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Jean-Michel Cellier-Courtil : Plus de 30 ans d'engagement à Nature & Progrès
NATURE & PROGRES, AuteurEn 1978, Jean-Michel Cellier-Courtil a rejoint son père sur la ferme familiale, en GAEC, à Saint-Saturnin (63), alors en polyculture-élevage bovins lait conventionnels. Au fil du temps, il a fait évoluer la ferme vers la bio, sous mention Nature & Progrès, avec des grandes cultures et un troupeau de vaches allaitantes. La ferme, l'EARL de la Pereire (créée au départ à la retraite des parents de Jean-Michel, en 1997), s'étend, aujourd'hui, sur 290 ha, répartis sur 12 communes. Jean-Michel est appuyé par deux salariés et un apprenti pour les travaux de la ferme, et Chantal, son épouse, s'occupe de l'administratif. Dans ce bio-portrait, Jean-Michel évoque les rencontres qui l'ont marqué dans son cheminement vers l'agriculture biologique et les responsabilités qu'il a assumées au sein de différentes structures (Chambre d'agriculture, SICARAPPAM, Auvergne Biologique...). Il explique aussi, notamment, son attachement particulier à la mention Nature & Progrès.
Qui veut la peau des vaches ?
NATURE & PROGRES, AuteurLes vaches sont accusées d'être en partie responsables du réchauffement climatique parce qu'elles rejettent du méthane, un puissant gaz à effet de serre. Toutefois, le problème relève principalement de l'élevage intensif et pas de l'élevage à l'herbe bien mené. En effet, les émissions (naturelles) de méthane peuvent être totalement compensées par le pâturage, une prairie bien gérée pouvant séquestrer, dans le sol, jusqu'à 1 t/ha/an de CO2, autre gaz à effet de serre et principal responsable du réchauffement climatique. Dans cet entretien, Claude Aubert, agronome et auteur du livre "Qui veut la peau des vaches ?" (éditions Terre vivante), balaie les idées reçues autour des vaches et, plus largement, autour de notre rapport à la viande, à l'abattage et à l'élevage.
Cahier des charges Ostréiculture Nature & Progrès : Edition 2019
L'ostréiculture a connu, ces dernières décennies, d'importants bouleversements en raison des épidémies et de la modernisation du métier d'ostréiculteur. Le cahier des charges Ostréiculture Nature & Progrès vise une diversité génétique de l'huître, favorable à la durabilité des populations, un bien-être et une santé de l'huître par un encadrement des pratiques d'élevage (méthode, limite des déplacements, densité), et une cohérence environnementale et sociale globale. Il comprend trois parties : - La partie réglementaire, qui constitue le corps du cahier des charges. Elle énonce les principes relatifs à l'élevage sous mention Nature & Progrès et en définit les règles ; - Le guide de lecture, qui vient préciser, de manière ponctuelle, les dispositions de la partie réglementaire ; - Les annexes, qui comportent des données techniques, précisent des unités de valeurs, proposent des outils pratiques et recensent des adresses utiles.
Dossier de presse : Huîtres nées en mer : la transparence garantie avec un cahier des charges Nature & Progrès
"Ostréiculteur Traditionnel", une association réunissant une centaine d’ostréiculteurs attachés à élever des huîtres issues d’une reproduction naturelle en mer, demande, depuis des années, plus de traçabilité et de transparence dans la filière ostréicole. En effet, plus de la moitié des huîtres que l’on trouve sur les étals ont été produites en écloserie et une majorité d’entre elles seraient triploïdes. Grâce à un nouveau cahier des charges Nature et Progrès, voté lors de l’Assemblée Générale de l’association en avril 2019, les ostréiculteurs vont pouvoir garantir aux consommateurs des huîtres nées et élevées en mer (estuaires et lagunes inclus), dans le respect de l’huître et de son environnement. Qu’est-ce qu’une huître née et élevée en mer ? Quels sont les éléments du cahier des charges Nature & Progrès concernant l’huître ? Jean-Noël et Tifenn Yvon en Bretagne, Annie Castaldo en Méditerranée apportent leur témoignage en tant que « paysans de la mer ». Ils sont parmi les premiers ostréiculteurs à être sous mention Nature & Progrès.
On achève bien la paysannerie
NATURE & PROGRES, AuteurLors du Forum international de la robotique agricole qui s'est tenu en décembre 2018, à Toulouse, le collectif occitan "Les Chimpanzés du futur" s'est mobilisé afin de faire connaître son refus du "tout technologique" dans le domaine agricole. Les membres de ce collectif ont appelé les acteurs du milieu agricole et paysan à se positionner par rapport à des innovations présentées dans les salons professionnels agricoles (par exemple, le puçage électronique) et, plus largement, ont interpellé sur les dérives d'une société hyperconnectée et sur les conséquences environnementales, économiques et sociales de l'exploitation des ressources nécessaires à la fabrication des produits technologiques.
Et si l'abattoir venait à la ferme ?
NATURE & PROGRES, AuteurStéphane Dinard, éleveur bovin en Dordogne, a fondé l’association « Quand l’abattoir vient à la ferme », avec la chercheuse de l’INRA Jocelyne Porcher. Au cours de cette interview, il fait le point sur les expérimentations d’abattoirs mobiles, maintenant autorisées pour une durée de 4 ans, par la Loi agriculture et alimentation de 2019. Dans chaque région, les acteurs et les projets qui se mettent en place sont différents, que ce soit au niveau de la taille du camion, du support des coûts, de l’articulation avec les abattoirs existants ou du stade d’avancement actuel du projet. Stéphane Dinard insiste sur l’intérêt multiple de la réalisation de ces abattoirs mobiles, pour le monde paysan et pour l’avenir de l’élevage.
Château Larchère : la passion du vin, au naturel !
NATURE & PROGRES, AuteurThierry et Muriel Baudry sont viticulteurs bio en Dordogne. Thierry a grandi au milieu des vignes de ses parents qui lui ont fait partager très tôt leur amour de la terre. C'est au cours de son BEP agricole option Œnologie à Sauternes qu'il a découvert que sa propre conception du travail de la vigne, héritée de l'observation et des heures passées auprès de son père, n'était pas en accord avec le dogme scolaire. Pour Thierry, "un paysan vigneron ne fait pas le vin, il l'accompagne, l'élève, le révèle". En 1989, il a décidé de reprendre le domaine en s'installant en GAEC avec ses parents qui ont de suite approuvé son projet de convertir l'activité en bio. Les trois premières années ont été difficiles, mais sa forte détermination et le soutien paternel ont eu raison des obstacles. Thierry et Muriel ont développé Château Larchère. Ils ont mené des essais pour limiter l'apport en cuivre dont les résultats sont largement diffusés dans la profession. En tout, 20 ha de raisin rouge et 6 ha de blanc sont cultivés sans amendements, pour un rendement de 30 hl à l'ha pour le vin rouge et 19 hl pour les blancs secs et les liquoreux. Pour Thierry, le meilleur signe de bonne santé de sa vigne, c'est la trentaine de plantes différentes présentes au m2. Développer l'autonomie sur la ferme fait partie de leurs projets (eau, électricité), tout comme favoriser encore plus la vente directe. Les Baudry sont par ailleurs impliqués dans la vie de leur territoire : conseil municipal, comité d'organisation d'une foire bio annuelle, ouverture de l'exploitation aux visites, organisation de dégustations...
L'innovation sociale s'installe à Chambalon
NATURE & PROGRES, AuteurA Chambalon, en Lozère, les adhérents de Nature & Progrès se sont véritablement surpassés pour fêter, à leur façon, les 50 ans de l'association. Pour dix jours de manifestations, ils ont édifié un village auto-géré et complètement autonome en énergie. L'article fait le récit de l'événement, illustré de nombreuses photographies.
Mobilisation : Pour une transition agricole et alimentaire
NATURE & PROGRES, AuteurUne vingtaine d'organisations de paysans, d'associations de protection de l'environnement et de défense des animaux, de solidarité internationale, de consommateurs... ont décidé d'unir leurs énergies pour engager un débat citoyen autour de l'agriculture et de l'alimentation, avec, pour mot d'ordre principal : "Parce qu'une autre agriculture est possible, inventons-la ensemble !". L'article expose les principaux arguments de cet appel à la mobilisation.
Nature & Progrès, 50 ans d'initiatives pour un avenir en bio : Les dates clés d'un mouvement engagé dans la bio associative et solidaire
NATURE & PROGRES, AuteurL'AB, plus qu'un simple label, est issue des rangs de la société civile. Dans la reconnaissance de l'agriculture biologique, le rôle des membres de l'association Nature & Progrès a été prépondérant. Pour ne pas oublier le chemin parcouru d'un mouvement qui continue aujourd'hui son travail de construction d'une société nourricière pérenne, écologiste et humaniste, retour, dans cet article, sur les dates qui ont marqué son développement.
Nature & Progrès : 50 ans ! : Nature & Progrès, la bio associative et solidaire - 50 ans d'initiatives pour un avenir en bio
NATURE & PROGRES, AuteurEn 1964, en réaction à l'industrialisation de l'agriculture, des agronomes, des médecins, des paysans et des citoyens ont fondé Nature & Progrès. Cette fondation est à l'origine, en 1972, du premier cahier des charges de l'agriculture biologique dans le monde. Depuis 50 ans, producteurs et consommateurs adhérents travaillent à un projet de société humaniste, fondé sur une agriculture solidaire et respectueuse du vivant. L'article rappelle ce que Nature & Progrès représente aujourd'hui, qui sont ses membres (en France, une trentaine de groupes locaux), quelle est son identité, ses leviers d'action. À l'occasion de cet anniversaire, des rencontres sont organisées, du 24 août au 3 septembre 2014, dans certains départements français, et en Belgique. En Lozère, notamment, un village autonome sera construit à Chambalon, sur le Causse-Méjean, pour accueillir les participants.
Nées dans le mouvement
NATURE & PROGRES, AuteurDevenues parfois conséquentes dans le paysage actuel de la Bio, certaines organisations ont pris leur source dans le mouvement militant. Quelques-unes d'entre elles sont présentées dans cet article : - 1972 : Création d'IFOAM au Palais des Congrès de Versailles ; - 1978 : La FNAB (Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique), organisme professionnel à vocation syndicale ; - 1979 : L'aventure Terre Vivante ; - 1982 : L'Institut Technique de l'Agriculture Biologique (ITAB).
Panorama des pratiques bio en France
NATURE & PROGRES, AuteurUn tableau sur une page permet de visualiser, pour la mention standard public délivrée par l'UE (règlement bio européen) et pour les 5 plus grandes marques bio disponibles en France (Bio Cohérence, Nature & Progrès, Demeter France, S.I.M.P.L.E.S. et IFOAM Family of Standards), un certain nombre de caractéristiques de chaque marque. Entre autres : le logo, l'intérêt pour l'environnement, la date de création, si oui ou non la certification bio officielle est un prérequis pour l'obtention de la mention, les modalités de contrôle de la garantie, la durée de conversion des productions végétales, l'interdiction ou le seuil de tolérance OGM, le nombre de traitements vétérinaires allopathiques de synthèse autorisés (antibiotiques...), etc. Ce tableau permet de comparer les mentions entre elles.
Communiqué de presse : Agrocarburants : les banques françaises font le plein
NATURE & PROGRES, AuteurSelon un rapport publié, le 17 avril 2013 - journée internationale des luttes paysannes -, par Oxfam France, les principales banques françaises ont accordé, entre 2009 et 2012, plus de 4 milliards d'euros de prêts aux dix principaux producteurs européens d'agrocarburants. Les Amis de la Terre révèlent également que des banques françaises sont impliquées dans le financement du géant malaisien de l'huile de palme, Sime Darby, à l'origine de nombreux conflits avec des communautés locales, comme au Libéria. Cette huile est destinée, entre autres, au marché européen. Dans son rapport intitulé « Agrocarburants : les banques françaises font le plein », Oxfam France établit un classement des différentes banques françaises investissant dans les agrocarburants. Les Amis de la Terre demandent aux banques françaises de notamment s'engager à soutenir des projets favorisant l'agroécologie et la souveraineté alimentaire. D'autant plus qu'ils estiment que les agrocarburants sont inefficaces contre le changement climatique, et rentrent en concurrence avec l'alimentation…
En question : L'agroécologie au menu de l'agriculture française ? ; Lettre ouverte à Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'agroalimentaire et de la Forêt ; Faire de l'agroécologie une force pour la France ? ; L'institutionnalisation de l'agroécologie... une nouvelle phase
Nelly PEGEAULT, Auteur ; NATURE & PROGRES, Auteur ; Gautier FÉLIX, Auteur ; ET AL., AuteurA l'occasion de la Conférence nationale « Produisons autrement » du 18 décembre 2012, le ministre de l'Agriculture a introduit l'agroécologie comme orientation pour l'agriculture française. Face à cette annonce, et suite aux déceptions ressenties avec le Grenelle de l'Environnement, Nature&Progrès se veut prudent. Ainsi, une lettre ouverte a été adressée au Ministre afin de lui faire part des commentaires de plusieurs associations. Gautier Félix, dans une seconde partie de ce dossier, décrypte les annonces de la Conférence « Produisons autrement ». Le modèle agroécologique prôné semble devoir passer par un retour à l'agronomie, et donc à la compréhension des mécanismes naturels qui régissent la production agricole, et à un positionnement des agriculteurs comme acteurs de la recherche et du développement agricole. Toutefois, deux non-dits posent question : l'aspect social de l'agroécologie et la place des politiques agricoles. Enfin, dans une dernière partie, Jordy van den Akker exprime ses doutes quant au bien fondé de cette institutionnalisation de l'agroécologie, en s'appuyant notamment sur le développement de l'agroécologie en Amérique latine.