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Auteur Jean-Baptiste DOLLE |
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Intérêts et limites de lAnalyse de Cycle de Vie pour fournir une information environnementale sur les produits de lélevage herbivore
Armelle GAC, Auteur ; Jean-Baptiste DOLLE, Auteur ; André LE GALL, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020Sujet dactualité aujourdhui, laffichage environnemental sur les produits agricoles sous-entend de fournir aux consommateurs, et à la société en général, des informations les plus justes possible et compréhensibles pour permettre des décisions éclairées. Ce sujet est dautant plus sensible en élevage que ce dernier est plus souvent perçu du point de vue de ses impacts négatifs (ex. pollution) que de ses atouts potentiels (captage du carbone ou ouverture des paysages, par exemple). Actuellement, cest lAnalyse de Cycle de Vie (ACV) qui est utilisée pour fournir des informations environnementales. Or, malgré ses apports (ex. un cadre conceptuel pour une approche globale et multicritère), elle a des limites, notamment en matière de méthodologie (ex. non prise en compte du stockage du carbone, de loccupation des surfaces ou de la biodiversité) ou dindicateurs (plus axés sur les impacts que sur les services, ou encore exprimés en impacts par kg produits et plus favorables aux systèmes intensifs). Ces éléments font que lACV présente des limites pour réaliser lévaluation environnementale des systèmes délevage, en particulier herbivores, ou encore des systèmes agro-écologiques ou en AB. La recherche doit permettre lamélioration de lACV, mais il reste nécessaire de « coupler les approches, impacts et services, pour fournir une image complète des interactions de lélevage avec lenvironnement ». De plus, il faut veiller à rendre « les indicateurs intelligibles et utiles aux acteurs », quils soient agriculteurs, pouvoirs publics ou consommateurs. Le travail de la recherche et du développement doit donc se poursuivre, en combinant les approches méthodologiques, ainsi que les disciplines (écologie, agronomie..., mais aussi marketing et communication).
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Contribution de l'élevage bovin aux émissions de GES et au stockage de carbone selon les systèmes de production
Jean-Baptiste DOLLE, Auteur ; P. FAVERDIN, Auteur ; Jacques AGABRIEL, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, l'agriculture est responsable de 18,8% des émissions de gaz à effet de serre, dont 10% liées aux exploitations bovines. L'élevage bovin est un fort contributeur aux GES, mais peut compenser jusqu'à 28% de ces émissions grâce au stockage de carbone. Le bilan entre les émissions de GES et le stockage du carbone par l'élevage bovin français est de 39,5 t CO2eq émis. Ces émissions sont dues pour 34% aux vaches laitières alors qu'elles ne représentent que 19% des effectifs bovins. D'après les analyses de cycle de vie, les systèmes laitiers émettent entre 0,5 et 0,8 kg de CO2eq par kg de lait produit et les systèmes allaitants entre 8,2 et 10,8 kg de CO2eq par kg de viande vive. Les émissions de GES par l'élevage bovin, et en particulier laitier, ont diminué de 15 à 20 % entre 1990 et 2010. La capacité de stockage de carbone des exploitations bovines dépend des changements d'usage des sols et des pratiques. L'évaluation des émissions et l'analyse des leviers d'atténuation à l'échelle de systèmes doivent également considérer les complémentarités entre filières viande et lait.
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Strategies for reducing greenhouse gas emissions in dairy production. A european perspective
L'élevage produit des GES (gaz à effet de serre), les trois principaux étant : CH4, N2O et CO2. Les politiques publiques et des initiatives privées ont mis en place des actions afin de réduire ces émissions. Dans une première partie, l'article présente les différentes directives et politiques incitatives prises par l'Union Européenne et par différents pays. Les recherches actuelles portent notamment sur l'alimentation animale, afin de réduire le méthane entérique. Dans une deuxième partie, l'article aborde le processus d'émission de méthane en fonction de l'alimentation animale. Or, la réduction des émissions de méthane à l'échelle de l'animal est souvent compensée par l'accroissement des émissions de N2O et de CO2 à l'échelle du système de production. L'article aborde ainsi différentes voies d'étude pour diminuer l'émission de N2O et de CO2, notamment par le biais de la séquestration du carbone dans les sols. La dernière partie de l'article présente des résultats d'étude qui ont utilisé la méthode d'analyse du cycle de vie, outil permettant une évaluation environnementale intégrant l'ensemble des GES, exprimés notamment en équivalent carbone.
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Les consommations d'énergie en bâtiment d'élevage laitier : Repères de consommations et pistes d'économies
Jean-Baptiste DOLLE, Auteur ; Benoît DELATTRE, Auteur ; Jacques CHARLERY, Auteur ; ET AL. | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2009
Une loi de programme fixant les orientations de la politique énergétique française a été votée le 13 juillet 2005, visant notamment à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 3% par an, à baisser l'intensité énergétique de 2% par an d'ici 2015 et à diversifier le bouquet énergétique en produisant plus de 10% de l'énergie à partir d'énergies renouvelables d'ici 2010. Bien que l'activité agricole représente une faible part de la consommation nationale d'énergie directe (2 à 3%), les éleveurs, consommateurs d'énergie sous différentes formes, sont concernés par les objectifs de réduction des consommations. Car le coût des énergies a eu, en 2008, de nettes répercussions économiques entraînant, en élevage bovin, une érosion de 5 à 10% du revenu. Ce document fait suite à un travail commandé par l'ADEME et conduit par l'Institut de l'Elevage et les Chambres régionales d'agriculture de Bretagne et des Pays de la Loire, portant sur l'utilisation rationnelle de l'énergie en bâtiment laitier, allaitant et veaux de boucherie (ADEME, 2007). Il apporte plus particulièrement des éléments de réponse aux questions d'énergie en bâtiment d'élevage laitier. Il présente les consommations d'électricité et de fioul observées sur un échantillon de soixante exploitations ; une description des principaux leviers d'action, à destination des techniciens et des éleveurs (éclairer sur les pistes de réduction possibles) ; une démarche d'évaluation des consommations (permettre de situer le degré de dépendance énergétique des bâtiments d'un élevage laitier).
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L'empreinte carbone du lait et de la viande bovine
Jean-Baptiste DOLLE, Auteur ; Armelle GAC, Auteur ; André LE GALL, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2009La France s'est engagée en décembre 2007 à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20 % d'ici 2020 par rapport à 1990 et, dans le cadre du Grenelle de l'environnement, elle ambitionne de diviser par 4 ses émissions d'ici 2050. 19,4 % des émissions nationales sont liées à l'agriculture, dont 8,9 % à l'activité d'élevage. Dans l'objectif de diminuer ces émissions, les instituts techniques ont mis au point la méthode GES'TIM qui permet d'estimer l'empreinte des produits agricoles. Les évaluations conduites sur les bovins mettent en évidence une empreinte carbone nette comprise entre 0,65 à 1,05 kg de CO2/kg de lait et entre 6,4 et 9,7 kg de CO2/kg de viande vive. Les résultats obtenus, présentés lors des 16èmes Rencontres Recherche Ruminants, permettront l'affichage environnemental sur les produits de grande consommation d'ici 2011, comme l'envisage les mesures du Grenelle.
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Nouveaux compromis techniques pour concilier les impératifs d'efficacité économique et environnementale en élevage herbivore
André LE GALL, Auteur ; Emmanuel BEGUIN, Auteur ; Jean-Baptiste DOLLE ; ET AL.L'élevage des ruminants a été interpelé par certains rapports sur le plan environnemental. Il est important d'envisager comment ces élevages peuvent, dans leur diversité, concilier performances économiques et environnementales. Huit grands types de systèmes de production bovine (laitière et à viande) sont ainsi présentés à partir des principaux indicateurs environnementaux. L'approche est ensuite complétée par le positionnement des exploitations d'herbivores parmi l'ensemble des exploitations françaises par rapport aux indicateurs qui pourraient être retenus dans le cadre de la certification à Haute Valeur Environnementale. Une bonne partie des exploitations d'élevage d'herbivores présentent une contribution positive à la biodiversité, des excédents d'azote modérés, un poids des intrants (énergie, phytosanitaires ) relativement faible et des émissions de gaz à effet de serre modérées, surtout si l'on tient compte du stockage de carbone des prairies. Le bilan est généralement plus favorable dans les systèmes herbagers que dans les systèmes intensifs avec cultures fourragères, et dans les systèmes naisseurs que dans les systèmes naisseurs-engraisseurs. Les évolutions prévisibles favorables aux performances environnementales sont analysées et peuvent conduire à une amélioration de l'efficacité économique des exploitations. Une partie significative des exploitations d'élevage d'herbivores françaises devraient donc pouvoir être considérées à hautes performances économiques et environnementales.
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Les consommations d'énergie en bâtiments d'élevage bovin : Note de synthèse
Les énergies directes utilisées pour le fonctionnement des bâtiments (chauffage de l'eau, réfrigération du lait, éclairage,...) et la mise en oeuvre des pratiques d'élevage (distribution de fourrages, entretien des bâtiments,...) sont évaluées au travers d'une enquête en exploitations de vaches laitières et allaitantes et de veaux de boucherie. Les disparités entre exploitations et l'importance des différents postes ont permis l'identification de leviers d'action et de pistes de substitution par filière.
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Réduction des consommations énergétiques dans les bâtiments d'élevage
Les Instituts techniques (IFIP-Institut du Porc, ITAVI, Institut de l'Elevage) en collaboration avec les Chambres d'Agriculture de Bretagne et des Pays de la Loire, ont réalisé une étude sur l'utilisation rationnelle de l'énergie dans les bâtiments d'élevage (élevage porcin). Les premiers résultats de l'étude "Utilisation rationnelle de l'énergie dans les serres et dans les bâtiments d'élevage : situation technico-économique et leviers d'action actuels et futurs", financée par l'ADEME, ont été présentés au Salon de l'Agriculture.