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Auteur Emeline BIGNON |
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Dossier : Vos vaches ont des choses à vous dire
Emeline BIGNON, Auteur ; Thierry HETREAU, AuteurLa démarche Signes de vaches a été mise au point par un vétérinaire hollandais, Jan Hulsen, et fait à la fois l’objet d’un guide concret et imagé, adapté par Thierry Hétreau, vétérinaire formateur au centre d’élevage de Poisy, et de formations. Le centre de Poisy propose des sessions partout en France et, sur les zones BCEL-Ouest (22, 29, 56) et Copavenir (86, 16), plusieurs intervenants dispensent aussi des formations. Ce dossier présente, dans un premier temps, l’importance de l’observation du troupeau et quelques signes de présence ou de manque de bien-être des animaux. Ensuite, il aborde les signes liés à l’alimentation et à la rumination, à l’abreuvement, au couchage, à la santé des pieds et au pâturage. Enfin, l’intérêt de la réalisation d’un audit avec cette méthode est abordé, au travers du cas du GAEC Saint-Eloy, élevage conventionnel de vaches laitières, dans les Côtes d’Armor. Lors de cet audit, basé sur des visites et une observation sur 24h via une caméra, des points d’inconfort ont été relevés : manque d’espace de circulation, manque d’accès à l’eau, mauvais réglage des logettes, alimentation à contrôler.
L’ortie est plus riche en protéines que la luzerne
Emeline BIGNON, AuteurL’ortie est connue pour ses vertus fortifiantes et stimulantes, liées à la présence de nombreux éléments nutritifs type vitamines, minéraux et antioxydants. Elle est aussi très riche en protéines, plus que la luzerne, avec un profil en acides aminées proche de celui de la viande. Il semble donc intéressant de l’utiliser dans l’alimentation animale. Mais sa culture est difficile, malgré ce que l’on pourrait croire. Elle n’aime pas les sols trop tassés ou pauvres. De plus, le semis étant aléatoire, elle demande à être repiquée. Enfin, sa récolte est complexe, notamment le séchage, un peu à l’image de la luzerne. Très riche, elle est plutôt à utiliser comme complément et peut être distribuée sous forme déshydratée. Cette plante éveille de plus en plus d'intérêts. Ainsi, le Centre des technologies agronomiques de Strée, en Belgique, travaille sur l'ortie depuis 25 ans. Laetitia Cenni, éleveuse bio dans la Manche, cultive 3 hectares d’ortie en plein champ.
"Le pois toasté a remplacé le correcteur azoté"
Emeline BIGNON, AuteurJeannick Deborde, éleveur bio en Vendée, partage son expérience du pois toasté utilisé pour l'alimentation de ses vaches laitières. Il cultive un mélange de triticale et de pois. Après un tri des graines récoltées effectué par la coopérative, le pois est toasté par la CUMA Valdéfis dans un toasteur mobile. Jeannick distribue le mélange pois (2kg) et triticale (0,5kg) en complément d’un correcteur azoté (0,5kg) de décembre à fin mars. Le toastage du pois réduit la dégradation des protéines au niveau du rumen, tout en restant très appétant. Selon les échanges avec ses collègues, le pois semble plus intéressant que la féverole (meilleure réponse des animaux, rendements plus réguliers). D’un point de vue économique, même avec le surcoût lié au tri et au toastage, cette complémentation reste moins chère (480€/t) que le correcteur bio (780€/t).
Pur ou en association : Le trèfle violet est plus facile à réussir que la luzerne
Emeline BIGNON, AuteurLe trèfle violet, associé à une graminée (généralement le ray-grass), peut être plus intéressant en ensilage ou enrubannage que la luzerne. Les avantages de cette culture sont présentés : rendement élevé et stable (9 à 12 tMS), valeur alimentaire (plus équilibrée que la luzerne, avec plus d’énergie), facilité à être ensilé (pas d’inhibiteur du pH), bonne repousse avec des pluies régulières ; et les inconvénients : pérennité moyenne, sensibilité à la sècheresse, difficulté de fanage. Pour le pâturage, le trèfle violet peut être associé à une graminée pour limiter le piétinement et la météorisation. L’itinéraire technique réalisé au Gaec des Genetets (vaches laitières en conventionnel), dans le Calvados, est abordé. Par ailleurs, un essai est mené dans le Finistère sur l’intérêt de réaliser des fauches précoces et rapprochées sur une prairie de ray-grass hybride et trèfle violet, afin de savoir si cela impacte la productivité annuelle, améliore la valeur alimentaire du fourrage et l’évolution du trèfle dans le temps. Les premiers résultats, de 2014 et 2015, sont présentés. Les rendements ne sont pas impactés par des fauches précoces et rapprochées, mais cela améliore la qualité du fourrage, en UF (+15%) et MAT (+40%).
Stabulations libres : Premier bilan des litières malaxées compostées
Emeline BIGNON, AuteurL’utilisation de matériaux de litière pouvant être malaxés (copeaux, sciure de bois…) peut constituer une alternative à la paille, parfois difficile à se procurer ou coûteuse. Cette technique a été présentée par le groupe de travail Eurodairy lors d’un colloque international organisé par le RMT bâtiment d’élevage de demain. Elle consiste à apporter une quantité de litière saine, absorbante, neutre et sèche et à la malaxer quotidiennement avec un outil adapté (herse rotative, vibroculteur, cultivateur). Le malaxage permet de mélanger la litière avec les déjections, mais aussi de l’aérer afin d’activer la fermentation et donc la décomposition. Cet article présente différentes techniques de mise en œuvre de cette pratique, en France, aux Pays-Bas et en Autriche, ainsi que leurs avantages et limites.
L'intérêt du soja régional se confirme en système foin
Emeline BIGNON, AuteurAprès une première étude en 2013, le Centre d'élevage de Poisy (Haute-Savoie) a renouvelé des essais en bovin lait sur les graines de soja crues dans des rations à base de foin, regain et maïs épis. L'objectif était d'acquérir des références pour l'autonomie régionale en protéines avec du soja produit en Rhône-Alpes. Ces essais ont consisté, notamment, à comparer l'apport de graines de soja crues aplaties au tourteau de soja. Les quantités de lait ne sont pas impactées, le TP augmente de 0,5 g/l et le TB diminue de 0,99 g/l.
Les connaissances sur les huiles essentielles restent à consolider
Emeline BIGNON, AuteurUn groupement de producteurs a lancé, il y a six ans, un travail sur l'efficacité de l'aromathérapie en élevage bovin, en particulier pour le soin des mammites. 350 aromatogrammes ont été réalisés pour tester l'efficacité in vitro d'huiles essentielles sur 56 germes pathogènes issus de mammites. Cinq élevages utilisant des huiles essentielles en première intention sur des mammites ont été suivis par un vétérinaire (sans mesure du taux de guérison bactériologique). 60 % des 53 vaches suivies pour première mammite ont vu leurs taux cellulaires passer au dessous des 200 000 cellules/ml après traitement. Mais ces résultats font l'objet de diverses réactions. Et si, globalement, beaucoup soulignent le fait que ce travail ouvre la voie et montre l'importance de la question abordée, permettre de bien évaluer l'efficacité des huiles essentielles chez les bovins demanderait des moyens et des études plus poussés.
Outil d'aide à la décision : Pâtur'Plan, le coup de pouce pour mieux anticiper le pâturage
Emeline BIGNON, AuteurPâtur'Plan est un outil informatique d'aide à la décision développé par l'INRA de Rennes pour une meilleure gestion du pâturage, avec une approche dynamique. En effet, une fois que l'éleveur a entré certaines informations (liste des parcelles, leur type, leur usage, leur surface, les caractéristiques du troupeau, les conditions climatiques du moment ou encore les hauteurs d'herbe d'entrée objectif ou l'intensité du pâturage désirée…), le logiciel permet d'anticiper l'adéquation entre l'offre et la demande en herbe ou les jours de pâturage disponibles ; il propose un temps de séjour par parcelle, ou encore l'ordre d'exploitation de ces dernières. En plus, il permet de faire plusieurs scenarii d'utilisation (ex : conséquences si on fauche ou non tel ou tel paddock). Cet outil, disponible auprès de Orne Conseil Elevage, s'avère un plus pour gérer au mieux son pâturage.
Pâtur'Plan, nouvel outil dynamique pour anticiper la gestion du pâturage
Luc DELABY, Auteur ; Emeline BIGNON, AuteurPâtur'Plan est un outil d'aide à la gestion du pâturage, développé par l'Inra en collaboration avec Orne Conseil Élevage. Il a été conçu dans le but de faciliter la gestion du pâturage tournant et est destiné aux éleveurs, techniciens et enseignants. Il évalue, de façon anticipée, l'évolution du stock d'herbe disponible, parcelle par parcelle, et permet de la confronter visuellement à l'objectif fixé. En permettant également de tester différents scénarios, il aide l'éleveur à prendre des décisions pour optimiser le pilotage du pâturage au fil de la saison. Dans cet article, un éleveur témoigne sur son utilisation.
"Pour un excellent foin, il faut pouvoir sécher"
Emeline BIGNON, AuteurDominique Lardeux est éleveur de vaches laitières bio dans le Maine-et-Loire. Sur les 93 ha dont il dispose, il en cultive 12 en luzerne. Il obtient ainsi un fourrage riche en protéines et complémentaire du maïs ensilage. Il a souhaité faire du foin, plutôt que de procéder à un enrubannage ou à un ensilage, au cours desquels une partie des protéines est digérée. Pour obtenir un foin de grande qualité, il accorde toute son attention à la récolte, où il s'agit de perdre le moins possible de feuilles (la majorité des protéines s'y trouve), puis au séchage (séchoir de 21 trous qui peut sécher 42 bottes en une semaine), garant d'une bonne conservation. Seul sur l'exploitation, l'éleveur réalise lui-même les récoltes et les différentes opérations. L'été, il valorise ses coupes d'été en foin séché en bottes. Il apporte son témoignage sur son organisation et sur le matériel qu'il utilise.
En pur ou en mélange ?
Costie PRUILH, Auteur ; Emeline BIGNON, AuteurSi la luzerne est le fourrage le plus riche en protéines, il peut être intéressant de le cultiver en mélange en zone d'élevage. Elle répond ainsi à plusieurs objectifs. Avec des graminées, par exemple, l'obtention d'un mélange plus riche en sucre permet une conservation plus facile et, à la récolte, la perte en feuilles est moindre. Autre atout, la production de fourrage est répartie sur l'année. Grâce à des témoignages d'éleveurs, l'article fait le point sur quelques mélanges de luzerne avec : fétuque, dactyle, trèfle, blé, brome. Les avantages et inconvénients de ces différents mélanges sont mis en évidence. Les témoignages mettent l'accent sur la nécessité de trouver les bonnes proportions pour conserver un équilibre dans le rendement et la qualité des fourrages obtenus.
Un site dédié à l'autonomie fourragère
Emeline BIGNON, AuteurLa Chambre d'agriculture des Pays de la Loire a lancé un site internet, www.perel.paysdelaloire.chambagri.fr, consacré à la recherche d'autonomie fourragère en élevage ruminant. Ce site a vocation à aider les éleveurs à se préparer à faire face aux aléas climatiques, en particulier à des épisodes de sécheresse, attendus comme de plus en plus fréquents, selon les études prévisionnelles du climat. En collaboration avec l'Institut de l'Élevage, Arvalis, les conseillers de performance et les Cuma, les conseillers des Chambres d'agriculture des Pays de la Loire se sont mobilisés pour produire des références et outils dédiés.
Dossier : Circuits courts : les bons tuyaux…
Costie PRUILH, Auteur ; Emeline BIGNON, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurAvec une demande importante des consommateurs, les producteurs sont de plus en plus nombreux à se tourner vers les circuits courts, que ce soit pour la vente en magasins, via des AMAP, ou sur des marchés. Même si ces circuits présentent des atouts (retour de la valeur ajoutée dans les fermes, création d'emplois non-délocalisables, nouvelle dynamique de territoire), certains appellent à la prudence dans un contexte économique difficile actuellement et où les références sur ces débouchés sont encore rares. Une étude de marché avant de se lancer, une bonne maîtrise technique et économique de la commercialisation et une vision à long terme sont indispensables. Dans ce dossier, plusieurs circuits de commercialisation sont présentés : vente à la ferme et sur les marchés, circuit court en GMS, restauration collective, magasin de producteurs, distributeurs de lait, vente par internet. Des conseils sur les techniques de vente sont donnés et quelques initiatives concrètes sont mises en avant.
Sortir de la logique du « zéro adventice tolérée »
Emeline BIGNON, AuteurAussi bien en agriculture biologique que conventionnelle, les agriculteurs se posent la question du taux de salissement qui peut être toléré sur une parcelle de maïs. Le réseau GAB/FRAB de Bretagne a mené un essai de cinq ans sur les seuils de nuisibilité des adventices afin de les aider dans leur prise de décision. L'objectif était de déterminer à partir de quelle densité d'adventices celles-ci devenaient concurrentielles pour la culture de maïs et quelle était la baisse de rendement engendrée. Quatre espèces d'adventices ont été particulièrement étudiées, car la nuisibilité dépend d'abord du type de plantes présentes et non pas de leur nombre. Les renouées persicaires et les chénopodes se sont avérés les plus gênants. A partir de ces essais, un outil d'aide à la décision a été élaboré : Opti'maïs.
Dossier : Stop au gaspillage des terres
Emeline BIGNON, Auteur ; Gabriel OMNÈS, Auteur ; Véronique BARGAIN, Auteur ; ET AL., AuteurL'urbanisation grignote de plus en plus les terres agricoles provoquant un mitage de l'espace agricole qui perturbe le fonctionnement des exploitations. Si des textes comme la loi SRU de 2000, la loi Grenelle 2 ou la loi de modernisation agricole de 2010 intègrent la protection des terres agricoles, dans la pratique, cela ne résout pas tout. Ce dossier traite, au travers de différents articles, du gaspillage des terres agricoles. Le premier article présente un état des lieux du développement de l'urbanisation sur les terres agricoles : l'artificialisation des terres représente environ 78 000 ha de terres par an et le rythme ne cesse de s'accélérer, ce qui a eu pour conséquence une augmentation des prix de l'ordre de 1,9% en 2010. Le prix est en moyenne de 5 230 €/ha. De plus, cette artificialisation se fait souvent sur des terres au bon potentiel agronomique. Dans les autres pays européens, le pouvoir décisionnaire n'est pas aux mains des maires, ce qui permet de mieux contraindre l'urbanisation (moins de pression de proximité...). Un deuxième et troisième article expliquent le rôle des collectivités dans l'attribution des permis de construire et donnent des conseils pour que chacun puisse s'investir dans la préservation du patrimoine foncier. La dernière partie du dossier présente quelques démarches mises en place dans les régions pour préserver les terres agricoles : en Loire-Atlantique, autour de la métropole rennaise et dans le pays voironnais en Isère.