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Auteur VEGETABLE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (59)


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Reprise : Nouveau grossiste bio dans le Sud
VEGETABLE, AuteurBio Cash Distribution est un grossiste basé près de Montpellier spécialisé dans les fruits, légumes, produits frais et produits dépicerie issus exclusivement de lagriculture biologique. Après une période compliquée, cette entreprise a été placée en redressement judiciaire. Le Tribunal de commerce de Montpellier a choisi Dynamis pour reprendre la partie grossiste. La partie commerce de détail et son réseau de magasins est reprise par lenseigne Naturalia. Suite à sa reprise, Bio Cash Distribution a changé de nom pour devenir Halle Bio dOccitanie. Lentreprise continuera ainsi son activité de grossiste en renforçant ses liens avec des producteurs locaux.
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Bio en Italie : Explosion des ventes de fruits et légumes
VEGETABLE, AuteurLa demande de fruits et légumes bio a augmenté de façon importante en Europe pendant les premiers mois de 2020. En Italie, cette augmentation représenterait environ 17,6 % par rapport à 2019, selon Canova, qui souligne l'importance du rôle joué par le e-commerce dans la croissance des ventes au cours de la période de confinement. L'entreprise Brio a observé une augmentation de 7 % de ses ventes vers l'export, au cours des 4 premiers mois 2020. Dans la grande distribution italienne, les ventes de fruits et légumes ont connu une augmentation de 15,8 %, avec une croissance de 20,4 % pour les fruits et de 13,4 % pour les légumes, 4 % du total étant représenté par le bio.
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Bio : Vers un essoufflement ?
VEGETABLE, AuteurLe marché de la bio est en pleine croissance : il bénéficie de puissants moteurs, comme la volonté de consommer des aliments meilleurs pour la santé. Néanmoins, la crise sanitaire et ses impacts négatifs sur le pouvoir dachat ont des répercussions sur le dynamisme de ce marché qui risque de sessouffler. Lampleur de cette décélération va surtout dépendre des positionnements et des stratégies mis en place par les distributeurs. Le département détudes stratégiques Xerfi-Precepta a élaboré deux scenarii : 1 les distributeurs acceptent le ralentissement de leurs ventes et le rythme de croissance est divisé par deux (soit une croissance moyenne de 6,5 % entre 2021 et 2023) ; 2 les distributeurs refusent ce ralentissement et redoublent defforts pour conquérir de nouveaux clients. Dans les 2 scenarii, les GMS continueront à gagner du terrain sur les magasins spécialisés et deux circuits semblent pouvoir se développer : le hard discount et le e-commerce.
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Bio : Vers les travers du conventionnel
VEGETABLE, AuteurLe cabinet détudes Xerfi Precepta a publié une étude intitulée « La distribution de produits alimentaires biologiques Mutations de la distribution, perspectives du marché et du jeu concurrentiel à lhorizon 2022 ». Cette étude met en avant le risque grandissant de voir le bio dénaturé de ses valeurs originelles face aux offensives de la grande distribution. Le marché alimentaire bio est en pleine croissance (+ 14 % en 2019), ce qui engendre une guerre des prix et une industrialisation de la production. Pour l'auteur, le bio a ainsi tendance à se rapprocher des travers du conventionnel. Par exemple, comme la France nest pas autosuffisante en matière de produits alimentaires biologiques, elle importe des produits pour répondre à la demande, ce qui engendre du transport et impacte lenvironnement. Dun point de vue commercialisation, la grande distribution représente plus de la moitié du marché. Les GMS ont dailleurs développé des marques spécifiques (ex : Carrefour Bio) ou se sont rapprochées denseignes bio (ex : Intermarché sest allié aux Comptoirs de la Bio). Une nouvelle génération de start-up développe également le e-commerce (ex : Aurore Market). Quant aux enseignes spécialisées, certaines adoptent les codes de la grande distribution et des enseignes indépendantes disparaissent. Le marché du bio devient ainsi de plus en plus homogène.
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Consommation responsable : Pour soutenir les agriculteurs !
VEGETABLE, AuteurMax Havelaar France a publié les résultats de la première édition de son baromètre de la transition alimentaire. Il en ressort que la première motivation des français à consommer « responsable », c'est-à-dire équitable, bio ou local, est le soutien aux producteurs (59%). De plus, la consommation régulière de produits responsables augmente. Enfin, les enquêtés semblent reconnaître le rôle primordial du consommateur dans le changement de modèle, vers plus de durabilité et déquité.
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Herbes aromatiques : Bioplants prend racine en Anjou
VEGETABLE, AuteurBioplants France produit des herbes aromatiques certifiées bio. Cest une filiale de lentreprise familiale suisse Max Schwarz-AG Villigen. Elle est installée, depuis 2010, dans le Maine-et-Loire. Elle produit une gamme de vingt herbes aromatiques et commercialise près de trois millions de pots dherbes aromatiques fraîches en grandes surfaces et en magasins spécialisés, sous la marque « Tout frais tout bio », proposés au rayon fruits et légumes. Ces herbes aromatiques sont cultivées dans des pots compostables et vendues dans un emballage certifié et écoconçu, issu de ressources naturelles renouvelables et recyclables. Le chiffre daffaires de Bioplants était de 2,7 millions deuros en 2019. L'entreprise compte douze salariés et emploie quelques saisonniers.
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Logistique : Question de confiance !
VEGETABLE, AuteurMi-septembre 2020, Biocoop et son fournisseur de palettes Chep ont travaillé ensemble pour mettre en place un système de ramassage des palettes encore plus vertueux. Maintenant, les palettes qui ont été « descendues » dans les magasins Biocoop « remontent » à la plateforme Biocoop de Damazan (Lot-et-Garonne), puis sont directement envoyées chez un fournisseur. Le tout sans passer par Chep, ce qui évite les kilomètres inutiles. Ce système permet de limiter le nombre de camions en livraison et en ramassage, ce qui limite les émissions de carbone.
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Partenariat : Dix ans seulement pour une agriculture régénératrice
VEGETABLE, AuteurMi-novembre 2020, le WWF France et le Fonds Danone pour lécosystème ont annoncé leur partenariat pour encourager et accompagner certaines filières agricoles vers des pratiques régénératrices. Depuis 2009, le Fonds Danone pour lécosystème soutient des projets qui favorisent la transition des fermes conventionnelles et biologiques vers une agriculture régénératrice. Le WWF France fait partie des instances en charge de la gouvernance du suivi de ces projets. Ces projets sarticulent autour de cinq axes : la préservation des sols et de la biodiversité, lautonomie protéique, la préservation de la ressource en eau, lamélioration des prairies et le bien-être animal.
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De plus en plus de bio colombien en Europe
VEGETABLE, AuteurEn 2019, la Colombie a augmenté ses exportations de produits biologiques vers l'Europe de 38 %, représentant 87 341 tonnes. Les principaux États membres importateurs ont été les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l'Allemagne. La Colombie fait désormais partie des 10 premiers pays exportateurs vers l'Europe de produits bio.
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Les bons avocats du bio
VEGETABLE, AuteurLa société Eurofresh commercialise des fruits et légumes exotiques en Europe. Sur les 25 000 tonnes annuelles vendues, 20 000 sont des avocats, à 86 % bio. Le reste de la gamme est constituée de mangues, de citrons, de patates douces, ainsi que du curcuma et du gingembre, le tout étant 100 % bio, issus de 3 000 ha en production propre et de quelque 400 fermes de producteurs partenaires : en Espagne, au Pérou, en République Dominicaine, en Colombie et au Maroc. Sa ferme historique de Malaga (Espagne) est en bio depuis 40 ans. Sergio Pérez-Borbujo, directeur des ventes, explique la démarche d'Eurofresh et revient, notamment, sur les partenariats avec les producteurs locaux.
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C'est mon métier : Acheteuse bio : Un rôle de chef d'orchestre
VEGETABLE, AuteurFatima Morel est "acheteuse bio". Après une formation en langues étrangères appliquées et en informatique, elle a été embauchée chez Pronatura où elle a occupé successivement plusieurs postes, avant de devenir commerciale GMS pour sa société, puis "acheteuse". Elle planifie les achats, achète et vend des fruits et légumes bio en interne, avec les 7 plateformes de Pronatura. Son travail consiste à faire correspondre l'offre des producteurs et la demande des clients, tout en tenant compte des besoins de rotation de chaque producteur, de ses surfaces, de la périodicité, de son savoir-faire et de ses envies... Elle rencontre des semenciers, des producteurs, des agronomes, etc. Une des grandes qualités de ce métier, c'est d'allier la réactivité et le sens de l'organisation. Fatima aime satisfaire tout le monde et doit parfois trouver des solutions en 48 h. Mais c'est ce qui la motive, travailler dans le vivant, dans le mouvement, en tenant compte de l'humain et en trouvant les ressources pour répondre à chaque problème au moment où il se pose. Un véritable challenge...
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Habitudes de consommation : Les Américains plus « durables »
VEGETABLE, AuteurSelon le cabinet d'étude Nielsen, près de la moitié des Américains déclarent quils modifieraient leurs habitudes de consommation alimentaire afin de réduire leur impact sur lenvironnement. Les ventes de produits durables ont augmenté de 20 % en cinq ans, ce qui représente 128,5 millions de dollars et 22 % du total des magasins. Dans ce pays, il existe un grand fossé entre les générations, les « millenials » étaient, en proportion, deux fois plus nombreux à indiquer quils modifieraient leurs habitudes de consommation que les baby-boomers. Les millenials (20-40 ans) sont également majoritairement prêts à payer davantage pour des produits écologiques, durables, biologiques, naturels ou revendiquant une responsabilité sociale.
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Projet de société : Un Manifeste en images et en actes
VEGETABLE, AuteurAprès avoir rejoint la nouvelle identité du groupe Biocoop « La bio nous rassemble », la coopérative Les Hameaux Bio a largement diffusé son film « Manifeste ». Selon le directeur général de Biocoop, Orion Porta, au moment où tout le monde parle de la bio, ce film permet de rétablir la vision et les engagements du réseau Biocoop. Les résultats de la campagne télévisuelle organisée au travers du film "Manifeste" sont satisfaisants avec 36 millions de contacts : plus dun million de vues comptabilisées, plus 50% de fréquentation du site internet, 673 000 réactions Facebook et plus 4 % de préférences dachats.
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Traitement post-récolte : Le douchage à l'eau chaude est opérationnel !
VEGETABLE, AuteurAprès une série dexpérimentations et de tests en conditions réelles durant la campagne 2018, le traitement à leau chaude des pommes, pêches et nectarines a donné des résultats significatifs contre les maladies de conservation. Le principe est le suivant : les fruits sont trempés quelques dizaines de secondes dans une eau à 58 °C, afin quune partie des micro-organismes présents sur leur épiderme soient détruits. En pêches bio, les tests réalisés par la coopérative Teraneo montrent une réduction de 70 à 90 % du taux de pourriture après six à huit jours de conservation à 20 °C. Des équipements de douchage sont maintenant disponibles à la commercialisation. Pour les pêches, un outil de douchage en ligne a été développé par la société Crovara. Il permet de traiter 7 t/h (avec un système complet de retraitement de leau en circuit fermé) et un coût inférieur à 0,02 /kg. Pour les pommes, ce même constructeur propose une machine adaptée aux palox avec un débit de 30 palox par heure. Les essais réalisés sur les abricots ne sont pas encore satisfaisants, mais les travaux sont en cours.
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La Vie Claire ou la "fidélité à son identité"
VEGETABLE, AuteurEntreprise familiale indépendante créée il y a 71 ans, la Vie Claire est la deuxième enseigne de distribution spécialisée biologique derrière Biocoop. En 2018, elle totalisait un chiffre d'affaires de 300 M (+ 12 %) avec ses 353 magasins, 105 succursales et 248 franchisés. En ce qui concerne les fruits et légumes, l'essentiel des produits est vendu en vrac, et 19 producteurs ont été sélectionnés pour conditionner leurs produits en marque propre La Vie Claire. Sébastien Bas, responsable des achats F&L, rappelle l'engagement et les valeurs de la marque. Il explique notamment le renoncement aux fruits et légumes hors saison, ainsi que la démarche d'accompagnement de producteurs partenaires qui sont en 3ème année de conversion.
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Agriculture biologique : La Provence toujours en tête
VEGETABLE, AuteurFin 2016, la Région PACA était la première région française où l'agriculture biologique était la plus fortement représentée sur le territoire agricole, avec 19,4 % de sa SAU en bio. En 9 ans (2007-2016), les surfaces engagées en bio y ont été multipliées par 2,67 (2,76 au niveau national), et le nombre de fermes par 2,86 (2,69 au niveau national). La dynamique régionale de conversions y est moins forte qu'au niveau national, mais particulièrement perceptible au sein de trois filières : PPAM, fruits frais et céréales. Les chiffres clés de l'AB en PACA (Agence BIO) pour 2016 sont rappelés.
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Christian Soler : Biodynamie arboricole !
VEGETABLE, AuteurArboriculteur dans le Roussillon, Christian Soler concilie un engagement très fort dans l'organisation collective de sa profession et un engagement technique toujours plus exigeant. Sa conversion à la bio, en 1999, fait à l'époque figure d'exception. Dans la coopérative qu'il préside (Teranéo), il a su ne pas être clivant entre bio et conventionnel, et c'est en partie grâce à cette position qu'il va sans doute contribuer aux conversions de plusieurs agriculteurs adhérents. Il décide de s'intéresser à la biodynamie lorsqu'il pense toucher les limites de certaines pratiques comme le recours important au cuivre et ses conséquences sur le sol. Ses rendements sont deux à trois fois moins élevés qu'en conventionnel, mais la bonne valorisation des produits en bio compense de façon tout à fait satisfaisante. Aujourd'hui, Christian Soler est président de Fruits et légumes d'Occitanie.
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Restauration collective : Une campagne en faveur des cantines bio
VEGETABLE, Auteur"Agir pour l'Environnement", la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d'Elèves), la FNAB et la Ligue de l'enseignement ont lancé la campagne "Des cantines bio, j'en veux !" visant à inciter les pouvoirs publics à fixer un cadre législatif ambitieux et concret pour que les collectivités se fournissent en produits bio et locaux. En attendant, le site internet macantinebio.fr permet aux citoyens dinterpeller les élus locaux et les gestionnaires de plus de 50 000 établissements scolaires français. Cette campagne a débuté le 13 septembre 2017 et devrait se clore le 30 juin 2018. Lexemple positif des centaines de collectivités qui se sont déjà engagées dans cette voie montre quil sagit souvent dune décision politique avant dêtre une question économique.
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WWF : Bon pour la santé, pour la planète et pas plus cher !
VEGETABLE, AuteurCet article s'appuie sur une étude co-réalisée par WWF France et ECO2 Initiative, dont les conclusions affirment quil est à la portée de tous de consommer des produits de meilleure qualité, avec un impact moindre sur l'environnement et sans surcoût. Une moindre consommation de viande au profit de protéines végétales constitue une partie de la solution. Létude a comparé un panier standard et un panier "flexitarien" sur la base de 3 critères (coût du panier pour le consommateur, impact carbone, qualité nutritionnelle). Selon les calculs, il serait possible d'introduire 50 % de produits certifiés (bio, label rouge et MSC pour les produits de la mer) sans dépasser le coût du panier standard, à condition de retirer, dans le même temps, 31 % de viande, 40 % de poissons sauvages, 69 % de produits transformés et 46 % de produits à base de farines raffinées.
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Biocontrôle : Idyl soutient des travaux de recherche
VEGETABLE, AuteurLe groupe Idyl a soutenu les travaux réalisés par Marie-Stéphane Tranier, étudiante en doctorat de Biotechnologies de l'Environnement, ayant conduit une thèse sur la production d'agents de lutte biologique destinés au contrôle des populations de nématodes à galles. Les essais agronomiques ont été menés sur les sites de production de tomates du groupe Idyl au Maroc.
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C'est mon métier : Spécialiste filières biologiques : A l'interface
VEGETABLE, AuteurDans cet interview, Alexandra Farnos définit son activité, à l'interface entre producteurs bio et grossistes, autour de trois axes : sourcing (structuration de filières), audit et conseil (étude de marché). Côté amont, elle travaille avec différents types de producteurs bio (Italie, Espagne, France, Pays-Bas, Autriche...). Son travail comporte une partie technique, par exemple lorsqu'elle établit avec eux les plannings, s'occupe de la mise en place des flux logistiques, etc. Elle porte une attention particulière au relationnel avec ses partenaires producteurs et clients, mais elle est aussi en relation avec les différentes filières institutionnelles des différents pays.
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Marché de la bio : Des parts de marché convoitées !
VEGETABLE, AuteurUne étude (Xerfi) décrit un marché de la bio alimentaire en plein essor, en hausse de 14,7 % en 2015 à 5,8 Mds , ce qui correspond à un doublement par rapport à 2008. Cette progression étant annoncée comme une tendance durable, les enseignes historiques du bio cherchent à satisfaire toujours plus les attentes des consommateurs. Les circuits courts se multiplient, la vente en ligne s'organise, etc. Quant aux grandes surfaces, elles ne cachent pas leurs ambitions et testent des magasins 100 % dédiés au bio... Chacun à sa façon, les acteurs de la commercialisation du bio cherchent à développer leur part de marché.
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Vaucluse : La bio à l'honneur
VEGETABLE, AuteurLe Conseil départemental du Vaucluse a organisé, en octobre dernier, la visite de deux entreprises bio du territoire : Relais Vert, premier grossiste généraliste bio en France ; et l'exploitation de Christian et André Aude, producteurs de fruits et légumes bio.
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Accessibilité de la bio : Des outils développés par la FNAB et la fondation MACIF
VEGETABLE, AuteurFace aux inégalités observées en matière d'accessibilité aux produits bio, des initiatives se développent : paniers de légumes à tarifs adaptés, ateliers de cuisine, épiceries solidaires, distribution au cur des quartiers ou dans les zones rurales isolées... La FNAB soutient ces initiatives et les valorise pour les aider à se déployer plus largement. En 2011, par exemple, elle a édité un recueil d'expériences innovantes, puis réalisé deux boîtes à outils pour accompagner la mise en place d'actions par les collectivités territoriales et par les producteurs. En 2013, elle a organisé trois colloques qui ont permis aux différents acteurs de partager leurs expériences. En 2014, deux brochures à destination des collectivités et associations locales ont vu le jour pour encourager les initiatives en matière d'accessibilité des produits bio. En particulier, un kit d'aide au montage de projet du "Défi Familles à Alimentation Positive".
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Halle bio de Rungis : Pronatura cultive sa contribution à la transition énergétique COP21
VEGETABLE, AuteurSpécialisée en fruits et légumes biologiques, l'entreprise Pronatura s'est implantée sur la nouvelle Halle bio de Rungis, fin 2015, dans un nouveau bâtiment éco-conçu d'une surface de 1 800 m2, équipé en froid CO2 transcritique, vertueux pour les effets de serre. Avec plus de 300 références bio (fruits et légumes de saison, fruits secs, jus de fruits...), elle entend ainsi conforter sa position auprès de ses clients et producteurs partenaires régionaux en étant au plus proche d'eux.
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Solagora : Proposer des fruits et légumes bio français et espagnols
VEGETABLE, AuteurPour répondre à la demande croissante des consommateurs français en fruits et légumes bio et, notamment, locaux, la coopérative espagnole Anecoop a créé Solagora, sur le principe d'une collaboration entre producteurs français et espagnols. Son objectif est de construire une gamme complète de fruits et légumes bio sur les deux origines, au service des clients de la grande distribution française. L'idée est de positionner l'origine France sur un calendrier bien ciblé et de s'appuyer sur la production espagnole le reste de l'année.
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INTERFEL Bio : La Bio se fait un film
VEGETABLE, AuteurLes professionnels du Comité Bio d'Interfel (l'interprofession de la filière des fruits et légumes frais) ont souhaité mener une réflexion afin de redéfinir les valeurs qui les rassemblent et ainsi réaffirmer une identité commune. Pour concrétiser ces valeurs, un film a été réalisé. Présentation du travail effectué : données factuelles ayant servi de base à un travail d'analyse et de réflexion, détermination de valeurs communes spécifiques à la bio...
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Agriculture biologique : La coopérative s'organise avec Cohéflor Bio
VEGETABLE, AuteurCohéflor Bio est une association constituée début décembre 2011, avec l'appui des services de la Fnab (Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France). Le projet a été soutenu via le fond Avenir Bio, géré par l'Agence Bio depuis 2008. L'association a pour but de rassembler les organisations économiques de producteurs bio de fruits et légumes. Cinq groupements de producteurs sont engagés dans cette construction commune : l'Apflbb (Association des producteurs de fruits et légumes bio de Bretagne) en Bretagne ; Bio Loire Océan (association des producteurs) en Pays de Loire ; Norabio dans le Nord ; Solébio dans le Sud-Est ; Val Bio Centre en région Centre. Ces cinq groupements de producteurs regroupent 280 producteurs qui valorisent environ 5 000 ha de production de fruits et légumes biologiques. L'article présente les principales missions de Cohéflor Bio.
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C'est mon rayon Paris (75) : De la diversité des magasins bio
VEGETABLE, AuteurL'article fait une présentation des rayon Fruits et Légumes du magasin Naturalia (Groupe Casino), situé rue Lamartine (Paris 9) et du magasin Bio en Ville, situé rue de Maubeuge (Paris 9), ouvert début décembre 2011. Chez Naturalia (dont le réseau est riche de plusieurs points de vente dans Paris intra-muros), la qualité de l'offre et de la gamme proposée est adaptée à la demande. Cependant, l'article soulève la contradiction en ce qui concerne les produits d'importation de contre-saison. Le magasin Bio en Ville a trouvé des fournisseurs chez les grossistes spécialisés en bio de Rungis mais s'est aussi rapproché de producteurs d'Île de France (relations partenariales). Outre des fruits et légumes, le magasin Bio en Ville propose, en libre-service, des produits secs, et des produits traiteurs prêts à consommer... L'adhésion du magasin à Biomonde entraîne notamment la participation à un réseau qui compte 4 points de vente dans Paris intra-muros. Un tableau établit, à titre comparatif, les relevés des prix au kg de produits alimentaires dans les magasins Naturalia et Bio en Ville (effectués le 14 décembre 2011).
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Action de valorisation à Besançon
VEGETABLE, AuteurSur l'initiative de la communauté d'agglomération du Grand Besançon et de la Chambre d'agriculture du Doubs, une charte pour une agriculture périurbaine dynamique et porteuse de développement durable dans l'agglomération bisontine a été signée. Elle s'articule autour de quatre objectifs : maintenir une activité agricole dynamique, favoriser la création d'activités agricoles diversifiées en lien avec la ville, développer les liens entre ville et campagne et favoriser les démarches de développement durable en agriculture.
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Agriculture biologique : Collaboration franco-québécoise
VEGETABLE, AuteurLe Cégep (Collège d'enseignement général et professionnel) de Victoriaville et son Centre d'expertise et de transfert (Cetab+) ont signé, le 16 septembre 2010, une entente de partenariat avec VetAgro Sup et son service ABioDoc. ABioDoc, Centre national de ressources en agriculture biologique (qui existe depuis 1993), est basé sur le campus agronomique de Clermont-Ferrand (63). VetAgro Sup est l'une des grandes écoles de médecine vétérinaire et d'agronomie en France. Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (Mapaq) a confié au Cetab+ le mandat de mettre en place une veille technologique en agriculture biologique. Des pourparlers, qui avaient été amorcés à l'été 2009, entre ABioDoc et le Cetab+, ont conduit à une entente. La base de données sera gérée conjointement et en collaboration par les deux partenaires, qui en assureront le développement.
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Agriculture de proximité : Naissance de Miramap
VEGETABLE, AuteurMiramap, Mouvement interrégional des Amap, est né en décembre 2009, lors de la première rencontre nationale des Amap dans la Drôme. Cent vingt participants se sont retrouvés à cette occasion : producteurs et consom'acteurs en Amap, venus de dix-sept des vingt-deux régions de France métropolitaine, mais aussi élus, chercheurs et responsables d'organisations partenaires, qui avaient tous préparé depuis plusieurs mois ce rendez-vous fondateur. Présentation des objectifs de Miramap : rassembler les producteurs, les consomm'acteurs et les réseaux d'Amap qui adhèrent à son document fondateur, le "socle commun", et qui souhaitent porter les valeurs de la charte des Amap ; renforcer la cohésion des Amap à travers le partage d'une éthique commune... et, ainsi, renforcer le lien entre les Amap et leurs réseaux à travers une plateforme d'échanges et de mutualisations...
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Pomme : Juliet® grandit
VEGETABLE, AuteurLa variété de pommes « Juliet® » fait l'objet d'un développement marketing judicieux. Cultivée exclusivement en pratique biologique, elle est produite par 80 arboriculteurs, tous membres de l'association des Amis de Juliet. Cardell, filiale de Pomanjou, a l'exclusivité de la mise en marché. 800 tonnes ont été vendues l'an passé, la prévision est de 1800 tonnes cette année pour 180 ha de vergers. L'objectif minimal fixé par le président de l'association est d'atteindre 10 000 tonnes pour 250 ha de vergers. Des plantations sont programmées en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud pour assurer une offre sur 12 mois. Cette variété de pommes est très demandée par les distributeurs français et européens. Tous les circuits de commercialisation sont activés. Des produits dérivés sont également proposés.
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Productions biologiques : Le Sud-Ouest version bio
VEGETABLE, AuteurLa campagne triennale de promotion et d'information des fruits et légumes bio (co-financée par l'UE et gérée par l'Agence Bio, en partenariat avec les interprofessions de chaque filière, dont Interfel pour les fruits et légumes), un des volets d'un vaste programme de communication réunissant plusieurs filières de l'agriculture biologique, prend fin en 2010. Différentes actions ont jalonné les saisons depuis 2008 avec pour cible à la fois le grand public et les professionnels du secteur. Interfel a organisé, en juillet 2010 (avec le soutien logistique de la Sopexa), un voyage qui a permis d'aller à la rencontre de différentes structures. L'article présente les enseignes visitées : Système U à Gujan-Mestras (17 références de fruits et légumes sous marque U bio) ; plate-forme Sud-Ouest de Biocoop et la Capso (Coopérative de producteurs diversifiés fournissant en fruits et légumes bio la plateforme de Biocoop dans le cadre d'un commerce équitable Nord-Nord ) ; Biogaronne (fourniture en fruits et légumes bio de grossistes bio nationaux) ; Pomona TerreAzur Aquitaine (dont la priorité est de sécuriser les producteurs qui font la démarche de se convertir) et Arbio, association interprofessionnelle au service de 70 opérateurs bio d'Aquitaine (qui a contribué à la mise en place d'une gamme de produits bio régionaux, à disposition de la restauration collective locale).
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Affichage environnemental : Passage au crible des cycles de vie
VEGETABLE, AuteurConsécutivement aux objectifs fixés lors du Grenelle de l'environnement en termes d'affichage environnemental, Jean-louis Borloo, la FCD (Fédération des Entreprises du Commerce et de la Distribution) et les enseignes du commerce et de la distribution ont signé, le 29 janvier 2008, une convention d'engagements sur cinq ans, en matière de développement durable. Des enseignes pilotes ont déjà entrepris des expérimentations différentes basées sur ACV (analyses du cycle de vie) ou écobilans. Toutefois, les affichages divergent encore. Aussi, pour clarifier l'information délivrée au grand public et développer l'écoconsommation, des études ont été lancées afin d'établir un référentiel. L'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) et l'Afnor (groupe international de services organisé autour notamment de la normalisation) travaillent à établir un guide de bonnes pratiques, pour lequel l'enjeu réside sur la formation d'indicateurs et l'évaluation de données scientifiques. Par ailleurs, plusieurs organismes travaillent actuellement à élaborer des méthodologies prenant en compte des éléments tels que "effets externes" ou "externalités environnementales". C'est le cas du Ctifl (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) et du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) qui travaillent sur la prise en compte d'aspects écologiques, sociaux ou dans un sens plus large, sur des aspects de durabilité.
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Almaverde Bio en Europe : Inauguration de la station de Longiano
VEGETABLE, AuteurA l'occasion de l'inauguration de son nouvel établissement de Longiano (Forlì-Cesena), Apofruit Italia a présenté la stratégie de développement de sa marque Almaverde Bio, qui vise à devenir l'un des acteurs essentiels sur le marché du bio en Europe.
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Aprofruit et GF Group : Alliance pour la bio en Europe
VEGETABLE, AuteurGF Group vient d'acheter, à travers la sous-holding Fruttital Distibuzione Holding, 9% des parts de Canova Srl, coopérative de production fruits et légumes du groupe Apofruit qui opère dans le secteur des produits biologiques et est partenaire de référence d'Almaverde Bio, marque leader en Italie. L'opération de 1,2 million d'euros vise notamment à mettre en oeuvre une stratégie de promotion et de diffusion des produits issus de l'agriculture biologique au niveau européen.
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Bio : L'Italie au coude à coude avec l'Espagne
VEGETABLE, AuteurSelon les informations communiquées par la Coldiretti à l'occasion du salon Sana qui s'est tenu à Bologne (Italie), du 10 au 13 septembre 2009, "L'Italie compte désormais 42 037 producteurs biologiques et la surface cultivée, en conversion ou déjà entièrement convertie, s'est réduite en 2008 à un peu plus d'un million d'hectares contre 1,3 million en Espagne dont plus de la moitié sont situés en Andalousie". Après ce constat, l'article détaille le secteur de l'agriculture biologique tel qu'il se présente en 2008 (49 654 opérateurs dont 42 037 agriculteurs, 5 047 préparateurs...), rappelle la valeur du marché biologique italien (estimée entre 2,8 et 3 milliards d'euros), évoque la croissance de la consommation bio (croissance de la consommation des familles de 5,4 %, progression de 16 % dans les cantines scolaires...), le développement de l'agriculture biologique à l'échelle mondiale (progression des surfaces cultivées, marchés biologiques les plus significatifs, classement mondial des cultures biologiques).
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Bio : La pomme bio séduit de plus en plus les Italiens
VEGETABLE, AuteurEn tête des fruits biologiques les plus vendus en Italie, la pomme représente plus de 14 % du total. Selon les données fournies par la CIA (Confederazione Italiana Agricoltori), en 2008, sa consommation a progressé de 10 % par rapport à 2007 et, lors du premier semestre 2009, elle a encore augmenté de 3 %. Cependant, précise la CIA, l'ensemble du secteur des fruits et légumes bio bénéficie de cette tendance nette à la croissance : en 2008, la consommation de produits légumiers bio a progressé de 1,8 % et celle des fruits bio de plus de 5 %. Une tendance qui s'est poursuivie au cours du premier semestre 2009 (+ 2,6 % pour les légumes, + 7 % pour les fruits).
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Certification en agriculture bio : La Région Paca soutient les exploitations
VEGETABLE, AuteurDepuis 2006, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur s'est dotée d'un plan de développement de l'agriculture biologique. Son objectif est d'atteindre 10% des surfaces agricoles cultivées en bio contre 6,9% aujourd'hui (la moyenne nationale est de 2%). Dans ce cadre, la région prend en charge, en cofinancement avec l'UE, l'intégralité des coûts de certification AB à concurrence de 1 000 /exploitation/an. Sont éligibles tout agriculteur, individuel ou en structure sociétaire..., les exploitations des lycées agricoles et les associations situées sur le territoire régional. Les conditions requises pour bénéficier de l'aide sont particulièrement évoquées.
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Com' : Les fruits et légumes bio se mettent en avant
VEGETABLE, AuteurPour la période 2008-2010, la campagne d'information et de communication sur l'agriculture biologique et ses produits, cofinancée par l'Union européenne, est en cours de mise au point par l'Agence BIO et 5 interprofessions. Pour la filière fruits et légumes, différentes actions sont programmées : insertions à paraître dans la presse, voyage de presse mi-mars, fourniture d'un matériel de balisage à 2 100 points de vente ciblés, kits spécifiques pour la restauration collective. Trois opérations de stimulation des réseaux sont également renouvelées en 2009 et, comme en 2008, le principe de rythmer l'année en GMS par trois vagues d'animation est conservé. Concernant la formation des professionnels, la démarche lancée en 2008 va se poursuivre en 2009 avec la distribution de guides et de newsletters aux opérateurs du commerce.
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Commercialisation des légumes bio : Une réussite pour la journée terrain de bio de Provence
VEGETABLE, AuteurIl existe de nombreux circuits pour commercialiser les légumes bio : points de vente collectifs, organisations de producteurs, magasins spécialisés... L'association Bio de Provence a organisé une journée technico-économique où différentes personnes, représentant différentes structures, ont pu témoigner de leur choix de commercialisation. Les problématiques de planification et d'anticipation des besoins et des productions apparaissent dans l'ensemble des systèmes de commercialisation. De plus, les produits en conversion manquent de reconnaissance et de demande.
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Consommation : La bio reste une valeur forte
VEGETABLE, AuteurDans un contexte économique difficile, le baromètre annuel de l'Agence BIO, réalisé en octobre 2008, confirme le dynamisme de la consommation des produits bio en France : ce sont 44% des Français qui ont consommé au moins un produit bio au moins une fois par mois en 2008 (42% en 2007),... Le résultat de l'enquête révèle l'ancrage des produits bio dans les habitudes de consommation, la fidélisation des consommateurs de produits bio, une dynamique de recrutement puisque 21% des consommateurs de produits bio le sont depuis moins de deux ans. De manière générale, les Français pensent qu'il faut développer l'agriculture bio (vue comme une solution d'avenir face aux problèmes environnementaux) et s'appuient, pour reconnaître les produits bio en magasin, sur la marque AB, le signe officiel d'identification des produits issus de l'agriculture biologique. Le produit ayant le plus fort taux de recrutement de nouveaux consommateurs en 2008 est le vin issu de raisins biologiques, tandis que les fruits et légumes figurent au premier rang des produits consommés.
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Coopération technique : La bio par delà les frontières
VEGETABLE, AuteurDans le cadre du programme Interreg IV, financé par l'UE, le projet Vetabio a pour objectif de mettre en réseau les producteurs et les organismes techniques qui travaillent dans le domaine de l'agriculture biologique dans le bassin transfrontalier entre la France, la Belgique et les Pays-Bas. Il vise à dynamiser et valoriser les compétences, les expériences et les innovations autour des problématiques de l'alimentation des ruminants et des productions légumières bio. L'article donne la parole à Sébastien Labrune du Gabnor, ainsi qu'à Alain Lecat, de la Chambre d'agriculture du Nord-Pas-de-Calais, avant de mentionner les partenaires français, wallons et flamands.
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Endive : Création d'une filière bio par Champion et Carrefour Market
VEGETABLE, AuteurPoursuivant leurs actions en faveur du développement de l'agriculture biologique, Champion et Carrefour Market ont inauguré le 21 novembre 2008 une nouvelle filière au sein de la gamme Carrefour Agir Bio avec l'endive.
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Espagne : Progression des produits biologiques
VEGETABLE, AuteurMalgré la crise économique, la vente des produits biologiques a augmenté en Espagne de 15 à 20% en 2008, confirmant la tendance à la hausse des cinq dernières années. L'article détaille la situation (doublement du chiffre d'affaires en cinq ans, état du marché, ...), évoquant le défi que représente le développement de l'alimentation biologique, en Espagne. Car la consommation de ce type d'aliments représente à peine 1% de la consommation totale, contre environ 5% en Italie, en France ou en Allemagne. Le secteur étant avant tout tourné vers l'exportation dans l'UE, les ventes du secteur biologique en Espagne progressent grâce aux grandes surfaces et par la mise en place d'initiatives permettant la baisse des prix des produits bio (initiatives "de circuit court"). Mais les producteurs biologiques ont été les premiers à se lancer dans des expériences de vente directe (société Yoeco en Andalousie, syndicat Coag - Coordinadora de organizaciones de agricultores y ganaderos).
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La filière bio de Prince de Bretagne fête ses dix ans
VEGETABLE, AuteurC'est dans le bassin traditionnel de la production légumière bretonne, sur les zones littorales du Finistère, des Côtes d'Armor et d'Ille-et-Vilaine, qu'un petit groupe de producteurs de l'organisation Prince de Bretagne a décidé en 1997 de se lancer dans l'aventure de l'agriculture biologique. Depuis, le groupe s'est étoffé et compte 24 producteurs Prince de Bretagne, pour un volume annuel récolté d'environ 6 000 t et une offre de 20 légumes différents dont les principaux sont le chou-fleur, le brocoli, la pomme de terre primeur, le poireau et l'échalote traditionnelle. Huit autres producteurs sont en conversion. Le groupe compte, en effet, sur le potentiel de conversion en maraîchage bio pour répondre à une demande croissante. La production bio de Prince de Bretagne devrait atteindre 10 000 t à échéance de 2010.
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Fruits et légumes bio : Maîtriser l'engouement
VEGETABLE, AuteurLa filière des fruits et légumes bio bénéficie d'un taux de croissance à deux chiffres mais doit régler les problèmes d'approvisionnement et d'organisation. Pour Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence bio, la bio ne manque pas d'atouts : demande en hausse, appui des pouvoirs publics et des collectivités... Pour autant, la bio manque encore de visibilité et de maturité. Au vu des expériences mises en avant dans l'article, des changements sont en cours. La ferme de la Motte, située à Talcy (41) dans l'Orléanais, en bio depuis 10 ans sur 83 ha, sur un total de 600 ha (200 ha en oignons), met sur le marché deux types de produits (conventionnels et biologiques) et cumule les fonctions de production et de commerce. La société locale de restauration 7000 (alias Set Meal) introduit la bio dans ses menus et s'approvisionne auprès du groupe local Estivin qui doit mettre en place le fichier des producteurs en direct, les réseaux... Pour l'enseigne Carrefour, à l'échelle nationale, la progression du tonnage de fruits et légumes bio est de 22%, entre 2007 et 2008. Même si cette progression varie selon les régions, la tendance est bien là. D'ailleurs, l'interprofession aura du mal à répondre à la demande des points de vente et des enseignes. Pour l'heure, Interfel, prévoit de distribuer, en 2009, plus de 2 000 kits de vente.
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Murcie : La 6ème région bio d'Espagne
VEGETABLE, AuteurAvec un total de 34 300 ha destinés à l'agriculture biologique, la région de Murcie (au Sud de l'Espagne) se place au 6ème rang des communautés autonomes espagnoles (données Caerm - Conseil de l'agriculture écologique de la région de Murcie, 2008). Le succès de la production en agriculture biologique est dû au secteur des fruits (400 ha) et légumes (1 500 ha) qui bénéficie toujours d'une dynamique régulière. 90% de la production bio régionale en fruits et légumes sont destinés à l'exportation et sur le marché intérieur (Madrid, Barcelone, Pays-Basque), la consommation de produits bio se développe très lentement.
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Un pilier de la recherche bio : C'est mon histoire : Le Grab : trente ans d'innovations en 2009
VEGETABLE, AuteurLe Grab d'Avignon est une association loi 1901 dont la finalité est de permettre aux agriculteurs de produire suivant le mode biologique dans des conditions environnementales, économiques et sociales optimales. Il réalise des expérimentations choisies en commission professionnelle en fonction des besoins des agriculteurs et assure une large diffusion des résultats et des innovations auprès des agriculteurs ou des techniciens prescripteurs (formations, articles dans la presse spécialisée, fiches et guides techniques...). Après dix années d'études sur le lien entre fertilisation organique et qualité de l'alimentation, le Grab consacre vingt ans au service des problématiques techniques des producteurs. A l'occasion de ses trente ans, retour sur les étapes de son évolution vers sa légitimité actuelle, au travers des différentes présidences : - La création 1979-1986 ; - Le développement 1986-1997 ; - La reconnaissance, depuis 1997 ; - Définir la stratégie à venir. Présentation également des moyens dont dispose le Grab (compétences, régions d'expérimentation, axes de recherche, sites expérimentaux...).
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Restauration : Comment répondre à la demande de produits bio ?
VEGETABLE, AuteurPour répondre à cette question cruciale, Corabio avait organisé une journée qui a réuni plus de 80 personnes à l'occasion d'un colloque sur l'approvisionnement de la restauration collective bio à Romans (26). Alors que le Grenelle de l'environnement encourage fortement l'introduction de produits bio en restauration collective et que de plus en plus d'établissements scolaires concrétisent cette démarche dans leur service de restauration, l'offre en produits biologiques se révèle insuffisante tant en termes de volumes qu'en termes de circuits de distribution adaptés. Le défi est donc de pouvoir répondre à cette demande croissante à partir de produits bio issus de Rhônes-Alpes. Lors du colloque, des débats ont porté sur les conditions à réunir pour rendre le marché attractif, des expériences de restauration collective ont été relatées, des ateliers en groupe ont permis d'approfondir des solutions concrètes.
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Vitalis : À la découverte de la bio néerlandaise
VEGETABLE, AuteurLes 22 et 23 septembre 2009, une quarantaine de producteurs et techniciens bio français ont participé à un voyage aux Pays-Bas organisé par Vitalis, filiale bio du groupe Enza Zaden (leader européen des semences biologiques destinées aux professionnels). Ce voyage a été l'occasion de visiter la station de Vitalis à Voorst (province de Gueldre) et de mesurer l'étendue de sa gamme variétale. Celle-ci comprend 25 espèces et environ 200 variétés dont 120 d'entre elles sont proposées au catalogue français par Enza Zaden France, distributeur de Vitalis dans l'hexagone. Les graines cultivées reçoivent les garanties des certifications délivrées par Skal pour les Pays-Bas et par Ecocert pour la France. L'article aborde la création variétale telle que conçue par la filiale : quelques variétés qui n'ont pas les capacités à s'imposer sur le marché du conventionnel peuvent avoir un intérêt en bio (niveau de tolérance aux maladies...) ; appui de deux centres de recherche basés en France, l'un à Allonnes (49) et l'autre à Châteaurenard (13) ; interdiction de la technique CMS (stérilité mâle cytoplasmique)... L'article évoque, notamment, la progression du chiffre d'affaires en graines bio (moins de 10 % de celui du groupe Enza Zaden, mais en forte progression).
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Achat équitable : Une perception complexe du consommateur
Selon l'étude Ipsos-Pfce-Maee-Gret sur le commerce équitable, les motivations pour l'achat de ce type de biens se sont diversifiées. La majorité des Français associe le commerce équitable à la qualité des produits, ainsi qu'au respect des petits producteurs des pays émergents. 36% des Français déclarent en avoir acheté au cours du mois écoulé, pour un budget globalement compris entre 5 et 20 mensuels. Toutefois, la consommation de ce type de produits dépend grandement de deux facteurs : le niveau d'éducation et le niveau des revenus. 61% des bac+3 et 58% des revenus supérieurs connaissant l'expression achètent régulièrement ces produits (contre 36% de l'ensemble des Français). Les produits les plus achetés sont le café, le riz/les céréales et le thé. Cependant, ces achats s'effectuent à une grande majorité dans les grandes et moyennes surfaces.
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C'est mon rayon : Relevé de prix à Granges-les-Valence : Satoriz/Auchan
Un tableau compare les prix de différents fruits et légumes bio, relevés le 28 mai 2008, dans l'enseigne de supermarchés bio spécialisée "Satoriz" aux prix relevés à cette même date à l'hypermarché voisin "Auchan", pour ces mêmes produits en bio et en conventionnel.
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Distribution : Les magasins bio se développent
L'offre de commerces dédiés à la bio se développe en France. 41% de ces points de vente, au nombre de 2000 selon le Synadis (Syndicat national des distributeurs spécialisés de produits biologiques et diététiques), ont moins de 10 ans. Selon une enquête réalisée en 2006 par l'Agence Bio auprès de 290 gérants de commerces bio, 46% d'entre eux déclarent avoir l'intention d'agrandir leur magasin et 63% de diversifier la gamme proposée. Pour accompagner ce développement, le Synadis met en place des formations adaptées et dédiées aux équipes de ces lieux de vente. Le marché des produits alimentaires issus de l'agriculture biologique a été évalué à 1,6 milliard en 2005 et est en augmentation constante depuis 1999 (hausse moyenne, par an, de 9,5%). Magasins spécialisés et GMS se partagent, à parts égales, les 3/4 du marché. La distribution spécialisée bio et traditionnelle a généré un CA de 661 millions d'euros en 2005 (42,2% du total des achats d'aliments biologiques).
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Economie : De l'importance des insectes pollinisateurs
VEGETABLE, AuteurLe déclin des insectes pollinisateurs est une préoccupation majeure. Dans une récente étude (parue dans Ecological Economics), la valeur de l'activité pollinisatrice des insectes, abeilles principalement, est estimée à 153 milliards d'euros en 2005, soit 9,5% de la valeur de la production agricole mondiale. En terme pondéral, 35% de la production mondiale de nourriture résultent de cultures dépendant des pollinisateurs. Seule l'adaptation des producteurs et consommateurs à "de nouveaux produits" pourrait diminuer la valeur estimée de la pollinisation. L'étude a aussi mis en évidence que les catégories de cultures les plus dépendantes de la pollinisation sont celles qui ont la valeur économique la plus importante. Les équilibres alimentaires des fruits, légumes et stimulants (café, cacao) seraient profondément modifiés en cas de disparition des pollinisateurs, la production mondiale ne suffisant plus à satisfaire les besoins actuels. L'Europe actuelle serait plus particulièrement touchée. Du point de vue du consommateur, cela entraînerait une augmentation des prix. D'autres impacts sont à considérer comme les effets sur la production de semences ou l'impact sur la flore sauvage.
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Pomme : Ariane et le verger modèle
Ariane est une pomme légèrement aplatie, rouge intense, juteuse, à la fois sucrée et acidulée. Elle s'identifie d'abord par ses qualités environnementales (résistance à la tavelure). Elle est issue d'un programme d'amélioration variétale mené par l'INRA d'Angers (démarche baptisée les Naturiales, visant à élargir la gamme des variétés résistantes aux maladies). Elle a fait l'objet d'un développement maîtrisé, et est développée par la SAS Pomalia (réseau regroupant des pépinièristes, arboriculteurs et metteurs en marché). Pomalia constitue un réseau capable d'appréhender les aspects techniques, commerciaux et de marketing. Actuellement 400 ha de vergers sont répartis essentiellement dans le Val de Loire et le Sud-Ouest, pour une production de 12 000 tonnes en 2008, vendues sur le marché français (2/3 des volumes) et à l'export vers le Royaune-Uni et l'Espagne. Un plan marketing vise à accroître la notoriété de la variété et à développer sa présence sur les points de vente (présence aux rencontres de Courson, dans les jardins de Versailles, site internet, plants disponibles à la jardinerie Botanic, plans d'action en rayon ).
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Restauration collective : Le Snrc (Syndicat national de la restauration collective) se mobilise pour atteindre 20% de produits bio
Suite à l'objectif annoncé d'intégrer 20% de produits biologiques dans les repas servis aux collectivités, le Snrc souhaite encourager cette tendance en soutenant la structuration des filières biologiques.
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Agriculture biologique : Indicateurs au vert, pour "voir plus loin"
L'agriculture biologique répond à une attente du consommateur sur les critères tels que le respect de l'environnement et la qualité. Chiffres à l'appui, il est possible d'évaluer l'engouement des consommateurs pour l'agriculture biologique. Par ailleurs, avec la mention des engagements de l'Agence Bio en terme de communication, il est démontré à quel point l'agriculture biologique s'ouvre à d'autres approches.