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Auteur Gaëlle POYADE |
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Accueil social à la ferme : Les agriculteurs se positionnent
Gaëlle POYADE, AuteurMalgré son existence dans la pratique, l'accueil à la ferme de personnes en difficultés n'est pas rattaché au métier d'agriculteur (code rural). Afin d'officialiser davantage ce rôle de service social de l'agriculture, la FNCivam et le réseau Accueil Paysan ont signé une convention de partenariat. Cet accueil peut concerner différents publics, des jeunes en difficultés aux personnes âgées en passant par des mères célibataires ou encore des personnes handicapées. Il confère à l'agriculteur un rôle important dans la cohésion sociale et représente, pour les bénéficiaires, un moyen d'insertion dans la société, notamment par une rupture avec l'entourage habituel, et qui a fait ses preuves (alternative à l'incarcération, scolarisation d'enfants en difficultés ).
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Aides à la bio : Incertitudes pour 2011
Gaëlle POYADE, AuteurEn 2010, le montant des aides à la conversion (Cab) devrait être de 81 millions d'euros (Etat et Europe), ce qui est bien supérieur à 2009 (56 millions). Malgré cela, certaines régions craignent que l'enveloppe soit insuffisante pour traiter tous les dossiers, nouveaux et en cours. Pour résorber ces manques à venir, les DRAAF, les CR ou les Agences de l'eau peuvent servir de relais financier. Tous les bénéficiaires de la Cab toucheront des montants correspondant aux réajustements des aides pour le maraîchage et l'arboriculture (900 /ha). En revanche, l'aide Cab passe sur le 1er pilier de la PAC à partir de 2011 et redevient annuelle. Les modalités d'engagement risquent donc d'être modifiées, ce qui pose certaines questions (un rythme plus rapide de conversion est plus risqué, cas des producteurs déjà engagés, risque de conversions opportunistes, fin des possibilités de passage d'une aide pluriannuelle à une autre). Par ailleurs, 50 millions d'euros sont affectés au Soutien à l'agriculture biologique (Sab), sous forme de contrats annuels, dans le cadre du 1er pilier. La Sab est soumise à modulation, avec risque de répartition de l'aide en cas de demandes plus importantes que les crédits. Les montants du Sab restent inchangés, sauf pour les prairies qui passent de 100 à 80 /ha. Pour accompagner les producteurs, des pôles de conversion bio rassemblant tous les partenaires se mettent en place, financés par les régions, les départements ou les Agences de l'eau.
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Aides à la conversion en région : A chacune son ambition
Gaëlle POYADE, AuteurLe ministère de l'Agriculture a annoncé en décembre 2008 le déplafonnement des Mesures Agro-Environnementales (MAE) conversion et maintien à l'agriculture biologique (CAB et MAB) afin de favoriser les conversions à l'agriculture biologique, ceci grâce à une enveloppe supplémentaire de 12 M au budget des MAE régionales. Au niveau régional, cette dynamique se décline de diverses manières. Certaines régions ont augmenté les plafonds alors que d'autres misent sur le déplafonnement total, espérant ainsi créer un fort élan. Ces dernières risquent cependant de ne pas pouvoir honorer toutes les demandes, les Agences de l'Eau pourraient alors venir en appui financier. L'article évoque ensuite l'intérêt actuel des producteurs ayant peu de surfaces à préférer le crédit d'impôt à la CAB, ceci pouvant évoluer du fait d'une négociation en cours sur l'augmentation des aides à l'hectare. D'autres aides financières régionales existent pour la formation à la bio, l'audit de réorientation, la certification, la conversion, l'investissement ou encore le maintien. Elles sont synthétisées, région par région, dans un tableau qui indique par ailleurs les nouveaux plafonds d'aide à la conversion et le nombre de conversions en 2008-2009.
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Aides à la conversion : Y en aura-t-il pour tout le monde ?
Gaëlle POYADE, AuteurLa vague des conversions touche toute la France et toutes les productions, ce qui entraîne des questions pratiques : La hausse des aides à la conversion pour les arboriculteurs et les maraîchers annoncée en juin 2009 sera-t-elle rétroactive ? Le montant de l'enveloppe, bien qu'augmenté de 6,7 M, sera-t-il suffisant ? Cependant, plusieurs agriculteurs en conversion ne choisissent pas la mesure financière Conversion à l'agriculture biologique (cab) non cumulable avec le crédit d'impôt, soit pour lui préférer une autre mesure (MAE ), soit pour d'autres raisons (double actif ). Concernant l'aide au maintien, 6 régions l'ont à ce jour activé. Un tableau final récapitule les principaux chiffres (nombre d'exploitations et d'hectares) et les aides existantes pour l'agriculture biologique, région par région.
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L'Ardèche, vivier de plantes médicinales
Vincent Deschandol ramasse et cultive en bio des plantes médicinales depuis 1999. Rien qu'en bio, l'activité de cueillette occupe une cinquantaine de personnes en Ardèche. Entre 800 et 1 300 mètres d'altitude, chacun a, de manière tacite, ses coins, des espaces dont les propriétaires autorisent la cueillette en échange d'un sac de pommes de terre ou de fruits frais. Au cours de ses pérégrinations, Vincent Deschandol constate la difficulté à se procurer l'arnica tant la plante souffre des erreurs de l'agriculture conventionnelle. Par contre, le cueilleur collecte l'aubépine, le laurier, le thym de garrigue, le bourgeon de hêtre. En France, plus de 200 plantes à parfum, aromatiques et médicinales sont cueillies et plus de 120 sont cultivées. La lavande et le lavandin représentent plus de la moitié des surfaces de production bio. Sur 5 hectares seulement, l'exploitation de l'Ardéchois en renferme une grande diversité. Echinacée, mélisse, menthe poivrée, bardane, pissenlit, serpolet... couvrent la moitié de la surface. Plusieurs situations liées à la viabilité de l'exploitation de Vincent Deschandol sont évoquées : le contexte dans lequel évoluait son exploitation lors de son installation ; les débouchés de certaines de ses plantes aromatiques ; l'entretien de petites terrasses ou le choix de cultures sur bâches ; la livraison de végétaux à la coopérative Vivaplantes, située à Mercuer. Cependant, alors que la production de plantes à parfum est, en France, un secteur très dynamique et en pleine croissance (7% des PPAM sont bio, alors que la surface totale consacrée à ce mode de culture dépasse à peine 2%), Vincent Deschandol, pour compléter son revenu, travaille 10 heures par semaine à Vivaplantes.
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Argile : Le partenaire beauté
Gaëlle POYADE, AuteurLes usages de l'argile sont multiples. En construction, en poterie, en médecine, en agriculture, elle est aussi un partenaire beauté et bien-être. Cet article présente les différents types d'argile (bentonite, montmorillonite, illite, , de couleur verte, rouge, blanche, rose) et ses vertus.
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Le bio s'installe
Estelle MILLOU, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Gaëlle POYADEA l'occasion du 10ème Printemps Bio, l'Agence bio a présenté ses chiffres et cela se confirme, l'agriculture biologique gagne du terrain dans tous les domaines. D'une manière générale, le nombre d'exploitations a augmenté de 11 %, entre 2007 et fin 2008, où 13 298 exploitations sont recensées. En France, la surface dédiée à l'agriculture biologique représente 2,12 % de la Surface agricole utile (SAU). Les reconversions (+ 36,4 % par rapport à 2007) traduisent un réel engouement pour l'agriculture bio. Selon l'Agence Bio, la consommation bio a connu une hausse de 25 %, en 2008. Le dossier donne une description chiffrée de la progression de la bio dans les domaines de la production (cultures maraîchères, céréalières ou fruitières, plantes aromatiques et médicinales, élevage (vaches laitières, brebis laitières, poulets de chair et poules pondeuses) et fait un renvoi aux palmarès des régions pour les surfaces certifiées. Le dossier réfère, par ailleurs, à plusieurs sujets : entretien avec Pascal Guy (à la tête d'une exploitation de 130 ha dans le Marais Poitevin, président du groupe bio, Coop de France, et co-président d'Intercéréales bio, élu pour deux ans à la présidence tournante du conseil d'administration de l'Agence Bio) ; augmentation de la demande en produits biologiques et attente des consommateurs (restauration collective, raisons de consommer bio, lieux de vente des produits de l'agriculture biologique...) ; succès des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) auprès des consommateurs.
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Biodynamie : Témoignages et résultats
Myriam GOULETTE, Auteur ; Gaëlle POYADE, AuteurLes agriculteurs qui font le choix de la biodynamie cherchent, en général, à atteindre une qualité maximale pour leurs produits, à pratiquer une agriculture évolutive, dans laquelle ils sont amenés à réfléchir et à expérimenter, à travailler avec l'ensemble des forces de la nature Certains d'entre eux témoignent de ces choix et de leurs pratiques dans ce dossier : - Isabelle et Patrice Drai, producteurs de plantes aromatiques et médicinales en Dordogne depuis 1982 en biodynamie ; - Benoît Massé, producteur de grandes cultures dans l'Yonne, en biodynamie depuis 4 ans après 20 ans en agriculture biologique ; - Loïc Villemin, éleveur allaitant dans les Vosges, converti à la biodynamie en 2012 après une vingtaine d'années en bio ; - Antoine Lepetit-de la Bigne, nologue en Côte-d'Or, qui a comparé biodynamie, agriculture bio et agriculture conventionnelle ; - Thérèse et Daniel Mevel, maraîchers dans les Hautes-Alpes, installés en biodynamie en 1985. François Delmond, gérant de Germinance, dont un quart des semences commercialisées sont issues de la biodynamie, témoigne également. Côté recherche, les thématiques phares sont la qualité alimentaire, les préparations biodynamiques, la fertilité du sol et le compostage, comme l'explique Jean-Michel Florin, coordinateur et formateur au Mouvement de l'agriculture biodynamique (MABD). Par manque de moyens pour la recherche fondamentale, les acteurs de la biodynamie se tournent vers la recherche-action en mobilisant notamment le réseau de l'agriculture biologique. Enfin, ce dossier fait un point sur le matériel et les conditions optimales pour dynamiser et pulvériser les préparations et sur les apports de la cristallisation sensible.
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Brebis laitières en Aveyron : Associer la génétique et l'il du berger
Gaëlle POYADE, AuteurXavier Aigoui est éleveur de brebis laitières bio à Séverac-le-Château, en Aveyron. Dans cette interview, il confie les clés de la réussite de son élevage de 860 brebis, un élevage rentable, durable, et qui produit un lait de qualité. Cette qualité repose essentiellement sur l'alimentation et la génétique du troupeau. En effet, Xavier et son associé n'hésitent pas à faire des dépenses sur ces postes : 15 % des animaux sont achetés en centre de sélection et le tourteau de soja acheté pour complémenter la ration est d'origine française ou européenne. Ces dépenses sont compensées par une meilleure qualité du lait et une production plus importante. La rentabilité et la durabilité de l'élevage passent aussi par l'autonomie alimentaire, contrainte particulièrement importante en bio, le suivi sanitaire du troupeau ou encore l'ambiance des bâtiments.
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Bretagne : Bio Breizh fête ses 10 ans
Gaëlle POYADE, AuteurLa marque Bio Breizh, créée il y a dix ans, regroupe 65 producteurs de l'Association des producteurs de fruits et légumes bio de Bretagne (APFLBB). Elle a vu le jour grâce à la volonté de ces agriculteurs d'établir leur propre cahier des charges pour lutter contre l'apparition de manipulations génétiques sur certains légumes, comme la stérilité mâle cytoplasmique sur chou notamment, manipulations qui ne sont pas encore soumises à réglementation, même en bio. Autres spécificités du cahier des charges de la marque Bio Breizh : l'obligation de semences fermières, le lien au sol renforcé, l'interdiction de la ferti-irrigation Les partenaires économiques qui distribuent les produits Bio Breizh sont plutôt satisfaits, notamment en Allemagne où les consommateurs soutiennent les mentions de qualité s'ajoutant au bio. A l'avenir, Bio Breizh pourrait cohabiter avec la marque Bio Cohérence, notamment dans le réseau Biocoop, tout en conservant son indépendance.
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Bretagne : Carrefour : 5 ans de bio
En 2007, sur les 450 000 tonnes de fruits et légumes vendus par l'enseigne Carrefour, 3,3% étaient biologiques, suivant une progression de 10% depuis plusieurs années. L'objectif est de " fournir des fruits et légumes bio 30% moins cher qu'en magasin spécialisé " avec sa marque de distributeur. Pour assurer son approvisionnement, l'enseigne souhaite contractualiser tous ses achats d'ici 2009. Elle a ainsi noué des contrats de commandes à prix négocié avec des agriculteurs bretons, région qui leur procure 6% des fruits et légumes bio. C'est le cas de Paul Bohic et de son fils Yann qui vendent à Carrefour la totalité de leur production de pommes de terre. L'interlocuteur privilégié de l'enseigne pour les légumes bretons est la SARL Poder, qui lui fournit 1/5 des légumes qu'elle collecte.
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Bretagne : Conversions futures : Quelles stratégies d'accueil ?
Gaëlle POYADE, AuteurLors de l'AG de la Frab Bretagne, la question des débouchés pour les produits bio à venir s'est posée, notamment pour le lait, dont les livraisons devraient augmenter de 40 % en 2011 avec les conversions en cours, et pour les légumes (30 % d'augmentation). Choix éthique et stratégique pour les coopératives de légumes bio : faut-il accepter de travailler avec des expéditeurs qui ne sont pas 100 % bio ? Cela se fait déjà dans la filière lait, les expéditeurs mixtes recherchant une provenance française des produits, mais il faut rester vigilant et favoriser la contractualisation et la planification de la production.
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Bretagne : A Guichen, la Terre est de plus en plus un métier
Gaëlle POYADE, AuteurLes conférences de la 18ème édition du Salon Ille et bio de Guichen (35) ont permis de présenter deux expériences d'ateliers de transformation de proximité. Le projet Isomir (Industrialisation solidaire en milieu rural), réalisé en partenariat avec l'Adie (micro-crédit), a pour but de concevoir un modèle d'outil de transformation collectif facile à mettre en place par un groupement de producteurs. Dans la deuxième expérience, la Cuma (Coopérative d'utilisation du matériel agricole) du Champ du Coq, à Plessé (35), gère un outil d'abattage qui sert 46 producteurs (dont 4 en bio) et concerne 48 000 volailles.
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Bretagne : Recentrage : les points sur les i
Gaëlle POYADE, AuteurFace à la croissance de l'agriculture biologique, certains opérateurs estiment nécessaire de rappeler aux nouveaux venus les principes fondateurs de ce mouvement (équité, développement durable, social ), comme cela a été le cas lors de la dernière assemblée générale d'IBB (Inter Bio Bretagne) et lors d'une conférence dans le Finistère. François Le Lagadec, vice-président d'IBB, précise que l'Interprofession diffuse un message sur l'éthique à travers une charte pour la restauration collective, des rencontres avec la grande distribution et les avis donnés aux financeurs sur les projets de recherche et d'expérimentation. Dans le Finistère, Sophie Duriez, directrice de la Maison de la bio, conseille de favoriser une consommation plus territorialisée (origine française, sinon européenne), de rechercher un caractère équitable pour les produits importés et que l'Etat fasse des contrôles plus importants aux frontières.
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Bretagne : Restauration collective : Les acteurs autour de la table
Gaëlle POYADE, AuteurUne convention de coopération pour les approvisionnements de la restauration collective a été signée, dans le Finistère, par une association de producteurs de fruits et légumes (APFLBB), deux grossistes et expéditeurs (Poder et Le Saint) et la Maison de l'agriculture biologique (MAB), afin de favoriser l'introduction de produits bio locaux et de saison dans les cantines scolaires. Les prix de campagne sont fixés par les producteurs.