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Auteur Patrick VEYSSET |
Documents disponibles écrits par cet auteur (21)


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Ecological network analysis to link intercations between system components and performances in multispecies livestock farms
Lucille STEINMETZ, Auteur ; Patrick VEYSSET, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; ET AL., AuteurLes agriculteurs biologiques s'appuient, entre autres, sur des processus écologiques ou encore sur des stratégies de diversification de leurs systèmes, et ce, sous plusieurs formes. Dans le cadre de sa thèse, Lucille Steinmetz est partie de l'hypothèse que les systèmes agricoles biologiques diversifiés peuvent améliorer leur rentabilité en augmentant le niveau d'interaction entre les composantes du système. Pour vérifier cela, une analyse du réseau écologique (flux exprimés en fonction de la quantité d'échanges de biomasse multipliée par la teneur en azote), visant à caractériser les interactions au sein de l'exploitation et entre l'exploitation et l'environnement, a été réalisée sur dix-sept exploitations biologiques en zone herbagère. Chacune de ces fermes associaient deux productions, par exemple des bovins à des ovins, à des porcins ou à des volailles. L'analyse du réseau écologique a ensuite été couplée à l'évaluation des performances économiques, environnementales et sociales des exploitations. Ainsi, cinq groupes d'exploitations, classées en fonction de la taille de l'exploitation et du troupeau, de la présence de monogastriques, du pourcentage de cultures dans la surface agricole et des indicateurs d'activité du système, ont pu être caractérisés. La méthodologie développée fournit potentiellement un cadre commun pour comparer un large éventail d'exploitations d'élevage. Étant donné la variabilité des exploitations d'élevage multi-espèces, une base de données plus importante sera utilisée pour étendre les conclusions de l'étude.
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Des performances technico-économiques délevages de ruminants bio du Massif Central en évolution de 2014 à 2018
Ce diaporama a été présenté à loccasion de lédition 2020 des BioThémas, un cycle de conférences organisé chaque année par lITAB et le Pôle Bio Massif Central dans le cadre du Sommet de lÉlevage. Cette présentation montre lévolution des performances technico-économiques des élevages de ruminants bio basés dans le Massif Central, entre 2014 et 2018. Le projet BioRéférences a, en effet, permis de suivre 58 fermes situées sur ce territoire. En cinq ans, les surfaces se sont agrandies, tout comme le nombre dUGB, ce qui montre quil ny a pas eu de décapitalisation. Cependant, les charges (+ 36 %) augmentent plus vite que les produits (+ 13 %) et le revenu a diminué durant cette période (- 25 %). Cette étude révèle également une baisse de la productivité globale du fait de laugmentation des volumes dintrants (principalement des aliments achetés en raison des sécheresses). Les prix des produits vendus (cultures et animaux) sont relativement stables, à la différence des prix en conventionnel. Les exploitations peuvent ainsi se répartir selon 3 types : 1) systèmes herbagers, 2) exploitations de petite taille avec beaucoup dintrants, 3) grandes exploitations en polyculture-élevage (autonomie alimentaire) avec une forte productivité du travail. En conclusion, pour ces cinq années, lefficacité économique reste bonne pour les fermes de cet échantillon, avec une stabilité importante de la productivité animale et des prix de vente. Un agrandissement est constaté, sans augmentation de la productivité de la main duvre mais avec une croissance des achats de fourrages, notamment du fait des sécheresses.
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L'efficience des exploitations d'élevage de ruminants en agriculture biologique du Massif Central : avantage aux spécialisés herbagers
Patrick VEYSSET, Auteur ; M. GAUTIER, Auteur ; Julie GRENIER, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2018Ce texte, issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2018, présente une étude sur lefficience des exploitations délevage de ruminants en AB du Massif Central. Cette efficience est évaluée par la mise en regard du résultat obtenu (production agricole) et des moyens employés (facteurs de production). Les données technico-économiques, de 2014 et 2015, de 70 fermes du réseau BioRéférences ont été utilisées. Les systèmes spécialisés en production animale et herbagers semblent être les plus efficients, la diversification des cultures semblant limiter lefficience. Ce résultat devra être analysé plus en détail pour mieux connaître et comprendre les conséquences de la mise en cultures dune part de la surface agricole dans des systèmes délevage bio spécialisés.
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Richesse créée, rémunération et transformations du travail en systèmes laitiers économes et autonomes en agriculture biologique
Xavier COQUIL, Auteur ; C. FRANCK, Auteur ; Patrick VEYSSET, Auteur ; ET AL., AuteurDeux systèmes de production économes, autonomes et certifiés en agriculture biologique ont été conçus pas-à-pas sur linstallation expérimentale INRA ASTER-Mirecourt, dans les Vosges, de 2004 à 2015 : un système laitier herbager et un système de polyculture élevage laitier. Ils sont comparés via deux indicateurs économiques : la valeur ajoutée et le résultat social (rémunération du travail). En moyenne, le système herbager et le système de polyculture-élevage (sur respectivement 80 et 104 ha) ont permis de rémunérer 1,9 et 3,0 travailleurs (à 1,5 SMIC). L'analyse des résultats montre, pour les deux systèmes : i) une forte réduction des charges opérationnelles et de structure par rapport au système non économe qui leur précédait, ii) une très forte spécialisation économique sur le lait, iii) une transformation du travail des expérimentateurs et une réorganisation du partage des tâches au sein de l'équipe.
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Mieux coupler cultures et élevage dans les exploitations dherbivores conventionnelles et biologiques : une voie damélioration de leur durabilité ?
G. MARTEL, Auteur ; C. GUILBERT, Auteur ; Patrick VEYSSET, Auteur ; ET AL., AuteurLes systèmes de polyculture - élevage, qu'ils soient en agriculture conventionnelle ou biologique, ont des atouts pour faciliter la gestion durable des agroécosystèmes et réduire les externalités négatives. On observe une large diversité de façons de pratiquer la polyculture - élevage. Le couplage entre cultures et élevage dans ces exploitations a été étudié dans le cadre du projet CasDar RED SPYCE. Pour caractériser le couplage, 10 critères ont d'abord été utilisés et adaptés aux informations disponibles de 3 bases de données, puis une ACP a été réalisée sur 1 190 fermes. Un score de couplage a alors été défini pour chacune delles, puis a été confronté à ses performances économiques et environnementales. Les fermes en agriculture biologique sont en moyenne plus fortement couplées que les fermes conventionnelles. Les exploitations avec un niveau de couplage élevé ont de meilleures performances environnementales, une meilleure efficacité économique (grâce à des charges opérationnelles inférieures), mais le résultat courant par unité de main duvre est indépendant du niveau de couplage. Les effets du couplage et du passage en agriculture biologique sont additifs.
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Réseau Charolais campagne 2013 : 57 exploitations conventionnelles, 11 exploitations biologiques : Principales évolutions par rapport à 2012 et 2011
Patrick VEYSSET, Auteur ; Didier BEBIN, Auteur ; Michel LHERM, Auteur | SAINT-GENES-CHAMPANELLE (63 122, FRANCE) : INRA CLERMONT - THEIX | 2014Les résultats technico-économiques synthétiques 2013 des exploitations du Réseau Charolais sont décrits à l'aide des catégories suivantes : taille des exploitations et productivité du travail, marge brute sans aides, charges de structure, revenu moyen du travail et des capitaux. On observe une baisse de marge brute bovine dans les élevages biologiques et conventionnels. Son origine diffère selon le type d'exploitations : en agriculture biologique, elle est due à la baisse de la productivité numérique et à la baisse du nombre d'animaux valorisés en bio ; tandis que dans les élevages conventionnels, elle est causée par une hausse du coût des concentrés et des fourrages. Dans les deux cas, le revenu moyen des éleveurs chute, mais les systèmes biologiques restent plus rémunérateurs de 7 300 /UTH en 2013.
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Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Bovins Viande : Résultats pluriannuels (campagnes 2008 à 2011)
Julien BELVEZE, Auteur ; Patrick VEYSSET, Auteur ; Myriam VALLAS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2013Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle ABMC) et une quinzaine de partenaires ont conduit, de 2008 à 2013, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet « Systèmes »). Dans le cadre de ce projet, 24 élevages bovins viande bio ont été suivis. Ce document présente les principaux indicateurs structurels et résultats technico-économiques de cet échantillon pour les campagnes de 2008 à 2011 : taille des exploitations, productivité du travail, reproduction, production, alimentation, charges et produits, marge brute, revenu disponible Les exploitations bovines allaitantes suivies peuvent se distinguer en quatre groupes, selon leur fonctionnement et leurs productions : - système semi-intensif naisseur avec finition de bufs, génisses et vaches ; - système naisseur en production maigre dominante ; - système naisseur avec cultures ; - système naisseur-engraisseur de veaux finis. Fait marquant de la période étudiée, la sécheresse de 2011 a induit une augmentation des achats de fourrages et, ceux-ci ne compensant pas les baisses de rendement, une moindre alimentation des animaux. Globalement, le produit de l'atelier bovin a augmenté mais la marge brute est pénalisée par la hausse des charges d'alimentation et des autres frais d'élevage.
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Réseau Charolais Campagne 2012
Patrick VEYSSET, Auteur ; Didier BEBIN, Auteur ; Michel LHERM, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-GENES-CHAMPANELLE (63 122, FRANCE) : INRA CLERMONT - THEIX | 2013L'équipe « Économie et Gestion de l'Exploitation d'Élevage » de l'Inra de Clermont-Theix suit un réseau de 56 élevages conventionnels et de 8 élevages biologiques en Charolais. Ce document présente les principaux résultats technico-économiques obtenus selon ces deux modes de production, sur la campagne 2012 : taille des exploitations et productivité du travail, marge brute bovine, marge brute des cultures, charges de structure et revenu par travailleur. Ils permettent une comparaison avec les résultats technico-économiques de la campagne 2011, également présentés, et une comparaison entre le groupe des élevages conventionnels et celui des élevages biologiques.
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Analyse transversale (multi-espèces) du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central
Patrick VEYSSET, Auteur ; Anaïs BOUTRY, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2011Le programme de recherche présenté dans ce document (tiré des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants de décembre 2011) est un projet multipartenaires coordonné par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central. Son objectif est de produire des références techniques, économiques et environnementales sur les exploitations d'élevage biologiques, dans quatre filières du Massif Central : bovins et ovins, en lait et viande. Pour cela, une première étape du projet a consisté à qualifier la variabilité de ces systèmes, et à définir, si elles existent, les caractéristiques communes à ces quatre filières d'élevages en AB. Après l'élimination de l'effet « type de production », il apparaît que la variabilité de l'échantillon s'articule autour de trois axes : - le niveau d'autonomie alimentaire ; - le degré de spécialisation et la part des cultures dans la SAU ; - la taille des exploitations. Les résultats d'autres campagnes devront être étudiés afin de confirmer ou non ces premières observations.
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Productive, environmental and economic performances assessments of organic and conventional suckler cattle farming systems
Patrick VEYSSET, Auteur ; Michel LHERM, Auteur ; Didier BEBIN, AuteurCette étude a consisté à modéliser la conversion de 4 systèmes d'élevage bovins allaitants, représentant la diversité des systèmes que l'on peut rencontrer dans le Massif Central. Pour ce faire, le modèle économique « Opt'INRA » a été couplé au modèle « PLANETE », qui évalue les consommations d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Si l'abandon de produits chimiques lors de la conversion est à l'origine d'une perte de productivité (- 18 à - 37 % de production de viande), il permet également de réduire la consommation d'énergie de 23 à 45 % (dont 5 à 20 % de méthane qui n'est pas produit). La conversion n'a pas d'effet significatif sur les émissions brutes de gaz à effet de serre par tonne de poids vif, mais si l'on prend en compte le stockage par les prairies, alors les systèmes biologiques sont plus économes. Par ailleurs, en abaissant la productivité, la conversion est à l'origine d'une baisse d'émissions par hectare. D'un point de vue économique, alors que le produit brut des fermes augmente de 9 à 16 % et que les charges opérationnelles baissent de 9 à 52 %, la baisse de productivité n'est pas compensée par la hausse du prix de vente de la viande. Le revenu agricole baisse de plus de 20 % en moyenne pendant la conversion (période où les produits ne sont pas valorisés en bio).
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Projet "Systèmes" : Filière bovin viande : Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central
Julien BELVEZE, Auteur ; Patrick VEYSSET, Auteur ; Didier BEBIN, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2011Le 25 novembre 2011, le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et ses partenaires ont organisé une journée de restitution et d'échanges sur les résultats des suivis d'élevages réalisés dans le cadre du programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet "systèmes"). Quatre filières sont concernées par ce programme : les productions laitières bovine et ovine et les productions viande bovine et ovine. La troisième intervention, focalisée sur l'élevage bovin viande du Massif Central, a apporté un éclairage sur les structures et sur les résultats techniques et économiques des 25 exploitations suivies dans le cadre du projet. Les résultats sont présentés par typologie d'exploitations, selon quatre groupes définis en fonction du système de production et de l'orientation de l'atelier bovin : les naisseurs + cultures, les naisseurs + femelles finies ; les naisseurs engraisseurs de bufs et génisses ; les naisseurs engraisseurs de veaux. Les résultats économiques montrent que la commercialisation de la viande dans la filière biologique, et plus encore par la vente directe, apporte une véritable plus value. L'engraissement des animaux permet de mieux amortir les charges, mais peut entraîner une perte d'autonomie par les achats d'aliments.
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Quelles adaptations pour les herbagers du Massif Central ?
Patrick VEYSSET, AuteurPatrick Veysset, chercheur à l'Inra de Clermont-Theix, a présenté, aux Rencontres Recherche Ruminants 2010, une étude de l'Inra sur les systèmes herbagers. L'évolution du contexte socio-économique, réglementaire et environnemental pose de nombreuses questions aux éleveurs sur l'avenir de leur système à court et moyen terme. Cette étude prospective à l'échelle de l'exploitation utilise des modèles de simulations des évolutions possibles et prévisibles des stratégies des principaux types d'élevages face aux changements annoncés à l'horizon 2015. Parmi l'ensemble des cas-types, deux sont analysés en ovins viande. Le modèle s'est appuyé sur des hypothèses de prix et de politique établis par un groupe d'experts des Chambres d'agriculture, le bilan de santé de la PAC et des hypothèses de prix pour 2015 basées sur les tendances boursières des perspectives de l'OCDE et de la FAO. Pour les deux cas-types, le modèle intègre les aides et la part découplée de chaque aide. Le modèle de simulation a été utilisé pour tester deux évolutions possibles dans ces systèmes ovins allaitants : arrêt de l'accélération et passage à une mise bas par an et simplification de la conduite avec diminution de la taille du cheptel et de la main d'uvre. Les résultats montrent que le revenu des éleveurs pourrait rattraper celui des autres productions de ruminants.
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Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Bovins Viande, résultats de la campagne 2008
Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central coordonne un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technicoéconomique des systèmes d'élevage biologiques du Massif Central. Ce document présente les résultats de la campagne 2008 pour la filière Bovins Viande. Les résultats technico-économiques des 24 exploitations suivies sont présentés en fonction du système de production et de l'orientation de l'atelier Bovins. La démarche de vente directe apparaît intéressante pour assurer des marges animales importantes. En revanche, l'engagement dans les circuits de valorisation en agriculture biologique reste peu rémunérateur par rapport à une valorisation conventionnelle des produits en maigre vers l'export, du fait des charges importantes en vente directe. En effet, les exploitations en vente directe ont une efficacité économique moindre liée à un plus faible effectif animal, à un besoin supérieur en main d'uvre, ainsi qu'à une moindre maîtrise des charges de mécanisation. Les performances techniques moyennes de ces 24 fermes sont comparables à celles des conventionnelles (productivité...). La vente directe, plus pratiquée en agriculture biologique, assure une marge brute hors aides par UGB supérieure. Les exploitations conventionnelles obtiennent une marge brute supérieure par hectare du fait de l'intensification de leurs systèmes.
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Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Résultats de la campagne 2008
Julien BELVEZE, Auteur ; Patrick VEYSSET, Auteur ; Jean Luc REUILLON, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2010Le Pôle Agriculture Biologique du Massif Central coordonne un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technicoéconomique des systèmes d'élevage biologiques du Massif Central. Ce travail pluriannuel (2008 - 2013) se base sur le suivi d'un réseau de 62 fermes, dont la conversion date d'au moins 5 ans (sauf une en cours de conversion). L'objectif est de mettre à jour et de consolider les références technico-économiques des productions bovines et ovines bio (lait et viande). Réalisée avec le soutien financier du Conseil Régional d'Auvergne et de la DATAR, cette étude résulte d'un partenariat entre 10 Chambres d'agriculture, l'INRA (Institut National de Recherche Agronomique), l'Institut de l'Elevage, l'AVEM (Association Vétérinaire Eleveurs du Millavois), le CETA (Centre d'Etudes Techniques Agricoles) Herbe au Lait, ABioDoc (le centre national de ressources en agriculture biologique) et VetAgro Sup (établissement d'enseignement supérieur et de recherche). Une analyse des résultats technico-économiques des exploitations suivies est diffusée pour chaque année du suivi. Ce document compile les synthèses des résultats des 4 filières étudiées (bovins et ovins, lait et viande) pour la campagne 2008, ainsi qu'une approche inter-filières de l'analyse des résultats. Chaque synthèse de résultats par filière fait aussi l'objet d'un document à part entière.
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Consommations d'énergie et émissions de gaz à effet de serre en élevage bovin allaitant. Analyses et prospectives économiques
Patrick VEYSSET, Auteur ; Julien BELVEZE, Auteur ; Didier BEBIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans le contexte actuel de hausse des prix de l'énergie et de certains intrants, et de changement climatique, les éleveurs doivent adapter leur système de production pour assurer la pérennité de leurs exploitations. Il devient donc nécessaire d'associer évaluation environnementale et économique. Des travaux ont ainsi évalué la consommation d'énergie non renouvelable et la contribution aux émissions de gaz à effet de serre auprès de 84 fermes spécialisées en bovin viande de la zone herbagère du Charolais. Une analyse prospective de quatre systèmes de production montre que la variabilité des consommations d'énergie est beaucoup plus importante à l'intérieur d'un même système qu'entre les systèmes. Les auteurs mettent aussi en évidence qu'une analyse rapide des résultats pourrait conduire à caractériser la production de viande bovine comme relativement consommatrice d'énergie, alors que d'autres éléments sont à prendre en compte : stockage du carbone, biodiversité, occupation du territoire, valorisation de l'herbe... Par ailleurs, des leviers existent pour réduire l'empreinte environnementale des systèmes en place, principalement au niveau des pratiques. Mais cette réduction n'aura de sens que si cet élevage est économiquement viable et donc pérenne.