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Auteur Cécile POULAIN |
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Lhoplocampe fait monter la pression
Cécile POULAIN, AuteurLhoplocampe est un ravageur en recrudescence, notamment dans les vergers bio du Sud-Est de la France. Il existe quatre espèces dhoplocampes : une sur pommier, une sur poirier et deux sur prunier. Aucun produit de traitement nest homologué contre ce ravageur en AB. Il faut savoir que la biologie de cet insecte complique la recherche car sa présence varie beaucoup dune année à lautre (aussi bien en termes dintensité que de localisation) et personne narrive à élever cet insecte dans des conditions contrôlées. A ce jour, une douzaine dessais ont pourtant été menés pour tenter de gérer ce ravageur. Ces essais ont reposé sur des approches variées : utilisation de nématodes entomopathogènes, piégeages massifs, répulsion par des composés volatils (huiles essentielles), recherche de parasitoïdes, renforcement de la résistance du pommier via des infradoses de fructose, modélisation de lémergence... Ces différents essais sont détaillés tout au long de larticle.
Provence-Alpes-Côte d'Azur : La serre stocke la chaleur
Cécile POULAIN, AuteurLes serres bioclimatiques, appelées aussi serres solaires passives, ont été développées dans les régions froides dAsie centrale. Depuis 2012, le bureau détudes Agrithermic et les centres techniques Ratho et Astredhor adaptent cette technique au contexte français et plus particulièrement à celui de la région Provence-Alpes-Côte dAzur. Ils ont mis au point cinq nouveaux modèles. Le principe dune serre bioclimatique est le suivant : la serre capte de la chaleur en journée, la stocke dans des matériaux lourds et la restitue la nuit. Cette chaleur est souvent emmagasinée dans des bidons noirs remplis deau puisque ces derniers ont une forte inertie thermique. En hiver, les mesures effectuées révèlent un écart de température de 7 à 9 °C en plaine et de 12 à 15 °C en montagne. Patricia Lenne, maraîchère bio dans le Vaucluse, a aménagé un tunnel pépinière en serre bioclimatique. Elle effectue un retour dexpérience : matériaux utilisés, investissements nécessaires, financement, répercussions sur son chiffre daffaires.
Les biocarburants sur la sellette
Cécile POULAIN, AuteurDans son paquet Énergie climat de 2008, la Commission européenne s'était donné pour objectif l'intégration de 10 % d'énergie renouvelable dans les transports d'ici 2020, y compris les biocarburants. Face aux nombreuses controverses sur le bilan environnemental des biocarburants de première génération, il a été décidé, le 17 octobre 2012, de limiter la part de ces derniers à 5 % dans les transports. Ce revirement de position a pour origine plusieurs études sur le bilan environnemental des biocarburants de première génération prenant en compte l'impact du changement d'affectation des sols, fortement pénalisant. En encart, plusieurs projets de recherche, dont l'Inra est partenaire, sur les biocarburants de deuxième et troisième générations sont présentés. Pour tous, l'approche biotechnologique est combinée à des approches agronomiques et systémiques.
Des chercheurs au plus près des pratiques agricoles
Cécile POULAIN, Auteur ; Pascale MOLLIER, AuteurCet article présente la ferme expérimentale de l'Inra-Mirecourt, dans la plaine des Vosges. Convertie à l'agriculture biologique depuis 2004, cette exploitation est le siège de deux systèmes d'élevage bio conduits en parallèle, le premier 100 % herbager et le second en polyculture-élevage. Ces deux systèmes sont minutieusement suivis (performances du troupeau, alimentation, production fourragère ) afin d'étudier les phénomènes de transition vers l'agriculture biologique et l'autonomie. La démarche pas à pas engagée vise deux objectifs principaux : évaluer la durabilité agroenvironnementale et économique de ces modes de production, et partager les savoir-faire et connaissances acquis.
Dossier : L'eau, de la terre au verre
Pascale MOLLIER, Auteur ; Cécile POULAIN, Auteur ; Chantal GASCUEL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente les grands axes de recherche actuellement développés par l'INRA en lien avec l'eau. Ces recherches touchent trois secteurs : l'agriculture, les industries agroalimentaires et les eaux usées. Ainsi, l'activité agricole représente 12 % des prélèvements mais plus de 40% de l'eau consommée. Deux grandes familles de polluants agricoles sont étudiées : les nitrates et les pesticides. Les travaux menés ont montré que, contrairement à ce que l'on pensait, le temps de transfert des nitrates dans le sol est long, en moyenne de 5 ans en Bretagne par exemple. Le corollaire ici est que le taux dans l'eau des rivières des nitrates est le résultat de nombreuses années de pratiques. En lien avec ces recherches, des modèles informatiques sont développés afin d'aider les acteurs sur le terrain à définir au mieux les pratiques les moins polluantes et les plus économes en eau. La question de l'eau est aussi cruciale en agroalimentaire, qui doit notamment, d'une part, diminuer la teneur en eau de certains produits, ce qui est fort coûteux en énergie et, d'autre part, utiliser de gros volumes d'eau pour les opérations de nettoyage. Là aussi, l'INRA développe des modèles pour aider les industriels à limiter leur consommation d'eau et leur rejet en eaux usées. Sur cette question des eaux usées, plusieurs équipes de l'INRA travaillent sur divers axes, comme le devenir des eaux usées dans l'environnement ou des micropolluants. Nombre de ces travaux montrent l'importance à modifier les pratiques, dans tous les domaines, afin de limiter au maximum l'impact des actions humaines sur l'eau, aussi bien au niveau quantité prélevée que pollution.
Nourrir les vaches et préserver les oiseaux des marais
Cécile POULAIN, Auteur ; Pascale MOLLIER, AuteurEn Charente-Maritime, une expérimentation système menée par l'Inra applique les principes de l'agroécologie. Située en zone marécageuse, l'exploitation de polyculture élevage (bovin) se veut productrice d'animaux, de cultures mais aussi de biodiversité. La gestion des cultures et prairies, via le pâturage notamment, est réfléchie de façon à favoriser la nidification des espèces d'oiseaux présentes dans la région (hauteur d'herbe au printemps ). L'expérimentation suit une démarche pas à pas dans le but d'atteindre des objectifs quantitatifs : amélioration de la biodiversité, amélioration de la qualité de l'eau et des sols, augmentation de l'autonomie du troupeau.
Des puces chez les poulets
Cécile POULAIN, AuteurLa plateforme avicole biologique AlterAvi du Magneraud suit, depuis 2009, les performances zootechniques, environnementales et sanitaires d'un élevage de 6000 poulets. Ceux-ci sont tous équipés d'une puce RFID qui permet aux expérimentateurs de suivre leurs mouvements du bâtiment au parcours, et ainsi de distinguer les casaniers des explorateurs. Cette différenciation a permis de mettre en évidence plusieurs éléments : - les explorateurs sont plus soumis à la présence de parasites et les traitements pourraient ainsi être plus ciblés ; - les explorateurs émettent plus de rejets et leur meilleure répartition sur le parcours améliorerait la durabilité environnementale du système ; - les poulets préfèrent marcher à l'ombre, un parcours arboré peut donc les inciter à sortir plus. Une étude génétique a, par ailleurs, permis de mettre en évidence un lien entre le comportement exploratoire des poulets et leur filiation génétique. La présence de plantes aromatiques sur le parcours est également étudiée pour la lutte contre le parasitisme.
Canard aux herbes : une recette 100% bio
Cécile POULAIN, AuteurLa panisse (Echinochloa crusgalli) et le triangle (Cypéracées) sont deux mauvaises herbes qui infestent les rizières camarguaises, rendant très difficile la culture de riz bio deux années de suite et pouvant faire chuter les rendements de 80%. L'UMR Innovation de Montpellier a mis en place, en 2011, une expérimentation visant à tester l'association de canards à la culture du riz. Ainsi, Bernard Poujol, riziculteur bio en Camargue, a fait pâturer 300 cannettes mulardes pendant 1,5 mois, de mi-juin à mi-juillet, sur 7 ha de riz de « deuxième année ». Ces derniers ont été semés en ligne pour favoriser le passage des canards. Suite à la récolte d'automne 2011, les premiers résultats sont concluants : diminution de la biomasse des adventices de 20% et augmentation de rendement de 26%. L'agriculteur a réintroduit les canards une fois la récolte finie, afin qu'ils poursuivent le travail d'assainissement de la parcelle en consommant les graines d'adventices et qu'ils fertilisent le sol. Ensuite, il vendra 75% des canards, les autres servant à l'éducation des futurs jeunes. L'expérimentation se poursuivra en 2012 et d'autres pistes sont étudiées par l'UMR Innovation (faux-semis, introduction de légumineuses ). Un encart décrit la situation de la riziculture française (1/4 de la consommation française) et du riz bio (5% des surfaces et une moyenne de rendement de 4t/ha, avec une variabilité de 0,5 à 8t/ha).
Les enjeux de l'agriculture post-Grenelle ; Ensemble, un avenir nécessaire : Au-delà de son exploitation, s'engager sur le territoire
Cécile POULAIN, Auteur ; PIXEL IMAGE, PhotographeEn Ile-de-France, trois mille agriculteurs se partagent les terres agricoles rescapées de l'envahisseur béton-goudron-logement. La plaine de Versailles, qui s'étend sur le département des Yvelines, a encore une activité agricole assez importante et variée. Des projets d'infrastructures menacent en permanence cet acquis malgré la volonté de certains élus de maintenir l'activité agricole en place. Une association, l'APPVPA, a été créée dans le but de rassembler les agriculteurs, les collectivités et les associations autour d'un projet commun : la gestion de leur territoire. Des projets sont élaborés pour conserver les parcelles agricoles, développer des ateliers de transformation ou encore promouvoir la vente directe. Les concertations au sein de l'association ont permis une meilleure entente et organisation entre agriculteurs. Les agriculteurs ont une place légitime à prendre dans les collectivités pour gérer l'aménagement du territoire car ils maintiennent les paysages en état. Le témoignage d'un agriculteur montre les difficultés qu'ils ont à se faire entendre au sein des collectivités. De plus, comme l'ensemble de la société, ils semblent devenir de plus en plus individualistes.
Agriculture biologique : Une moisson 2008 décevante
Cécile POULAIN, AuteurL'article donne et commente divers chiffres de l'Onigc sur la campagne 2007-2008 de céréales biologiques. Si les rendements et les surfaces ont diminué pour le blé biologique par rapport à la campagne précédente, son cours moyen à 381/t s'est révélé bien meilleur que pour le blé conventionnel, l'écart s'élevant à 78%. Les importations ont été multipliées par 3,3 pour satisfaire une demande en forte progression. Le maïs bénéficié de bons rendements et son utilisation par les fabriquants d'aliments pour le bétail a augmenté, se substituant en partie à celle du blé. La qualité des blés meuniers biologiques sur le plan nutritionnel et organoleptique, malgré leurs résultats faibles pour les critères de qualité technologique classique, est exposée dans un encart.
Réglementation : Les produits de protection des plantes bio en difficulté
Cécile POULAIN, Auteur ; Florence RABUT, AuteurAujourd'hui, un produit phytopharmaceutique utilisé en agriculture biologique en France doit remplir trois conditions : être composé de substances actives inscrites au règlement agriculture biologique, être inscrit à l'annexe 1 de la directive n°91/414/CEE (concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques) et disposer d'une autorisation de mise sur le marché (AMM). Afin de simplifier les démarches administratives des AMM, les PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) constituent une catégorie de produits élaborés exclusivement à partir de produits naturels, selon un procédé utilisable par tous, l'enjeu étant de commercialiser un plus grand nombre de substances. Malgré tout, en France, les procédures sont tellement complexes, longues et coûteuses que de nombreuses demandes d'homologation n'aboutissent pas, bien que les produits soient efficaces (neem, armicarb ) ou homologués ailleurs en Europe. L'agriculture biologique craint aussi la révision de la directive E414 qui peut entraîner une régression du nombre de substances autorisées (déjà faible) pour des raisons de fond (risques toxicologiques élevés) ou de forme (dossier incomplet ou inexistant : c'est le cas par exemple pour la roténone ou le cuivre).
Réglementation : Les produits de protection des plantes bio en difficulté
Cécile POULAIN, AuteurCet article fait un point d'actualité réglementaire sur les produits de protection des plantes disponibles en agriculture biologique. Leurs substances actives doivent, comme pour tout produit phytopharmaceutique, être inscrites à l'Annexe I de la directive 91/414/CEE et disposer d'une autorisation de mise sur le marché en France pour l'usage considéré. Elles doivent de plus être inscrites au règlement de l'agriculture biologique. L'article revient en premier lieu sur la nouvelle catégorie de produits créée, "les préparations naturelles peu préoccupantes", afin qu'elles bénéficient de procédures simplifiées et collectives d'autorisation de mise sur le marché et puissent être commercialisées. Les méthodologies d'expérimentation et l'évaluation de ces produits, nécessaires à l'inscription à l'Annexe I de la directive 91/414/CEE, restent cependant problématiques. Les craintes de régression du nombre de substances actives autorisées en agriculture biologique, du fait de la révision de cette directive, sont ensuite exposées. Ces substances sont actuellement en cours d'évaluation et il est possible que certaines soient retirées en raison de dossiers incomplets ou de risques toxicologiques trop élevés. Seulement huit sont utilisables en France actuellement et les producteurs, déjà confrontés à diverses impasses techniques, appellent au soutien des pouvoirs publics et de la recherche. Un encart présente les cas de la roténone et du cuivre dans ce contexte.
Lobbying : Faire entendre sa voix à Bruxelles ; Michael Mann : "Le bilan de santé n'est pas une réforme !" ; Evolutions de la PAC : Les eurocrates à côté de la plaque ? ; Jean-Christophe Bureau : "Un accord à l'OMC : pour le meilleur et pour le pir
Comprises dans un dossier global consacré à la politique agricole commune, ces pages apportent des éléments sur le fonctionnement des institutions (importance du lobby à Bruxelles, rôle des parlementaires...) et présentent le bilan de santé de la PAC et une réflexion sur l'OMC et ses conséquences sur l'évolution de la PAC. Les distorsions de concurrence entre les filières agricoles des Etats, créées par la PAC, sont ensuite abordées, ainsi que le désengagement progressif des mesures de stabilisation des prix, impliquant des adaptations (contractualisation, épargne, assurance...).
Biocarburants : Une révolution verte deuxième génération
Les biocarburants de deuxième génération pourront s'utiliser selon deux procédés : la transformation par voie thermochimique et par voie biochimique. Au Canada ou en Allemagne, des usines produisent déjà du bioéthanol ou du biodiesel de plantes entières. En France, nous en sommes à l'expérimentation sur des sites pilotes.
Biomasse : "Tout est à inventer"
Les coopératives s'organisent pour jouer un rôle clef dans les projets de valorisations énergétiques de la biomasse : coproduits du lin pour une chaudière, méthanisation des effluents d'une laiterie, etc.