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Auteur Ingrid PROUST |
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Mildiou / Oïdium - Des pistes alternatives aux fongicides classiques
Ingrid PROUST, AuteurDepuis 1984, l'Ifv teste les efficacités de traitements alternatifs contre le mildiou et l'oïdium de la vigne. Ces types de produits sont de plus en plus demandés. Si certains donnent de bons résultats, d'autres se sont avérés sans efficacité. Les résultats présentés ici montrent des comportements plus aléatoires (en fonction des cépages...) que les fongicides classiques, d'où l'importance de travailler en réseau pour partager les expériences sur ces produits alternatifs et selon les cépages à traiter.
SDN : des essais intéressants en Loir-et-Cher
Ingrid PROUST, AuteurLa vigne peut mettre en place des systèmes de défense active lorsqu'elle reconnaît un agent pathogène agresseur. Depuis 2005, des essais menés en Loir-et-Cher par la Chambre d'agriculture montrent que l'intégration de stimulateurs de défenses naturelles des plantes (SDN ou SDP) dans des programmes de protection phytosanitaire permet de diminuer les doses. Mais, les expérimentations en vignoble doivent se poursuivre afin de mesurer l'efficacité et les conditions optimales d'utilisation et ce, sur le long terme.
Val de Loire : Les paniers font pousser les serres
Ingrid PROUST, AuteurTrente-quatre mille paniers livrés en 2006, 72 000 en 2008, pour un chiffre d'affaires d'un million d'euros et un poids de 350 tonnes. Val Bio Centre-Les paniers du Val de Loire fournissent aujourd'hui plus de 2 000 abonnés à Orléans et à Paris. Regroupant 31 producteurs adhérents, l'association a dû bloquer les demandes d'inscriptions à l'automne 2008. Val Bio Centre, outre la livraison des paniers, fournit aussi Biocoop sur Paris et a pris pied en restauration collective. Les bons résultats de l'association ont rendu possible en 2008 l'achat de sept multi-chapelles pour 500 000 euros. L'association compte installer, par ailleurs, dix multi-chapelles sur trois hectares au total. Six producteurs en sont déjà équipés dont Jean-Louis Hibry, producteur en bio depuis 1997. Les Paniers du Val de Loire lui assurent 35 % de son chiffre d'affaires. Il loue la serre multi-chapelle 4 000 m² pour sept ans, 800 euros par mois. L'association offre un débouché sécurisé... et apporte des conseils grâce au technicien Edouard Meignen, embauché en 2008.
Le Bilan Carbone® ou comment faire des économies
Ingrid PROUST, Auteur ; REUSSIR VIGNE, AuteurDes domaines viticoles se sont engagés dans la démarche d'un Bilan Carbone® dont le nom est une marque déposée de l'Ademe. Objectifs : déterminer les émissions de gaz à effet de serre de la vigne à la bouteille et dresser un plan d'actions afin de les réduire. Pour ce faire, plusieurs périmètres de calculs sont possibles liés aux émissions directes, énergétiques ou non énergétiques ; aux transports, à la fabrication des intrants, à l'achat de matière sèche... ; aux transports des intrants, à la construction des bâtiments... avant de dresser un diagnostic, différent selon chaque domaine. Les propriétaires du château Mont-Redon à Châteauneuf-du-Pape, de la cave de Vacqueyras (tous deux dans la vallée du Rhône), du domaine des Pierrettes (Loir-et-Cher) et du château Lagrange à Saint-Julien (Gironde) ont réalisé leur Bilan Carbone® et témoignent.
Conduite culturale - P. Lecomte de l'INRA : "La lutte contre les maladies du bois pourrait passer par une remise en cause radicale de certaines pratiques"
Ingrid PROUST, AuteurSelon Pascal Lecomte, ingénieur à l'INRA de Bordeaux, les ceps des vignes sont rendus vulnérables face aux maladies du bois du fait de choix agronomiques spécifiques à la viticulture, et notamment de la taille qui est trop systématique et trop drastique. La taille réduite en été (par rognage) apparaît comme une piste intéressante selon un essai de l'INRA. D'autres voies sont à explorer, comme la fertilisation minimale, la taille sur chicot, l'enherbement, etc.
En couveuse avant de s'installer
Ingrid PROUST, AuteurCorentin Cosson, jeune maraîcher bio, est accompagné dans son installation par une couveuse d'entreprise "Mature Entreprise" (cette association permet notamment de vérifier la viabilité de son projet ; elle permet aussi la constitution d'un réseau de clients en étant aidé et formé en ce qui concerne la comptabilité, la commercialisation, l'organisation,...). Depuis avril 2009, Corentin Cosson dispose d'une parcelle de 1,3 ha au Lycée horticole de Blois qui a signé une convention avec "Mature Entreprise". Xavier Le Coeur, proviseur du lycée, explique : "C'est important de jouer le jeu. Nous avons signé une convention avec "Mature Entreprise". A partir du 6ème mois, Corentin nous devra une contrepartie financière pour le matériel, basée sur le barème d'entraide, et il paiera 500 euros/an pour le terrain."
Les populations de ravageurs sous l'influence du paysage
Ingrid PROUST, AuteurUne étude récente de l'INRA et de l'ENITA de Bordeaux, menée sur divers vignobles français, montre que les vers de grappe ont tendance à être plus nombreux dans les grandes zones de vignes au contraire de la cicadelle verte, plus présente dans les parcelles isolées. Il y a donc un impact de la configuration des zones viticoles sur les populations de ravageurs, sans que les mécanismes en cause soient clairement identifiés. Une étude est en cours pour comprendre l'effet haie (est-ce qu'une haie peut avoir un effet positif sur la régulation des ravageurs en étant habitat d'insectes auxiliaires ?) en zone de grande étendue de vigne. Notons que ces thématiques d'étude intéressent de plus en plus d'appellations viticoles.
Les Paniers du Val de Loire en plein essor
Avec 34 000 paniers de fruits et légumes bio livrés en 2006, les Paniers du Val de Loire (association de la région Centre), qui associent producteurs et structures d'insertion (dont les Jardins de Cocagne) prouvent la solidité de leur modèle économique. Le chiffre d'affaires des Paniers du Val de Loire, 374 000 euros en 2006, double quasiment tous les ans. Aussi, l'association a différents projets : groupement d'achat d'intrants, investissement dans des serres, structure d'insertion sur Paris pour les livraisons, installation de jeunes, création d'une unité de transformation.