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Auteur Emmanuelle THOMAS |
Documents disponibles écrits par cet auteur


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Bourgogne : Implanter une unité de méthanisation
Emmanuelle THOMAS, AuteurAu Gaec de Chavannes, en Côte-d'Or, les frères Fèvre gèrent une exploitation de polyculture-élevage ainsi qu'une SARL, la SARL Fèvre Photovoltaïsme, qui produit de l'énergie à partir de panneaux solaires et d'un méthaniseur. Celui-ci, d'une capacité de 2600 m3, est alimenté chaque jour par 15 tonnes de matière première : du fumier de l'exploitation et de fermes voisines, des boues de malterie, des radicelles humides et des issues de céréales également en provenance de la malterie voisine, du jus de moutarde (eaux de rinçage d'un moutardier), et du maïs ensilage, cultivé en dérobé sur l'exploitation des frères Fèvre. Le biogaz produit est valorisé en électricité, revendue à EDF, et en chaleur, réutilisée pour chauffer le système et pour produire de l'eau chaude.
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Brasserie de Vézelay : Des bavaroises en Bourgogne
Emmanuelle THOMAS, AuteurCette entreprise, née en 2012, compte actuellement sept salariés et produit 1 800 hectolitres de bière biologique et artisanale. Les approvisionnements sont locaux à 80 % et le houblon vient d'Alsace. Aucun additif, ni sucre ne sont utilisés. Afin de faire découvrir la filière brassicole au grand public, l'entreprise est ouverte aux visites de groupe toute l'année. Témoin du développement de la filière brassicole de qualité, les bières du Vézelay ont récemment trouvé un importateur japonais.
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Désherbage mécanique : Choisir ses outils
Emmanuelle THOMAS, AuteurLe désherbage mécanique revient au goût du jour et est amené à se développer, d'une part pour limiter la présence de pesticides dans l'eau, et d'autre part pour répondre aux problèmes de résistance des adventices aux herbicides, dont certaines matières actives seront retirées à l'avenir. Différents outils existent, avec leurs intérêts respectifs. Le choix est à adapter en fonction de l'exploitation, des surfaces et des cultures concernées. Les caractéristiques de la herse étrille, de la houe rotative et de la bineuse sont ainsi présentées en détail.
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Dossier : Ecolocompétitivité : Un nouvel équilibre à atteindre : Equilibrer ses sols
Extrait du dossier complet sur l'écolocompétitivité. Le sol est un outil de travail. Agronomiquement performant, il assure la durabilité économique et environnementale du système de production. C'est ce qui ressort de deux témoignages. En Bourgogne, D. Rossignol attache une grande importance au bon fonctionnement de ses sols. Il conduit son exploitation viticole en bio et biodynamie, pour préserver "le terroir" : travail du sol pour maîtriser le développement des adventices, amendements organiques stimulant la vie biologique, traitements phytosanitaires certifiés en préventif et en petite quantité (en zone viticole ou arboricole, la teneur en ETM ou éléments traces métalliques est élevée), organisation des travaux pour éviter le tassement du sol. Dans l'Aube, pour retrouver des sols qui fonctionnent et produisent, F. Driat et son père ont mis en place depuis 2000 une agriculture de conservation : pratique du non-labour (réduction de l'érosion, augmentation de l'activité biologique et de la biodiversité ), implantation de couverts en inter-culture (utilisation d'espèces gélives en mélange, comprenant des légumineuses), rotation diversifiée et longue (introduction de cultures de printemps). Ils apportent aussi régulièrement des boues (chaulées) de station d'épuration. Le rendement se situe dans le tiers supérieur des moyennes locales.
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EARL de la Ferme du Quart Pichet : Vendre farine et huiles en circuit court
Emmanuelle THOMAS, AuteurEn Saône-et-Loire, cette EARL de 130 ha s'est lancée, en 2010, dans la transformation à la ferme de céréales et oléagineux biologiques. Le moulin Astrié permet de produire 10 à 15 kg de farine/heure. La société a également investi dans une décortiqueuse à épeautre (5000 euros) qui permet d'en travailler 20 kg/heure. Grâce à la valorisation en farine, le prix de vente du blé est de 980 à 1300 /t. Trois types de farines sont produits : blé, blé+seigle et épeautre. L'article décrit les rendements de transformation en farine et en huile, ainsi que les investissements réalisés. Les produits sont commercialisés dans les magasins spécialisés, les épiceries et directement aux particuliers.
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Intercultures courtes : Faut-il chercher à couvrir ?
Catherine MILOU, Auteur ; Séverine FAVRE, Auteur ; Emmanuelle THOMAS, AuteurIl est a priori difficile de réussir une interculture entre deux cultures d'hiver. Pourtant, des expérimentations présentent des résultats encourageants, comme en témoignent, dans ce dossier, des techniciens et des agriculteurs. Un couvert apporte en moyenne 2 à 3 q/ha de plus sur le blé suivant, à condition d'assurer une bonne levée. Il faut cependant semer dans les 48 heures post-moisson car le couvert a besoin de 2 mois de croissance pour être rentable. Les grosses graines (féverole, pois) ont des besoins d'humidité trop importants pour être semées sous la barre de coupe. En revanche, le trèfle ou la moutarde peuvent être semés ainsi à condition de récolter suffisamment tard pour obtenir une humidité résiduelle du sol, voire laisser les pailles au champ. De plus, les crucifères sont avantageuses dans les rotations céréalières contre le piétin échaudage. Des essais en Côtes d'Armor montrent que la moutarde est la plus performante pour piéger l'azote, suivie de la phacélie. Les mélanges avoine+trèfle et sarrasin+phacélie+radis captent moins d'azote. Une interculture courte de légumineuses peut apporter 60 kg d'azote à la culture suivante. Deux outils d'aide à la décision sont présentés : le calculateur Merci en Poitou-Charentes, qui permet d'estimer la quantité d'azote libérée par le couvert pour la culture suivante, et un outil en ligne de choix du couvert en fonction de la localisation de la parcelle et du type de sol.
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Réchauffement climatique : Un impact variable selon les cultures
Si d'un côté le réchauffement modéré (et l'augmentation de CO2 qui l'accompagne) peut avoir un aspect positif sur le rendement par l'augmentation de l'activité de photosynthèse (en particulier pour les plantes en C3 comme le blé), il se traduit aussi par un raccourcissement des cycles de végétation, ce qui signifie une diminution du temps de fonctionnement de l'usine photosynthétique et donc une baisse de sa production (et de la teneur en protéines pour le blé). Le réchauffement climatique ira de paire avec une diminution des disponibilités en eau, qui deviendront le facteur limitant de la croissance des cultures, particulièrement pour les cultures de printemps comme le maïs. L'aire géographique de répartition des cultures sera modifiée, ainsi que celle des maladies et ravageurs.
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Talents Tech&Bio - Julien Taton : vers un système solide et autonome
Stéphanie SEYSEN, Auteur ; Emmanuelle THOMAS, AuteurJulien Taton, lauréat des Talents Tech&Bio 2015, est céréalier en Saône-et-Loire. C'est en 2001 qu'il a rejoint le GAEC familial, converti à l'agriculture biologique et conduit en non labour depuis 1998. Le céréalier a peu à peu investi dans du matériel afin de transformer ses produits à la ferme : farines, huiles et tourteaux. Cette valorisation lui permet de dégager une marge suffisante pour aller vers une stratégie d'autonomie.