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Auteur Markus BÄR |
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Aquaculture : Farine de larves pour nourrir les poissons
Andreas STAMER, Auteur ; Markus BÄR, AuteurFace à une possible pénurie de protéines pour l'alimentation animale, des chercheurs du FiBL, en Suisse, se sont penchés sur les larves de mouches Soldat noir (Hermetia) pour nourrir les poissons d'élevage. Ces recherches entrent dans le cadre d'un projet sur l'approvisionnement durable en protéines pour des aliments piscicoles performants, notamment en termes d'engraissement des poissons et de pollution des eaux. Ces larves permettraient d'apporter les protéines animales nécessaires aux poissons dont la plupart sont carnivores, sans pour autant concurrencer l'alimentation humaine. Leur production en masse est possible en utilisant les déchets organiques de l'industrie agroalimentaire comme substrat, et produirait comme co-produit du biogaz. Les premiers essais ont pu montrer que la farine de larves de mouches Hermetia peut remplacer jusqu'à 50 % de farine de poisson dans la ration des poissons d'élevage sans impact sur ces derniers. Néanmoins, l'utilisation de composants à base d'insectes pour l'alimentation animale supposera de revoir la règlementation, tant générale que bio.
OGM en Espagne : Un boom qui fâche
Markus BÄR, AuteurL'Espagne cultive 116 000 hectares de maïs transgénique (le maïs Bt « Mon 810 »). Bioactualités a rencontré Risa Binimelis, une experte des conséquences des cultures GM et de la coexistence entre les cultures GM et les autres cultures. Sont notamment abordés des points tels que : les raisons pour les agriculteurs de cultiver des OGM, ce qui est entrepris pour protéger les cultures bio et autres non-GM, la déclaration de présence d'OGM dans les denrées alimentaires (peu usitée car surtout utilisée en production animale), le paiement pour les contrôles et la certification, l'absence de registre des surfaces des cultures GM, la présence de contaminations de cultures non-GM, l'impossibilité d'exporter du miel, la difficulté de trouver encore des semences non-transgéniques.
Emballages: une problématique complexe
Markus BÄR, Auteur ; Kathrin SEIDEL, AuteurDans ce dossier, les auteurs abordent le problème des emballages alimentaires et le risque de migrations de substances chimiques dans les denrées alimentaires. Konrad Grob, du laboratoire cantonal de Zurich (Suisse), est un spécialiste du sujet. Selon lui, la contamination des denrées alimentaires par des substances issues des emballages (huiles minérales, photoinitiateurs des encres d'imprimerie, plastifiants ) est en moyenne cent fois plus importante que la contamination par les pesticides utilisés en agriculture conventionnelle. Ce problème a été longtemps sous-estimé et les connaissances sur ces substances sont encore faibles. En ce qui concerne les produits bio, Konrad Grob considère qu'ils ne sont pas épargnés par cette problématique et que les fabricants devraient investir massivement dans le contrôle des emballages. Bio Suisse et le FiBL ont élaboré un document de synthèse, sur les résidus d'emballages, qui présente les connaissances sur les mécanismes de migration et les exigences légales de base. Avec la marque Bourgeon, Bio Suisse a par ailleurs pris des mesures spécifiques pour garantir des produits de qualité aux consommateurs. Des fiches techniques ont également été réalisées. Elles présentent les avantages et les inconvénients des différents emballages existants, variables selon le type de denrée alimentaire contenue. La fiche concernant les emballages de yaourts est présentée en fin de dossier.
Grandes cultures bio sans bétail
Markus BÄR, AuteurAu sud-est de Genève, à Thônex (Suisse romande), un essai de grandes cultures bio sans ou avec peu de bétail est en place depuis 1999. Josy Taramarcaz (domaine de Mapraz), qui en évoque les résultats dans un entretien, précise que la fertilité du sol est maintenue sans engrais de ferme par la rotation des cultures. Le domaine de Mapraz possède des sols assez lourds, profonds et fertiles avec des teneurs en humus situées entre 3,9 et 5,6 %. Après douze ans et deux rotations des cultures, les rendements de blé sont inférieurs de seulement 10 % à la moyenne bio, la féverole n'a subi aucune baisse de rendement, les pois protéagineux ne sont arrivés qu'à 25 % du rendement moyen en bio... Pour les fermes avec peu ou pas de bétail, l'écoulement des céréales, des pois protéagineux et des autres cultures ne pose pas de problèmes mais celui de l'herbe est plus difficile Josy Taramarcaz précise les conditions de l'essai : une seule rotation pendant les six premières années avec blé-tournesol-blé-féverole-blé-trèfle violet pour la production de semences et deux rotations culturales depuis 2006, l'une avec une prairie temporaire et l'autre avec deux..., 16 m3 de déchets verts ont été épandus tous les deux ans sur la moitié de la surface de l'essai. Josy Taramarcaz aborde les aspects liés au contrôle des adventices. Parmi les résultats applicables, la prairie temporaire de deux ans reste un atout pour lutter contre le chardon et l'approvisionnement en azote peut être régulé par la rotation.
"Concevoir une agriculture climatiquement neutre"
Markus BÄR, AuteurL'agriculture émet entre 14 et 33 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Le FiBL a étudié des méthodes agricoles capables à la fois de ménager le sol, de protéger le climat et de stocker le CO2 dans le sol en favorisant son humification. Ainsi, après 7 ans d'essais portant notamment sur la réduction du travail du sol et diverses variantes de fumure, il apparaît que les grandes cultures peuvent être climatiquement neutres et fournir de meilleurs rendements. Par contre, les mauvaises herbes peuvent devenir un problème en cas de réduction du travail du sol et il faut alors veiller à la rotation. Le FiBL a ainsi calculé que, dans les grandes cultures, le système étudié permet de fixer durablement dans le sol 2 tonnes de CO2 par hectare et par an.
Le FiBL calcule l'empreinte écologique des denrées alimentaires
Markus BÄR, AuteurLe FiBL Autriche a calculé l'empreinte écologique de toute la ligne de produits alimentaires biologiques « Zurück zum Ursprung », distribuée par la chaîne de supermarchés Hofer KG. Les empreintes écologiques de ces produits bio sont comparées à celles de produits conventionnels comparables. Les résultats obtenus sont communiqués aux consommateurs. Ils montrent de meilleurs résultats pour les produits biologiques. Cette évaluation est une première mondiale, et s'appuie sur les directives internationales pour les bilans climatiques ISO 14040 et ISO 14044. Le projet a été bien accueilli par le public et les médias. Néanmoins, il n'a pas directement apporté d'avantage concurrentiel, malgré la progression de la confiance accordée à la marque. Le projet se poursuit avec des évaluations de la consommation d'eau et des impacts sur la biodiversité. Concernant les deux principaux distributeurs suisses, s'ils travaillent chacun avec des bilans énergétiques pour créer leurs assortiments, seule la Migros envisage de déclarer les empreintes écologiques des produits. La Coop préfère se baser sur des labels, tels que le Bourgeon, qui évaluent déjà des produits biologiques.
Arboriculture haute-tige, ou quand écologie rime avec économie
Andi HÄSELI, Auteur ; Véronique CHEVILLAT, Auteur ; Markus BÄR, AuteurEn Suisse, la valeur des vergers haute-tige pour la biodiversité est incontestée. En effet, ils représentent des habitats vitaux pour de nombreuses espèces animales dont certaines sont menacées. Ils sont aussi d'une valeur importante du point de vue de la diversité des espèces d'arbres et de la conservation d'un réservoir génétique. Pourtant, les dernières décennies ont vu disparaître un grand nombre d'arbres fruitiers haute-tige à cause de l'évolution de la demande et de leur manque de rentabilité économique. Un changement de tendance se dessine cependant, car l'arboriculture haute-tige devient économiquement rentable si certaines conditions sont respectées. Cet article présente les réflexions qui doivent être menées avant toute plantation et les aspects dont il faut tenir compte pour que l'arboriculture haute-tige soit une réussite écologique et économique (importance de l'arboriculture haute-tige dans l'entreprise, importance de l'utilisation de la strate herbacée, destination des fruits, organisation du travail, rentabilité, critères de choix pour les variétés, plantation, entretien, taille, protection phytosanitaire ). Un témoignage complète cet article.
Changements climatiques : Le bio fait partie de la solution
Markus BÄR, AuteurL'IFOAM (Fédération mondiale des organisations d'agriculture biologique) et le FiBL étaient présents à Copenhague pour la Conférence de l'ONU sur le climat (qui s'est déroulée du 7 au 18 décembre 2010). Dans les cycles de discussions, lors de conférences de presse, avec des stands d'information et par un lobbying actif, ils ont attiré l'attention sur le potentiel de l'agriculture biologique pour contribuer à résoudre les problèmes climatiques. L'article revient sur les pratiques de l'agriculture biologique qui peuvent contribuer à résoudre les problèmes (recyclage d'éléments nutritifs ; augmentation de la teneur en humus des sols) et rappelle comment l'agriculture était un des thèmes très sérieusement abordés à Copenhague. Par ailleurs, des structures ont été créées pour intensifier et coordonner les recherches et les échanges d'informations sur la réduction des émissions agricoles de gaz à effet de serre ("Alliance pour la réduction des gaz à effet de serre provenant de l'agriculture" lancée par la Nouvelle Zélande) et pour redoubler d'efforts dans la recherche en relation avec les questions climatiques (mouvement bio international avec huit membres fondateurs dont Markuz Arbenz (IFOAM), Urs Niggli (FiBL)...). En outre, l'article précise la quantité de CO2 émise depuis 1850 par les pays industrialisés (14 tonnes de CO2 par tête et par année, contre seulement 2 tonnes pour les habitants des pays en voie de développement), rappelant qu'ainsi les pays industrialisés vivent aux dépens climatiques des pays sous-développés. Ils accumulent une "dette climatique" (le Prix Nobel, Rajendra Pachauri, Président du GIEC, a présenté, à Copenhague, une proposition pour le remboursement de cette dette des pays industrialisés).
Diminuer, interdire ? Les antibiotiques en question
Kathrin SEIDEL, Auteur ; Markus BÄR, AuteurEn Suisse, en production laitière, les antibiotiques sont aujourd'hui utilisés surtout contre les mammites (inflammations des mamelles). Pour avoir des données précises sur l'utilisation des antibiotiques dans les fermes laitières biologiques suisses, Bio Suisse a chargé le FiBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) de réaliser une analyse de la situation dans les fermes Bourgeon. Le FiBL a travaillé avec un échantillon de 100 fermes laitières biologiques qui peut être considéré comme représentatif du point de vue de la grandeur des troupeaux, des performances laitières et de la répartition géographique. Pour le traitement des mamelles, les résultats montrent que les fermes Bourgeon et les éleveurs bio utilisent moins d'antibiotiques. Le projet pro-Q a pu démontrer qu'un conseil ciblé, un bon suivi des troupeaux et une intensification des traitements homéopathiques permettent de diminuer significativement le recours aux antibiotiques pour le traitement des mamelles. L'enquête confirme que le lait qui contient des antibiotiques peut poser des problèmes d'élimination dus au délai d'attente post traitement antibiotique. Or, la pratique courante, dans les fermes biologiques et conventionnelles, consiste à déverser le lait dans la fosse à lisier ou à le donner aux porcs ou aux veaux... Pour Urs Brändli (président de la CT Lait) et pour Hans Braun (notamment sélectionneur bio de la Tachetée rouge), de nombreuses fermes en agriculture biologique prouvent depuis des années qu'il est possible de renoncer totalement aux antibiotiques avec une meilleure valorisation du lait bio auprès du consommateur. Werner Ammann (CT Viande), qui traite lui-même ses vaches et ses truies "à plus de 99 pour cent" par l'homéopathie, exige "un accès aux médecines vétérinaires alternatives...". Concernant la sélection génétique, les experts sont unanimes et considèrent qu'elle peut contribuer fortement à la réduction des antibiotiques. La question de l'interdiction de la distribution du lait contaminé par des antibiotiques (interdiction que préconisent la CT Lait et la CT Viande), nécessite, selon Werner Amman, une réflexion sur sa mise en uvre.
Ici et maintenant : La Romandie a besoin d'une vague de reconversions
Markus BÄR, AuteurLa Suisse en général pourrait avoir davantage de fermes bio, mais c'est en Suisse romande que le manque est le plus fort. Le marché serait favorable, surtout pour les exploitations de grandes cultures, mais celles de Romandie n'ont souvent que peu ou pas de bétail. Le Bio Actualités a discuté avec les conseillers bio Josy Taramarcaz d'AGRIDEA Lausanne et Maurice Clerc du FiBL. L'article revient sur plusieurs éléments de l'entretien : reconversions à l'agriculture biologique peu nombreuses alors qu'il existe un marché ; freins à la reconversion (barrières technico-économiques, socioculturelles) ; actions des conseillers bio de Suisse romande pour convaincre plus d'entreprises agricoles romandes à se reconvertir au bio (publication de dossiers dans l'AGRI pour parler aux producteurs non bio des questions sensibles qu'elles soient techniques ou socioculturelles, organisation de journées techniques destinées à un public mixte (bio et non bio)) ; continuité des actions entreprises avec la volonté de se joindre au projet "Offensive bio" que Bio Suisse veut lancer en 2011 (poursuite d'un travail d'enquête, notamment sur les motivations des producteurs qui ont peu de bétail à se reconvertir au bio ; utilisation de l'AGRI...). Par ailleurs, l'article évoque la collaboration, depuis 12 ans, d'AGRIDEA et du FiBL, pour le développement de l'agriculture biologique en Suisse romande.
La Journée bio qui fit le jour sur l'avenir ; "Cest pas bio de brouter par-dessous la clôture !"
Reiner SCHILLING, Auteur ; Markus BÄR, AuteurEn Suisse, les centres d'agriculture suisse du Plantahof et du Strickhof ont organisé ensemble, en novembre 2008, une Journée bio qui se déroulait sur les deux sites. Intitulée "Où va l'agriculture biologique ?", cette journée a permis à 230 paysannes et paysans bio d'aborder des questions d'actualité et de rechercher des réponses pour l'avenir. Ces discussions animées sur l'avenir du bio se basaient sur une enquête à laquelle près de 400 paysans Bourgeon avaient participé. Les huit thèmes d'actualité pour l'avenir de l'agriculture biologique qui ont été traités par l'enquête sont : Cahier des charges ; Énergie et agriculture biologique ; Publicité ou crédibilité ; Prix agricoles équitables ; La politique agricole engendre des paysans à temps partiel ; Plus de fourrages bio, plus de contributions bio ; Viande bio vendue sur le marché conventionnel ; Approvisionnement bio des institutions publiques. Lors de la table ronde publique du début de l'après-midi, des représentant(e)s de la politique, de l'économie et des organisations se sont posés la question de l'avenir de l'agriculture biologique en Suisse. Le Bio Actualités a recueilli quelques paroles issues du podium ou de la salle et les présente dans une seconde partie de l'article.
Semences bio, santé des vaches laitières, portée sociale du bio : Trois histoires livrées par la recherche
L'entreprise Coop, distributeur en Suisse, investit des millions dans la recherche sur l'agriculture biologique, manifestant un réel engagement en faveur du développement durable. Elle a encouragé divers projets (en 1992, engagement à la culture de pommiers biologiques au FiBL...). Avec le Fonds Coop pour le développement durable créé en 2003, Coop a renforcé son engagement en faveur du développement scientifique de l'agrobiologie. La brochure, éditée par le FiBL, donne un aperçu de la collaboration entre Coop et le FiBL, avec trois reportages illustrant les effets de cette collaboration sur le quotidien des agriculteurs, mais aussi sur les consommateurs : - Projet "Semences saines" (service des semences bio du FiBL, multiplication par la ferme du Sentenhof, en Suisse, de la variété d'épeautre ancienne "Oberkulmer Rotkorn") ; - Projet "pro-Q" (témoignage de Claudia et Ernst Kunz sur la ferme d'Ernst, en Suisse, conduite en biodynamie, relativement à la santé de leur troupeau laitier et à la qualité d'échange avec pro-Q ) ; - Comparaison des systèmes dans le centre de l'Inde (étude comparative, menée en Inde, conjointement avec différentes organisations dont le Fonds Coop, sur les différents modes de culture du coton) ; - Perspectives : les nouveaux projets (pour la période 2009-2011, Coop et le FiBL se sont fixés de nouveaux objectifs, qui passent par la réalisation de deux projets de recherche ambitieux, consacrés aux techniques de culture et de nourrissage des animaux...).
Transformation et commerce : Protection des stocks : Les moeurs brutales des parasites
Markus BÄR, AuteurUtiliser des auxiliaires pour lutter contre les parasites est un principe connu et répandu depuis longtemps en production végétale, et qui commence à percer dans le domaine de la transformation et du commerce : grâce à un projet financé par le Fonds Coop pour le développement durable et dirigé par le FiBL, quatre auxiliaires sont déjà disponibles pour la protection des stocks alimentaires, en Suisse : Habrobracon hebetor, Trichogramma evanescens, Anisopteromalus calandrae et Lariophagus distinguendus. L'utilisation de ces auxiliaires a été testée - pour la première fois à l'échelle européenne - avec succès au niveau industriel.
Vaches mères : Exit le sevrage !
BIO ACTUALITES, Auteur ; Markus BÄR, AuteurCet article présente l'expérience d'un conseiller agricole qui, devenu exploitant d'une petite exploitation suisse qu'il espère passer en bio, s'est lancé dans l'élevage bovin viande. Ses pratiques se caractérisent i) par la constitution d'un troupeau de grande variété génétique afin d'avoir les meilleures carcasses et des mères assez bonnes laitières pour nourrir leurs veaux, ii) une alimentation à base d'herbe et, iii) l'absence de sevrage des veaux. En effet, cet exploitant laisse la nature suivre son cours et laisse donc les mères sevrer seules leur veau. Encore débutante, son expérimentation semble prometteuse : il y a un stress de sevrage quasi-nul, un très bon accroissement des veaux du 10ème au 14ème mois, pas de problème de séparation des veaux les plus âgés, pas de besoin en complément alimentaire ni pour les mères ni pour les veaux et une viande de très bonne qualité avec un poids carcasse de 250 à 300 kg.
Engraissement des verrats : Le Chardon Argenté n'émascule pas les porcelets
1,3 million de porcelets mâles sont castrés chaque année en Suisse - sans anesthésie. Parce que 5 à 10 % d'entre eux vont développer cette désagréable odeur de verrat qui coupe l'appétit aux consommateurs. Les alternatives se discutent, mais la solution la plus respectueuse des animaux est sans aucun doute l'engraissement des verrats. Les frères Cäsar et Olivier Bürgi ont trouvé une solution. A la tête de deux fermes certifiées Bio Suisse, ils pratiquent l'élevage (vaches, cerfs, poules pondeuses, truies) et font des grandes cultures. Pour eux, il n'a jamais été question de castrer les porcelets mâles. Les porcelets, après sevrage, sont vendus à d'autres fermiers qui procèdent à leur engraissement dans des boxes spacieux donnant sur des parcours enherbés. Ils sont alors rachetés par Cäsar Bürgi qui s'occupe de l'abattage de l'animal, de la transformation et de la commercialisation des produits carnés. Pour les verrats, des morceaux de cou sont soumis à un test de cuisson et de rôtissage. Si la viande d'une bête a l'odeur de verrat, l'animal est transformé en jambon ou en salami. D'ailleurs, l'organisation de protection des animaux Kagfreiland travaille à un projet "Engraisser des verrats plutôt que des castrats". Un entretien avec Cäsar Bürgi permet d'aborder sa façon de travailler, son intérêt pour son métier et l'évolution de son entreprise.
Un hôtel et une roulante bio
Cet article présente deux concepts de restauration en agriculture biologique en Suisse : un hôtel écobiologique Bourgeon dans une châtaigneraie, et une "roulante" Bourgeon aussi (une caravane où Franco Marceca cuisine pâtes fraîches et sauces bio pour ses clients). A la fin de l'article, se trouve sur quatre pages le guide de la restauration Bourgeon, avec notamment les coordonnées d'entreprises avec "Cuisine Bourgeon" (Proportions de matières premières achetées : Bio minimum 70 %, Bourgeon minimum 50 %) et d'entreprises avec "Cuisine avec produits Bourgeon" (les plats ou ingrédients Bourgeon sont déclarés comme tels sur le carte des mets).
Un restaurant bio à l'écart de la route du Gotthard
Franz Huber et Yvonne Herzog ont lancé un restaurant bio à Schattdorf dans l'Urnerland, en Suisse. Parallèlement à une activité de commerce de combustibles et de carburants, ils ont repris l'"Adlergarten" en 2002 et ont commencé à travailler avec de la viande bio. Puis, la cuisine est devenue complètement bio en 2004 et, depuis lors, elle est certifiée Bourgeon. L'article apporte un témoignage sur la situation particulière du restaurant (canton d'Uri), sur le type de cuisine proposé, les publics accueillis. Le fonctionnement du restaurant repose principalement sur la motivation et l'intéressement de l'équipe. Celle-ci se perfectionne tous les ans, dans le cadre de la formation continue, sur une thématique précise, et la rotation d'un poste à l'autre est de mise. En outre, Franz Huber prévoit qu'un jour la boutique soit reprise par le personnel.
A toute vapeur pour la cuisine Bourgeon ?
Le resto-vapeur de Bio Suisse sera-t-il bientôt remis à flot ? A part pendant les années 2002 à 2004, les deux modèles "Cuisine Bourgeon" et "Cuisine avec produits Bourgeon", proposés par Bio Suisse, n'ont jamais vraiment décollé. Il y a pourtant des restaurants qui réussissent bien avec le Bourgeon ! Bio Suisse fait de nouveaux efforts pour redonner vie à ce projet vieux de dix ans.
Agrocarburants : L'essence d'origine végétale est censée sauver le climat
L'offre d'agrocarburants ne cesse d'augmenter aux USA ainsi qu'en Europe et des lois ont été promulguées pour augmenter l'offre d'ici à 2010 ou 2020. La Suisse quand à elle ne dispose pas de grande usine de fabrication d'agrocarburants. Cependant, elle envisage de créer un label définissant des normes de production pour des céréales destinées à la fabrication de carburants. L'organisation suisse du commerce équitable a mis en place un label " Bio&Fair " pour un agrocarburant. Mais ces labels seront-ils suffisants pour prouver que ces carburants sont réellement intéressants au niveau énergétique, mais aussi au niveau des conséquences sur l'environnement et sur l'effet de serre, en bref si l'ecobilan est positif.
La CLI, surveillante de la provenance des importations Bourgeon
Le quatrième volet de la série d'articles sur l'octroi du Bourgeon à des produits importés est consacré à la présentation détaillée de la CLI (Commission de labellisation des importations) : Qui y siège, quelles sont les tâches, comment fonctionne-t-elle ?
La coordination des importations échauffe les esprits
On n'accorde pas la certification Bourgeon à des quantités illimitées de produits étrangers, même pas s'ils respectent des directives équivalentes. Bio Suisse a au contraire toujours protégé les productrices et producteurs suisses par des restrictions des importations. Et des obstacles écologiques empêchent certaines importations. Quelles barrières et quels obstacles sont appliqués et comment, c'est ce que montre ce cinquième et dernier volet de la série d'articles du Bio Actualités sur l'octroi du Bourgeon aux produits importés. L'article est suivi d'une série de questions au product manager Grandes cultures et au président de la CT Volailles, ainsi que du portrait d'une ferme exportatrice reconnue par Bio Suisse.
Importations avec le Bourgeon : Qui contrôle quoi et comment ?
Troisième épisode de la série sur la labellisation Bourgeon des produits importés : Combien d'entreprises agricoles veulent être reconnues par Bio Suisse, combien l'obtiennent ? Le Bio Actualités montre sur la base de quels contrôles et de quels critères la reconnaissance Bourgeon est octroyée à l'étranger.
Pourquoi des importations avec le Bourgeon ?
Dans le premier article de cette série sur les importations labellisées Bourgeon (Bio Actualités 9/06), le Bio Actualités avait voulu savoir quels produits sont importés avec le Bourgeon et quelle quantité. Il s'agit cette fois de se poser la question du pourquoi : à qui cela profite-t-il d'"améliorer" des produits bio importés en leur octroyant un label suisse, le Bourgeon ? L'article "Pourquoi des importations avec le Bourgeon ?" est suivi d'un entretien : "Des fraises en mars ? Questions à Regina Fuhrer, Présidente de Bio Suisse" et d'un prortrait : "Portrait d'une ferme exportatrice : Moose Creek Organic Farm, Oxbow, Saskatchewan, Canada".
ProSpecieRara
Dans le domaine de la conservation des espèces végétales et des races animales menacées, l'enjeu dépasse la présence de spécialités sur les assiettes de légumes et dans les zoos - il en va de la diversité génétique, et donc aussi de la sécurité alimentaire des générations futures. Voilà vingt-cinq ans que la fondation ProSpecieRara ("pour les espèces rares" en latin) lutte en Suisse pour ces objectifs. L'article est suivi d'une interview de Béla Bartha, directeur de ProSpecieRara.
Importations avec le Bourgeon : quoi, combien, d'où ça vient
Les importations bio avec le Bourgeon sont-elles vraiment nécessaires ? Bio Suisse ne détruit-elle pas ainsi son propre marché intérieur ? Les entreprises étrangères doivent-elles respecter des directives aussi strictes que les fermes Bourgeon suisses ? Est-il possible de contrôler cela ? Les importations provoquent depuis 15 ans des débats animés et même enflammés. Le Bio Actualités commence une série sur ce thème. La première question est de savoir ce qui est actuellement importé pour être vendu avec le Bourgeon, d'où cela provient et en quelles quantités.
De bonnes bières bio pour l'été
Présentation de différentes brasseries suisses ainsi qu'une vue d'ensemble des bières biologiques.
Le cidre de Suisse orientale s'acétise à Soleure
La famille Oetterli fabrique du vinaigre à Soleure depuis 104 ans, et notamment du vinaigre bio à partir de cidre fourni par la cidrerie Mohl à Arbon. Visite guidée avec Hubert Oetterli.
Restauration bio - un cas d'école
La reconversion a été progressive, depuis une année et demi, les ventres enfantins et le corps enseignants d'une école primaire mangent "toujours plus bio". Grâce à une cuisinière sensibilisée à la bio et très futée, les enfants mangent presque 100% bio et le budget n'a pas pour autant explosé.
Marché de la viande bio : les géants arrivent
En Suisse, l'entrée en scène des grands distributeurs et des barons du commerce du bétail met en émoi le marché de la viande bio et donne des sueurs froides aux opérateurs actuels. Bio Actualités mène l'enquête.
La vache
- Fiche d'identité de la vache : Présentation dressant un portrait préliminaire qui permettra au lecteur d'aborder les articles suivants de ce dossier sur la valeur que lui portent les biodynamistes, sur le respect que lui doit l'éleveur. Elle permettra