Détail de l'auteur
Auteur Virginie JOURDAN |
Documents disponibles écrits par cet auteur (63)


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Colloque Eau et Bio : Lever les freins à la conversion
Virginie JOURDAN, AuteurAfin de protéger leurs zones de captage, plusieurs collectivités françaises ont fait le choix d'y favoriser le développement de l'agriculture biologique. Pour cela, il leur faut notamment lever les freins à la conversion, en accompagnant les producteurs techniquement mais aussi en termes de débouchés. Les témoignages de certaines d'entre elles, présentés à l'occasion du colloque Eau et Bio organisé par la Fnab le 19 janvier 2016, sont repris dans cet article.
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Projet Rep'Air : Quelles références en agriculture bio ?
Virginie JOURDAN, AuteurLes objectifs de recueil des références varient selon les utilisateurs. Néanmoins, une harmonisation des méthodes est nécessaire pour pouvoir comparer et utiliser au mieux ces références. La Fnab a présenté, en janvier 2015, son projet Rep'Air destiné à rendre ces dernières plus accessibles aux producteurs et à tenir compte des besoins de programmation de la PAC. 90 % des groupements régionaux d'agriculteurs biologiques produisent en effet des références, ainsi que les Instituts techniques, les Chambres d'agriculture, l'INRA, etc. Un travail d'harmonisation avait déjà eu lieu dans le cadre du projet RefAB, en 2013, traitant de la durabilité des fermes biologiques. Le recueil de références est par ailleurs confronté à des difficultés croissantes, telle que l'austérité qui met à mal les dispositifs d'élaboration des références, mais aussi la réticence des producteurs à livrer les données de leur exploitation. En effet, certains considèrent qu'une donnée agrégée et décontextualisée peut mener à une remise en cause des soutiens à l'agriculture biologique, ou encore desservir les producteurs dans leur rapport de force avec l'aval.
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Contre pucerons noirs et acariens sous-abris : Les associations culturales à l'essai
Virginie JOURDAN, AuteurEn culture de cucurbitacées, la lutte contre les ravageurs est parfois difficile. C'est notamment le cas pour le puceron noir Aphis gossypii et l'acarien Tetranychus urticae, contre lesquels il n'existe aucune spécialité commerciale autorisée en bio, et pour lesquels l'utilisation d'auxiliaires est souvent insuffisante. Une autre voie est aujourd'hui envisagée : l'association de cultures sous-abris. En 2013, la station expérimentale de Kerplouz, dans le Morbihan, a testé l'association tomates-concombres sous-abris. Si l'efficacité de cette association contre le puceron reste à prouver, l'effet sur les acariens a été très net, avec des attaques fortes en monocultures et nulles sur les associations. En 2014, les essais ont porté sur des associations aubergines-poivrons dans la lutte contre les acariens. En encarts, sont présentés d'autres résultats expérimentaux sur la lutte contre le mildiou en pommes de terre, les variétés bio de salades, le transfert de lutte bio sous abris, et la conservation d'oignons rouges en silo ventilé.
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Expérimentations variétales en légumes bio : En finir avec les semences non traitées
Virginie JOURDAN, AuteurDans leurs choix de variétés, les agriculteurs biologiques peuvent recourir à des semences produites en bio mais aussi, généralement en cas de non-disponibilité en bio, à des semences non-traitées. Dans l'optique d'améliorer le choix variétal en bio, et de présenter des résultats indépendants de ceux des semenciers, des stations expérimentales évaluent et comparent les variétés bio et non-traitées. C'est le cas notamment de deux stations bretonnes : - la SEHBS (Station Expérimentale Horticole de Bretagne Sud), située à Auray dans le Morbihan, qui travaille plutôt sur des variétés destinées aux circuits courts ; - la PAIS, située à Morlaix dans le Finistère, qui évalue plutôt des variétés destinées aux circuits longs. Les résultats obtenus sont homogénéisés et comparables grâce à la mise en place de dispositifs expérimentaux similaires. Certains des résultats obtenus sur navet, carotte, mâche, tomate, ou encore concombre, sont présentés. Les expérimentateurs soulignent que ces essais, bien que nécessaires, ne valent pas les préconisations des techniciens de terrain.
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Journée filière en Bretagne : Quel renouveau pour le sarrasin ?
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Virginie JOURDAN, AuteurAvec 1 300 ha cultivés en 2012, la Bretagne est la première région productrice de sarrasin bio en France (un tiers de la production nationale). Malgré les bienfaits de la mise en place d'une Indication Géographique Protégée (IGP) pour le sarrasin breton, les importations restent importantes, notamment depuis la Chine et la Pologne. Une journée filière organisée dans les Côtes-d'Armor, le 6 septembre 2013, a permis aux participants de revenir sur les atouts et contraintes de cette culture. Si elle nécessite peu d'interventions entre le semis et la récolte, notamment grâce à un fort pouvoir couvrant, elle supporte mal les coups de chaleur et est très dépendante de la pollinisation. La recherche s'oriente en partie vers de nouvelles variétés, celle nommée La Harpe étant très majoritairement utilisée aujourd'hui.
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Nouveautés Matériels
Virginie JOURDAN, Auteur ; Guillaume LE GONIDEC, AuteurLa start-up toulousaine Naïo commercialise depuis mi-2013 un robot, nommé Oz, qui désherbe seul les cultures de légumes et de plantes aromatiques et médicinales les plus courantes. Équipé de trois lames, il effectue un sarclage, aérant ainsi le sol et éliminant les plantules. Ce binage préventif permet à l'agriculteur de se libérer du temps pour d'autres travaux. Celui-ci n'a plus qu'à programmer le robot avec le nombre, la largeur et la longueur des rangs et l'épaisseur des cultures. Oz fait ensuite son travail seul, y compris les demi-tours en bout de rang, et envoie un SMS en cas de problème et lorsque la parcelle est terminée. Parmi les autres nouveautés présentées, deux dynamiseurs pour les préparats en biodynamie : le Din Mak, en inox (société espagnole Makato) ; le Cosmophore, en fibre de verre, (société CMFP), mis au point par Dominique Massenot. Au salon Agritechnica, spécialisé en machinisme agricole, des outils étaient particulièrement intéressants pour les agriculteurs biologiques. Parmi eux, les outils de la société Einböck (Pneumaticstar Pro pour l'entretien et la régénération des prairies, la houe rotative Rotarystar, la herse étrille Aerostar Exact), le robot de binage autonome Vibro Crop Robotti de la société Kongskilde, ou encore une poutre de 18 m maximum sur laquelle peuvent se monter des outils de semis et/ou de binage, commercialisée par Schmotzer.
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Quelles références en agriculture biologique ? : Etat des lieux et perspectives : Actes du séminaire
En 2014, la FNAB a lancé un programme nommé « Rep'AIR Bio », visant à structurer la production de références en bio pour renforcer l'accompagnement technique des porteurs de projets et des producteurs, dans une optique d'autonomie des fermes. La première étape a été menée sur 9 mois, avec l'appui de l'association Solagro, pour caractériser la mobilisation et la production de références bio au sein du réseau FNAB. Les principaux résultats de ce travail ont été présentés le 21 janvier 2015, à Nanterre, lors d'un séminaire dont l'objectif était de présenter un premier état des lieux. Étaient présents des producteurs et salariés des GRAB et GAB, mais aussi des représentants d'horizons très divers : ministère de l'Agriculture, ministère de l'Environnement, APCA, Instituts techniques, recherche, acteurs du monde agricole et rural (RAD, InterAFOCG, JA, AMAP ) et de la bio (ABioDoc, Agences de l'eau ), ONG etc. Cette brochure présente les actes du séminaire.
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Travail du sol : Le trio butteuse à planches, cultibutte et vibroplanche
Virginie JOURDAN, AuteurEn maraîchage, la culture en planches permanentes consiste à cultiver toujours aux mêmes endroits, et ainsi à ne jamais rouler là où on cultive. L'Atelier Paysan a créé et adapté trois outils phares, présentés dans cet article, adaptés à ce type de culture. La butteuse à planches est une alternative à la charrue, qui permet d'enfouir des résidus de culture ou des engrais verts. En effet, il n'y a pas de labour dans les systèmes de cultures en planches permanentes. Le cultibutte est un outil de reprise visant l'ameublissement du sol. Enfin, le vibroplanche affine le sol, constituant ainsi la dernière étape de préparation avant semis ou plantation. Ces trois outils sont adaptables et réglables. L'Atelier paysan propose également un triangle d'attelage, qui permet d'atteler et dételer les outils rapidement sans descendre du tracteur. En encarts, sont également présentés : - la gamme pousse-pousse de Terrateck, pour le désherbage et le semis ; - Oz, le robot autonome de désherbage et assistant de récolte développé par Naïo ; - et la solution flexible d'atmosphère contrôlée pour le stockage temporaire des fruits, légumes, fleurs, ou champignons, développée par la société Janny MT.
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Fabienne et Joseph Harel : "Quand on voit le plaisir des enfants, c'est aussi valorisant pour nous"
Virginie JOURDAN, AuteurFabienne et Joseph Harel, à Saint-Germain en Coglès (Ille-et-Vilaine), ont instauré l'accueil social de loisirs dans leur ferme laitière, en bio depuis 1997. C'est, pour les enfants reçus, l'opportunité de passer des "vacances à la campagne, toutes simples, avec un retour à la nature", indique Fabienne... "Les enfants sont immergés dans la vie à la ferme, dans une vie de famille...". Explications : Accueil social de loisirs ; Une démarche professionnelle ; Concilier la ferme et l'accueil ; Et les enfants dans tout ça.
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Flambée du prix en conventionnel : La viande bovine bio doit rester dans le circuit ; Témoignages : La stabilité à long terme est primordiale
Virginie JOURDAN, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurEn Bretagne, près de la moitié des fermes sont orientées vers l'élevage. Parmi elles, 80 % sont engagées en viande bovine et surtout en lait. Plusieurs opérateurs ont misé sur l'arrivée massive de vaches de réforme laitières. Pour assurer l'absorption des 30 % de volumes supplémentaires escomptés, ces opérateurs ont investi de nouveaux marchés Bretagne Viande Bio, opérateur breton 100 % bio, est directement concerné par le contexte de croissance du prix des animaux payé aux producteurs. Pour cette entreprise, bien que ses adhérents et fournisseurs aient augmenté ces dernières années, l'offre de viande n'est pas assez importante pour couvrir la demande. Virginie Jourdan a conduit un entretien avec René Le Courtois, président de BVB, qui déplore le fait que les prix du conventionnel ayant augmenté, certains éleveurs vendent une partie de leurs animaux hors du circuit bio, risquant de déstabiliser la filière. Michel Guillaume a rencontré 4 éleveurs spécialisés en viande ou commercialisant une partie de leurs laitières en vaches de réforme : Yannick Frezel, éleveur à Loqueffret (29) (débouchés vers BVB et vente directe), Fabien Tigeot, installé à Bohal (56) (en viande bovine depuis 2008), Jean-Luc Priol, éleveur laitier à Saint-Guen (22) (en filières longues avec Biolait et BVB), Jean-Baptiste Le Provost, éleveur à Plusquellec (22) (en filières longues avec Biolait et BVB).
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Le portrait du mois : Christelle Guérin : "Le respect de l'environnement est la première motivation"
Virginie JOURDAN, AuteurA 35 ans, Christelle Guérin s'est installée en élevage bio de brebis viande, ferme pédagogique et chambre d'hôte, à Vannes (Morbihan). A l'origine, se situe son envie de devenir agricultrice, ainsi que la volonté du Conservatoire du littoral et de la ville de Vannes (Basse-Bretagne) d'installer une personne sur une ferme côtière... Dans un entretien, sont évoqués plusieurs aspects de son parcours : choix d'un travail dans l'agriculture ; motivation pour un projet en agriculture biologique ; type d'accompagnement pendant son installation ; conseils pour un porteur de projet ; intégration sur son territoire.
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Le portrait du mois : Christine Bannier, productrice de plants : "Ici, les enfants ont le droit de mettre les mains dans la terre"
Virginie JOURDAN, AuteurA 55 ans, Christine Bannier est productrice de plants bio et, depuis la création des jardins de Rocambole, en 1988, la ferme maraîchère de corps-Nuds (Ille-et-Vilaine) conduite par Luc Bienvenu, son compagnon, n'a cessé d'évoluer. En 2002, le GAEC sur lequel L. Bienvenu travaille, avec 1 associé et 2 salariés, cesse d'exister. En 2003, C. Bannier abandonne son métier d'institutrice pour s'installer sur la ferme. Elle y devient salariée par le biais de la constitution d'une SARL. Outre l'atelier maraîchage biologique, C. Bannier développe l'accueil pédagogique et la transmission des savoirs. Ainsi, naissent les jardins familiaux. Une quinzaine de parcelles sont aménagées sur 1 000 m² derrière la maison d'habitation : un vingtaine de familles louent leur parcelle et cultivent panais, carottes, petits fruits et pommes de terre sur 1 hectare. En outre, chaque année, une quarantaine de classes viennent découvrir les jardins où se mêlent créations artistiques et végétaux. L. Bienvenu a cessé d'être agriculteur en 2009 mais, bien que réduite, l'activité agricole se poursuit sur la ferme
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Le portrait du mois : Ils ont opté pour le GIE : "Avec les produits transformés nous gagnons en valeur ajoutée"
Virginie JOURDAN, AuteurFrédérique Trochereau avait 29 ans, en 2011. Après avoir travaillé cinq ans dans des jardineries, elle a choisi de s'installer en plantes à parfums, aromatiques et médicinales bio dans le Finistère (PPAM). Pour développer cette activité marginale en Bretagne, s'assurer de meilleures conditions de travail et mutualiser le matériel nécessaire à cette production, Frédérique a opté, avec 3 autres producteurs, pour le groupement d'intérêt économique. Dans un entretien, elle revient sur son parcours : choix du métier d'agricultrice, déroulement de son installation, évidence de l'agriculture biologique, système du GIE, accompagnement pendant son installation, conseils pour les porteurs de projets en plantes médicinales, principaux écueils rencontrés et surmontés, intégration sur le territoire local.
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Le portrait du mois : Mickaël Romé, paysan militant : "L'affaire du BT11 a été un déclic"
Virginie JOURDAN, AuteurInstallé depuis 1994 et converti à l'agriculture biologique en 1997, Mickaël Romé est éleveur bovin en Ille-et-Vilaine. Sont évoqués : sa passion de la nature, son entrée dans la bio, son engagement notamment auprès d'Agrobio35, le « déclic » sur le sujet des OGM, sa mise en garde sur l'alimentation animale et les risques liés à l'importation de soja bio, les effets des OGM (perte de biodiversité, conséquences sur la disponibilité des terres dans les pays du Sud , les certificats d'obtention végétale ). En 2012, il a cédé 11 hectares de terres déjà certifiées à deux personnes (maraîchage et fromagerie).
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Le portrait du mois : Patrick Guillerme, éleveur à Theix : "L'autonomie est la clé de la durabilité"
Virginie JOURDAN, AuteurRencontre avec un paysan solidaire, Patrick Guillerme, éleveur laitier en bio, à Theix, dans le Morbihan, ainsi que bénévole de l'association Solidarité Paysan (depuis 1987). Il s'est installé en 1985 sur la ferme de ses parents, un an après l'institution des quotas. En 1987, il participe à l'organisation de la grève de la faim de quatre agriculteurs pour dénoncer les pénalités laitières pour les dépassements de quotas, puis participe, avec d'autres agriculteurs, à la création de l'association de défense et de solidarité des agriculteurs en difficulté, l'ADSAD... En 2010, au nom de Solidarité Paysan, Patrick Guillerme participe au Tro Breizh : un grand débat organisé en Bretagne par le Conseil régional sur l'agriculture de demain. Bien qu'engagé en bio depuis 1992, c'est à cette occasion que Patrick rencontre plus longuement l'équipe du GAB 56. Un an plus tard, il entre dans son conseil d'administration.