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Auteur Céline ROLLAND |
Documents disponibles écrits par cet auteur (21)


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Travail du sol en bio : un incontournable ?
Céline ROLLAND, AuteurComment maîtriser les adventices sans labour en AB ? Quels impacts sur la fertilité des sols du non-labour en AB ? Peut-on saffranchir du labour en bio ? Cet article reprend des éléments des journées sur lagriculture biologique de conservation, organisées par le Civam bio 53, et de lintervention de Jean-François Vian de lISARA de Lyon sur la réduction du travail du sol en AB (15 ans dessais en station et chez des agriculteurs bio). Il apparaît que les rendements sont parfois diminués et quon ne peut pas toujours gérer les adventices. Philippe Betton, éleveur de porcs bio à Sacé (53), témoigne également de plus de 10 ans de pratiques de réduction du travail du sol. Pour lui, la fertilité et la vie du sol vont être stimulées par la mise en place dune rotation diversifiée, intercalée de prairies et de couverts végétaux. Alterner les outils et les techniques de travail du sol, éviter le labour tous les ans et privilégier un labour agronomique semblent un bon compromis. Il conseille de tester dabord sur des bandes, de comparer avec ses pratiques habituelles et déchanger en groupe. La réduction du travail du sol en bio est possible mais pas toujours facile. Daprès lui, la conservation dune bonne structure du sol est aussi complexe que la gestion des adventices et il vaut mieux parfois utiliser le labour agronomique plutôt de multiplier les passages doutils pour viser le non-labour.
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Autonomie azotée en grandes cultures : Sans élevage aussi c'est possible
Céline ROLLAND, Auteur ; Mannaïg LE TREPUEC, AuteurInstallé dans le Morbihan en 2011, sur la ferme familiale, qu'il a immédiatement convertie à l'agriculture biologique, Gilles Le Guellaut cultive 26 ha de cultures. Depuis son installation, ce double actif (à 20 % sur la ferme) a fait le choix de ne pas apporter de fertilisants organiques sur ses cultures. Ce sont donc le choix des espèces et leur rotation qui permettent au cultivateur de maintenir la fertilité des sols. Gilles utilise, pour ce faire, quatre leviers principaux : - le maintien d'une bonne structure des sols en limitant les passages de matériels ; - le semis systématique de 3 kg/ha de trèfle blanc en association avec les céréales et les méteils ; - la mise en culture de légumineuses associées ; - la culture de luzerne + trèfle violet pendant un an à un an et demi en tête de rotation. Les rendements, aussi bien que les analyses de sol, sont satisfaisants.
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Tri-stockage : Savoir adapter son matériel à son projet
Céline ROLLAND, AuteurLes installations de tri et de stockage des grains se réfléchissent sur le long terme afin dopter pour le choix le plus adapté à son projet et aux objectifs recherchés (alimentation humaine ou alimentation animale). Cet article présente les retours dexpériences de deux exploitations de Loire-Atlantique. Le GAEC du Rouillon est géré par cinq associés et emploie un salarié. La SAU est de 80 ha, dont 60 ha en grandes cultures (colza, sarrasin, chanvre, maïs, mélange céréalier, blé ) et les agriculteurs élèvent des volailles. Toutes les cultures sont valorisées sur la ferme : elles servent à lalimentation des volailles ou sont transformées et vendues en circuits courts (huiles, graines décortiquées, farines, pains). Afin doptimiser le triage et la transformation des graines, la Cuma Innov 44 a investi dans un trieur optique et une table densimétrique qui sont installés sur le GAEC. Ces équipements permettent, en plus de ceux déjà présents sur la ferme, davoir une chaîne de tri complète et de très haute qualité. La ferme de Vivien dAnjou cherche également à valoriser ses cultures via la commercialisation en vente directe. Dès que les cultures sont récoltées, elles sont triées, puis pré-nettoyées à laide dun trieur cylindrique Marot. Une table densimétrique est ensuite utilisée pour finir de nettoyer le blé et les lentilles. La décortiqueuse est principalement utilisée pour enlever lenveloppe des pois cassés.
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Chanvre : L'avantage économique de la double récolte
Céline ROLLAND, AuteurLorsqu'il s'est installé, en 2015, Hugo Bogrand (56) avait besoin de défricher ses terres qui étaient assez pauvres, avec un pH faible. Il a pensé au chanvre, qui s'est avéré une culture adaptée et nettoyante, nécessitant peu de mécanisation et relativement simple à cultiver avant récolte. La deuxième raison pour laquelle Hugo est satisfait de cette culture depuis 5 ans, c'est qu'elle offre lopportunité d'une double récolte : les graines, oléagineux destinés à l'alimentation humaine, et la paille pour la construction. Hugo partage son expérience de cette culture. 2 encarts détaillent les caractéristiques de la plante et son cycle de développement.
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Colza Bio : Une petite graine qui monte, qui monte, qui monte
Céline ROLLAND, AuteurIl existe une forte demande en colza bio (huile, tourteau), mais cette culture est assez délicate à conduire en agriculture biologique. Le colza présente plusieurs avantages agronomiques : famille botanique supplémentaire dans la succession culturale, meilleure valorisation de lazote en fin dété, précédent intéressant, culture à cycle long. Cest, par contre, une culture exigeante en azote qui doit être placée en tête de rotation (derrière une prairie ou une légumineuse). Autre inconvénient, le colza peut être une culture salissante en matière dadventices et de repousses lannée suivante. Dans le Morbihan, un groupe AEP de sept agriculteurs bio ou en conversion sest formé afin de lever les freins techniques liés à la culture du colza bio. Un de leurs essais est détaillé dans larticle : le semis de colza en association avec des plantes compagnes gélives (sarrasin et trèfle dAlexandrie). Lobjectif est ainsi de limiter lenherbement en couvrant rapidement le sol, de diminuer la sensibilité du colza aux altises (et aux autres ravageurs dautomne), et daméliorer la structure du sol. Un encart est réservé au témoignage de Jean-Yves Couedel, agriculteur bio dans le Morbihan, qui intègre depuis 30 ans du colza dans son assolement.
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Légumes industrie : Pas de place à l'approximation
Céline ROLLAND, AuteurLe marché des légumes bio pour l'industrie est en plein essor et représente une opportunité pour diversifier ses productions en grande culture. L'intégration d'un légume dans son assolement ne simprovise cependant pas. Cet article fait le tour des points de vigilance et des questions à se poser avant de se lancer : identifier clairement son débouché, bien définir les termes du contrat, choisir ses légumes, déterminer la surface à implanter, etc. La culture elle-même demandera une technicité spécifique importante : maîtrise des adventices, irrigation, fertilisation... Des investissements seront peut-être à réaliser. Pour illustrer ces différents points de vigilance, 3 témoignages sont proposés : Hugo Bogrand, cultivateur bio à Ploerdut (56), qui a introduit la culture de petits pois depuis 4 ans ; Yann Le Jeloux, cultivateur bio à Neuillac (56), qui a introduit le haricot vert depuis 5 ans ; Joël et Chantal Sourdrille, éleveurs bio à Montreuil-sur-Ille (35), sur 85 ha, dont 50 ha en culture de haricots verts.
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Gestion des vivaces : Ne pas les laisser se multiplier
Céline ROLLAND, AuteurÉlise Favrelière, d'Agro Transfert, est revenue, au cours d'une formation, sur la gestion des vivaces en cultures bio, en s'appuyant sur une étude menée dans les Hauts-de-France. L'article reprend les points importants de son intervention, en particulier les stratégies de lutte efficaces contre le chardon et contre le rumex (stratégie d'épuisement des réserves stockées par le chardon dans ses racines, arrachage), et les moyens de prévention.
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Cultiver la féverole d'hiver en pur
Céline ROLLAND, AuteurLes maladies telles que l'anthracnose et le botrytis viennent souvent compromettre la récolte de la féverole lorsqu'elle est cultivée en pur, en particulier en Bretagne. Les conditions de semis sont déterminantes. Semée à plus large écartement, la féverole sera moins sujette aux maladies, comme le montre le témoignage de Benoît et Nicolas Labbé, producteurs de porcs bio dans le Morbihan. Des conseils sont donnés en matière d'itinéraire technique de la féverole et de désherbage.
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Orge brassicole : Culture à consommer sans modération
Céline ROLLAND, AuteurDes producteurs biologiques bretons ont introduit dans leurs assolements de l'orge brassicole. Ils ont ainsi diversifié leurs productions et permis de développer des filières locales. Ils se sont organisés pour répondre à la demande d'approvisionnement de plusieurs brasseries artisanales locales. L'association "De la Terre à la Bière", créée en 2008, anime désormais une filière brassicole 100 % bretonne et biologique, avec 37 fermes impliquées. Les intérêts de la culture dans les systèmes bio sont rappelés, puis 4 producteurs dorge témoignent : - Didier Le Hec, producteur laitier à Brandivy (56) et président du collège producteurs de lassociation "De la Terre à la Bière" ; - Patrice Renard, éleveur de volailles et producteur de légumes et de céréales dans le nord de lIlle-et-Vilaine, producteur dorge brassicole depuis 9 ans ; - Gaec Postic, ferme céréalière bio à Elliant (29) : Stéphane et Nicolas produisent, chaque année, environ 100 ha dorge brassicole, livrée directement à une brasserie locale, après passage en malterie ; - Dans le bassin légumier de Saint-Malo (35), Philipe Revaillard cultive lorge depuis 2008.
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Mélanges céréaliers : La bonne association au bon moment
Céline ROLLAND, AuteurLes mélanges céréaliers ou méteils sont des associations de cultures semées à diverses fins : production de fourrage ou de grains, soit pour l'autoconsommation, soit pour la vente. Elles présentent divers avantages, notamment agronomiques : très couvrantes, pas de besoin en fertilisation, positionnement assez flexible dans la rotation Cet article reprend quelques principes à avoir en tête pour savoir quoi semer, comment et quand, selon les objectifs de production. Des exemples de mélanges sont présentés, avec des dosages, issus d'observations en fermes bretonnes. Des témoignages d'agriculteurs sur leurs expériences avec ces mélanges complètent cet article.
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Tri et stockage des céréales : Deux fermes, deux approches
Céline ROLLAND, AuteurSuite à deux visites de fermes bio du Finistère réalisées par le GAB 56, cet article décrit comment chacune de ces deux exploitations procède pour stocker ses céréales. La première exploitation, l'EARL Volailles de Kerguilavant, a démarré sa conversion en 2010. Elle possède une surface de 80 ha et produit 50 000 volailles de chair par an. Elle a une capacité de stockage de 1 000 tonnes et utilise un séchoir à gaz. Le GAEC Postic, quant à lui, a démarré sa conversion en 2000. Il possède une surface de 200 ha de grandes cultures et 50 ha de prairies. Les céréales produites sont vendues en direct, après séchage, à des éleveurs ou autant que possible pour l'alimentation humaine. Après avoir utilisé, pendant 7 ans, un séchoir à gaz, le GAEC s'est équipé d'un séchoir à basse température alimenté par des plaquettes de bois (produites sur l'exploitation).
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Tri et stockage des céréales : Un séchoir solaire pour le grain
Céline ROLLAND, AuteurLa ferme des Le Jeloux (56) existe depuis 5 générations. Convertie à l'AB en 1983, elle s'est spécialisée au cours du temps en cultures de vente. Actuellement, Yann Le Jeloux cultive, avec son père, 42 ha, dont 25 ha en céréales. Pour avoir une meilleure valorisation de leurs céréales, ils ont décidé de s'équiper d'un séchoir solaire, qu'ils ont construit eux-mêmes. Une fois bien rodée, l'installation permettra de sécher, tout au long de l'année, maïs, colza, blé, pomme de terre, sarrasin, foin, bois... Le principe du séchoir solaire, le matériel nécessaire à sa construction et son coût sont présentés. Un focus sur le tri des céréales est ensuite proposé.
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Lupin de printemps : Une piste pour aller vers plus d'autonomie ?
Céline ROLLAND, AuteurDepuis 4 ans, la culture de lupin bleu se développe dans le Grand Ouest étant donné sa facilité de conduite et sa valorisation en élevage (bovin, porc). Un agriculteur témoigne de l'intérêt de cette culture, ainsi que de celle du lupin jaune et présente l'itinéraire technique qu'il pratique. A noter que ces cultures riches en protéines valorisent les terres acides et pauvres, décompactent et enrichissent le sol en azote. La préparation du semis doit être soignée pour avoir une bonne levée. Un essai a permis de tester une association blé-lupin bleu et montre des résultats intéressants. A noter qu'un projet SECURIPROT a démarré en 2014 ; ce projet a pour objectif de développer les protéagineux grains dans le Grand Ouest.
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Un séchoir à grains mobile dans une remorque
Céline ROLLAND, AuteurJean-Noël Le Quintrec, agriculteur bio dans le Morbihan, a mis en place, en 2008, un séchoir mobile dans une remorque. D'abord conçu pour faire sécher du colza, il a ensuite servi pour faire sécher d'autres cultures : sarrasin, féverole, blé, maïs... Il explique la façon dont il a conçu cet outil, comment il l'a construit, le mode et les précautions d'utilisation. Sur le principe, l'air chaud est insufflé entre le fond de la remorque et le double fond perforé, et l'humidité repart par le haut de la remorque. Une fiche technique reprend les caractéristiques techniques du dispositif, et une fiche synthétique présente les points forts et les points faibles du système mis au point par l'agriculteur.
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Trier et stocker ses céréales à la ferme pour mieux les valoriser
Céline ROLLAND, AuteurLe stockage et le nettoyage des céréales représentent une étape à maîtriser pour avoir un grain de qualité. Une formation sur ce thème a été organisée par le GAB 56, qui a fait intervenir l'association DINOS, spécialisée dans la meunerie à la ferme. Le tri est facilité par de bonnes conditions de moisson. Il permet de limiter l'échauffement du tas, les risques de contamination et l'humidité. Le nettoyeur-séparateur élimine une grosse partie des déchets, le trieur alvéolaire trie en fonction de la forme du grain et la table densimétrique finalise le tri. Ventilation et séchage sont deux opérations distinctes visant à contrôler respectivement la température et l'humidité. Le stockage peut se faire en silo, en big-bag ou à plat, mais les cellules ventilées restent la meilleure option. Le blé carié ne doit pas passer dans le matériel de tri ou de stockage pour éviter les contaminations. Les locaux et équipements doivent être soigneusement nettoyés tous les ans pour se prémunir contre les insectes. L'optimisation du stockage et du nettoyage à la ferme sont nécessaires au développement de filières gérées par les producteurs.