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Auteur AMIS DE LA TERRE (LES) |
Documents disponibles écrits par cet auteur (6)


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La terre aux paysan·nes, l'agro-industrie hors champ ! : Décryptage et solutions face à l'accaparement des terres en France
Avec une importante partie de la population agricole approchant de l'âge de la retraite, prévue dans les dix prochaines années, la moitié des terres agricoles va changer de main. La taille moyenne des fermes a doublé en 30 ans pour atteindre 69 ha. Cependant, il existe des entreprises ou des personnes qui contrôlent des dizaines d'exploitations et totalisent des milliers d'hectares, qui ne sont pas comptabilisés dans le recensement agricole comme une seule exploitation. Avec leur puissance d'achat, ces propriétaires prennent le contrôle de toujours plus de terres, sans que les SAFER ne puissent réagir. L'accaparement des terres va souvent de pair avec l'agrandissement des exploitations et avec un modèle agricole hyper industrialisé, bloquant le développement de l'agroécologie. Dans ce rapport, les Amis de la Terre formulent des recommandations.
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Actualité : Biodiversité végétale : Appel de Poitiers
AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT, Auteur ; AMIS DE LA TERRE (LES), Auteur ; ASPRO PNPP, Auteur ; ET AL., AuteurSeize organisations, dont la Confédération paysanne, ont lancé un Appel à l'issue des Etats généraux « abeilles, semences et biodiversité » tenus à Poitiers, les 23 et 24 juin 2012. Suite au constat de la mise en place, au cours du dernier siècle, d'une agriculture chimique posant de nombreux problèmes, les organisations en appellent à une réorientation de l'agriculture. Elles réclament plusieurs mesures pour sauver l'abeille (notamment autour de l'interdiction de tous les OGM et de certains pesticides) ; pour reconnaître les droits des paysans (avec notamment l'interdiction de tous brevets et COV (Certificat d'obtention végétale)...) ; et pour un changement des pratiques agricoles (avec notamment l'autorisation immédiate des PNPP (Préparations naturelles peu préoccupantes) comme le purin d'ortie). Elle s'engagent à se réapproprier pleinement le métier de paysan, notamment en respectant la biodiversité sauvage et cultivée et en replaçant l'être humain au cur de la nature et non plus au-dessus.
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Dossier : L'avenir que nous voulons
Nelly PEGEAULT, Auteur ; AITEC, Auteur ; AMIS DE LA TERRE (LES), Auteur ; ET AL., AuteurEn parallèle au Rio + 20, s'est tenu, à Rio (Brésil), le Sommet des peuples. Il a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de citoyen(ne)s autour d'ateliers thématiques, puis d'assemblées plénières, et s'est clôturé par une déclaration finale, marquée par une volonté de construire des alliances entre toutes les populations affectées et une feuille de route donnée aux organisations et mouvements des sociétés civiles : du local au global, reconquérir les biens communs. Au Sommet des Peuples, des propositions ont été faites dont la création d'un tribunal pénal (ou moral) international pour condamner les crimes contre l'environnement, d'une table ronde sur les agricultures vivrières comme le SRI, Système de riziculture intensive, à Madagascar ou au Cambodge Alfredo Pena-Vega, sociologue enseignant chercheur à l'Institut Interdiciplinaire d'Anthropologie Contemporaine (IIAC, CNRS-EHESS) au Centre Edgar Morin (CNRS), qui a participé activement au Sommet des peuples, revient, dans un entretien, sur : l'impasse du Rio + 20, la proposition d'un Tribunal « moral » et d'une Déclaration Universelle de la Nature Les porteurs d'alternatives ont présenté plusieurs initiatives citoyennes locales ou régionales : agriculture et aquaculture urbaines, aux Etats-Unis, opposition à un projet de mine de cuivre à ciel ouvert, en Equateur Nicholas Bell, de Longo Maï et membre du Forum Civique Européen, a rapporté un témoignage de son voyage en Grèce : mouvement des villes vers la campagne, cas d'Ellinopyrgos (plaine de Thessalie) où plusieurs jeunes souhaitent démarrer des activités agricoles ou maraîchères, jardin créé par 200 citadins, "révolution des patates"... Un encadré est réservé à la Rencontre internationale sur les semences, en Grèce, de l'association Peliti.
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Afrique : terre(s) de toutes les convoitises : Ampleur et conséquences de l'accaparement des terres pour produire des agrocarburants : Rapport Les Amis de la Terre Afrique et Les Amis de la Terre Europe
Le continent africain est de plus en plus souvent perçu comme une réserve de terres agricoles et de ressources naturelles pour le reste du monde. Dans toute l'Afrique, des Etats et des firmes privées s'approprient des terrains pour y faire pousser des récoltes destinées à répondre à une demande croissante en aliments et carburants émanant principalement de pays d'autres continents. Les agrocarburants - la culture à grande échelle de plantes utilisées pour produire des carburants liquides - sont présentés par certains comme l'atout miracle qui va sauver l'Afrique. Les partisans des agrocarburants soutiennent qu'en produire aidera à résoudre la crise économique qui frappe nombre de pays en développement..., laissant des interrogations sans réponse (quel intérêt à produire des agrocarburants pour les pays en développement ou pour les pays industrialisés ? Les agrocarburants augmenteront-ils vraiment le nombre d'emplois ? Résoudront-ils le problème de l'insécurité alimentaire ? ...). L'étude examine l'expansion de la production d'agrocarburants en Afrique et met en évidence les problèmes sociaux, économiques, sanitaires et environnementaux rencontrés. Le document est organisé comme suit : - Résumé et recommandations ; - Carte montrant l'accaparement des terres ; - 1. Introduction ; - 2. Que se passe-t-il vraiment ? ; - 3. Qui est impliqué et pourquoi ? ; - 4. Les cultures ; - 5. Les répercussions ; - 6. Conclusions.
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Qui tire profit des cultures gm ? L'usage accru de pesticides : Résumé
"Une constatation-clé : les cultures GM n'apportent aucun bénéfice écologique, social ni économique", constate en préalable ce rapport des Amis de la Terre dont un résumé est publié par " Agriculture et Alimentation ". Premier constat : plus de 90 % de la surface plantée en OGM se situent dans cinq pays : Etats-Unis, Canada, Argentine, Brésil et Paraguay. Les Etats-Unis produisent 50% du total mondial et l'Argentine 20%. Aux Etats-Unis, en Argentine, au Paraguay et en Uruguay, les cultures GM occupent plus de 30% des surfaces cultivées, et dans les trois derniers pays, il s'agit surtout de soja pour l'exportation. Soja, maïs, coton occupent 95 % des surfaces plantées d'OGM. Le rapport souligne qu'aucun OGM n'assure un meilleur rendement, davantage de valeur nutritive, une résistance à la sécheresse ou la tolérance au sel. Les plantes GM résistantes aux herbicides ont des rendements inférieurs à ceux des variétés conventionnelles. Les OGM, mis actuellement sur le marché, ont, au plus, deux caractéristiques : ils supportent les herbicides et résistent à des insectes. La résistance aux herbicides entraîne l'utilisation de davantage d'herbicides, ce qui favorise le développement d'herbes résistantes. Les cultures GM servent à la nourriture d'animaux, à la production d'agrocarburants et à fabriquer des produits alimentaires destinés aux pays développés ; l'argument d'améliorer la sécurité alimentaire mondiale n'est donc pas de mise. En outre, la concentration des semences commerciales, entre les mains de quelques multinationales produisant des OGM, restreint le choix des agriculteurs et empêche le développement de nouvelles variétés de produits agricoles, sans oublier que le coût de ces semences augmente constamment. Ce document est téléchargeable à l'adresse : http://www.foei.org/fr/publications/pdfs/gmcrops2008execsummary.pdf
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Qui tire profit des cultures gm ? Analyse des performances des cultures gm dans le monde (1996-2006)
La manipulation génétique est une technologie radicalement nouvelle que les scientifiques utilisent pour modifier l'ADN des organismes vivants. La manipulation génétique des végétaux en laboratoire commença dans les années 1980 avec de belles promesses : nourrir le monde, abolir la malnutrition. Le présent rapport donne une analyse critique dans le but de distinguer la réalité des mythes qui entourent les cultures génétiquement modifiées (GM), en se centrant sur la décennie pendant laquelle elles ont été introduites dans l'alimentation humaine et animale, c'est-à-dire de 1996 à nos jours.