Détail de l'auteur
Auteur Stéphane INGRAND |
Documents disponibles écrits par cet auteur (11)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Welfare of farm animals, studying it to improve it
Cette étude fait le point sur trente années de recherches dédiées à l'amélioration du bien-être animal en élevage, en France. Elle a été conduite selon la méthode ASIRPA (Analyse de limpact sociétal de la recherche), mise au point par INRAE. À la fin des années 80, le bien-être animal était peu pris en compte dans les élevages et par la recherche. La France était dailleurs en retard par rapport aux autres pays européens et avait peu d'influence dans ce domaine à l'échelle internationale. Les chercheurs français se sont progressivement emparés du thème du bien-être animal et ont réalisé de plus en plus d'études approfondies sur ce sujet. Ces études prenaient souvent en compte les performances animales et les préoccupations sociétales, ce qui a permis de lever les doutes des différentes parties prenantes sur lintérêt et la pertinence de mener des travaux sur cette thématique. La recherche a ainsi contribué à concevoir des méthodes d'évaluation du bien-être dans les élevages et au moment de labattage, ainsi que de nouvelles pratiques délevage, permettant daméliorer le bien-être animal. De nombreux acteurs ont été sensibilisés à la nécessité et aux bénéfices de la prise en compte du bien-être animal en élevage. Cela s'est traduit par des impacts conséquents sur l'ensemble des filières animales, soit sous forme de nouvelles réglementations (aux échelles nationale et européenne), soit par l'adoption de nouveaux équipements et d'autres pratiques délevage.
Le croisement entre races laitières : pour quelles raisons et comment ? Avec quels résultats ?
Julien QUÉNON, Auteur ; Marie-Angélina MAGNE, Auteur ; Stéphane INGRAND, Auteur | CASTANET TOLOSAN Cedex (24 Chemin de Borde-Rouge, CS 52627, 31 326, FRANCE) : INRAE - UMR AGIR | 2018Le croisement entre races laitières au sein des troupeaux bovins lait est répandu dans des pays tels que la Nouvelle-Zélande, lIrlande, les États-Unis ou les Pays-Bas. En France, cette pratique de croisement laitier est minoritaire (1,5% des inséminations), mais est en constante progression depuis 2010. Or, à ce jour, peu de références françaises existent sur les motivations des éleveurs à mettre en place le croisement, sur le fonctionnement des systèmes bovins lait conduits en croisement et sur les multi-performances associées notamment sur un pas de temps long. Ce mini-dossier présente les résultats du stage de fin détudes dingénieur de M. Basset réalisé en 2016. Ce stage visait à caractériser différentes stratégies déleveurs pour mettre en place du croisement laitier dans leur troupeau (Quelles motivations pour adopter le croisement ? Quels types de croisement sont adoptés et pourquoi ?) et les résultats obtenus (Quels avantages et inconvénients ?, Quelle évolution des performances zootechniques du troupeau durant la transition vers le croisement ?).
Productions, gouvernance et ingénierie territoriales : Principaux enseignements du programme Pour et Sur le Développement Régional en Auvergne 2007-2011
Laurent TROGNON, Auteur ; René BAUMONT, Auteur ; Stéphane INGRAND, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro spécial est consacré aux résultats du programme de recherche Pour et Sur le Développement Régional en Auvergne 2007-2011. Les principaux enseignements des neuf projets de recherche, co-construits et menés dans un partenariat acteurs-chercheurs pendant plus de quatre ans, y sont présentés en trois grandes thématiques : productions, gouvernance et ingénierie territoriales. Le lecteur y trouvera des articles de synthèse et des focus qui lui permettront d'enrichir ses connaissances en matière de valorisation des productions agricoles et forestières, de gouvernance et de création de valeur et d'emplois, et d'ingénierie territoriale. Il sera en effet question de prairies de moyenne montagne, de vache salers, de bois énergie, d'aménités et de ressources territoriales, d'outils d'évaluation des politiques publiques, de création d'activités nouvelles, de tourisme, de compétences en ingénierie... ; autant de facettes du développement territorial.
Autonomie fourragère et gestion sanitaire dans les élevages bovins laitiers biologiques : pas de modèle unique
Lucie GOUTTENOIRE, Auteur ; Sylvie COURNUT, Auteur ; Stéphane INGRAND, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2010Dans un contexte de fort développement de l'agriculture biologique, l'autonomie fourragère et la gestion sanitaire du troupeau ont été identifiées comme des éléments clés de la conversion. Ce poster, réalisé dans le cadre des 17èmes journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) en 2010, rend compte de la diversité des stratégies pour répondre à ces deux enjeux dans des systèmes convertis et en conversion. Les résultats reposent sur une enquête menée auprès de 15 éleveurs, du Parc Naturel Régional du Pilat. Dans ces élevages, trois stratégies d'autonomie alimentaire et quatre stratégies de gestion sanitaire ont été relevées. Celles-ci ne semblent pas dépendre du statut de la ferme (convertie ou en conversion) et seraient donc fortement liées aux objectifs de chacun des éleveurs. Ainsi, les techniciens et conseillers qui accompagnent les conversions doivent s'adapter au cas par cas à ces objectifs et au type de système recherché.
Modéliser, partager, réinterroger. Une expérience participative pour accompagner les reconceptions de systèmes d'élevage
Lucie GOUTTENOIRE, Auteur ; Stéphane INGRAND, Directeur de thèse ; Sylvie COURNUT, Directeur de thèse | PARIS CEDEX 05 (16 Rue Claude Bernard, 75 231, FRANCE) : AGROPARISTECH | 2010Cette thèse a été réalisée pour obtenir le grade de docteur délivré par l'Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l'Environnement (AgroParisTech), spécialité : Zootechnie des systèmes d'Élevage. Le développement des activités d'élevage dans le monde fait actuellement l'objet de nombreuses interrogations, notamment en ce qui concerne leurs impacts sur l'environnement. Dans un tel contexte, les éleveurs peuvent être amenés à vouloir reconcevoir leurs systèmes d'élevage afin de mieux intégrer les exigences du développement durable. La modélisation systémique est un bon outil pour acquérir une vision holistique des systèmes ; l'auteur interroge donc ses capacités à accompagner de telles dynamiques. Sa question de recherche est la suivante : "Comment modéliser le fonctionnement des systèmes d'élevage pour accompagner les éleveurs dans des processus de reconception de leurs systèmes d'élevage ?". Pour y répondre, elle met en place une démarche comprenant deux volets complémentaires : (i) une analyse des modèles de systèmes d'élevage disponibles dans la littérature afin d'identifier leurs intérêts et leurs limites pour accompagner les éleveurs dans de telles dynamiques ; (ii) la proposition d'une méthode pour construire des modèles conceptuels du fonctionnement des systèmes d'élevage qui soient réellement structurés par la participation d'éleveurs. Cette méthode a été conçue et testée avec des groupes d'éleveurs laitiers convertis et en cours de conversion à l'agriculture biologique dans le Parc Naturel Régional du Pilat (42). Les résultats montrent : (i) qu'une modélisation participative du fonctionnement des systèmes d'élevage réalisée en petits groupes d'éleveurs est un bon moyen pour stimuler leurs réflexions individuelles et collectives, et donc pour accompagner les processus de reconception de leurs systèmes d'élevage ; (ii) que les modèles co-construits avec les éleveurs via cette démarche participative présentent, par rapport aux modèles de systèmes d'élevage disponibles dans la littérature, des qualités en matière d'intégration de différents sous-systèmes, différents points de vue disciplinaires et différentes échelles de temps. Ainsi, cette thèse offre des pistes pour renouveler les cadres d'analyse de la zootechnie des systèmes d'élevage et pour resserrer les liens entre ses deux objectifs que sont "comprendre le fonctionnement des systèmes d'élevage" et "accompagner leurs évolutions vers davantage de durabilité". En ce sens, il s'agit de renforcer la contribution de la discipline aux innovations systémiques en élevage.
Proposition méthodologique pour caractériser les performances des parcelles d'une exploitation par la production de viande au pâturage
Marie-Odile NOZIERES, Auteur ; Stéphane INGRAND, AuteurLes enjeux de durabilité auxquels la production agricole est aujourd'hui confrontée renouvellent les questions d'évaluation des systèmes de production et les méthodes utilisées. Caractériser à une même échelle les performances de production et les performances environnementales des systèmes d'élevage peut être un outil opérationnel d'évaluation et d'aide à la décision pour la gestion du pâturage. Ce travail propose une méthode pour caractériser l'aptitude de parcelles de prairies à produire de la viande au pâturage, en fonction de leurs caractéristiques et de leur conduite technique. Les données ont été collectées sur les parcelles et les animaux en croissance de la station INRA de Saint-Laurent-de-la-Prée, en 2003 et 2004. L'analyse porte sur les productions de viande totales sur la saison de pâturage par parcelle et a pour objectif de les relier aux caractéristiques de la parcelle et à la conduite technique qui lui est affectée (fertilisation et chargement totaux, d'une part, et succession des catégories d'animaux, niveaux de complémentation par phase de pâturage, d'autre part). Les faibles productions sont obtenues sur les parcelles de prairies permanentes, peu fertilisées, peu chargées ; les fortes productions ne sont associées, ni à un type de parcelle, ni à un type de conduite.
Dossier : Vente directe en élevage bovin allaitant bio sur le Massif Central
La vente directe de viande bovine est marginale en France (0.8 % du marché national), alors qu'en bio, elle a une place assez forte (22 % du marché national). Une étude menée récemment par l'INRA de Clermont-Theix montre que la vente directe, malgré les coûts supplémentaires qu'elle induit, permet de faire une plus-value moyenne de 136 /UGB/an en AB. La vente directe est aussi un bon moyen de valoriser les animaux " non standards " (boeufs, veaux lourds ) et de satisfaire le consommateur. La pratique de la vente directe constitue une alternative à l'agrandissement des structures car elle permet de créer davantage de valeur ajoutée et de faire vivre plus de travailleurs à structure constante. Le développement de ce mode de commercialisation occasionne toujours des changements de conduite (notamment pour étaler les sorties des animaux sur l'année). Le lycée agricole de St Affrique, qui pratique la vente directe depuis 2000, confirme les avantages de ce mode de commercialisation. Les contraintes relevées concernent le temps de travail mobilisé et les frais supplémentaires (réfrigération, transport, courrier, abattage et découpe).
Incidences de la vente directe sur les élevages allaitants
Le développement de la vente directe en viande bovine a pris de l'ampleur suite aux crises successives de la filière : "vache folle" en 1996 et 2000, fièvre aphteuse en 2001. Bien qu'aucune statistique nationale ne soit disponible, le nombre d'éleveurs impliqués est en constante augmentation, ainsi que la part vendue dans chaque ferme. Cet article est la synthèse d'entretiens réalisés auprès d'une vingtaine d'éleveurs (dont huit en bio), en Auvergne, Bourgogne et Limousin. Il met en évidence les coûts impliqués par ce mode de vente (notamment dûs au travail de commandes, livraison, abattage, découpes...), mais aussi les revenus engendrés : +29% pour les prix de vente au détail... En conclusion : " la vente directe est une alternative à l'agrandissement des structures car elle permet de créer plus de valeur ajoutée et de faire vivre plus de travailleurs à structure constante. Elle permet une meilleure valorisation malgré des charges supplémentaires ". Mais, préviennent les auteurs, il faut un minimum de huit tonnes de carcasse pour amortir l'investissement d'un atelier de découpe...
L'implication des éleveurs de bovins-viande dans les filières de qualité correspond-elle à des conduites d'élevage spécifiques ?
Les filières dites de qualité se développent en production de viande bovine : Label Rouge, Certification de Conformité Produit, Agriculture Biologique... Dans les groupements de producteurs ayant adopté une démarche dans ce sens, les éleveurs ne s'impliquent pas tous de la même façon : certains cherchent à produire et commercialiser la totalité de leurs animaux selon les critères retenus dans le cahier des charges, alors que d'autres recherchent plutôt une meilleure valorisation d'une partie de leurs animaux. Afin d'appuyer cette constatation, les pratiques de conduite de troupeau et de commercialisation des animaux ont été étudiées dans 21 élevages Charolais spécialisés en production de viande bovine. Cet article présente la synthèse de l'enquête et fait le point sur les adaptations ou non de la conduite d'élevage selon l'implication de l'éleveur dans la démarche qualité.
Megalot : Programme de calcul des indices de complexité d'allotement en élevage allaitant
Le calcul se fait à partir de la représentation graphique de l'ensemble des lots gérés par un éleveur à l'échelle d'une campagne (voir notice n° 74-106). Les indices de complexité permettent une analyse quantitative des formules d'allotement et viennent en complément d'une analyse qualitative (nature des lots, description des interventions). Méthode et exemples figurent dans la brochure.
Construction des schémas d'allotement dans les élevages allaitants
Ce document présente les conventions graphiques utilisées pour construire les schémas d'allotement dans le cadre d'une enquête sur des élevages allaitants (bovins et ovins). Il propose également un aide mémoire pour l'enquête en exploitation (étude des bâtiments, du parcellaire, etc...) et l'analyse des résultats. La constitution des lots renseigne sur la logique de conduite du cheptel, influence les performances techniques et permet une représentation efficace de la conduite du troupeau. Cette représentation graphique se réalise en collaboration avec l'éleveur.