et médicinales
Les données sur la fumure des PPAM de ce dossier sont issues de la littérature, d'observations dans les cultures et d'études en Suisse et en Allemagne. Un tableau présente les prélèvements en azote, en phosphore, en potassium et en magnésium, ainsi que les rendements et la norme de fumure pour plusieurs cultures. L'interprétation des analyses du sol est aussi abordée de façon complète. Un paragraphe traite des particularités de la fumure en agriculture biologique.
Incidence du type de plant et de la date de plantation sur le rendement et la précocité des fraises sous tunnel
Le choix du type de plant est un critère important pour la réussite d'une culture de fraises en pleine terre. Les essais effectués sous tunnel, en Suisse, ont montré que les plants mottés donnent de meilleurs rendements et des récoltes plus précoces que les plants frigo. La date de plantation influence moins fortement le rendement et la précocité, pour autant que les plants frigo soient mis en place avant le 15 juillet et les plants mottés avant le 10 août. Des plantations plus tardives défavorisent nettement le rendement.
Sauge officinale : effets de la fréquence des récoltes, de la hauteur et de la date de la dernière coupe avant l'hiver sur la productivité et la qualité
CA. CARRON ; S. PREVIDOLI ; C. CARLEN ; ET AL.Dans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° vol. 38, n° 5 01/09/2006) / p. 315-320 (6)La sauge officinale (Salvia officinalis L.) est l'une des principales plantes aromatiques cultivées en Suisse. Afin de pouvoir garantir une récolte optimale, la fréquence de récolte, la hauteur et la date de la dernière coupe avant l'hiver ont été analysées. Ces essais ont été effectués de 2002 à 2006. Les résultats montrent que la productivité, la qualité et la pérennité de la sauge en zone de montagne sont favorisées par trois récoltes annuelles, avec une dernière coupe au plus tard au début de septembre à une hauteur de 15 cm, suivie d'un raccourcissement des chaumes à environ 5-10 cm au printemps.
Succès de la lutte par confusion sexuelle contre la sésie du groseillier
C. CARLEN ; Catherine BAROFFIO ; Ch. MITTAZ ; ET AL.Dans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° vol. 38, n° 3 01/05/2006) / p. 183-187 (5)La sésie du groseillier (Synanthedon tipuliformis Clerck) est un lépidoptère de la famille des Sesiidae qui ravage les cultures de groseilliers et de cassissiers principalement. Deux essais de lutte par confusion sexuelle contre ce ravageur ont été réalisés entre 2002 et 2005 dans des cantons suisses, sur des parcelles de groseilliers à grappes d'environ un hectare. L'installation de la confusion sexuelle a fortement réduit les captures de sésies adultes dans les pièges sexuels. Les essais, qui ont utilisé 600 diffuseurs "Isonet-Z" par hectare, ont montré une bonne efficacité de la confusion sexuelle pour lutter contre ce ravageur.
Qualité des fraises : effets de la variété, du rapport feuille/fruit, de la période de récolte et du stade de maturité
Les consommateurs regrettent fréquemment l'irrégularité de la qualité gustative des fraises. Cette étude a pour but de montrer que la qualité de ce fruit varie en fonction de la variété, du rapport feuille/fruit de la plante, de la période de récolte et du stade de maturité. Pour cela, quatre paramètres qualitatifs ont été analysés : la teneur en sucres, en arômes et en acidité, ainsi que la fermeté des fruits.
Effets de différents engrais azotés organiques sur le rendement de plantes aromatiques et médicinales
C. CARLEN ; JA. NEYROUD ; CA. CARRON ; ET AL.Dans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 36, n°5 01/09/2004) / p. 263-267 (5)Divers engrais azotés organiques, destinés à remplacer les engrais interdits à base de farines de sang et de viande, ont été testés en culture de plantes aromatiques et médicinales. Trois essais ont été mis en place en montagne sur des cultures de sauge et de mélisse et un essai en plaine sur du basilic. Les effets de ces engrais sur le rendement ont été analysés en 2001 et 2002 et leur influence sur l'azote du sol en 2002. En laboratoire, quelques dosages effectués sur les procédés comparés dans deux essais en 2002 ont montré que l'azote minéral, l'azote mobilisable et le potentiel de minéralisation de l'azote réagissaient positivement aux fertilisants apportés, mais les différences mesurées sont restées relativement faibles. Sur la base des résultats obtenus et des prix comparatifs des produits, les deux engrais azotés organiques Biorga azoté et Tourteau de ricin peuvent être recommandés pour la production biologique de plantes médicinales et aromatiques.
Méthode de contrôle de l'acarien jaune Tetranychus urticae et de ses prédateurs Amblyseius andersoni et Phytoseiulus persimilis en culture de framboisiers
Les relations entre le pourcentage de folioles terminales de framboisier occupées par une forme mobile et plus de Tetranychus urticae et de ses prédateurs Amblyseius andersoni et Phytoseiulus persimilis et leurs densités respectives ont été calculées à l'aide de la fonction de Nachmann. Les résultats obtenus, et présentés dans l'article, permettent d'étendre la méthode de contrôle pratique basée sur le pourcentage d'occupation des folioles terminales à deux nouvelles espèces d'acariens prédateurs. Quelques réflexions de base sur la manière d'appréhender le contrôle pratique sont également présentées. Cette méthode contribue au développement de la lutte biologique contre les acariens en culture de framboisiers.
Effets à long terme de la fumure et de la fréquence des coupes sur une prairie permanente en montagne
Un essai a été conduit de 1984 à 1996 sur une prairie permanente pour évaluer les effets de la fumure et de la fréquence des coupes sur la composition botanique, le rendement, la qualité du fourrage, les prélèvements minéraux et l'évolution de la fertilité du sol. Cinq procédés de fumure (rien, N, NP, PK, NPK), combinés avec deux fréquences des coupes (2 et 3 coupes par an) ont été comparées. Au niveau de la composition botanique, les parcelles sans fumure contenaient le plus d'espèces végétales (40). Mais au niveau du rendement, les parcelles ayant reçu des fumures ont connu des résultats supérieurs (+25% avec N, +36% avec Np ou PK, +58% avec NPK). La valeur énergétique et la valeur azotée du fourrage ont nettement augmenté avec la fréquence des coupes. Par contre la fertilisation a eu peu d'effet sur la valeur nutritive du fourrage. Les bilans de P et K concordent avec l'évolution de la richesse du sol en ces deux éléments.