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Auteur Nicolas CONSTANT |
Documents disponibles écrits par cet auteur (11)


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Le travail du sol en viticulture biologique en Occitanie
Emma CARROT, Auteur ; Christophe AUVERGNE, Auteur ; Nicolas CONSTANT, Auteur ; ET AL., AuteurQuil soit réalisé sous le rang ou sur la totalité de la parcelle, le travail du sol est une pratique importante en viticulture biologique. Il permet de désherber, dameublir le sol, de le décompacter, denfouir les amendements et de maintenir un sol plat entre les inter-rangs. Toutefois, sil est mal réalisé, il peut engendrer une baisse de la portance du sol, un risque accru dérosion, la destruction des racines superficielles, une consommation importante en gazole, ou encore une accélération du processus de minéralisation (impliquant une perte de carbone). Afin dallier performances techniques et économiques, il est important de choisir un outil de travail du sol adapté. Ce dernier dépendra des objectifs recherchés, de la configuration de la vigne, de la nature du sol et de la pente, de lorganisation du travail, de la facilité de réglage de l'outil Les caractéristiques, les avantages et les inconvénients de neuf outils (travaillant le rang ou linter-rang) sont détaillés. Même si les coûts liés au travail du sol peuvent être très variables dune exploitation viticole à une autre, notamment en fonction de leurs conditions pédoclimatiques, un tableau apporte quelques références technico-économiques (coûts de production, temps de travail). Enfin, il est rappelé que, pour maîtriser ses coûts de production, il est possible de limiter sa consommation de carburant en jouant sur le choix de loutil de travail du sol, la période de reprise du sol et la profondeur de travail.
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Entretien du sol : Comment limiter la consommation de gazole non routier ? Être efficace pour être économe !
Nicolas CONSTANT, AuteurLors dune conversion à lAB, lentretien du sol est souvent un changement majeur dans les systèmes de production viticoles. La maîtrise des adventices en AB augmente alors parfois le nombre dinterventions et la consommation de Gazole Non Routier (GNR). Loptimisation des stratégies dentretien du sol est primordiale pour concilier performance agronomique et économie de carburant. Globalement, les interventions dentretien du couvert herbacé consomment moins de GNR que les opérations de travail du sol. Toutefois, lenherbement total ne convient pas à toutes les situations et de nombreuses stratégies intermédiaires sont possibles. Pour le travail du sol, il est important de bien choisir son outil en fonction de son objectif. Laugmentation de la vitesse de travail, qui est possible pour certaines catégories doutils (ex : outils passifs), permet de réduire la consommation de GNR par hectare. Il est également possible de combiner des outils (interrangs et interceps) pour limiter les passages. Enfin, les interventions qui consomment le plus sont les interventions réalisées dans de mauvaises conditions (mauvais réglages, mauvaises conditions climatiques) et qui nobtiennent pas le résultat souhaité.
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La flavescence dorée en agriculture biologique
Marie LARGEAUD, Auteur ; Nicolas CONSTANT, Auteur ; Emma CARROT, AuteurEn viticulture, la flavescence dorée (FD) est une maladie incurable causée par un phytoplasme, qui engendre le dépérissement du pied de vigne. Cette maladie, très présente dans les vignobles occitans et très contagieuse, est transmise par la cicadelle de la flavescence dorée. Lorsque la maladie se présente, des traitements insecticides sont obligatoires et les pieds touchés doivent être arrachés. Limpact économique est donc non négligeable. Cette problématique entre dautant plus en compte dans le cas dune conversion en agriculture biologique. A ce jour, seul le pyrèthre naturel, insecticide dorigine végétale, est autorisé en bio pour lutter contre la cicadelle, au stade larvaire. Un essai sur les effets du pyrèthre naturel, réalisé en 2017, montre la sélectivité de la substance et donc limpact faible sur le reste de la faune du vignoble. En effet, cet essai confirme limpact sur les acariens, bien que peu durable dans le temps, mais montre quil nentraîne pas de baisse des autres arthropodes présents. Baptiste Cartier, responsable dun domaine de 22 ha conduits en bio, a créé un GDON (groupement de défense contre les organismes nuisibles) afin de ne pas être soumis à un traitement préventif insecticide obligatoire. De nouveaux outils dinformation et de prospection ont été mis en place afin dessayer de limiter la propagation de la FD.
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Viticulture biologique : L'entretien du sol : Réduire les coûts de production et la consommation en énergies fossiles
Nicolas CONSTANT, Auteur ; Christophe AUVERGNE, Auteur ; Nathalie FORTIN, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTPELLIER (Bât. A8, ZAC Tournezy, 2 Rue Simone Signoret, 34 070, France) : SUDVINBIO | 2019Dans un contexte où les agriculteurs sont de plus en plus incités à réduire leur consommation, en produits phytosanitaires mais aussi en énergie, SudVinBio, la Chambre d'agriculture de l'Hérault, la FR CUMA et l'IFV se sont intéressés aux consommations en énergies fossiles des viticulteurs de l'ex-région Languedoc-Roussillon. Les résultats de leurs travaux au sein du projet "Optimisation des itinéraires techniques dentretien du sol en viticulture biologique en vue de réduire les coûts de production et la consommation en énergies fossiles" sont présentés dans ce guide. Ce dernier aborde tout d'abord les stratégies d'entretien du sol mises en place par des viticulteurs, dont une partie sont en agriculture biologique (129 des 334 viticulteurs et vignerons enquêtés). Les questions propres à la consommation de carburant sont ensuite abordées : comment évaluer la consommation en gazole non routier, quels sont les facteurs qui l'influencent dans le cadre des opérations d'entretien du sol. Enfin, des pistes pour réduire les consommations en gazole non routier utilisées au cours des interventions sur le travail du sol et les itinéraires techniques sont proposées.
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La gestion de la Flavescence dorée en viticulture biologique
La flavescence dorée est une maladie à phytoplasme (bactérie sans paroi) qui touche les vignes et est transmise par un insecte : la cicadelle (Scaphoideus titanus). En 2013, la moitié du vignoble français était concernée par cette maladie incurable. La lutte s'organise autour de trois axes d'action : - l'implantation de ceps sains, par exemple après les avoir traités à l'eau chaude ; - l'assainissement du vignoble, par une surveillance de celui-ci et l'arrachage des souches contaminées ; - et la maîtrise des populations de cicadelles. Des mesures prophylactiques et une lutte biologique se sont avérées inefficaces pour la gestion de cet insecte ravageur. En agriculture biologique, un insecticide est homologué contre la cicadelle : le pyrèthre naturel. Il permet en moyenne une baisse de 75 % des populations de cicadelles, avec toutefois des résultats assez variables. Les résultats de plusieurs expérimentations visant à évaluer l'effet de différents facteurs sur l'efficacité de cet insecticide sont rapportés dans ce document : - sensibilité aux UV ; - positionnement des traitements ; - utilisation en mélange avec du cuivre et du soufre ; - volumes de bouillie appliqués ; - effet du pH ; - impact sur la faune auxiliaire. L'intérêt d'autres produits de traitement qui seraient utilisables en bio a également été étudié : - traitements larvicides, à base de kaolinite calcinée notamment ; - traitements ovicides à base d'huile minérale et de soufre mouillable. Ce document est complété par le témoignage d'un viticulteur biologique devant faire face à la flavescence dorée et par une foire aux questions.
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La maîtrise de l'oïdium en viticulture biologique en Languedoc-Roussillon
En Languedoc-Roussillon, les viticulteurs doivent régulièrement faire face à des attaques d'oïdium. Pour ceux qui cultivent en bio, les moyens de lutte sont relativement limités. Pour accompagner les viticulteurs biologiques dans ce contexte, ce document, réalisé par Sudvinbio, présente le champignon responsable de l'oïdium et les conditions favorables à son développement. Puis, des moyens de lutte adaptés à l'agriculture biologique sont décrits. Enfin, une foire aux questions apporte les réponses aux interrogations les plus fréquentes des viticulteurs bio de la région.
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Lutte contre l'oïdium : Comment réduire les doses de soufre ?
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Nicolas CONSTANT, AuteurNicolas Constant de l'AIVB-LR (Association interprofessionnelle viticole bio du LanguedocRoussillon), présente les résultats d'un programme d'expérimentation visant à diminuer la dose de soufre utilisée sur les vignes pour lutter contre l'oïdium. Deux substances alternatives ont été testées : le lactosérum et le Prev-am à base d'huile essentielle d'orange (il contient des monoterpènes dont le d-limonène connu pour dégrader les corps gras). Les premiers essais ont montré que le niveau de protection de ces deux produits utilisés seuls toute la campagne était insuffisant en cas de forte pression parasitaire. La deuxième série d'essais a montré que leur utilisation en alternance avec du soufre mouillable était à privilégier lors des applications précoces (préfloraison) plutôt que tardives (post-nouaison). Enfin, le mélange de ces deux produits avec du soufre n'a pas donné satisfaction (pas d'amélioration avec le lactosérum par rapport au soufre seul et phytotoxicités avec le Prev-am). En conclusion, l'utilisation du Prev-am et du lactosérum n'est envisageable qu'en situation de pression parasitaire modérée et pas trop précoce. Aussi, il est important de bien estimer cette pression parasitaire, surtout en début de cycle. D'autres produits pourraient être testés : l'Argibio (kaolinite calcinée) et le BM-608 (huile de tea tree). Cependant, la substitution du soufre n'est pas la seule voie envisageable, l'amélioration de la prévention et l'optimisation des applications en fonction du risque parasitaire sont à renforcer.
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Usage du cuivre pour la production de vins, fruits et légumes biologiques
Monique JONIS, Auteur ; Nicolas CONSTANT, Auteur ; Joël FAURIEL, Auteur ; ET AL. | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2009La réinscription du cuivre à l'annexe I de la Directive Européenne 91/414/CEE concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques dans l'Union Européenne est assortie de recommandations visant à limiter les effets sur l'environnement (sol, animaux) des produits cupriques. En France, c'est l'AFSSA qui est chargée d'émettre un avis sur des conditions d'utilisation acceptables d'un point de vue environnemental et écotoxicologique. Sa proposition est de réduire l'usage du cuivre métal à 4kg/ha/an. Or, la règlementation en agriculture biologique impose un usage maximum de 6 kg de cuivre métal/ha/an avec la possibilité de faire la moyenne sur 5 années. Ce document regroupe l'enquête réalisée par l'ITAB sur les pratiques des producteurs biologiques et des recherches-expérimentations menées depuis plusieurs années sur les réductions et les alternatives au cuivre, ainsi que sur la biodiversité dans les systèmes biologiques. Les résultats montrent que les pratiques des producteurs biologiques (fertilisation organique, travail du sol, enherbement, bandes enherbées ) permettent d'atténuer les effets dépressifs du cuivre et doivent être pris en compte pour déterminer les quantités limites. Cependant, le rapport conclut que la recommandation de 4kg/ha/an, dans l'état actuel des connaissances, n'est pas compatible avec le développement de la viticulture, arboriculture et production de légumes biologiques.
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Spécial cicadelle de la flavescence dorée
Nicolas CONSTANT, AuteurL'usage du pyrèthre contre la cicadelle de la flavescence dorée en viticulture a été autorisé à titre dérogatoire jusqu'au 22 août 2008, mais les produits qui en contiennent doivent désormais bénéficier d'une autorisation de mise sur le marché, comme c'est le cas actuellement pour les deux seules spécialités commerciales Cicador et Pyrévert. Les produits à base de roténone ne sont plus homologuables sur le territoire européen, mais disposent en France de prolongations de commercialisation et d'utilisation jusqu'aux échéances maximales respectives du 30 avril et 31 octobre 2011, justifiées par les impasses techniques que son retrait brutal pourrait entraîner. En 2008, seule la spécialité commerciale Agri 2002 était autorisée en viticulture. Des résultats expérimentaux permettant de mieux comprendre le fonctionnement des produits à base de pyrèthre naturel sont donnés ici. Ils mettent en avant que les traitements au pyrèthre : - ont une efficacité supérieure et un maximum d'efficacité plus rapide (effet choc) que ceux avec la roténone ; - sont efficaces contre les cicadelles adultes mais doivent s'envisager à une échelle collective ; - sont efficaces de jour (avec les spécialités commerciales) bien que le pyrèthre naturel se dégrade à la lumière ; - ont une perte d'efficacité en association avec le cuivre et le souffre mais peuvent être associés au Bacillus thuringiensis sans problème. Finalement, des moyens complémentaires de lutte contre la cicadelle, tels que les traitements ovicides et l'épamprage, sont présentés et il est rappelé que la priorité doit être le repérage et l'arrachage des souches présentant des symptômes de jaunisses.
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Cuivre : Des doses inférieures à 500 g envisageables
Afin de s'adapter à la nouvelle réglementation mise en place à partir de 2002 sur l'usage du cuivre en agriculture biologique, l'ITAB coordonne, depuis 2001, un groupe de travail réunissant des organismes de développement agricole dans les principales régions viticoles françaises. La mission de ce groupe est d'optimiser les usages du cuivre pour lutter contre le mildiou de la vigne. Des modalités réalistes de réduction des apports cupriques applicables par les viticulteurs ont été testées dans les principaux vignobles français. Les doses inférieures à 500 g se révèlent efficaces sous conditions.
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Réduction des doses de cuivre pour lutter contre le mildiou en viticulture biologique : synthèse des essais 2001-2005 du groupe de travail de l'ITAB
En mars 2003, la dose de cuivre utilisable a été limitée par la Commission Européenne à 8 kg/ha/an, puis à 6 kg/ha/an au 1er janvier 2006. Pour anticiper cette limitation et donner aux producteurs les moyens de la respecter, l'ITAB a mis en place un groupe de travail pour coordonner les essais sur ce thème. Cet article présente une première synthèse des résultats obtenus. Les résultats obtenus dans ces essais valident l'efficacité du cuivre sur le mildiou de la vigne même à des doses d'utilisation inférieures à 500 g de cuivre métal par application. Les conclusions sont encourageantes mais demandent aux producteurs vigilance et technicité. En effet, la diminution des doses de cuivre entraîne : - une baisse d'efficacité des traitements, notamment elle favorise la propagation du mildiou dans la parcelle. Par contre, à l'échelle de l'organe, son développement n'est pas fortement affecté ; - une augmentation de la variabilité des résultats obtenus : plus on diminue la dose de cuivre et plus on prend des risques ; - la présence inévitable de mildiou sur les feuilles et/ou grappes en cas de pression conséquente de la maladie, même si les dégâts restent limités.