Détail de l'auteur
Auteur Michel CURADE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (6)


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Dossier : Le renouveau des épiceries de campagne
Michèle ROUX, Auteur ; Michel CURADE, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; ET AL., AuteurDans les villages, beaucoup dépiceries ont disparu avec le dépeuplement des campagnes. Toutefois, de nouvelles formes dépiceries fleurissent : épiceries solidaires, participatives, de proximité ou collectives. Leurs statuts varient, mais elles sont souvent issues de projets collectifs (associations de citoyens, magasins de producteurs, magasins à la ferme) et soutenues par les élus locaux qui veulent faire revivre leur commune. Ce dossier présente sept de ces nouvelles épiceries (fonctionnement, atouts, contraintes). La première est une épicerie solidaire, Epi-centre, soutenue par la municipalité, dans lAude. La deuxième est le magasin « Komm à la ferme », en Moselle : il a été créé par une agricultrice et a généré une forte dynamique dinstallations dans son secteur. Le marché de producteurs « Meraki », en Isère, est aussi pris pour exemple. Il associe agriculture et culture. Le collectif de consommateurs et dartisans OmeloKo est basé dans le Tarn. Il a mis en place huit points relais dans des villages qui navaient plus de commerce. Quant à « lÉpicerie Au Fournil », elle réunit une boulangerie, une épicerie et un dépôt-vente de producteurs locaux, le tout dans un lieu convivial, dans les Cévennes. Le sixième exemple est celui de la fromagerie « Les 13 blés », dans le Cher. Elle regroupe une quarantaine de producteurs et propose des activités culturelles. Le dernier exemple est un point de vente collectif à Corte, en Corse, qui réunit soixante agriculteurs de 47 communes.
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Dossier : Prévenir et combattre les maladies professionnelles
Christian BOISGONTIER, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Michel CURADE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier consacré aux maladies professionnelles dans le milieu agricole aborde la question des risques sanitaires liés à l'utilisation des pesticides, mais aussi celle des risques psychosociaux. Ces derniers sont liés à diverses pressions (financières, sociales, charge de travail) et peuvent se traduire par de l'épuisement, des dépressions, voire des tentatives de suicide. 59 maladies professionnelles sont reconnues en agriculture. En 2016, plus de 1500 cas ont été déclarés à la MSA avec, en tête, les troubles musculo-squelettiques (87,1 %) liés à de mauvais gestes, de mauvaises postures, des vibrations ou encore le port de charges lourdes.
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Calamités : renforcer la solidarité
Christian BOISGONTIER, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Michel CURADE, Auteur ; ET AL., AuteurLes calamités climatiques sont de plus en plus récurrentes : gel, grêle, inondations, vents, tempêtes, sécheresses. La Confédération Paysanne propose un dossier sur la gestion des risques agricoles. Elle questionne également le passage du régime des calamités au profit des assurances privées. Une synthèse des mécanismes existants est présentée : - le Fonds de calamités, - le Fonds de mutualisation sanitaire et environnemental, - les assurances récoltes. Ainsi que différents outils : - Coordonner la solidarité de tous les acteurs agricoles (dans l'Aude, mise en place d'une cotisation volontaire obligatoire, afin de financer une couverture pour tous), - Réfléchir en commun la mise en pratique de fermes résilientes (en Mayenne, utilisation du Rami fourrager pour identifier collectivement des adaptations possibles), - Maec (retour sur cet outil de financement utile mais complexe et avec des retards au niveau des versements). En conclusion, Cécile Muret, paysanne dans le Jura et secrétaire nationale de la Confédération Paysanne, appelle à une solidarité entre tous les acteurs agricoles, les paysans, les filières en amont et en aval et l'État, afin de construire une mutualisation pérenne des risques climatiques.
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Dossier : L'agroécologie, fertilisant naturel de l'agriculture paysanne ?
Michel CURADE, Auteur ; Cécile KOEHLER, Auteur ; Valentin BEAUVAL, Auteur ; ET AL., AuteurDossier sur le thème de l'agroécologie réalisé par l'équipe de Campagnes Solidaires : des agronomes Marc Dufumier et Silvia Pérez aux paysans Valentin Beauval, Michel Curade, Joseph Pousset, Geneviève Savigny, Pierre Denis ou Pascal Pavie, tous s'attachent à définir l'agroécologie comme multidimensionnelle : des techniques naturelles certes (voir pages II, III, VI et VII), mais avec une dimension sociale et éthique forte (voir en page V et VIII), qui évite la récupération par l'agrobusiness (voir page I), comme on peut le voir avec les cultures sous couvert végétal au Brésil (voir page IV et V) Les noms de Pierre Rabhi, Miguel Altieri, ou d'associations telles Nature et Progrès sont évoqués, comme l'est également le premier colloque international d'agroécologie « Nourriture, autonomie, paysannerie » qui a eu lieu à Albi en novembre 2008 et a donné lieu à l'édition d'un « Petit précis d'agroécologie », édité par La ligne d'horizon-Les amis de François Partant (voir en page IV).
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Biodiversité animale : races localisées contre races globalisées ?
"Ce sont les paysans, de façon empirique, qui ont créé et amélioré toutes les espèces et toutes les races, bien avant que les marchands en aient fait une marchandise et l'objet de brevets". Forte de cette conviction, la Confédération paysanne propose un dossier en forme d'hommage à tous ces sélectionneurs. Des portraits et états des lieux de différentes races sont dressés : Brune des Alpes, Montbéliarde, Abondance et Tarine (vaches), brebis Thônes et Marthod, poule noire du Berry, porc gascon, chèvre poitevine Grâce à quelques passionnés, ces races, plus rustiques, ont encore de beaux jours à vivre
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Amap : Aux paniers, citoyens !
AMAP : association pour le maintien d'une agriculture paysanne. La première est créée en 2001, à Aubagne. Il y en aurait aujourd'hui près de 500 en France, servant environ 67 000 personnes Est-il encore besoin d'expliquer le concept ? Une vente directe entre le producteur et un groupe de consommateurs proches, qui s'engagent sur des paniers de saisons, en partageant le risque climatique Avec des variantes pour chaque AMAP (paniers définis à l'avance, paiement en avance ou au coup par coup, juste des légumes ou aussi d'autres produits ). Ce dossier de 9 pages retrace l'histoire des AMAP, la croissance, les échecs, les possibles dérives. Il n'occulte pas la critique : "c'est un système fait pour des gens qui ont les moyens ", s'insurge ainsi l'un des précurseurs des Amap, affirmant toutefois "ne pas vouloir cracher dans la soupe". Le bilan des AMAP est commenté par Claire Lamine, sociologue à l'Inra qui a écrit un livre sur le sujet (à paraître aux Editions Y. Michel en janvier 2008) : globalement positif, mais elles gagneraient à sortir de leur créneau de niche, en articulant leur réflexion avec d'autres mouvements et réseaux de relocalisation de l'économie