Détail de l'auteur
Auteur Céline ROLLAND |
Documents disponibles écrits par cet auteur


![]()
![]()
L'art de cultiver l'endive sous toutes ses facettes...
Pour répondre aux nombreuses questions posées par la culture de l'endive, une journée d'échanges entre des maraîchers bretons avec visites sur sites a été organisée fin 2007. Petit tour d'horizon de différentes pratiques et rencontre avec deux producteurs : Goulven Thomin, installé à la Roche Maurice dans le Morbihan et Fanch Conseil, associé du Gaec Gorre Menez à Loperhet dans le Finistère. Les deux producteurs se différencient particulièrement par leur mode de forçage : chez Goulven, le forçage traditionnel se fait dans le sable, au Gaec de Gorre Menez, le forçage se fait en chambre noire.
![]()
![]()
Le bois raméal fragmenté en maraîchage : Résultats des expérimentations - Station expérimentale horticole de Bretagne Sud (C.A 56) : Extrait de la fiche technique réalisée par Maët Le Lan
Céline ROLLAND, AuteurCet article présente les résultats de la première des quatre années d'expérimentations prévues par la Station Expérimentale Horticole de Bretagne Sud afin d'appréhender les pertinences agronomiques, techniques et économiques de la technique du bois raméal fragmenté (BRF). L'essai a comparé des conduites biologiques classique et sous BRF, ceci en abri froid pour des haricots à rame et en plein champs pour des courgettes et des laitues. Les objectifs de la première année, puis les points positifs et négatifs observés, sont évoqués. Cette technique s'avère globalement pour la première année très gourmande en temps, en espace et en azote, mais il convient d'attendre les résultats des trois prochaines années d'essais pour conclure sur ses éventuels intérêts techniques et économiques.
![]()
![]()
Chanvre : L'avantage économique de la double récolte
Céline ROLLAND, AuteurLorsqu'il s'est installé, en 2015, Hugo Bogrand (56) avait besoin de défricher ses terres qui étaient assez pauvres, avec un pH faible. Il a pensé au chanvre, qui s'est avéré une culture adaptée et nettoyante, nécessitant peu de mécanisation et relativement simple à cultiver avant récolte. La deuxième raison pour laquelle Hugo est satisfait de cette culture depuis 5 ans, c'est qu'elle offre lopportunité d'une double récolte : les graines, oléagineux destinés à l'alimentation humaine, et la paille pour la construction. Hugo partage son expérience de cette culture. 2 encarts détaillent les caractéristiques de la plante et son cycle de développement.
![]()
![]()
Colza Bio : Une petite graine qui monte, qui monte, qui monte
Céline ROLLAND, AuteurIl existe une forte demande en colza bio (huile, tourteau), mais cette culture est assez délicate à conduire en agriculture biologique. Le colza présente plusieurs avantages agronomiques : famille botanique supplémentaire dans la succession culturale, meilleure valorisation de lazote en fin dété, précédent intéressant, culture à cycle long. Cest, par contre, une culture exigeante en azote qui doit être placée en tête de rotation (derrière une prairie ou une légumineuse). Autre inconvénient, le colza peut être une culture salissante en matière dadventices et de repousses lannée suivante. Dans le Morbihan, un groupe AEP de sept agriculteurs bio ou en conversion sest formé afin de lever les freins techniques liés à la culture du colza bio. Un de leurs essais est détaillé dans larticle : le semis de colza en association avec des plantes compagnes gélives (sarrasin et trèfle dAlexandrie). Lobjectif est ainsi de limiter lenherbement en couvrant rapidement le sol, de diminuer la sensibilité du colza aux altises (et aux autres ravageurs dautomne), et daméliorer la structure du sol. Un encart est réservé au témoignage de Jean-Yves Couedel, agriculteur bio dans le Morbihan, qui intègre depuis 30 ans du colza dans son assolement.
![]()
![]()
Comment conserver les légumes l'hiver ?
Céline ROLLAND, AuteurLa conservation des légumes est un point crucial pour tout maraîcher qui souhaite offrir à ses clients une grande diversité de produits de qualité pendant la période hivernale. Le stockage est d'autant plus important pour des maraîchers bretons situés "dans les terres" qui ne bénéficient pas des marchés d'été pour réaliser une partie de leur chiffre d'affaires. La "bonne" conservation des légumes dépend d'un certain nombre de critères qu'il faut connaître : technique de culture et de récolte, aptitude propre à chaque espèce, conditions de stockage... c'était l'objet d'une formation du GAB 56 organisée en décembre dernier. L'article indique les différents points à respecter : questions à se poser quant aux légumes à stocker, les facteurs qui influencent la conservation (itinéraire cultural, choix variétal...), le niveau d'échanges entre l'absorption d'oxygène et le rejet de gaz carbonique, conditions optimales de température et d'hygrométrie, adaptation des différents lieux de stockage, précautions à prendre dès le champ. Concernant le stockage, il existe différentes façons de conserver les légumes : au champ, en fosses extérieures ou silos, en chambre froide. Par ailleurs, quelques données sur la conservation des principaux légumes d'hiver sont présentées. Elles concernent les pommes de terre, les courges, le cèleri rave...
![]()
![]()
La conduite du colza bio, expérimentation en Bretagne
En 2006, vingt parcelles de colza ont été suivies sur la Bretagne dans le cadre de la CIRAB. Après une observation des rendements par département, une présentation des résultats obtenus est faite, fondée sur les différentes étapes de culture : le semis, le travail du sol, les adventices, la fertilisation.
![]()
![]()
Cultiver la féverole d'hiver en pur
Céline ROLLAND, AuteurLes maladies telles que l'anthracnose et le botrytis viennent souvent compromettre la récolte de la féverole lorsqu'elle est cultivée en pur, en particulier en Bretagne. Les conditions de semis sont déterminantes. Semée à plus large écartement, la féverole sera moins sujette aux maladies, comme le montre le témoignage de Benoît et Nicolas Labbé, producteurs de porcs bio dans le Morbihan. Des conseils sont donnés en matière d'itinéraire technique de la féverole et de désherbage.
![]()
![]()
Gestion des vivaces : Ne pas les laisser se multiplier
Céline ROLLAND, AuteurÉlise Favrelière, d'Agro Transfert, est revenue, au cours d'une formation, sur la gestion des vivaces en cultures bio, en s'appuyant sur une étude menée dans les Hauts-de-France. L'article reprend les points importants de son intervention, en particulier les stratégies de lutte efficaces contre le chardon et contre le rumex (stratégie d'épuisement des réserves stockées par le chardon dans ses racines, arrachage), et les moyens de prévention.
![]()
![]()
Légumes industrie : Pas de place à l'approximation
Céline ROLLAND, AuteurLe marché des légumes bio pour l'industrie est en plein essor et représente une opportunité pour diversifier ses productions en grande culture. L'intégration d'un légume dans son assolement ne simprovise cependant pas. Cet article fait le tour des points de vigilance et des questions à se poser avant de se lancer : identifier clairement son débouché, bien définir les termes du contrat, choisir ses légumes, déterminer la surface à implanter, etc. La culture elle-même demandera une technicité spécifique importante : maîtrise des adventices, irrigation, fertilisation... Des investissements seront peut-être à réaliser. Pour illustrer ces différents points de vigilance, 3 témoignages sont proposés : Hugo Bogrand, cultivateur bio à Ploerdut (56), qui a introduit la culture de petits pois depuis 4 ans ; Yann Le Jeloux, cultivateur bio à Neuillac (56), qui a introduit le haricot vert depuis 5 ans ; Joël et Chantal Sourdrille, éleveurs bio à Montreuil-sur-Ille (35), sur 85 ha, dont 50 ha en culture de haricots verts.
![]()
![]()
Lupin de printemps : Une piste pour aller vers plus d'autonomie ?
Céline ROLLAND, AuteurDepuis 4 ans, la culture de lupin bleu se développe dans le Grand Ouest étant donné sa facilité de conduite et sa valorisation en élevage (bovin, porc). Un agriculteur témoigne de l'intérêt de cette culture, ainsi que de celle du lupin jaune et présente l'itinéraire technique qu'il pratique. A noter que ces cultures riches en protéines valorisent les terres acides et pauvres, décompactent et enrichissent le sol en azote. La préparation du semis doit être soignée pour avoir une bonne levée. Un essai a permis de tester une association blé-lupin bleu et montre des résultats intéressants. A noter qu'un projet SECURIPROT a démarré en 2014 ; ce projet a pour objectif de développer les protéagineux grains dans le Grand Ouest.
![]()
![]()
Mélanges céréaliers : La bonne association au bon moment
Céline ROLLAND, AuteurLes mélanges céréaliers ou méteils sont des associations de cultures semées à diverses fins : production de fourrage ou de grains, soit pour l'autoconsommation, soit pour la vente. Elles présentent divers avantages, notamment agronomiques : très couvrantes, pas de besoin en fertilisation, positionnement assez flexible dans la rotation Cet article reprend quelques principes à avoir en tête pour savoir quoi semer, comment et quand, selon les objectifs de production. Des exemples de mélanges sont présentés, avec des dosages, issus d'observations en fermes bretonnes. Des témoignages d'agriculteurs sur leurs expériences avec ces mélanges complètent cet article.
![]()
![]()
Orge brassicole : Culture à consommer sans modération
Céline ROLLAND, AuteurDes producteurs biologiques bretons ont introduit dans leurs assolements de l'orge brassicole. Ils ont ainsi diversifié leurs productions et permis de développer des filières locales. Ils se sont organisés pour répondre à la demande d'approvisionnement de plusieurs brasseries artisanales locales. L'association "De la Terre à la Bière", créée en 2008, anime désormais une filière brassicole 100 % bretonne et biologique, avec 37 fermes impliquées. Les intérêts de la culture dans les systèmes bio sont rappelés, puis 4 producteurs dorge témoignent : - Didier Le Hec, producteur laitier à Brandivy (56) et président du collège producteurs de lassociation "De la Terre à la Bière" ; - Patrice Renard, éleveur de volailles et producteur de légumes et de céréales dans le nord de lIlle-et-Vilaine, producteur dorge brassicole depuis 9 ans ; - Gaec Postic, ferme céréalière bio à Elliant (29) : Stéphane et Nicolas produisent, chaque année, environ 100 ha dorge brassicole, livrée directement à une brasserie locale, après passage en malterie ; - Dans le bassin légumier de Saint-Malo (35), Philipe Revaillard cultive lorge depuis 2008.
![]()
![]()
Protection contre la mouche de la carotte
Après une description de la mouche de la carotte (nommée Psila Rosae à l'état adulte) et de son cycle de développement, des indications sont données sur les moyens de lutte qui visent "avant tout, la prévention" : espacement dans le temps de deux cultures d'ombellifères, absence de haies autour de la parcelle, choix de parcelles ventées et éloignées des zones humides, décalage de la période des semis après le 15 juin pour des semis de carottes de conservation (encore faut-il pouvoir le faire quand on souhaite avoir des carottes assez tôt pour la vente), technique de piégeage, pose de filets de protection anti-insectes. Par ailleurs, dans le domaine de la prévention, de nouvelles pistes d'études sont en cours : utilisation de filets verticaux, semis sous couvert, essais sur des variétés résistantes, utilisation d'auxiliaires...
![]()
![]()
Reportage : "Sans un sou en poche... ma passion des champignons devient réalité"
Céline ROLLAND, AuteurÀ l'aube de ses 40 ans, Anne Gragnic s'est installée en production bio de champignons de Paris, à Moustoir-Remungol (56). Les premiers champignons ont été récoltés, fin 2009. Après différents petits boulots et un passage au RMI, elle évoque, dans un entretien, son parcours d'installation, sa passion, les démarches et les contacts pour boucler son financement, le contact avec les interlocuteurs, la culture de champignons, la vente, le temps de travail.
![]()
![]()
Un séchoir à grains mobile dans une remorque
Céline ROLLAND, AuteurJean-Noël Le Quintrec, agriculteur bio dans le Morbihan, a mis en place, en 2008, un séchoir mobile dans une remorque. D'abord conçu pour faire sécher du colza, il a ensuite servi pour faire sécher d'autres cultures : sarrasin, féverole, blé, maïs... Il explique la façon dont il a conçu cet outil, comment il l'a construit, le mode et les précautions d'utilisation. Sur le principe, l'air chaud est insufflé entre le fond de la remorque et le double fond perforé, et l'humidité repart par le haut de la remorque. Une fiche technique reprend les caractéristiques techniques du dispositif, et une fiche synthétique présente les points forts et les points faibles du système mis au point par l'agriculteur.