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Fiches références systèmes CAP'2ER - édition 2023
La démarche Ferme Laitière Bas Carbone a pour objectif de réduire de 20 % l'empreinte carbone des fermes laitières françaises entre 2015 et 2025. Pour ce faire, des diagnostics environnementux ont été réalisés, entre 2013 et 2021, grâce à l'outil CAP'2ER® (diagnostic de niveau 2). Au total, les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les contributions positives (ex : stockage de carbone, maintien de la biodiversité ) de 8 324 élevages laitiers ont été quantifiées. Ces diagnostics ont permis de réaliser des états des lieux diffusés sous forme de fiches signalétiques. Ces fiches offrent ainsi un état des lieux global, à partir des données de toutes les fermes diagnostiquées (fiche « Résultat système national »), et six états des lieux par typologie dexploitations : 1 - les fermes en agriculture biologique ; 2 les systèmes herbagers situés en plaine ; 3 - les systèmes reposant sur du maïs en plaine ; 4 les systèmes combinant herbe et maïs en plaine ; 5 - les systèmes herbagers en zone de montagne ; 6 - les systèmes combinant herbe et maïs en zone de montagne. Ces différentes fiches sont toutes construites de la même manière : le recto présente les principales caractéristiques des exploitations diagnostiquées, leurs émissions brutes de GES, leur stockage de carbone, leur contribution au maintien de la biodiversité et leur performance nourricière ; le verso se focalise sur les ateliers laitiers de ces exploitations, en apportant des données chiffrées plus détaillées sur leurs résultats techniques et environnementaux.
3R : Rencontres Recherches Ruminants : Les 7 et 8 décembre 2022 26ème édition
La 26ème édition des 3R (Rencontres Recherches Ruminants) s'est tenue, à Paris, les 7 et 8 décembre 2022. Ce recueil compile tous les textes, issus de travaux de recherche sur les élevages de ruminants, présentés lors de cette édition. Ces textes sont organisés thématiquement : - Élevage et société ; - Renouvellement des actifs, attractivités des métiers, nouveaux modèles dinstallation ; - Alimentation ; - Autonomie protéique ; - Nouveaux aliments et nouveaux fourrages ; - Génétique ; - Lélevage et la valorisation des jeunes animaux ; - Élevage et changement climatique ; - Environnement ; - Bioéconomie et économie circulaire ; - Économie ; - Reproduction ; - Santé ; - Qualité des produits ; - Sécurité des aliments ; - Mixité dans les systèmes délevage, polyculture-élevage, exploitation et territoire ; - Système d'élevage ; - Bien-être animal ; - Équipement et logement.
Dossier de presse : RéVABio : Adéquation entre loffre et la demande en agneau bio : leviers, points de vue, témoignages...
ABIODOC - VETAGRO SUP, Auteur ; INSTITUT DE L'ELEVAGE, Auteur ; ITAB, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Le projet Casdar RéVABio (la Régularité des Ventes, clé de développement de l'Agneau Biologique, 2020-2023) est un projet de recherche-développement qui vise à améliorer le taux de commercialisation (en circuits longs) dagneaux sous le label AB. La demande en viande ovine biologique se heurte toujours à la question de la saisonnalité de loffre en agneaux : la demande est forte autour de Pâques, alors que les brebis mettent naturellement bas à la fin de lhiver avec une commercialisation de leurs agneaux à lautomne. Ce dossier de presse fait le point sur les derniers travaux menés au cours de lannée 2021 et début 2022 pour améliorer ladéquation entre loffre et la demande en viande dagneau bio. Il présente ainsi : 1 - Le point de vue des opérateurs de laval (organisations de producteurs et abatteurs) sur ladéquation entre loffre et la demande ; 2 - De potentielles complémentarités entre les filières régionales en agneaux bio (complémentarité entre les bassins herbagers du nord, qui produisent des agneaux saisonnés, et ceux du Sud, avec des races plus rustiques et qui produisent une bonne partie de leurs agneaux en contre saison) ; 3 - Lengraissement des agneaux laitiers en agriculture biologique (quelques éleveurs pratiquent lengraissement, ce sont souvent des « fromagers » - ils transforment leur lait en fromage - et cherchent à diversifier leur panier de produits pour la vente directe) ; 4 - Lexpérimentation sur le report dagneaux mâles menée sur les lycées agricoles de Vendôme et de Tours-Fondettes (lobjectif étant de vendre des agneaux nés à la fin du printemps 2021 aux mois de mars - avril 2022, afin de couvrir la demande autour de Pâques).
Production de jeunes mâles allaitants : exemples de filières existantes : Synthèse
Actuellement, près de 60 % des veaux mâles biologiques alimentent des filières conventionnelles. Le projet Casdar Proverbial (2021-2024) cherche à valoriser localement les bovins mâles biologiques issus des élevages allaitants, en testant des itinéraires alternatifs (production de jeunes bovins de 12 mois et de bufs rajeunis de 24 26 mois) pour produire de la viande bio à destination de la restauration collective. Ce projet a notamment commencé par dresser un état des lieux des filières déjà existantes qui valorisent des jeunes bovins mâles en France, que ce soit en agriculture biologique ou en agriculture conventionnelle. Pour cela, des entretiens qualitatifs ont été réalisés auprès dopérateurs de ces filières. Cette fiche de synthèse présente les principaux enseignements liés à ces entretiens. Les filières qui valorisent les jeunes bovins mâles sont historiquement présentes dans le Massif central et le Sud-Ouest de la France. Sept filières ont été enquêtées : trois en bio (Veau rosé bio de la SICABA, Veau rosé de la SCA le Pré Vert et JB Tendre dOc) et quatre en conventionnel (Très jeunes bovins conventionnels dAltitude, Limousin junior, Veau dAveyron et du Ségala, Rosée et Vedell des Pyrénées Catalanes). Cette fiche met en avant les différentes stratégies de valorisation mises en uvre (selon les opportunités régionales), ainsi que les différents systèmes de production adoptés pour produire de jeunes bovins (qui sont adaptés à leur zone et à leur débouché). Elle présente également une analyse des atouts, des faiblesses, des opportunités et des menaces quant à la valorisation de jeunes bovins mâles bio en restauration collective.
Quelques réponses à l'effet des plantes sur la santé des animaux ? : Fiches génériques
La CAB Pays de la Loire coordonne une expérimentation dans le cadre du programme PEI UNIFILANIM Santé. Cette expérimentation a pour but de mesurer « lefficacité » de certaines plantes sur la santé des animaux. Deux types danimaux ont été ciblés dans ce programme : les ovins et les volailles de chair. Les essais ont permis dimpliquer des éleveurs, des techniciens, des chercheurs et des vétérinaires. Les plantes qui ont été retenues pour les essais sont, pour les ovins : la chicorée, le plantain, le lotier, le souci officinal, le fenugrec, un mélange à base de carvi, du trèfle blanc ; et, pour les volailles : le fenugrec, la tanaisie, la nigelle, le chénopode vermifuge, le souci officinal. Une fiche pour chaque plante a été rédigée pour connaître la réputation, les intérêts, limplantation, la disponibilité, lanimal consommant cette plante, la période de consommation et la toxicité de ces plantes.
Résultats CAP2ER® : Elevages Agriculture Biologique - Années 2013 à 2019 ; Résultats CAP2ER® : France - Années 2013 à 2019
CAP2ER est un diagnostic environnemental qui calcule lempreinte carbone dune exploitation. Ces deux fiches présentent les résultats moyens obtenus dans les élevages laitiers analysés entre 2013 et 2019 : lune synthétise les résultats moyens des élevages laitiers français (tous systèmes de production confondus), et lautre se focalise sur les résultats obtenus par les fermes bio. Chacune de ces fiches commence par apporter des éléments de contexte, en indiquant le nombre dexploitations diagnostiquées, ainsi que les caractéristiques dune exploitation laitière représentative : SAU, SFP, UGB, UMO, assolement ; spécialisée dans le lait, mixte avec des bovins viande, ou en polyculture-élevage Ces fiches présentent ensuite le bilan environnemental moyen des exploitations : nombre de personnes nourries par les produits de la ferme, quantité de carbone stocké, équivalent ha de biodiversité entretenus, émissions de gaz à effet de serre, consommation délectricité, excédent du bilan azoté, empreinte carbone nette Ces chiffres sont ensuite détaillés, en comparant leurs valeurs moyennes aux déciles supérieurs et inférieurs des fermes enquêtées, afin de permettre à un éleveur de se situer plus facilement. Ces deux fiches permettent également de comparer lempreinte carbone moyenne des élevages bio et conventionnels : celle des fermes bio est de 0,67 kg eq.CO2/litre lait (empreinte carbone nette), tandis que celle des fermes conventionnelles est de 0,83 kg eq.CO2/litre lait.
La recherche appliquée au service dune agriculture biologique compétitive et performante
ACTA, Auteur ; ITAB, Auteur ; INSTITUT DE L'ELEVAGE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2020Lors de lédition 2020 du Salon International de lAgriculture, des membres du réseau ACTA ont donné une conférence de presse pour présenter le programme de recherche et développement (R&D) en agriculture biologique des Instituts Techniques Agricoles. Cette conférence de presse a été animée par Jean-Michel Schaeffer (président de lItavi) et Martial Marguet (président de lIdele - Institut de lÉlevage). Le diaporama utilisé comme support pour cette conférence présente le développement de la bio, ainsi que les différents besoins identifiés en matière de R&D ; le programme mis en place par les Instituts Techniques Agricoles pour répondre à ces attentes ; puis plusieurs travaux en cours : Natacha Sautereau (Itab) présente « les approches multi-acteurs pour répondre aux préoccupations de la société civile et aux besoins des acteurs de la bio » ; Delphine Neumeister (Idele Institut de lÉlevage) détaille le projet « Reine Mathilde », une dynamique partenariale pour développer la filière laitière biologique en Normandie ; Isabelle Bouvarel (Itavi) présente « Le champ de la R&D « bio » pour les filières avicoles » qui porte sur la santé, le bien-être, lenvironnement et lalimentation ; Amélie Carrière (Arvalis Institut du végétal) aborde l'axe de recherche "système" chez Arvalis, visant à construire des systèmes de culture et de production multi-performants.
Projet AP3C : Adaptation des Pratiques Culturales au Changement Climatique : Les impacts agronomiques en cours sur le Massif Central
SIDAM, Auteur ; CHAMBRES D'AGRICULTURE, Auteur ; INSTITUT DE L'ELEVAGE, Auteur ; ET AL., Auteur | AUBIÈRE (Chambre Régionale dagriculture dAuvergne, 9 Allée Pierre de Fermat, 63 170, FRANCE) : SIDAM | 2019Le projet « AP3C », lancé en 2015, était porté par le SIDAM et a été mené en collaboration avec les Chambres dagriculture des 11 départements engagés (Allier, Aveyron, Cantal, Corrèze, Creuse, Loire, Haute-Loire, Lot, Lozère, Puy-de-Dôme, Haute-Vienne) et en partenariat avec lInstitut de lÉlevage (IDELE). Ce projet avait pour objectif d'obtenir des informations localisées permettant une analyse fine des impacts du changement climatique sur le Massif Central, en vue dadapter les systèmes de production et de sensibiliser lensemble des acteurs du territoire. L'analyse agronomique a produit 30 indicateurs agro-climatiques, à l'échelle du Massif Central, afin de mieux comprendre l'impact du changement climatique sur le territoire et de mieux visualiser l'évolution de ces indicateurs à l'horizon 2050.
Système naisseur-engraisseur en agriculture biologique : Avec vente directe de vaches, boeufs et génisses
Cette fiche présente un cas-type de système naisseur-engraisseur en bovins viande biologiques. Réalisée par léquipe Inosys Rhône-Alpes-PACA des Réseaux délevage, cette 2ème version a été actualisée avec les résultats de 2018. Le système décrit correspond à une exploitation ayant choisi de finir ses animaux et de les commercialiser en filière courte. Elle peut se situer en zone périurbaine, dans la plaine ou le piémont, dans les Hautes-Alpes ou en Rhône-Alpes. Sur les 90 ha de la ferme, 10 ha sont en cultures (méteil et triticale). Le cheptel est de 81 UGB, avec 38 vêlages par an. Les résultats technico-économiques pour 2018 sont présentés, en intégrant la suppression de l'aide au maintien, et le droit au crédit dimpôt. LEBE est estimé à environ 44 000 , soit 31% du produit brut.
Lautonomie en élevage de bovins biologiques
PÔLE BIO MASSIF CENTRAL, Auteur ; INSTITUT DE L'ELEVAGE, AuteurLe 24 mai 2018 était organisée, au Lycée Agricole de Tulle-Naves, une journée technique sur lautonomie alimentaire en élevages biologiques, en particulier en bovins. A cette occasion, trois éleveurs de bovins viande en AB, dont deux Corréziens et un Normand, ont parlé de lautonomie alimentaire de leur système, ainsi que de la stratégie et des leviers quils mettent en uvre pour consolider/améliorer cette dernière. Cette journée a aussi été loccasion de visiter des parcelles du lycée et de présenter divers résultats du projet CasDar Optialibio sur lautonomie des systèmes bovins en AB, en particulier les niveaux dautonomie alimentaire de ces derniers, les déterminants de cette autonomie et divers livrables et outils issus de ce projet (ex. : Guide technique sur les mélanges céréales-protéagineux). Certains de ces livrables et outils ont été construits en lien avec le projet Mélibio, comme un jeu de cartes, outil danimation à mobiliser par exemple avec un groupe déleveurs, afin de travailler sur les stratégies et les leviers dautonomie. Ces derniers peuvent être classés en trois grandes familles : augmenter ses ressources alimentaires (plus de pâturage, introduire des mélanges céréales-protéagineux ), réduire ses besoins (pratiquer la monotraite...) et enfin, adapter son troupeau aux ressources (ex. : via le croisement de races).
Fiches AutoSysEl : Faire des stocks sur pied pour allonger le pâturage en période estivale - Caprins, Bovins lait, Bovins viande, Ovins lait, Ovins viande
Lespace AutoSysEl, géré par lInstitut de lÉlevage, est dédié aux éleveurs, aux techniciens et aux apprenants qui s'intéressent à l'autonomie alimentaire des élevages, et aux leviers techniques pour l'améliorer à l'échelle de l'exploitation. Cet espace héberge notamment cinq fiches techniques sur le report sur pied (une fiche par production animale : caprins, bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande). Lobjectif de cette technique est de reporter un excédent dherbe, obtenu à la fin du printemps, sur la période estivale, par un allongement des cycles des végétaux et par la maîtrise de lépiaison. Concrètement, il sagit de laisser vieillir tout ou partie des repousses dune ou de plusieurs parcelles, lorsque la croissance de lherbe est supérieure aux besoins des animaux. Lherbe sera consommée plus tard, lorsque la pousse redeviendra inférieure à la consommation des animaux. Ces fiches apportent des conseils, adaptés à chaque production, pour réaliser des stocks sur pied dans de bonnes conditions.
Sur les couverts végétaux, des agneaux finis sans concentré
Dans cette courte vidéo, réalisée par Laurence Sagot, de l'Institut de l'Élevage, Sophie Lugagne du CIIRPO explique les avantages de la finition des agneaux sur des couverts végétaux, ainsi que les qualités requises pour un couvert de qualité. Cette méthode de finition des agneaux permet d'économiser 70 à 80 kg de concentrés par agneau. La durée de finition est allongée de 35 jours, mais les agneaux sont bien finis. Concernant certaines inquiétudes que les éleveurs peuvent avoir concernant la couleur du gras de couverture, Sophie Lugagne affirme que ce gras arrive même à être plus blanc que celui des agneaux finis en bergerie.
Projet Reine Mathilde - Ferme daccueil et de démonstration en Agriculture Biologique : Chiffres 2015
Cette brochure présente le Gaec Guilbert, élevage laitier biologique bas-normand qui est devenu, en 2010, la ferme d'accueil et de démonstration du projet Reine Mathilde : présentation du système, du cheptel, de l'assolement, de la chaîne de récolte de l'herbe, du matériel disponible sur l'exploitation, de quelques résultats économiques pour la campagne 2014-2015, et des leviers utilisés par les associés du Gaec pour atteindre l'autonomie alimentaire. Ce document a été réalisé dans le cadre du projet Reine Mathilde par l'Institut de l'Élevage, les Chambres d'agriculture de Normandie, Agronat, le Réseau Bio Normand et Littoral Normand.
La nouvelle PAC profitera notamment aux pastoraux
INSTITUT DE L'ELEVAGE, AuteurEn comparaison de l'ancienne PAC, les élevages des zones de montagne seront favorisés par la nouvelle PAC, notamment les éleveurs ovins laitiers. En effet, la MAEC « herbagère » va compenser la perte de PHAE (prime herbagère agro-environnementale), tandis que la prise en compte des parcours dans la convergence va augmenter les aides du premier pilier. Grâce à des simulations, l'article illustre l'évolution des aides entre 2013 et 2019 pour cinq systèmes ovins viande.
Observatoire de la production bovine en agriculture biologique de Midi-Pyrénées
Cette brochure présente un état des lieux des élevages bovins viande biologiques de Midi-Pyrénées en 2011 : répartition raciale des vaches, évolution des effectifs de vaches, répartition géographique des élevages, effectifs et évolutions des principaux types d'élevages, ventes et évolution des ventes des différents produits. Rédigé par les conseillers bio des Chambres d'agriculture de la région et de l'Idele (Institut de l'Élevage), cet observatoire sera actualisé régulièrement grâce aux données de l'Identification Pérenne Généralisée et de l'équipe régionale « Références bovines en AB ».
Litière : Quelles alternatives à la paille ?
INSTITUT DE L'ELEVAGE, Auteur ; David FALAISE, Auteur ; Soizick JOSSE, Auteur ; ET AL., AuteurQuand les conditions climatiques sont sèches comme cette année, il est difficile pour les éleveurs de trouver de la paille et, qui plus est, à un prix raisonnable. Ce dossier propose d'apporter des alternatives de paillage en substitution ou en complément de la paille. Le premier article présente un tableau de synthèse extrait d'un dossier spécial Sécheresse 2011, de l'Institut de l'élevage ; ce tableau présente les différents produits utilisables en litière en fonction du type de couchage, avec les atouts et contraintes pour chaque produit. Le deuxième article est le témoignage d'un éleveur de Vendée qui utilise des déchets verts comme sous couche pour la litière accumulée. Dans le troisième article, Pierre-Yves Plessis, éleveur en Ille-et-Vilaine, est interviewé sur son utilisation de chaux comme litière. Enfin, le dernier article traite des plaquettes de bois utilisées en complément de la paille et de l'expérience dans le domaine de Francis Nicolaÿ, éleveur de bovins allaitants dans la Sarthe.
L'agriculture biologique à l'Institut de l'Elevage
L'Institut de l'Elevage travaille, depuis 1994, sur le thème de l'agriculture biologique, notamment grâce aux stations expérimentales et au réseau de fermes de référence. Aujourd'hui, ses travaux mobilisent une équipe de 15 personnes et couvrent de nombreuses problématiques de l'élevage biologique. Présentation : - L'agriculture biologique au sein de l'Institut de l'Elevage ; - Une organisation opérationnelle ; - Cinq axes de travaux et recherches (répondre à la demande de références techniques et économiques concernant les modes de conduite des élevages d'herbivores en agriculture biologique, mettre au point les outils et les méthodes pour accompagner les candidats à la conversion en agriculture biologique...) ; - L'Institut de l'Elevage présent dans les principales instances de l'agriculture biologique (RMT Dev'AB, Conseil scientifique de l'agriculture biologique...) ; - Une équipe de 15 experts qui couvrent un large domaine (connaissance des systèmes lait, viande, ovins et caprins, alimentation des bovins laitiers, qualité du lait et santé animale...) ; - Les principaux travaux en cours (projet Casdar CEDABIO qui concerne les Contributions environnementales et la durabilité socio-économique des exploitations bovines en agriculture biologique, projet Casdar MONTAGNE BIO qui vise à construire des méthodes et des outils pour développer le lait biologique en montagne et zones de piémonts...).
Traiter les effluents de salle de traite avec les filtres plantés de roseaux
INSTITUT DE L'ELEVAGE, AuteurLes filtres plantés de roseaux sont une alternative intéressante pour le traitement des eaux blanches et vertes issues des salles de traite. Un document « Le traitement des effluents de salle de traite : Guide pour la conception des ouvrages » a été réalisé par l'Institut de l'Elevage. Il donne des informations pour l'auto-construction des filtres plantés de roseaux. Le dispositif de traitement est composé de trois éléments : une cuve tampon d'homogénéisation, et deux étages de filtres plantés de roseaux. La cuve tampon est identique aux fosses toutes eaux utilisées en assainissement individuel. L'alternance des filtres, pour éviter le colmatage, doit être réalisée une fois par semaine. Les deux étages de filtres plantés de roseaux sont constitués de massifs filtrants à écoulement vertical. Les racines des roseaux créent un milieu favorable aux bactéries épuratrices. La dénivellation minimale entre la sortie de la fosse toutes eaux et la sortie du 2ème filtre doit être de 2m. Il faut éviter les zones d'affleurement rocheux, sableux et à proximité d'une nappe. La vidange de la cuve tampon se fait 1 à 2 fois par an. Les matières vidangées pourront être directement épandues. Le désherbage et le faucardage doivent être réalisés une fois par an. Les travaux d'entretien représentent environ 30 heures par an.
Concilier bâtiment d'élevage et photovoltaïque : Mener une réflexion d'ensemble pour bâtir un projet réaliste
Les projets photovoltaïques sur les bâtiments des exploitations sont, soit portés directement par des agriculteurs, soit proposés par des sociétés. L'opportunité financière de la production d'électricité est telle que l'élaboration du projet photovoltaïque prime souvent sur toute autre considération. L'objectif de ce document est de donner aux éleveurs des repères techniques pour mettre en place des bâtiments avec panneaux photovoltaïques adaptés à l'activité de l'élevage. Les règles d'urbanisme spécifiant en zone agricole que toute construction doit garder une destination agricole, il est doublement important de concilier les deux usages du bâtiment : production d'énergie photovoltaïque et activité d'élevage.
Vivre du lait et de la viande en agriculture biologique en Basse-Normandie : 6 cas-types : 3 systèmes lait ; 3 systèmes viande
Ce document, édité par l'Institut de l'Elevage, les Réseaux d'élevage et les Chambres d'agriculture de Normandie, met en avant 6 systèmes de production en agriculture biologique, 3 sont en production laitière et 3 en production de viande bovine. Le fonctionnement des exploitations est décrit sur 8 pages pour chaque cas-type. Toutes les dimensions des exploitations sont analysées et présentées : techniques, économiques, environnementales, organisation du travail.
Le diagnostic pastoral « vulnérabilité »
Cette brochure présente le diagnostic pastoral « vulnérabilité » qui est une méthode d'expertise pour identifier les dysfonctionnements provoqués par la présence du loup sur les systèmes pastoraux et un outil pour accompagner les éleveurs et bergers dans la protection de leurs troupeaux et l'élaboration d'un nouveau plan de gestion des unités pastorales concernées. Ce diagnostic est construit à partir de l'expérience acquise dans les Alpes du Sud et les Pyrénées-Orientales, dans une logique d'unité pastorale ovine d'altitude confrontée au loup. La plaquette développe trois grands points : - le contexte et les modalités d'application de la méthode ; - la méthode d'analyse du système pastoral en place pour la construction d'un nouveau plan de gestion ; - les modalités de mise en uvre et les limites des scénarii proposés par la méthode.
Une pelouse sèche peut en cacher une autre !
La végétation, à l'échelle d'un parc de pâturage, présente toujours un caractère hétérogène par sa nature, sa structure ou sa physionomie. En mettant en jeu des aspects fonctionnels, l'hétérogénéité influence les caractéristiques écologiques et pastorales du parc : accessibilité, maintien sur pied, type d'interactions écologiques, structures des habitats naturels. A l'échelle d'un parc de pâturage, le naturaliste identifiera diverses communautés végétales et différentes strates de végétation, tandis que l'éleveur y verra des ressources variées et des comportements différents pour son troupeau. Cette brochure évoque dans un premier temps comment caractériser simplement l'hétérogénéité d'un parc, puis la manière dont cela permet, d'une part, d'intégrer les objectifs de gestion de chaque type de végétation et, d'autre part, de proposer en conséquence des modes d'exploitation appropriés à cette diversité (saison de pâturage et niveau de prélèvement). Une approche naturaliste présente l'intérêt patrimonial de la diversité à l'échelle d'un parc de pâturage, puis à l'échelle d'un territoire, en mettant en avant pour cette dernière les relations entre les modes d'exploitation, l'hétérogénéité et la fonctionnalité écologique.
Les agrocarburants et l'élevage : Atout ou menace pour les ruminants : 3 - Quels impacts sur l'élevage des ruminants ?
Il s'agit là du 3ème chapitre du document "Les agrocarburants et l'élevage : Atout ou menace pour les ruminants ?" (Dossier Economie de l'Elevage n°373, décembre 2007). Il s'intitule "Quels impacts sur l'élevage des ruminants ?". La production d'agrocarburants génère les drêches de blé et le glycérol. Sur les données actuellement connues, les drêches de blé issues de la production d'agro-carburants sont des aliments pour animaux équilibrés, comparables à des drêches de maïs pour les teneurs en amidon, protéines et fibres. Elles conviennent aux vaches laitières ou aux bovins viande, mais aussi aux caprins et ovins. Des éléments limitants existent (disponibilité en lysine, éventuels excès de minéraux). Leur emploi nécessite des analyses chimiques et essais zootechniques complémentaires. Le glycerol issu de la production de biodiesel devrait intéresser les fabricants d'aliments du bétail (en tant que liant). L'Afssa a donné un avis favorable à cet usage à condition qu'elle titre "au minimum à 80 % de glycérol et au maximum 0,5 % de méthanol" et qu'elle n'excède pas "10 % d'un aliment complémentaire standardisé à 88 % de la MS". Ces produits pourraient aider à contenir un peu les hausses de prix. L'étude souligne par ailleurs que le débat sur la concurrence entre les différents usages des terres agricoles (agrocarburants ou élevage) sera exacerbé avec l'arrivée éventuelle des agrocarburants de deuxième génération si leur bilan énergétique est plus favorable. Examinant ensuite la situation aux Etats-Unis, l'étude relève que les très grandes exploitations laitières des Etats de l'Ouest pourraient être davantage fragilisées par la forte demande de maïs pour les agrocarburants. Quant au Brésil, il sera de plus en plus confronté à la concurrence entre cultures pour les agrocarburants d'un côté, et cultures vivrières et élevage bovin de l'autre, qui débouche sur une augmentation des prix des produits alimentaires. L'étude souligne également que le cours du pétrole influence fortement le prix des principales matières agricoles.
Systèmes laitiers : 13 cas concrets
Ces 13 fiches ont été réalisées par l'équipe Réseaux (Conventionnel et Agrobio) du Pôle Herbivores des Chambres d'Agriculture de Bretagne. 5 de ces fiches concernent des systèmes laitiers conduits en agriculture biologique. Chacune d'entre elles prend en compte les paramètres d'évaluation suivants : - Les clés de fonctionnement : Le système végétal, Le système animal, Bâtiment - Mécanisation ; - La durabilité du système : Le résultat économique, L'environnement, Le travail.
Vivre du lait et de la viande bovine en agriculture biologique en Basse-Normandie : 6 cas types : 3 systèmes lait, 3 systèmes viande
Ce dossier présente 6 systèmes de production en agriculture biologique, 3 sont en production laitière et 3 en production de viande bovine. Le fonctionnement des exploitations est décrit sur 8 pages pour chaque cas type. Toutes les dimensions des exploitations sont analysées et présentées : techniques, économiques, environnementales, organisation du travail.
Désaisonnement : Les effets secondaires du traitement lumineux
Technique largement utilisée dans les élevages, le désaisonnement lumineux peut cependant avoir des effets secondaires qui suscitent des interrogations. Quels sont ces effets ? Que peut-on en dire aujourd'hui ? Cet article, extrait de la brochure "Le désaisonnement lumineux en production caprine" de l'Institut de l'Elevage, tente de faire le point sur ces questions.
Appréciation de la qualité du lait et maîtrise des infections mammaires dans les élevages agrobiologiques
Afin de mieux connaître le niveau de qualité du lait, et de maîtriser les infections mammaires des troupeaux conduits en AB, une étude a été réalisée sur 3 ans auprès d'élevages laitiers certifiés ou en cours de conversion AB. Les résultats obtenus dans le cadre du paiement du lait et du contrôle laitier ont été analysés. Des enquêtes sur les pratiques préventives et curatives mises en place vis-à-vis des mammites ont été réalisées. Dans 9 élevages, un diagnostic complet a été effectué et la faisabilité des modifications des pratiques évaluée. La qualité du lait est globalement comparable à celle de l'ensemble des producteurs des régions étudiées. L'analyse montre que la conversion est une phase délicate puisqu'un éleveur sur deux voit sa situation se dégrader. Cependant, un tiers de ces élevages réussit à rétablir la situation après conversion. Les infections sont en majorité dues à des germes à réservoir mammaire : S. aureus et C. bovis. Les élevages de taille modeste sont plus nombreux à maîtriser la prévalence des mammites. Les élevages où l'on constate des dérives sont plus fréquemment en système aire paillée, avec salle de traite équipée d'un décrochage automatique, ou traite au pot s'ils sont en système étable entravée. Enfin, l'implication et l'investissement des éleveurs dans le suivi sanitaire des troupeaux apparaissent importants.
Production d'ovins viande en agriculture biologique : Résultats observés
Monographies de 4 exploitations de Midi Pyrénées : - Dans l'Ariège : système mixte ovins - bovins pratiquant la transhumance ; - Dans le Gers : système cultures ovins, non transhumants ; - Dans le Lot : système spécialisé avec activité de vente directe ; - Système spécialisé sans diversification. Ces monographies présentent les caractéristiques des exploitations étudiées, les résultats technico-économiques du troupeau ovin, la commercialisation, les résultats d'exploitation.
Rapport d'activités 2002
Ce compte-rendu d'activités 2002 est le reflet des orientations mises en oeuvre dans le cadre du plan de rénovation de l'Institut de l'Elevage. Volontairement condensé, il s'attache à dégager l'essentiel en mettant l'accent sur les principaux acquis de l'année. Il offre aussi l'occasion de dégager les perspectives futures dans chacun des domaines de compétence. L'Institut de l'Elevage a poursuivi comme les années précédentes son appui aux modèles de production spécifiques : agrobiologiques, fermiers ou liés à l'identification géographique des produits par des productions de références dans trois directions essentielles : technico-économiques en agriculture biologique et en production fermière en développant pour cette dernière des études particulières sur le thème de l'installation de nouveaux producteurs, techniques pour permettre de satisfaire ou de construire des cahiers des charges adaptés et réalistes et pour préserver la qualité spécifique et la typicité des produits.
Résultats techniques et économiques de 94 exploitations laitières biologiques suivies dans le cadre des réseaux d'élevage
Les exploitations laitières bovines, conduites en élevage biologique, suivies au sein du dispositif national des réseaux d'élevage, proviennent de 43 départements, mais les régions Pays de la Loire, Bretagne et Normandie sont les plus représentées. En raison de l'hétérogénéité des systèmes, trois groupes d'étude ont été constitués : herbe seule, herbe + cultures, et herbe + maïs + cultures. Les analyses portent notamment sur le fonctionnement de l'atelier laitier (reproduction, conduite du troupeau, choix de la race, production...), la gestion du système fourrager, les charges de structure, l'efficacité technico-économique... Il en ressort, entre autres, que la valorisation des produits en circuits biologiques et la gestion économe de l'ensemble des postes de charges sont des éléments déterminants de la réussite économique.
Référentiel 2002 des réseaux d'élevage
Ce document est un outil de référence pour tous ceux qui s'intéressent aux productions bovines de zones montagneuses (volcaniques et granitiques) du Massif Central. Il fait le point sur les prix de vente et les charges constatés en 2001 pour la plupart des catégories bovines de la zone concernée. Il a été conçu par l'équipe régionale des réseaux d'élevage à partir des résultats des fermes suivies et d'autres sources telles celles des centres de gestion, des groupements de producteurs... On trouve successivement : - des fiches ateliers Bovins laitiers, - des fiches ateliers Bovins allaitants, - des fiches économiques.
Et pourquoi pas du lait bio ?
La région Nord-Pas-de-Calais, Picardie et Haute-Normandie possède des atouts pour le développement de l'agriculture biologique : une filière laitière dynamique avec des marchés potentiellement importants en produits biologiques, des systèmes polyculteurs-éleveurs bien adaptés à ce mode de production, grâce à la complémentarité entre cultures et élevage, et des moyens supplémentaires d'accompagnement des producteurs mis en oeuvre dans le cadre des PARC BIO. La production laitière biologique de ces régions représente 5% de la production laitière biologique française, alors que les régions produisent plus de 12% de lait conventionnel national.
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