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Auteur Julie CABANNE |
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Les abeilles en danger ; Quelle qualité pour quel miel ? ; L'apithérapie
Plusieurs articles composent le dossier : - Les abeilles sonnent-elles le glas ? : Les abeilles assurent l'essentiel de la pollinisation des plantes et pourtant la pollution, les maladies, les changements climatiques pourraient les faire disparaître ; - OGM : on joue à la roulette ruche : La présence de culture OGM est aussi facteur d'intoxication. Dans le Lot-et-Garonne, une analyse d'échantillons prélevés dans les ruchers a révélé la présence d'OGM et les apiculteurs qui ont déposé plainte pour une interdiction de cultures OGM dans leur voisinage ont été déboutés par la justice ; - Quelles sont les garanties pour le miel ? : Plusieurs enjeux sont mis en évidence : la loi stipule que le miel ne doit contenir aucune trace de produits étrangers à sa composition naturelle. Elle interdit aussi qu'on en supprime des constituants. Pourtant, quand des substances (résidus chimiques, antibiotiques...) apparaissent à l'état de traces, elles ne sont apparemment pas considérées dangereuses et les labels ne prescrivent aucune obligation concernant les pratiques apicoles ou les traitements éventuels subis par la flore butinée. C'est pourquoi le miel bio peut répondre d'une démarche globale et c'est en ce sens que travaille Nature et Progrès ; - Des abeilles au jardin : Témoignage de Gérard Desquinabo dont les ruches produisent 20 à 100 kg de miel ; - Une pharmacopée qui ne manque pas de piquant : Plusieurs qualités du miel, la gelée royale, la propolis et le pollen ont des effets sur la santé ; - Apipuncture : le dard de l'espoir : Le venin d'abeille aide à apaiser les symptômes de l'arthrite rhumatoïde, de l'ostéo-arthrite et de la sclérose en plaque.
L'auto-cueillette
Pour garder la santé, il est préconisé de manger cinq fruits et légumes différents par jour. Cependant, la Commission européenne a mis en place une réforme de l'organisation commune du marché des fruits et légumes qui pourrait mettre en péril les petits producteurs maraîchers et arboriculteurs. Or, il existe des moyens de résistance qui passent par l'achat en direct aux producteurs. La cueillette directe par le client dans le champ ou dans le verger est une possibilité. Trois témoignages de cueillette en direct (auto-récolte, cueillette libre-service ou autocueillette) en expliquent le fonctionnement concret à Saint-Pierre de Paladru dans le nord-Isère, à Montardon dans la "banlieue" de Pau, au verger de la Guillaumie, en Corrèze.
Les jardins de Cocagne
Les Jardins de Cocagne s'inscrivent dans un processus de réinsertion : - Jardins de Cocagne : cultivons la solidarité. Les Jardins de Cocagne fonctionnent comme de véritables petites exploitations qui vendent leur production à leurs adhérents et permettent de satisfaire le besoin d'activités de femmes et d'hommes en situation précaire : allocataires du RMI, sans revenus, sans domicile, chômeurs de longue durée... Au delà des vertus de remise au travail, les Jardins misent sur l'intégration dans le tissu social local ; - Vers le bout du tunnel : depuis le mois d'août 2006, le Jardin d'avenir de Saint-Martin-en-Haut (Rhône) accueille des hommes et des femmes volontaires en contrat d'insertion ; - Jardin d'insertion : une idée fertile. Entretien avec Jean-Guy Henckel qui a lancé le premier Jardin de Cocagne en 1991 à Chalezeule, près de Besançon, et qui, dans une de ses approches, a fait le choix du bio ; - Prenez-en de la graine ! : quelques conseils sont donnés avant de concevoir un Jardin de Cocagne.
Quitter EDF ?
Depuis le 1er juillet en France, les particuliers peuvent choisir leur fournisseur d'électricité. Des questions se posent : s'il est moins risqué de rester chez EDF ces trois prochaines années, comment envisager le long terme ? Quelles sont les opportunités en terme d'électricité bio ? Le café citoyen, à Lille, a d'abord opté pour une démarche écologique et s'approvisionne auprès d'Enercoop depuis décembre 2006. Il existe d'ailleurs le label EVE (Electricité verte écologique), lancé par WWF-France et le CLER (Comité de liaison des énergies renouvelables), qui est destiné à garantir la qualité environnementale des offres d'électricité proposées en France.
S'installer sur 1,5 hectare
Franck et Mireille Bouteyre-Dodu sont installés dans les Alpes-de-Haute-Provence sur 1,5 ha de terrain agricole en location. Ils ont opté pour une activité de maraîchage bio et bientôt exploiteront des fruitiers. S'ils ont pu justifier de leur surface minimale d'insertion (SMI), l'acquisition d'un terrain à vocation agricole n'est pas aisée. Grégory Pauchet, installé en maraîchage bio, dans le Sud-Ouest, le confirme.